20 juin 2012

Mission Jeanne d'Arc BPC Dixmude à Rio

Le DIXMUDE à RIO
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/le-groupe-jeanne-d-arc-effectue-des-manaeuvres-communes-avec-la-marine-bresilienne


Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, ainsi que la frégate Georges Leygues, ont appareillé lundi de Rio de Janeiro, où ils étaient arrivés le 5 juin. Déployées depuis le mois de mars dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc, les deux unités de la Marine nationale ont repris la mer afin de participer à un exercice amphibie avec la flotte brésilienne. A cette occasion, le Dixmude met notamment en oeuvre ses cinq hélicoptères (2 Puma, 2 Gazelle, une Alouette III), son engin de débarquement amphibie rapide (EDAR), ses deux chalands de transport de matériel (CTM) et les unités de l'armée de Terre constituant le groupe tactique embarqué (GTE). Du côté brésilien, la marine aligne le sous-marin Tamoio, les frégates Niteroi et Greenhalgh, le pétrolier-ravitailleur Almirante Gastao Motta, un chaland de débarquement du type Guarapari, trois véhicules amphibies CLANF, ainsi que quatre hélicoptères. 


Après une journée de manoeuvres au large de Rio, la force s'est rapprochée de la terre pour mener hier une opération de débarquement, trois sections brésiliennes étant mises à terre depuis le BPC français. Un nouveau débarquement de troupes brésiliennes est prévu aujourd'hui.





 


sources :

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119849






Escale du navire militaire français le BPC Dixmude

Le navire le plus moderne de la marine française, le BPC Dixmude, arrivera à Rio de Janeiro le 5 juin prochain, accompagné de la frégate Georges Leygues, dans le cadre de la Mission Jeanne d’Arc 2012. Ce navire succède au Mistral et au Tonnerre, il a été construit en 2009 et acheté par la Marine française en janvier 2012. Il mesure 199 mètres et fonctionne comme porte-hélicoptères, amphybie, hopital et plateforme de commande. Des exercices sont prévus conjointement à la marine brésilienne afin de consolider l’excellente relation et la coopération entre les deux pays. Le BPC Dixmude a une capacité de 650 soldats, 16 hélicoptères, 110 véhicules blindés et 13 tanks. Depuis l’arrêt du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc en 2010, les élèves officiers français sont formés sur des navires de ligne de la marine. Cette année, ils sont 144 élèves officiers, entre lesquels 21 femmes et 16 étrangers.

Les élèves officiers de la marine sur les planches

A l’occasion de l’escale du BPC Dixmude, la troupe des élèves officiers présentera la pièce « Art » de Yasmina Reza, en langue française au théâtre de la Maison de France - PSA Peugeot Citroën, mercredi 6 juin à 19h. Entrée libre dans la limite des places disponibles à 19h00.

Journée de défense et de citoyenneté : le 6 juin à bord du « BPC Dixmude »

Les jeunes français en âge de recensement ont été appelés par le Consulat à participer à la Journée de défense et de citoyenneté (JDC), la journée sera organisée le mercredi 06 juin 2012 de sur le navire français BPC "DIXMUDE", Pier Mauá. 


Semaine de Kiel 1978

Semaine de Kiel 1978 Kieler Woche
quelques bateaux français




La Semaine de Kiel, Kieler Woche en allemand, est une compétition de voile se tenant chaque année à Kiel. C'est l'un des grands rendez-vous mondiaux de voiliers de course et de gréements traditionnels ainsi qu'une des plus grandes fêtes populaires d'Europe




Fondée en 1233 par le comte Adolphe IV de Holstein, elle reçut des droits municipaux de son fils Jean Ier de Schauenbourg en 1242, époque où elle devint la résidence des comtes de Holstein.



 Admise dans la Ligue hanséatique en 1284, elle en fut chassée en 1518 pour avoir abrité des pirates dans son port, et fut plusieurs fois assiégée et prise pendant la guerre de Trente Ans.

En 1665, le duc Christian Albert de Holstein-Gottorp fonda l'Université Christian Albrecht de Kiel (fréquentée actuellement par près de 21 000 étudiants).

 Le traité de Kiel y fut conclu le 14 janvier 1814 entre la Suède et le Danemark, par lequel le Danemark entra dans la coalition formée contre la France.

Après l'annexion du Schleswig et du Holstein par la Prusse en 1866, le roi Guillaume Ier y transféra de Dantzig sa flotte militaire : la ville devint alors le grand port militaire du royaume de Prusse sur la Baltique. La ville et le port sont au fond d'une baie profonde de 15 km verrouillée par un étranglement de 800 m. Les fonds de cette baie permettent en outre l'évolution de navires de grand tonnage.




En 1867, les premiers chantiers navals voient le jour, mais c'est avec l'inauguration de l'Arsenal Germania en 1882 que cette activité prend réellement un essor industriel. Les premiers sous-marins de fabrication allemande sortent des ateliers de Kiel en 1903. Ainsi, la majorité des grands services maritimes de l'Empire allemand vont y être installés : amirauté, état-major de l'artillerie de marine, Académie de marine, direction des constructions navales, qui entraîna un formidable essor démographique de la ville.



Cependant, c'est dans le port militaire de Kiel qu'éclata le 30 octobre 1918, une mutinerie qui deviendra l'événement déclencheur de la Révolution allemande. Celle-ci mettra fin à l'existence de l'Empire allemand, du Royaume de Prusse et de la monarchie des Hohenzollern.

Kieler Woche La semaine de Kiel

Kieler Woche La semaine de Kiel 
du 15 au 19 juin
Aviso Commandant Blaison







Ce pli reçu de Kiel porte un timbre de la FeldPost pour les bureaux temporaires. Ces bureaux sont ouverts pour des "manifestations extraordinaires" hors des casernes ou des bases habituelles, en temps de paix ou de guerres, lors des missions à l'étranger ou des manifestations de relations publiques en Allemagne.
C'est le 20eme anniversaire de la Feld post pour ses activités hors des frontières.
















Les Etats-Unis sont représentés par le USS NORMANDIE de la classe Ticonderoga;





Les Danois par L'ABSALOM


la marine française par l'aviso "Commandant Blaison",







la Russie par le TCD "Kaliningrad" de la flotte de la Baltique



La navy est représentée par la Frégate britannique «HMS St. Albans»



Les Pays-Bas, la Pologne, la Norvège et la Lettonie sont aussi présentes



L'Allemagne est aussi représentée par la frégate "Brandenburg"et le chasseur de mines



"Homburg" de retour à son port d'attache

http://www.marine.de/portal/a/marine/!ut/p/c4/04_SB8K8xLLM9MSSzPy8xBz9CP3I5EyrpHK93MQivcTsktLUnJxUvezM1JzUovL85IxUIwNDQ708sPLUPP2CbEdFAAijGMA!/






Mission PEAN Escale à Carthagène

Exercice PEAN Escale à Carthagène


L'exercice PEAN (Période d'Entraînement de l'Aéronautique Navale) se déroule en juin et juillet 2012










Le porte-avions Charles de Gaulle a quitté Toulon le 15 mai en vue d'une série d'essais en mer au profit des appareils de son groupe aérien embarqué. En juin, le bâtiment doit participer à un exercice PEAN avec l'ensemble du groupe aéronaval (frégates, ravitailleur, sous-marin nucléaire d'attaque...) A l'issue de sa phase de remontée en puissance, ces derniers mois, le Charles de Gaulle est désormais prêt à être déployé. 




Le porte-avions Charles de Gaulle et le pétrolier-ravitailleur Meuse font escale à Carthagène du 17 au 21 juin prochains, avant de débuter une série de manœuvres avec les forces navales et aériennes espagnoles. C’est la première fois depuis son admission au service actif, en 2001, que le Charles de Gaulle fait escale en Espagne.

Le porte-avion a quitté Toulon, son port de base, le 30 mai et il est déployé pour commander des manœuvres avec l’armée de Terre et l’armée de l’Air des forces armées françaises. Par ailleurs, il mène des interactions avec les forces armées espagnoles et marocaines dans le but d’entraîner chaque unité du Groupe aéronaval.

19 juin 2012

Retable d'Issenheim


Retable d'Issenheim



Gabriel FRICK
Président de l'Amicale Philatélique et Marcophile Colmarienne nous propose les souvenirs réalisés à l'occasion du bloc sur le retable d'Issenheim





Entre 1512-1516, les artistes Nicolas de Haguenau (pour la partie sculptée) et Grünewald (pour les panneaux peints) réalisent le célèbre retable pour la commanderie des Antonins d’Issenheim, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Colmar. Ce polyptyque, qui ornait le maître-autel de l’église du couvent d’Issenheim avant la Révolution, fut commandé par l’un des supérieurs de l’ordre, Guy Guers, précepteur de la commanderie de 1490 à 1516.

Fondée vers 1300, la commanderie d’Issenheim relève de l’ordre de Saint-Antoine qui a vu le jour à la fin du XIe dans un village du Dauphiné. L’ordre des Antonins a pour vocation de soigner les malades atteints du feu sacré ou feu de saint Antoine, véritable fléau au Moyen Âge. Cette maladie liée à l’ingestion d’ergot de seigle, parasite de cette céréale, provoque un rétrécissement des vaisseaux sanguins pouvant mener à la nécrose des membres. Pour venir en aide aux malades, les Antonins leur servent du pain de bonne qualité et préparent le saint-vinage, un breuvage à base de vin dans lequel les religieux font macérer des plantes et font tremper des reliques de saint Antoine. Ils produisent également un baume à base de plantes aux vertus anti-inflammatoires.

Le bon de commande est à retourner à 
Gabriel Frick

22A rue d'Adelschoffen
67300 SCHILTIGHEIM

18 juin 2012

Les Goélettes à Saint Pierre et Miquelon

Les Goélettes à Saint Pierre et Miquelon




les premières informations nous apprenaient :

Les goélettes Etoile et Belle Poule de la Marine nationale, après trois mois de navigation transatlantique, vont mettre le cap sur Brest. Après avoir traversé l'océan, remonté toute la côte des Etats Unis et effectué une escale à New York, les deux bâtiments école ont dû modifier leur route de retour. Initialement, ils devaient s'arrêter dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais les conditions météo très sévères qui s'annoncent sur l'Atlantique Nord, avec notamment deux dépressions très creusées, ont contrarié les plans. Les goélettes ont donc préféré se replier vers le port canadien d'Halifax, pour une escale technique. Puis elles entameront leur transat retour. Elles sont attendues à Brest début juillet. (Mer et Marine)

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119766



Et puis...

Saint-Pierre-et-Miquelon, dernière escale, escale mythique!

Par Goélette Etoile le samedi, 9 juin 2012, 21:05


Nous sommes arrivés hier à 09h00 du matin à Saint-Pierre-et-Miquelon après un transit de deux jours depuis Halifax. La navigation s'est très bien déroulée, la goélette s'est réveillée de sa torpeur d'un mois en hissant les voiles durant une bonne journée... Un vent de travers d'une vingtaine de nœuds, une houle de deux mètres nous chahutant quelque peu et des températures avoisinant les 5°C, ont parfaitement fait illusion, nous étions en Iroise en novembre. Emmitouflés dans nos tenues de mer avec bonnets, gants, et même, pour certains mettant leur virilité de côté, des collants, nous prenions le quart et remplacions le tiers précédent, bien content de rejoindre la chaleur accueillante du ventre du bateau. Mais la récompense au froid mordant était là, une vitesse de 8-9 nœuds, le silence et d'excellentes sensations à la barre. Autant dire que plus d'un pensait : «Pourvu que l'on ait cela au retour ! »




L'approche de Saint-Pierre-et-Miquelon a été un très beau moment. Dans le petit matin voir apparaître le chapelet d'île qui compose ce département d'outre-mer de 6500 personnes et lire sur la carte des noms bien de chez nous comme « l'île aux marins », la « pointe de savoyard » ou encore le « grand barachois » avait un avant-goût de maison, nous étions en France.
Pour beaucoup de marins, cette terre du bout du monde est un véritable mythe. Venir en goélette a, en plus, une forte dimension symbolique car tout participait pour qu'un jour, la rencontre se fasse.




L'archipel a été le premier territoire à rallier les forces françaises libres durant la seconde guerre mondiale pendant que la « Belle Poule » et l' »Étoile » rejoignaient le général de Gaulle en Grande-Bretagne. Arborer le pavillon à croix de Lorraine dans les eaux qui ont vu armer bon nombre de bâtiment des Forces Navales de la France Libre (FNFL) est un clin d’œil au passé et une parenthèse qui se referme.



Enfin, une paimpolaise dans une zone où l'industrie halieutique a connu de nombreuses heures de gloires s'apparente à la visite de courtoisie d'une cousine islandaise chez une vieille tante acadienne. On se connaît, on a l'impression d'être chez soi et l'on parle le même langage sans jamais s'être rencontré...



photos JM Bergougniou à Paimpol 2011



18 juin 1940 L'appel aux Français

L'Appel du 18 juin 1940


à partir de l'exposition montée par Yves Lehmann Philapostel 

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance son célèbre appel à la Résistance sur les ondes de la BBC depuis Londres : refusant la capitulation de la France face à l’ennemi nazi, le général de Gaulle rejoint Londres afin d’y poursuivre le combat. Le 18 juin, il lance depuis la BBC son célèbre appel à continuer la lutte, acte fondateur de la France Libre : "Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas".



Le gouvernement français, après avoir demandé l'armistice, connaît, maintenant, les conditions dictées par l'ennemi.
Il résulte de ces conditions que les forces françaises de terre, de mer et de l'air seraient entièrement démobilisées, que nos armes seraient livrées, que le territoire français serait totalement occupé et que le gouvernement français tomberait sous la dépendance de l'Allemagne et de l'Italie.On peut donc dire que cet armistice serait non seulement une capitulation mais encore un asservissement.
Or, beaucoup de Français n'acceptent pas la capitulation ni la servitude pour des raisons qui s'appellent l'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie.
Je dis l'honneur, car la France s'est engagée à ne déposer les armes que d'accord avec ses alliés.Tant que ses alliés continuent la guerre, son gouvernement n'a pas le droit de se rendre à l'ennemi.Le gouvernement polonais, le gouvernement norvégien, le gouvernement hollandais, le gouvernement belge, le gouvernement luxembourgeois, quoique chassés de leur territoire, ont compris ainsi leur devoir.

Je dis le bon sens, car il est absurde de considérer la lutte comme perdue.
Oui, nous avons subi une grande défaite.Un système militaire mauvais, les fautes commises dans la conduite des opérations, l'esprit d'abandon du gouvernement pendant ces derniers combats nous ont fait perdre la bataille de France.Mais il nous reste un vaste empire, une flotte intacte, beaucoup d'or.Il nous reste des alliés dont les ressources sont immenses, et qui dominent les mers.Il nous reste les gigantesques possibilités de l'industrie américaine.
Les mêmes conditions de la guerre qui nous ont fait battre par cinq mille avions et six mille chars peuvent nous donner, demain, la victoire par vingt mille chars et vingt mille avions.
Je dis l'intérêt supérieur de la patrie car cette guerre n'est pas une guerre franco-allemande, qu'une bataille puisse décider.Cette guerre est une guerre mondiale.Nul ne peut prévoir si les peuples qui sont neutres, aujourd'hui, le resteront demain.Même les alliés de l'Allemagne resteront-ils toujours ses alliés ?
Si les forces de la liberté triomphent finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d'une France qui se serait soumise à l'ennemi ?
L'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie commandent à tous les Français libres de continuer le combat là où ils seront et comme ils pourront.Il est, par conséquent, nécessaire de grouper partout où cela se peut une force française aussi grande que possible.
Tout ce qui peut être réuni en fait d'éléments militaires français et de capacité française de production d'armement doit être organisé partout où il y en a.Moi, général De Gaulle, j'entreprends ici, en Angleterre, cette tâche nationale.
J'invite tous les militaires français des armées de terre, de mer et de l'air, j'invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui pourraient y parvenir, à se réunir à moi. J'invite les chefs, les soldats, les marins, les aviateurs des forces françaises de terre, de mer, de l'air, où qu'ils se trouvent actuellement, à se mettre en rapport avec moi. J'invite tous les Français qui veulent rester libres à m'écouter et à me suivre.
Vive la France libre dans l'honneur et dans l'indépendance !














Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...