10 octobre 2009

FASM Georges Leygues


Au courrier aujourd'hui

30 ans sur mers et océans

TAD de Brest Recouvrance en date du 08/10/2009

Dernière conserve de la Jeanne d'Arc en 2008/2009 la frégate va être remplacée par le Courbet avant de rejoindre le Tonnerre pour lui faire profiter de son expérience





Villeneuve-sur-Lot parraine la frégate Georges Leygues depuis le 23 juillet 1977


Georges Leygues naquit à Villeneuve-sur-Lot le 26 octobre 1857.

Député à 28 ans, ministre à 37 ans, il fut président du Conseil en 1920. En 1917, Clemenceau l'appella comme ministre de la Marine. Il se consacra à la tâche de reconstituer notre Marine décimée par la guerre. C'est à lui que l'on doit le bel ensemble de bâtiments que possédait la Marine nationale à la veille de la guerre de 1939.

Georges Leygues mourut subitement le 2 septembre 1933.

http://www.defense.gouv.fr/marine/base/unites/batiments_de_combat/f70/georgesleygues/presentation






Marins Pompiers de Marseille


Bataillon des Marins-pompiers de Marseille


Actibus immensis urbs fulget massiliensis
Toustèms pèr si grand-fa resplendiguè Marsìho
La ville de Marseille brille par ses hauts-faits

2 plis en provenance certainement de Marseille?

On voit la date c'est déjà bien.... quant à la ville de départ... heureux qui a de bons yeux...

Le cachet non philatélique ne laisse guère place au doute, c'est Marseille mais quel bureau de Poste...?

On peut faire un concours... comparons nos timbres à date manuels






600 ans av J.C (d'autres datations parlent de 540 ans), une petite colonie grecque venue de Phocée (aujourd'hui Foça, sur la côte sud turque), fondent Massalìa sur les bords du Lacydon.
La colonie pactise (mais n'y arrive pas toujours...) avec les salyens présents sur ce littoral,
développe la ville, et prospère au point de se poser en rivale de la grande Carthage...
Lacydon sera le nom du vieux-port de Marseille








Louis Colet

Présentation

  • Armé par le Bataillon des Marins-pompiers

Bâtiment

Sur cale

Lancement

Mise en service

Port base

Louis Colet

1973

18 juillet 1973

12 avril 1974

Marseille

Caractéristiques

  • Longueur : 49,12 mètres
  • Largeur : 9,32 mètres
  • Tirant d'eau : 3,50 mètres
  • Tirant d'air : 16,37 mètres (25 m avec plate-forme élévatrice déployée)
  • Déplacement : 450 tonnes et 655 tonnes en pleine charge
  • Vitesse : 16 noeuds
  • Distance franchissable : 2.300 nautiques à 16 noeuds
  • Peint en gris

Énergie et propulsion

  • 1 moteur diesel SACM-Wärtsilä 195 V 12 CSHR
  • 2 hélices - 4.400 ch (3.235 kW)
  • Propulseur d'étrave de 295 kW
  • Propulseur arrière de 295 kW

Équipement électronique

  • 2 radars Furuno

Équipements

  • 2 canons à eau
  • 2 canons à mousse
  • 2 pompes de 3.000 m³/heure et 1 à 160 m³/heure

Équipage

  • 18 hommes




DCNS FREMM

Au courrier aujourd'hui



Frégate européenne du futur



FREMM est bien plus que la dernière génération de frégates européennes. Sa force de frappe, sa capacité à traiter l’information, communiquer et conduire l’action en réseaux, sa furtivité inégalée dans le monde des navires de combat, en font le pendant amphibien des sous-marins. Son ultime discrétion renforce les chances de succès des opérations qu’elle conduit, en toute sécurité, quel que soit le théâtre (exemple : forces spéciales).




FREMM mérite sa réputation de « frégate européenne du futur ». De sa conception à son démantèlement, tout a été pensé afin de minimiser son impact sociétal et environnemental, du choix des matériaux au recyclage des eaux usées. Cette approche responsable passe notamment par la conformité aux normes OMI (Organisation Maritime Internationale).

FREMM

Frégate européenne du futur FREMM est bien plus que la dernière génération de frégates européennes. Sa force de frappe, sa capacité à traiter l’information, communiquer et conduire l’action en réseaux, sa furtivité inégalée dans le monde des navires de combat, en font le pendant amphibien des sous-marins. Son ultime discrétion renforce les chances de succès des opérations qu’elle conduit, en toute sécurité, quel que soit le théâtre (exemple : forces spéciales). FREMM mérite sa réputation de « frégate européenne du futur ». De sa conception à son démantèlement, tout a été pensé afin de minimiser son impact sociétal et environnemental, du choix des matériaux au recyclage des eaux usées. Cette approche responsable passe notamment par la conformité aux normes OMI (Organisation Maritime Internationale).
  • Longueur hors tout 142 mètres
  • Largeur 20 mètres
  • Déplacement 6000 tonnes environ
  • Vitesse Max. 27 noeuds
  • Effectif 108 personnes

FREMM NORMANDIE

FREMM NORMANDIE
Mise sur cale


la Poste se trouve quai des Indes quoi de plus normal pour cette ville qui abritait la Compagnie des Indes

TAD Lorient du 08/10/2009



Les frégates FREMM sur de bons rails chez DCNS

Le 09 octobre 2009 par Matthieu Maury


ceremonie-fremm
© DCNS
A l’occasion du lancement de la fabrication de la deuxième frégate multimission française, Hervé Morin a annoncé la commande de trois FREMM supplémentaires au bénéfice de DCNS. Comptant désormais 11 navires à livrer jusqu’en 2022, le programme de 7 milliards d’euros avance dans les temps.
Jour de fête jeudi 8 octobre aux chantiers DCNS de Lorient. Pas de baptême au programme, simplement la découpe de la première tôle de la deuxième frégate multimission (FREMM) à destination de la Marine Nationale, baptisée Normandie. Le groupe public de construction navale militaire sort pourtant l’artillerie lourde pour recevoir en grande pompe ses hôtes, au premier rang desquels le ministre de la Défense, Hervé Morin. En effet, le Normand fait escale en terre bretonne pour claironner une bonne nouvelle : trois FREMM de plus dans l’escarcelle de DCNS, autrement dit un carnet de commandes gonflant de quelque 1,5 milliard d’euros.

Un programme de 7 milliards d’euros. Outre les trois navires, deux frégates anti-aériennes (version Freda) et une anti-sous-marine (version ASM, comme les huit premières commandes), l’avenant au contrat de 2005 comprend des évolutions capacitaires pour l’ensemble des FREMM tricolores, le rythme de livraison établi à tous les 10 mois, ainsi que le maintien en condition opérationnelle dans les premières années de service. Le programme, dont le calendrier est respecté, compte désormais onze unités, contre 18 dans la cible initiale – impact du livre blanc de la Défense oblige. Soit une facture, comprenant les coûts de développement et d’acquisition des onze navires (plus les rechanges), de 7 milliards d’euros, dixit Hervé Morin. Les livraisons s’échelonneront de novembre 2012 (pour le premier exemplaire, Aquitaine) à 2022 (pour le dernier). De son côté, la frégate Normandie doit entrer en service mi-2014.

Un programme de 50 millions d’heures de travail. Point de vue emploi, de 2006 à 2022, les FREMM (11 françaises et 1 marocaine) représentent 50 millions d’heures de travail pour DCNS et ses sous-traitants, qui assurent la moitié de la production. A cet égard, le groupe dirigé par Patrick Boissier se plaît à comparer la fabrication d’une frégate à la construction de deux viaducs de Millau. Avec des PME comme Timolor, CMM, ADES Technologies, Navtis, SCAMO, la Bretagne est la première bénéficiaire. Les entreprises normandes sont aussi sollicitées, notamment Lalou-Dil, Snori, CMO ou encore Brix usinage.
Une FREMM embarque également le radar, les sonars et le système de communication de Thales, le système de guerre électronique de Sigen, la conduite de tir optronique de Sagem, les missiles Aster, MdCn et MM40 de MBDA, les tubes lance-torpilles d’Eurotorp et le canon 76 mm d’Oto Melara.
Côté DCNS, la plupart des sites du groupe sont concernés : Lorient en tant que maître d’œuvre, Toulon pour les systèmes de combat, Nantes Indret pour la propulsion, Ruelle Angoulême pour le équipements navals et Saint-Tropez pour les torpilles MU 90. Depuis la deuxième frégate, Lorient, où de gros investissements ont été réalisés (notamment dans un outil de découpe plasma), fabrique l’arrière du navire et achève l’armement. Brest produit la partie avant, de même que Cherbourg à l’avenir « sous réserve de compétitivité ».

Un programme franco-italien. Plus gros programme européen en matière de naval militaire – il faut dire qu’il n’y en a pas pléthore –, les frégates FREMM associent la France (à travers la DGA) et l’Italie (Navarm), qui a commandé 6 unités sur une cible de 10.
Au tournant des années 2000, les deux pays développent des projets concomitants d’un grand nombre de frégates destinées à remplacer des navires qui arriveront en fin de vie à l’horizon 2020 (pour la Marine française : Cassard et Jean-Bart de type F70 AA, Tourville de type 67 et Georges Leygues de type F70 ASM). A la différence des Allemands et Britanniques, besoins et calendriers franco-italiens sont communs. Rome et Paris signent un accord de coopération en juin 2003, puis un accord cadre en novembre 2005. Les FREMM sont alors confiées à l’échelle européenne de l’Occar (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement).
Le marché est attribué à DCNS et Orizzonte Sistemi Navali, coentreprise entre Fincantieri et Finmeccanica, qui collaborent sur la définition des navires, le développement et les achats d’équipements. En revanche, les frégates hexagonales sont exclusivement fabriquées par DCNS, les transalpines uniquement construites par Orizzonte. Pas non plus de collaboration en matière d’export. Premier (et unique à ce jour) client, le Maroc a commandé une frégate anti-sous-marine à DCNS, Orizzonte n’y est pas associé. Pour DCNS, la Grèce constitue le prospect le plus chaud avec 6 FREMM dans le viseur. Des discussions sont en cours avec l’Arabie Saoudite, le Brésil et l’Algérie.

06 octobre 2009

Atlantique et Pacifique pour la der' de la Jeanne


Atlantique et Pacifique pour la der' de la Jeanne

mercredi 30 septembre 2009
Actualité Brest
http://kitesquad.com/kitenews/tag/ouest-france/
Atlantique et Pacifique pour la der' de la Jeanne d'Arc


Le bâtiment-école de la Marine nationale entamera le 2 décembre sa dernière campagne de six mois. Il sera désarmé l'été prochain.

Début de la campagne le 2 décembre
La vénérable Jeanne prendra la mer une dernière fois le 2 décembre avec 110 élèves-officiers à son bord. Accompagné de la frégate Courbet, le porte-hélicoptères de la Marine entamera sa 45e campagne. D'une durée de six mois, le voyage les mènera de l'Afrique à l'Amérique du Nord, en passant par l'Amérique du Sud, via le cap Horn.
Lutte contre le trafic de drogue
En 45 ans, ce bateau-école n'a eu cesse de parcourir le globe pour intervenir sur des opérations militaires ou humanitaires. Il en va de même pour cette ultime campagne. Les équipages de la Jeanne d'Arc et du Courbet prendront part à la lutte contre le trafic de drogues dans les Caraïbes et sur la façade ouest de l'Afrique. En escale au Maroc, au Brésil, en Argentine et au Chili, les élèves de la Jeanne en profiteront pour s'entraîner avec les marines de ces pays.



Le Tonnerre prend le relais en 2010
En 45 ans d'activité, la Jeanne a formé près de 6 400 élèves-officiers. Avec le retrait du bâtiment-école, les élèves de la promotion 2010-2011 inaugureront un nouveau système d'école d'application : il n'y aura plus dans la Marine française de bâtiment consacré exclusivement à la formation de ses recrues. En 2010, c'est le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Le Tonnerre, qui devrait accueillir les nouveaux étudiants, tandis qu'en 2011, ce rôle pourrait être dévolu au BPC Le Mistral.
La frégate Georges Leygues, qui a navigué aux côtés de la Jeanne d'Arc, ces dix dernières années, accompagnera Le Tonnerre lors de sa mission d'application, dont le départ est programmé en mars 2010. Et, en souvenir du vénérable bâtiment quarantenaire, l'ensemble prendra le nom de « groupe école Jeanne d'Arc ».



La Jeanne démantelée
L'été prochain, le navire sera désarmé puis démantelé, dans un lieu qui n'a pas encore été annoncé par la Marine. Quid d'en faire un bateau-musée ? « C'est n'est pas ce qui est prévu, explique le capitaine de vaisseau Patrick Augier, commandant de la Jeanne d'Arc. On gardera peut-être quelques éléments du bateau pour les mettre dans un musée, mais ce projet est encore en cours de finalisation. »
Deux timbres commémoratifs en novembre
Le week-end du 21 et 22 novembre, la Poste, associée à la Marine nationale, mettra en vente deux timbres rendant hommage au bateau-école. Dessinés par Michel Bez, peintre officiel de la Marine, l'un représentera le porte-hélicoptères, l'autre trois silhouettes de marins.



Ces derniers seront vendus en exclusivité durant le week-end sur la Jeanne d'Arc, à Brest, et au musée de la Marine, à Paris, avant d'être disponible ensuite dans tous les bureaux de poste.
La Jeanne ouvre ses portes fin mai
Le retour du porte-hélicoptères à Brest le jeudi 27 mai 2010 coïncidera avec les 100 ans de l'aéronavale. À cette occasion, le bâtiment accueillera les Brestois lors d'un week-end de portes ouvertes, agrémenté d'expositions et d'animations.
Thibaud LE FLOCH.
Ouest-France

04 octobre 2009

Kerguelen Port aux Français




Lettre recommandée des Kerguelen

Une lettre reçue des Kerguelen en fin de semaine dernière m'a fait replonger dans ce monde fantastique et j'ai ressorti mes carnets de voyage... Merci à P. Pouzin pour ce merveilleux week-end.. En voici quelques traces...





Nous avons abordé l'archipel par le sud-ouest face à la péninsule Rallier du Baty.




le temps est frais même froid. Les nuages semblent engloutir les sommets. Tout est couvert de neige et c'est l'été. La calotte glacière ne se dévoile que par de très rares moments qu'il faut saisir immédiatement.





Nos scientifiques partent à la chasse à la bactérie; c'est vrai qu'on n'en manque pas mais celle-la semble avoir des qualités particulières.



Elle se traque en altitude (600m) dans les fumeroles que laissent échapper les entrailles des Kerguelen et dans quelques sources d'eau chaude appréciées des manchots.
Ils doivent rester 4 jours déposés par Pascal et son écureuil.





Camping alpestre au programme, désinfection du matériel et des équipements, provision d'eau, de nourriture, de matériels. Il faut pouvoir tenir un mois voire plus si les conditions météo ne permettent pas la récupération.


le bateau est stabilisé face à la péninsule sur le cap Rosily, plus au nord, le cap Poincaré et l'île de l'Aéronavale. cet arrêt donne du temps et facilite la réalisation de quelques croquis. L'air est humide.

Ce programme a pour objectif d’étudier les communautés virales et microbiennes présentes dans les sources hydrothermales côtières et terrestres des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Il devrait permettre d’identifier de nouveaux virus, de nouveaux microorganismes ; de contribuer à mieux comprendre la variabilité géographique de la distribution des virus et procaryotes hyperthermophiles ; d’apporter des informations sur l’impact des éléments génétiques mobiles (virus et plasmides) sur l’adaptation et l’évolution des hôtes microbiens en conditions extrêmes. A long terme, nous tenterons d’exploiter le réservoir de gènes viraux et plasmidiques, à la recherche de nouvelles structures protéiques et de nouvelles fonctions biologiques.

Ce projet d'étude pluriannuel fait suite au programme d'exploration préliminaire « Hyperthermophiles » (campagne d'été 2004-2005).


Sur la plate-forme hélicoptère, le matériel est préparé. Les rotations commencent par les équipements et les vivres. Les hommes et les femmes ne seront déposés qu'en dernier.




Quatre jours plus tard, il sera bien difficile de les récupérer... le vent monte monte monte, la mer se creuse

Nous devons mettre en fuite dans le sud, ce qui me permettra de passer les 50èmes hurlants "à l'insu de mon plein gré!"

Les programmes scientifiques sont nombreux, les cachets aussi!



En route vers PAF en taffien et Port aux Français en Français



Le pouce sur babord



et le splendide Golfe du Morbihan




mais avant passage obligé par la baie de l'oiseau et l'Arche des Kerguelen.




Il faisait frisquet ce jour là... le vent était présent, l'écume se soulevait et la neige et la grêle nous arrivaient dans le visage à l'horizontal.



trop de vent (qui arrache les pages du carnet) et d'humidité (qui dilue l'aquarelle), rien ne vaut la passerelle pour faire quelques croquis bien au chaud...






le bateau évolue en fonction des opérations d'héliportages se dérouleront tout au long de l'escale : il faut approvisionner les cabanes et refuges. Baie de la Table, Greenland, port Couvreux, Port Jeanne d'Arc...


Le mont Ross accepte de dégager son sommet pour nous saluer... pas évident selon l'équipage du MD





Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...