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15 août 2018

Joseph François Mary contrôleur de la Marine à Nantes allée des veuves Maison de santé à Paris

Joseph François Mary contrôleur de la Marine à Nantes

Nous sommes en présence d'une lettre adressée par sa soeur à Joseph François Marty en maison de santé rue des Veuves à Paris. Sous le Directoire, Joseph Mary a été contrôleur de la marine à Nantes.

"L'intendant, cantonné aux affaires comptables et financières, est secondé de commissaires des ports et arsenaux et de commissaires des classes, chargés du recrutement des matelots. Dans chaque port, le conseil de marine, sorte de conseil d'administration permanent, doit se réunir au moins tous les quinze jours. Quant au corps des contrôleurs de la marine, il est réorganisé et rattaché directement au ministère. Il s'agit là d'une vraie révolution que Bonaparte consacrera en 1800 par la création des préfets maritimes et la prédominance du commandement militaire"
La fonction de contrôleur est créée en même temps que celle de commissaire de la Marine, en 1517. Dans un premier temps, ces deux catégories d’agents assurent des fonctions analogues. La distinction fonctionnelle entre eux est réalisée dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Les contrôleurs veillent à la régularité des actes réalisés par les commissaires, alors administrateurs au sens plein des arsenaux


En 1792, le Dictionnaire de la Marine françoise précise que les contrôleurs et les commissaires sont des « officiers d’administration de la Marine royale». Ces deux catégories de personnel participent ainsi au service administratif de la Marine, comme le précise l’occurrence « administration » de cet ouvrage. La réorganisation de l’administration des arsenaux, en 1800, met fin à cette identité de service .


Les Révolutionnaires restent influencés par les idées de Colbert en la matière. Malouet en est un exemple. Dans le premier mémoire de 1789, il se fonde sur la distinction entre la fonction d’exécution et la fonction de contrôle, pour justifier un retour aux principes de l’ordonnance de 1689. Cette distinction joue, dès le XVIIème siècle, au sein de la partie civile de l’arsenal. Elle suppose de distinguer l’administrateur, qui utilise les ressources pour préparer les forces, du contrôleur, qui vérifie cette utilisation. La partie civile regroupe l’administration en elle-même et le contrôle dont elle fait l’objet. Par conséquent, la notion d’officiers d’administration désigne les commissaires, chargés de l’administration des arsenaux, et les contrôleurs qui surveillent cette administration.


Si le système napoléonien est maintenu durant la Restauration, la réforme de l’administration des arsenaux de 1828 soulève, de nouveau, la question du domaine de compétences respectif des commissaires et des contrôleurs/inspecteurs . Si la réforme de 1844 met un terme définitif à ce débat, la distinction fonctionnelle entre les commissaires et les contrôleurs est définitivement établie en 1902









Allée des veuves

Cette allée a été plantée en 1770. Autrefois peu fréquentée, elle offrait une promenade paisible aux veuves qui demeuraient dans les environs. On ne voyait aucune construction importante dans cette allée en 1790. Les terrains bornés à l’ouest par le chemin longeant le grand égout (emplacement représenté aujourd’hui par la rue Marbeuf), à l’est par le côté gauche de l’allée des Veuves au nord par le rond-point des Champs-Élysées, et au midi par le quai Billy, appartenaient, avant la révolution, aux Dames de la Visitation Sainte-Marie. 

Leur couvent, supprimé en 1790, devint propriété nationale. Tout l’emplacement dont nous avons indiqué les limites, et qu’on appelait marais des Gourdes, fut vendu par l’État les 17 et 19 juillet, 4, 8, 22, 24, 27 août et 1er septembre 1792. — La largeur de l’allée des Veuves varie de 38 m. à 39 m. — 

Une décision ministérielle du 14 vendémiaire an XI, signée Chaptal, a déterminé l’alignement de cette voie publique.





Cette allée fut plantée d'une double rangée d'ormes en 1770 sur ordre du marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi, et surnommée « allée des Veuves », car on y rencontrait des femmes seules à la recherche d'une aventure galante en dehors de la ville. C'était un lieu mal éclairé et mal famé où l'on ne trouvait que quelques guinguettes louches à l'instar de celle qu'Eugène Sue y place dans Les Mystères de Paris (1838). C'est d'ailleurs au pied de l'un des ormes de l'allée des Veuves, situé devant la maison d'une certaine femme Brûlé, que furent enfouis les bijoux de la Couronne dérobés à l'hôtel du Garde-meuble en septembre 1792.



En 1850, l'avenue est rebaptisée « avenue Montaigne






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