09 janvier 2013

En 2012 le BEM Monge a fêté ses 20 ans

En 2012 le BEM Monge a fêté ses 20 ans

LES PROGRAMMES SPATIAUX, PRIORITÉ DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE



A la fin de l’année 2010, plus de 11000 militaires français étaient engagés sur des opérations extérieures, soit dans le cadre des missions de l’ONU ou de l’OTAN, soit dans le cadre d’accords de défense. Par ailleurs, plus de 10 000 autres sont habituellement éloignés de la métropole, qu’ils soient stationnés dans les DOM-COM ou qu’ils exercent leur activité à bord de navires de la marine nationale au milieu des océans. Aujourd’hui, aucun de ces représentants de la Défense ne pourrait envisager 
d’accomplir sa mission sans l’appui de services basés sur des moyens spatiaux: observation, écoute, communications... 
Les capacités militaires sont tributaires,comme tout autre domaine d’activité aujourd’hui, de ces satellites dont le nombre et les fonctions ne cessent de se multiplier. 
Il en est de même pour le personnel civil et militaire qui travaille pour la sécurité du territoire, des Français et des citoyens européens, ou pour venir en aide aux populations sinistrées 

dans le monde à la suite de conflits ou de catastrophes naturelles.Le spatial de Défense est un domaine dont l’importance, soulignée par le « Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale », est confirmée par les budgets successifs. La mise en service de capacités nouvelles en 2010 et 2011 est la concrétisation de la coopération étroite entre le CNES et le ministère de la Défense, une de ses deux tutelles avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.



Merci à Jef de s'être souvenu de cet anniversaire 

Basé à Brest, ses missions techniques principales sont : la trajectographie et l'observation radar et optique des missiles balistiques ou tactiques, la poursuite de satellites et, beaucoup plus rarement, la mise en œuvre ou la poursuite de cibles aériennes pour l'entraînement des forces. Son système de mesures, articulé autour de radars de poursuite spécifiques de très hautes performances (capables de trajectographie et d'analyse radar) ainsi que d'un ensemble de calculateurs temps réel performants, comprend également un système complet de réception et traitement de télémesures à haut débits, un module d'analyse météorologique (ballons, LIDAR et fusées sondes), un système de poursuite optronique et des équipements de télécommunications satellite.




 Il possède un mini hôpital doté notamment d'une salle d'opération, de réanimation, d'un appareillage de radioscopie complet pour les longues campagnes d'essai en mer. Il peut embarquer deux hélicoptères lourds.


Photos (C) JM Bergougniou

Pour sa mission principale, qui concerne « l'observation des essais en vol des missiles balistiques ou tactiques », le Monge apporte un soutien essentiel à la Direction technique de la Direction générale de l'Armement (DGA), et plus particulièrement au centre DGA Essais de missiles de Biscarrosse, qui assure la supervision de l'essai et auquel le BEM est opérationnellement rattaché pour l'essai.
Photos (C) JM Bergougniou

En pratique :
les tirs d’essai des missiles balistiques MSBS sont effectués
soit depuis un sous-marin en plongée au large de Quimper,
soit depuis un pas de tir à terre sur le site de Biscarrosse de la DGA Essais de missiles (anciennement CEL, Centre d'essais des Landes).
avant chaque tir, le Monge se positionne dans une zone « réceptacle » à proximité de l'endroit où retomberont les têtes après quinze à vingt minutes de vol du fait de la rotondité de la Terre, il sera le seul à observer le dernier tiers de la trajectoire jusqu'à l'impact en mer final de l'engin.
deux axes de lancement sont utilisés depuis le golfe de Gascogne : l’un vers l'ouest, au large des États-Unis ; l’autre vers le sud-ouest en direction de la Guyane et du Brésil situé à plus de 6 000 km, (dans ce cas, le missile est tiré par un sous-marin positionné au sud de la pointe Bretagne).


Photos (C) JM Bergougniou

Une autre mission de ce bâtiment est la participation au réseau national de surveillance de l'espace. En particulier, le Monge travaille en liaison avec le CNES lorsqu'un débris spatial menace d'entrer en collision avec un satellite d'« intérêt national ». Ses radars lui permettent de mesurer précisément les trajectoires des objets gravitant autour de la Terre. En septembre 2011, un satellite de la NASA est rentré dans l'atmosphère. De par sa taille il existait un risque que des débris atteignent le sol. Le Monge a participé à la poursuite de ce satellite depuis le port de Brest, permettant au CNES et à la NASA de prédire avec plus de précision la zone d'impact


sources  :Wikipédia Marine nationale
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monge_(BEM)
http://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/equipements-moyens-materiel-militaire/batiments-de-soutien/batiments-specialises/d-experimentations/monge-a-601


Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), le Centre national d’études spatiales (CNES) est chargé de proposer au gouvernement la politique spatiale de la France au sein de l’Europe et de la mettre en oeuvre.
A ce titre, il « invente » les systèmes spatiaux du futur, maîtrise l'ensemble des techniques spatiales, et garantit à la France l'accès autonome à l'espace.

Acteur majeur de l'Europe spatiale, le CNES est force de propositions pour maintenir la France et l'Europe en tête de la compétition mondiale. La participation de la France à l'Agence spatiale européenne (ESA) est également assurée par le CNES.
Il s'entoure de partenaires scientifiques et industriels avec lesquels sont réalisés les programmes spatiaux qu'il conçoit. Il est engagé dans de nombreuses coopérations internationales, indissociables de toute politique spatiale d'envergure.
Un texte plus ancien : 
http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/CSG/stations_poursuite.htm
Phénoménal laboratoire flottant, truffé de radars impressionnants, d'électronique, d'optronique et d'informatique, " Le Monge " est un navire unique au monde. Ce Bâtiment d'essais et de mesures (BEM), fleuron de la Marine française, est en effet doté de moyens d'observation et d'écoute ultra-perfectionnés permettant la poursuite de satellites et de fusées. Mais c'est surtout un maillon essentiel de la mise au point des missiles nucléaires stratégiques français. Ce bâtiment d'un peu plus de 20.000t et mesurant 230m de long sur 25m de large n'a pas besoin d'aller très vite : à peine 16 nœuds. Sa force n'est pas dans sa vitesse mais dans son intelligence embarquée. Un système nerveux dont les pièces sont reliées par des centaines de kilomètres de câbles à haut débit de données, qui comprend des logiciels excédant le million de lignes de code, et pour lequel un système de réfrigération perfectionné a été conçu (au total, l'alimentation électrique suffirait à une ville de 20.000h).
Parmi les instruments les plus originaux embarqués à bord du " Monge ", il faut isoler ceux qui servent à mesurer la densité et la température de l'atmosphère, des ballons-sondes allant jusqu'à 30-35km d'altitude, une fusée-sonde Viper jusqu'à 100km, ainsi qu'un fabuleux LIDAR -lui aussi unique au monde-, rayon laser vert large de 50cm, qui sonde les airs entre 30 et 90km.
Mais la salle la plus importante reste celle de télémesure, où les super-ordinateurs stockent toutes les données enregistrées. Ces bandes secrètes ne sont que partiellement traitées à bord. L'essentiel est envoyé par avion en métropole, au Centre d'essais des Landes et à EADS. Là, l'exploitation nécessite au minimum six mois de travail pour une équipe de 20 personnes qui corrèle également les données à celles recueillies lors des tirs précédents !
Mais il ne faudrait pas croire qu'une fois le tir achevé, le personnel du " Monge " se met en vitesse de croisière. Car si les missiles balistiques constituent sa première mission, elle n'est pas la seule. L'éventail a même tendance à s'élargir car les tirs d'essai de missiles n'ont plus besoin d'être aussi nombreux qu'à l'époque où le " Monge " fut lancé en 1992.
Avec ses larges " oreilles ", ce navire reste aussi un fantastique moyen de suivi, d'observation et d'écoute des satellites -y compris espions-, une tâche qu'il pourra bientôt renforcer en coopérant avec le futur radar GRAVES implanté à Apt et Dijon.
Le vaisseau se tourne aussi de plus en plus vers l'espace : c'est ainsi que, fin 1999, il fut positionné dans l'Atlantique pour contrôler la trajectoire du lanceur européen Ariane-5 ou qu'il put suivre le 23 mars le retour dans l'atmosphère de la station russe Mir -depuis son quai à Brest ! C'est aussi le " Monge " qui pourrait être chargé, entre autres, de suivre la trajectoire de l'ATV, le vaisseau cargo qui sera lancé par une fusée Ariane-5 de Kourou en Guyane vers la station spatiale internationale.

Photos (C) JM Bergougniou

08 janvier 2013

Préfecture Maritime de la Manche Dunkerque

Dunkerque et la guerre de 1870



Pli posté à Dunkerque le 5 septembre 1870  Cachet Marine Impériale Service à la Mer
Cachet Port Payé encadré (Franchise militaire) 


La mission de la Marine française, dans une guerre contre la Prusse, devait consister à paralyser son commerce sur toutes les mers, poursuivre et détruire ses bâtiments de guerre, à tenter des opérations contre son littoral et à y débarquer une armée.Pour répondre à ces besoins divers, il fallait renforcer nos stations lointaines, mettre sur le pied de guerre nos escadres cuirassées, tenir prête notre flotte de transports...

Cachet d'arrivée à Brest le 7 septembre 1870

Les divisions des Antilles, de la côte d'Afrique, des mers du Sud et de la Chine furent respectivement augmentées d'une frégate et d'un aviso; celle de la Réunion reçut l'ordre de se porter sur la Cochinchine et sur les détroits de la mer de Chine ; des bâtiments s'échelonnèrent à l'entrée des détroits des Dardanelles et à Gibraltar. Tous ces mouvements étaient exécutés à la fin de juillet...

Trois frégates et trois canonnières blindées prussiennes se trouvaient dans la Manche au commencement de juillet. Aussitôt que la guerre parut imminente, cette division se retira à la Jahde pour n'en plus sortir. En même temps, les bâtiments de la Baltique se réfugiaient dans le port de Kiel...
La Prusse renonçait donc, au début, à toute lutte sur mer; mais il fallait tenir ses forces maritimes étroitement bloquées, et prévoir la possibilité d'une alliance de la Prusse avec une nation maritime. Notre escadre de la Manche fut en conséquence portée à douze bâtiments, dont huit cuirassés, et elle fit route de Cherbourg pour la Baltique le 24 juillet, sous les ordres de l'amiral Bouët-Willaumez...

En présence de nos désastres réitérés et de la pénurie de personnel qui en était la conséquence, on se demandait avec quelque raison si les marins exercés et fortement disciplinés de nos escadres ne rendraient pas en France plus de services que sur les côtes ennemies, où, par suite de la saison, toute opération militaire ou maritime allait devenir très-difficile, sinon impraticable...Le doute ne pouvait subsister longtemps les deux escadres furent rappelées. L'une dut se tenir en observation à Dunkerque et dans le Pas-de-Calais; l'autre faire, quand le temps le permettrait, une apparition sur les côtes allemandes, afin d'ôter à l'escadre prussienne jusqu'à une velléité de sortie. Toutes deux mirent à terre la moitié de leurs canonniers brevetés et la totalité de leurs compagnies de débarquement, pour concourir à la défense des approches de Cherbourg qu'une armée ennemie, venant par le nord de Paris, menaçait d'un coup de main...


Ce texte est extrait de la Revue Maritime et coloniale – vol. 31,1871




À la mémoire des victimes locales de la guerre de 1870, ce monument est donc le premier érigé à Dunkerque. S'agissant d'une défaite, il devenait plus difficile de valoriser les chefs et, surtout, se faisait impérativement sentir la nécessité de recréer un esprit national de vengeance. Les premières volontés d'unz statue n'apparurent qu'en 1899, près de 30 ans après la guerre, et l'inauguration n'eut lieu que le 6 juillet 1906 !
Après des hésitations sur son implantation, elle remplaça une fontaine sur la place actuelle.


Dunkerque, ville-mémoire, Stavanger, Hertervig Akademisk, 2011, p. 49

En 1904, le conseil municipal décide d'ériger un monument à la mémoire des enfants de Dunkerque morts pour la Patrie durant la guerre de 1870.
Oeuvre du statuaire parisien Léopold Morice, ce monument comprend un groupe en bronze de 3 personnages mis en évidence sur un piédestal en pierre de Soignies. Il représente la France, figure maternelle, qui soutien un marin blessé, alors qu'à ses pieds gît un soldat


Le patrimoine des Communes du Nord, 2001, Tome 1, p. 744.


Bicentenaire Préfecture Maritime Cherbourg 1813 2013

Préfecture Maritime Cherbourg 
la machine à affranchir s'enflamme 


La section Ile de France nous présente ses voeux depuis Cherbourg.

C'est en effet pour la préfecture maritime l'occasion de fêter le bicentenaire de son installation à Cherbourg.



L'illustration de la machine à affranchir de la Préfecture maritime présente deux dates  : 1813 - 2013 évoquant le bicentenaire.

La zone du territoire de la Préfecture est symbolisée par le tracé de la côte du Mont Saint-Michel à Dunkerque au nord.

La statue équestre de Napoléon Ier rappelle  qu'il a continué les travaux entrepris par Louis XVI et créé les Préfectures Maritimes en 1803


La ville en reste très marquée...
peinture murale Cognac Courvoisier Cherbourg

Cherbourg s'est spécialisée dans la construction des sous-marins, le premier SNLE, Le Redoutable est entré au musée à la Cité de la Mer.

Enfin c'est le port de l'Abeille Liberté chargée d'intervenir en Manche et mer du nord, une qui connait l'un des plus forts trafics mondiaux.


Les préfectures maritimes sont crées par Napoléon Ier en 1803 pour être le pendant des préfectures installées dans chaque département. C'est le Havre qui est choisi pour être le site de la première implantation.
mais jugée trop éloignée du théâtre des opérations, Napoléon décide réaménager le port de Cherbourg et de nommer Cherbourg Préfecture maritime.



Napoléon y est représenté à cheval, face à la mer, désignant du bras droit le port militaire, et non l'Angleterre, comme on le croit souvent : « La main qui fonde, et non celle qui menace »





Désireux, dans le contexte de la guerre d'indépendance des États-Unis, de disposer d'un grand port militaire sur la Manche, comparable à celui de Brest sur l'Atlantique, Louis XVI décide l'édification d'un port militaire dans le Cotentin.


Les travaux débutent dans les années 1780. L'île Pelée est fortifiée tandis qu'on immerge, en présence du roi, des cônes en bois remplis de pierre au large du port pour servir de fondations à une digue. Mais les crédits s'épuisent rapidement, ne permettant l'immersion que de 18 cônes lorsque les travaux sont interrompus par la Révolution française.

Ils reprennent à la demande du Premier consul Bonaparte en 1803 (décret du 25 germinal an XI), avec pour objectif l'invasion de l'Angleterre. En 1813, la digue du large qui fait de la rade de Cherbourg la plus grande rade artificielle au monde est achevée. Il charge l'ingénieurJoseph Cachin du creusement, à l'ouest de la ville, de l'avant-port militaire, inauguré le 27 août 1813 par l'impératrice Marie-Louise, et décide de déplacer l'Arsenal au même endroit.

À l'abri des attaques anglaises, le port devient en 1803 un port d'attache de corsaires.


La construction de sous-marins a commencé à la fin du XIXe siècle siècle. Le premier sous-marin, le Morse, a été lancé le 4 juillet 1899. Depuis, plus de cent sous-marins ont été mis à l'eau à Cherbourg, dont le croiseur sous-marin Surcouf le 18 novembre 1929. Véritable bond technologique, le premier sous-marin à propulsion nucléaire français, Le Redoutable, a été lancé à Cherbourg le 29 mars 1967.






Cherbourg héberge aussi la Cité de la Mer qui expose le Redoutable, premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) français. C'est le plus grand sous-marin visitable au monde





http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_sous-marins_construits_à_Cherbourg


L’Abeille Liberté est un remorqueur de sauvetage français, sister-ship de l’Abeille Bourbon, qui a remplacé l’Abeille Languedoc à Cherbourg.

Il a été construit aux chantiers Myklebust au nord-ouest d'Oslo, livré à Abeilles International en octobre 2005 et inauguré le 17 novembre 2005.

Il est mené par deux équipages dont celui du commandant Pascal Potrel, lui même ancien commandant de l’Abeille Languedoc.





photos JM Bergougniou

07 janvier 2013

Contre-torpilleur LION Pierre Le Comte Dunkerque 1929

Lancement du Contre-Torpilleur LION




Le Lion est le troisième contre-torpilleur de la classe Guépard



Le Lion est mis sur cale aux chantiers navals des Ateliers et Chantiers de France (ACF) le 27 juillet 1927 et lancé le 5 août 1929. Comme de coutume, les ACF lancent un navire quasiment achevé ce qui explique que le navire prend armement pour essais le 1er juillet 1929.


Comme de coutume, les ACF lancent un navire quasiment achevé ce qui explique que le navire prend armement pour essais le 1er juillet 1929. Il est 
lancé le 5 août 1929. 


Le 1er septembre 1940, une partie de la flotte est placée en gardiennage d'armistice. Le Lion fait partie des navires placés en gardiennage d'armistice avec 45 hommes sous statut civil, le Lion débarquant ses munitions, les culasses des canons, les télémètres et la vidange des soutes.

Le Lion est mis en disponibilité armée et en complément le 13 septembre 1940. Il est désarmé entre le 15 septembre et le 21 octobre 1940. Il est placé dans le groupe de gardiennage le 28 octobre 1940

Le Lion dépend du Major Général du port de Toulon, le groupe de gardiennage étant divisé en trois sous-groupes, le 1er sous-groupe étant composé des contre-torpilleurs Mogador Tigre Panthère et Lynx, le 2ème sous-groupe étant composé des contre-torpilleurs Kersaint et Gerfaut et le 3ème sous-groupe composé des contre-torpilleurs Aigle Vauban Lion et Verdun.

Les sous-groupes des bâtiments en gardiennage sont réorganisés et le 1er janvier 1942, le Lion fait partie du 1er sous-groupe en compagnie des contre-torpilleurs Tigre Lynx Panthère Mogador alors que le Vauban fait partie du 2ème sous-groupe en compagnie du Vautour et de L'Aigle.

Quand les forces allemandes pénètrent dans le camp retranché de Toulon, le Lion est échoué dans le Bassin n°2 du Missiessy entre le N°1 occupé par le Jean de Vienne et le N°3 occupé par le La Galissonnière.



Le contre-torpilleur n'est que très légèrement saboté, uniquement au niveau de l'artillerie, rien n'est fait pour la coque et pour l'appareillage propulsif.

Le Lion est sorti du bassin le 9 février 1943 et saisi par les italiens le 21 février, arborant le pavillon italien le même jour. Rebaptisé FR21, il reçoit trois pièces de 138mm du Valmy et un affût double de 20mm, installé sur l'avant du rouf milieu.


Le Lion est sorti du bassin le 9 février 1943 et saisi par les italiens le 21 février, arborant le pavillon italien le même jour. Rebaptisé FR21, il reçoit trois pièces de 138mm du Valmy et un affût double de 20mm, installé sur l'avant du rouf milieu.




Le FR21 ex-Lion

Le FR21 effectue un essai le 8 avril, les travaux sur l'artillerie se terminant le 14 avril. Il devait former une 21ème escadrille de contre-torpilleurs ( Cacciatorpedinieri dans la langue de Dante) qui à Tarente aurait du comprendre également le FR22 (ex-Panthère) et FR-23 (ex-Tigre).

Sabordé par les italiens dans le port de La Spezia le 9 septembre 1943, il est renfloué par les allemands en 1944 puis recoulé par un bombardement aérien allié en 1944. L'épave à probablement été relevé et démantelée après guerre.




http://forummarine.forumactif.com/t5588-france-contre-torpilleurs-classe-guepard


06 janvier 2013

Vie des sections Ile de France


Galette, fèves, rois et marcophilie

(L'histoire ne nous dit pas si celui qui a eu la fève a été chargé du compte-rendu de la réunion)



De gauche à droite :
Auguste Baulard, Jacques Marchou ( le sommelier ), Joseph Emile Serna, Joël Moreau,   un membre de l’APHIVIL, Jean Morin, Françoise, Alain Facchinetti, Michel Bargas
Vous disent : A votre Santé et l’année prochaine venez nous retrouver, nous vous accueillerons à bras ouvert.






Nous connaissions François 1er, nous nous avons Françoise 1ère

Avec un de ses valets, Jacques Marchou dit Jacquot la capsule

Mais sorti la réunion ils redeviennent de simples citoyens et contribuables



La tradition veut qu’elle soit l’occasion de « tirer les rois » à l’Épiphanie : une fève est cachée dans la galette et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée et a le droit de porter une couronne de fantaisie. Dans le circuit commercial, dans la seconde moitié du XXe siècle, les boulangers fournissent avec la galette une couronne en papier doré à usage unique. Plus traditionnellement chaque famille réalise et conserve une ou plusieurs couronnes artisanales. Il est dit que le bénéficiaire de la fève doit offrir la prochaine galette, cependant, aucune source fiable ne permet d'affirmer ou d'infirmer formellement cette tradition. C’est le plus jeune des convives, caché sous la table, qui décide de la distribution des parts.




Les gâteaux à fève n’étaient pas réservés exclusivement au jour des Rois. On en faisait lorsqu’on voulait donner aux repas une gaieté bruyante. Un poète du XIIIe siècle, racontant une partie de plaisir qu’il avait faite chez un seigneur qui leur donnait une généreuse hospitalité, parle d’un gâteau à fève pétri par la châtelaine : « Si nous fit un gastel à fève ». Les femmes récemment accouchées offraient, à leurs relevailles, un gâteau de cette espèce.


La fève du samedi soir

À la fin du XVIIIe siècle, des fèves en porcelaine apparurent, représentant l’enfant Jésus en porcelaine. Sous la Révolution, on remplaça l’enfant Jésus par un bonnet phrygien. Les graines de fève furent systématiquement remplacées en 1870 par des figurines en porcelaine ou – plus récemment – en plastique. De nos jours, si on trouve toujours de vraies fèves, il existe une multitude de fèves fantaisie qui font le bonheur de collectionneurs : la collection de ces petits objets se nomme la favophilie.

04 janvier 2013

Voeux du RHM TENACE

Merci à JEF pour ses voeux

Le RHM sortant de maintenance chez Socarenam Saint Malo à couple du Malin

Coursive 

Passerelle 


photos JM bergougniou


Voeux de la section Ile de France

VOEUX 2013


Bonjour à tous,
Tout mes Meilleurs Vœux pour cette nouvelle année 2013.
Bonheur, Réussite et la plus grande des richesse la Santé.

    
 De gauche à droite : 
le père Noël (Jacques Marchou) Joël Moreau votre serviteur, Alain Facchinetti (le spécialiste), Jean Morin (le trésorier), Françoise Esnol notre mascotte  féminine, Michel Bargas (bienvenu au cercle) et Joseph Emile Sarna notre petit nouveau

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...