03 janvier 2012

TAAF Manchot Papou et congrès de Metz

TAAF Manchots Papou et congrès de Metz


Pli posté à l'occasion du congrès philatélique de Nancy du 10 au 12 juin 2011 TAD des Kerguelen du 30-06-2011. Signature de Madame Claude Perchat.
Feuilles de 18 timbres + 18 vignettes à l'effigie de Pierre Bignon.
- Format du timbre 26 x 80 mm.

Le manchot papou mesure entre 76 et 81 cm. Malgré cela, ce n'est pas le plus petit des manchots. Il pèse entre 4,5 et 8,5 kg. Son plumage est blanc sur le ventre et noir sur le dos. Il possède un bec orange fin, allant au noir au bout. 



Les pattes du manchot papou sont entre le rose et l'orange de type saumon. Il possède une tache blanche à la forme triangulaire au niveau de chaque tempe. Les ailerons ont eux aussi une bande blanche ; à part le dimorphisme sexuel, les adultes sont en tout point identique1. Les manchots papous se reproduisent généralement en septembre. Ils pondent deux œufs et la période d'incubation est de 30 à 35 jours.


Le territoire des TAAF nous propose un nouveau timbre consacré aux manchots papous d’une valeur faciale de un euro, émis en feuille de 18 timbres. Il a été dessiné par Madame Claude Perchat. Ce tarif correspondra, le premier juillet, à la fois au tarif de la lettre de 20 à 50 g vers la France et au tarif pour la lettre jusqu’à 20 g postée depuis les TAAF vers le reste du monde. Le tirage est de 4 000 feuilles soit 72 000 timbres.

Sur une vignette attenante à chaque timbre figure le portrait de Pierre Bignon, fondateur, il y a quarante ans, de la SATA (Section Antarctique et Terres Australes de l’Association Philatélique de Metz) et premier président de la SFPP-SATA qui est devenue UFPP-SATA par la suite.

Bloc en vente au Salon Philatélique 2011

02 janvier 2012

Bonne Santé Navale 2012 Bordeaux

Bonne Santé Navale 2012




Il est d'usage en présentant ses voeux de souhaiter une bonne santé.

Je me suis aperçu que bon nombre de chromos ou cartes postales anciennes étaient éditées par des Laboratoires pharmaceutiques qui utilisaient ces supports pour leur "réclame" comme on disait à l'époque.




La solution Patauberge provenait de l'un des importants laboratoires de l'époque.

Solution Patauberge

et comme nous parlons Santé, alors pourquoi ne pas évoquer l'école de Santé Navale de Bordeaux disparue depuis peu.




L'insigne de l'école, rappelant la devise « Sur mer et au-delà des mers, toujours au service des hommes », porte au centre les armoiries de Bordeaux, l'ancre symbolisant la Marine et la rose des vents l'aventure coloniale. Le drapeau de l’École était jusqu’en 1998 un des 9 drapeaux de la Marine Nationale mais l’âge l’a rattrapé. Exposé jusqu'en 2011 dans la Salle du Souvenir, on pouvait y lire : « École Principale du Service de Santé de la Marine ». Le 14 juillet 1998, un nouveau drapeau labellé « École du Service de Santé des Armées - Bordeaux » défile sur les Champs-Élysées. C'est lui qui a été remis le 17 juin 2011 au Directeur Central du Service de Santé des Armées et replié, à l'occasion de la cérémonie de dissolution.


C’est le 22 juillet 1890 qu’est créée à Bordeaux l’« École principale du service de santé de la Marine ». Il existait depuis le 18e siècle trois écoles de formation des médecins et pharmaciens de la Marine, à Rochefort, Brest et Toulon, mais ces ports n’étaient pas des villes universitaires ; or pour exercer la médecine, le doctorat était devenu obligatoire et seules les facultés étaient habilitées à le délivrer. 
Après d’âpres discussions, Bordeaux fut choisie de préférence à Marseille et Montpellier. Les trois Écoles des ports assureront la préparation du concours d'admission à l'EPSSMC jusque dans les années 60 où le concours sera post-bac.



L’École put commencer à fonctionner dès la fin de 1890, car elle fut implantée, non loin de la Faculté de Médecine, cours Saint-Jean (cours de la Marne après la guerre de 1914), dans les bâtiments annexes de l’hôpital psychiatrique transféré à Château Picon (aujourd'hui CH Charles Perrens) ; de nouveaux bâtiments sont ensuite construits en 1897. Les élèves sont internes pendant leurs études ; ensuite les jeunes docteurs en médecine ou en pharmacie font, à partir de 1905, un stage à l’École d’application du Pharo de Marseille avant de partir outre-mer.

Au début du xxe siècle, les Navalais sont envoyés surtout en Extrême-Orient, en Indochine où ont été installés des Instituts Pasteur à Saïgon, Hué, Hanoï ; en 1933 une Faculté de Médecine sera créée dans cette dernière ville. Ils sont aussi présents en Chine, à Kunming, Shanghai, Tien-Tsin ; le Navalais qui deviendra le plus célèbre est Victor Segalen (promotion 1898), écrivain, poète, archéologue. 

D’autres partent pour Madagascar et en quelques années organisent un remarquable réseau sanitaire : en 1904, l’île compte déjà 21 hôpitaux, 7 léproseries, 28 dispensaires... L’Afrique centrale et occidentale s’ouvre un peu plus tard à l’influence de la médecine française ; en 1908, est ouvert l’Institut Pasteur de Brazzaville. De nombreux Navalais s’enfoncent dans la « brousse », où ils font preuve d’un admirable dévouement.



L'École du Service de Santé des Armées de Bordeaux est la seule grande École militaire française toujours située dans les locaux de sa création. Celui-ci était un ancien asile d'aliénés dont elle a conservé certains bâtiments.



 La dernière grande cérémonie a lieu dans les murs de l'École le 10 avril 2010 et est l'occasion de réunir près de 3 000 personnes pour le baptême de la dernière promotion de navalais, la 2008, qui prend le nom de promotion « Santé Navale ». Le 14 juillet 2010 le drapeau de l'École flotte pour la dernière fois sur les Champs-Élysées et reçoit les honneurs de la République en défilant sur la plus belle avenue du monde.
La fermeture administrative a lieu le 1er juillet 2011 en même temps que l'École de Lyon-Bron, qui voit sur son site la création de la nouvelle École de santé des armées (ESA) le 2 juillet 2011.
Ainsi disparait une institution bordelaise âgée de 121 ans.
L'entrée est située au 149 bis Cours de la Marne, sur le côté du bâtiment principal via le passage d'un poste de garde ou « aubette » dans le jargon traditionnel de la Marine. Cette entrée est sur l'emplacement de l'ancien tracé du Cours Barbey (avant l'extension de l'École en 1966). La route pour pénétrer dans l'École et plus particulièrement la cour d'honneur est, elle, à la place de « la porte du général », lieu de passage nocturne pour des générations de navalais.
L'entrée jusque dans les années 90 était au 147 du Cours de la Marne (Cours Saint-Jean avant la Grande Guerre) par une vaste porte latérale du bâtiment commandement. Construit en 1893, sa façade est très richement décorée et porte les attributs de la médecine navale et de la ville de Bordeaux. En son sein on retrouve les bureaux de la « Strasse » (ou administration) et les appartements privés de l'État-Major de l'École.

La cour d'honneur est donc délimitée par le bâtiment commandement, le mur d'enceinte originel percé qui est devenu l'entrée principale, le bâtiment des communs et l'allée de l'artillerie qui permet d'accéder au reste de l'École. Elle est le lieu des commémorations puisque c'est là que sont implantés le monument aux morts et une Ancre de Marine, symbole traditionnel dans les unités de la Marine Nationale.

Le 25 juillet 2009, la nouvelle est officielle et fait la « Une » du grand quotidien régional Sud-Ouest, l'École de Santé Navale fermera ses portes le 1er juillet 2011. En effet, elle fait partie des formations touchées par la grande réforme des Armées consécutive à la publication du Livre Blanc de la Défense Nationale et à la Réforme Générale des Politiques Publiques. Par conséquent, les plus jeunes promotions sont transférées sur l'ESSA de Lyon-Bron tandis que les plus Anciennes terminent leur cursus à Bordeaux.

Le 17 juin 2011, le Médecin Général des Armées Gérard Nedellec, Directeur Central du Service de Santé des Armées, a présidé la cérémonie de dissolution de l'École de Santé Navale, en présence du Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes et maire de Bordeaux, monsieur Alain Juppé. Les élèves ont ainsi pu rendre hommage pour la dernière fois à leur Drapeau au sein de leur École, avant que celui ci ne rejoigne la salle du souvenir de la nouvelle École de Santé des Armées de Bron.




01 janvier 2012

La Marine à Madagascar

La Marine à Madagascar









Le peuplement de Madagascar par des Indonésiens et par des Africains est très ancien (avant JC). Dès le XIIème siècle, des comptoirs commerciaux arabes sont fondés, comme la ville de Majunga. A partir du XVIème siècle, l’île devient un territoire auquel s’intéressent les Européens, après sa découverte par un portugais, Diego Diaz, en 1500.













En 1643, les Français fondent Fort Dauphin, et au XIXème siècle l’île devient peu à peu une colonie française. Tamatave est occupée par la France en 1883, et Madagascar devient un protectorat français en 1885, pour finalement être annexée en 1896.




À la fin du XIXe siècle, Britanniques et Français se font concurrence à Madagascar à travers leurs missionnaires et leurs trafiquants. Les premiers font sentir leur influence à Tananarive, la capitale, tandis que les Français renforcent leur présence parmi les populations côtières, rivales des Mérinas des hauts plateaux.






En 1883, les Français précipitent les choses en bombardant le port de Tamatave, en pays Betsimisaraka.



Enfin, le 17 décembre 1885, ils imposent au souverain malgache la cession de la baie de Diégo-Suarez, à la pointe nord de l'île, le contrôle par eux-mêmes de la politique étrangère du royaume malgache, l'installation d'un résident français à Tananarive et, par-dessus le marché, une indemnité de guerre.




Ce traité léonin est un protectorat qui ne dit pas son nom mais sa mise en application se heurte à la résistance passive de la reine Ranavalo III.




Pour amener la souveraine à résipiscence, un corps expéditionnaire français sous le commandement du général Duchesne débarque à Majunga. Il remonte jusqu'à Tananarive, sur les hauts plateaux, principale ville et capitale de la Grande Île.



Le 1er octobre 1895, il entre dans la capitale et impose à la reine Ranavalo III un protectorat en bonne et due forme. Mais, aussitôt après, éclate la révolte dite des «Menalamba» (ou toges rouges, le «lamba» étant le vêtement national des Malgaches). Le royaume est alors formellement annexé par la France le 6 août 1896.



Le général Duchesne, impuissant à mater la rébellion, est remplacé par le colonel Joseph Gallieni (45 ans), promu général pour l'occasion et pourvu des pleins pouvoirs civils et militaires.

Gallieni a déjà montré son savoir-faire en Indochine face aux «Pavillons noirs», avec un adjoint promis comme lui à un brillant avenir :Hubert Lyautey.




Le nouvel homme fort de l'île arrive à Tananarive avec un bataillon de la Légion étrangère.

Sans tarder, il fait arrêter les deux personnages qui inspirent la rébellion, à savoir l'oncle de la reine, détesté du peuple, et son ministre de l'Intérieur, au contraire très populaire. Tous les deux sont fusillés pour l'exemple. Le 28 février 1897, la reine est quant à elle exilée à La Réunion puis à Alger.




Les hauts plateaux mérinas étant soumis, Gallieni se consacre par étapes à la «pacification» des régions côtières. Combinant fermeté et générosité, il fait exécuter les meneurs de la révolte.

Le fidèle Lyautey débarque en ligne droite du Tonkin pour le soutenir dans cette nouvelle tâche.





Dans son désir d'accélérer le développement de l'île, Gallieni instaure le travail forcé et encourage la venue de colons européens. En réaction, les Malgaches rebelles forment des sociétés secrètes et complotent contre le colonisateur.

Une nouvelle révolte, en 1904-1905, provoque le rappel du gouverneur. Mais la France est déjà solidement établie dans la Grande Île et son influence se fait sentir sur le développement économique et les infrastructures.




En 1924, le travail forcé est remplacé par des «travaux d'intérêt général» sans que cela améliore le sort des Malgaches, surtout dans les régions de plantations, sur la côte orientale, autour de Tamatave. C'est là qu'éclateront les révoltes populairesde 1947.



sources : 







Dès 1885, la ville de Diégo-Suarez passa sous le contrôle de la France et prit alors de l'importance grâce à la Marine Française, qui installa un arsenal et plusieurs casernes.





La Légion Etrangère quitta la ville en 1975, mettant un terme à une présence française de près d'un siècle.








Cette rade extraordinaire offrait un repaire naturel et protégé dont le contrôle aisé n'avait pas échappé aux nombreux pirates, commerçants et négriers qui s'y succédèrent au fil des siècles mais également à la France. Après l'installation de la marine Française, la croissance s'ensuivit.





En 1899, le Maréchal Joffre s'nstalla à Diégo-Suarez, où une place qui domine le port porte son nom. il créa de nombreuses fortifications pour défendre la rade à Orangea, à Andrakaka, à Cap Diégo et à Windsor Castle, en particulier. Le port de commerce se développa et surtout l'Arsenal.






En 1942, alors que l'administration coloniale de Madagascar était contrôlée par les Pétainistes au terme de violents combats lors de l'opération Ironclad, la Royal Navy et les Forces Françaises Libres prirent possession de la base navale, ouvrant la voie au contrôle de tout le territoire malgache.







Craignant que l’Inde se retrouve isolée, les forces britanniques mènent, le 5 mai 1942, l’opération Ironclad, appelée égalementbataille de Madagascar ou bataille de Diego-Suarez. C’est une invasion amphibie de la colonie française de Madagascar, àDiego-Suarez, commandée par le gouverneur général vichyste Armand Annet en place depuis avril 1941.





Jusqu'en 1973, Diégo-Suarez servit de port à la flotte française de l'Océan Indien. Les accords militaires devenus caducs, le port a été transformé en un chantier de constructions et de réparations navales, l'un des plus importants de l'Océan Indien.











Tananarive le Rova avant 1885  photo BNF




http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/seconde/madagascar/Dossier.htm


http://laroyale.forum0.net/t1233-campagne-de-diego-suarez


http://latribune.cyber-diego.com/histoire/190-un-circuit-touristique-a-diego-suarez-en-1910-1ere-partie.html 

Bonne année 2012

Avec nos meilleurs voeux de Santé et Bonheur pour la nouvelle Année

30 décembre 2011

Porte-avions Charles De Gaulle Voeux 2012

Porte-avions Charles De Gaulle 
Voeux 2012






Le Charles de Gaulle retrouve l’air du large.



Quatre mois après son retour de la mission Harmattan, le Charles de Gaulle a repris la mer, samedi 10 décembre, pour quelques jours d’essais et d’entraînement.

Neuf mois d’activité opérationnelle intense ont en effet imposé un « passage au stand » pour redonner du potentiel au bâtiment. Un certain nombre de dispositifs devaient être contrôlés et entretenus pour en garantir la performance dans la durée. C’est aujourd’hui chose faite grâce à un effort important des organismes de soutien étatiques et industriels, mais aussi de l’équipage, totalement investi dans la conduite, la coordination et la sécurisation des travaux.
http://jdb.marine.defense.gouv.fr/index.php/batiment/cdg

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...