11 juillet 2016

Poste Navale bureau n° 11 Marseille

Poste Navale bureau n° 11 Marseille 




Cette expression est apparue vers 1622 sous la forme "les murailles ont des oreilles". En 1627, les "murailles" ont été remplacées par des "parois" pour en arriver à la forme actuelle vers 1690. 

Elle signifie qu'une conversation risque d'être entendue et de causer des ennuis à ses auteurs. Il s'agit alors de donner le sens de l'ouïe à des pierres, ce qui est tout à fait extravagant. 



















Cependant, on utilise également cette expression dans un sens plus figuré lorsque deux personnes discutent en privé, mais avec des gens autour d'eux. Même si ceux-ci semblent occupés et ne pas prêter attention à la conversation, il peut arriver que les interlocuteurs se sentent gênés par cette présence, car "les murs ont des oreilles". Autrement dit, ces personnes qui semblent ne pas écouter peuvent tout de même entendre quelques bribes de la conversation, brisant ainsi la confidentialité de l'entretien.



La création des bureaux de postes navales se fait à partir du 2 septembre 1939.  l'attribution des cachets à date dans les ports les plus importants se fait à partir de cette date. Il comporte le nom du port suivi de naval.

Pour des raisons de sécurité, afin que l'on ne puisse identifier la provenance des lettres et aussi en déduire les mouvements de navires, les instructions du 9 et 17 octobre 1939 prescrivent de doter chaque bureau naval d'un indicatif numérique compris entre 10 et 25. Le cachet porte la légende "POSTE NAVALE Bureau N° " Marseille se voit attribuer le numéro 11.



Bien entendu, pour faciliter l'identification du courrier, le cachet Intendance Maritime Port de Marseille est apposé en rouge 



Sources :

http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/292/les-murs-ont-des-oreilles/

Catalogue des oblitérations navales françaises  Bertrand Sinais 




Mission Jeanne d'Arc Amsterdam l'escale improbable.... TAAF 2016 BPC Tonnerre FLF Guépratte

Mission Jeanne d'Arc 
Amsterdam l'escale improbable....


La Mission Jeanne d'arc composée du BPC TONNERRE et de la FLF GUEPRATTE devait rallier l'Australie à la Réunion et traverser l'Océan Indien.

Certains pensaient que c'était l'occasion idéale pour découvrir les TAAF et les mers australes. Mais que nenni.  Il n'en fut rien.
Le Tonnerre et le Guépratte sont restés bien loin des îles Saint-Paul, Amsterdam, Kerguelen.

Un tampon avait été prévu au cas ou... 

Mais il n'y eut pas de "cas ou" et pas de passage à Amsterdam.
L'enveloppe a été postée à La Réunion.



St Denis Messageries Ctc Centre de traitement du courrier Code ROC: 19595A

FLF GUEPRATTE aux Seychelles Victoria Mission jeanne d'Arc 22 juin 2016

FLF GUEPRATTE aux Seychelles Victoria 

VSPID 10423 22 juin 2016
Le cachet TRODAT V SPID est le timbre à date officiel des unités en opérations extérieures
Il est oblitérant

En escale aux Seychelles, la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte a accueilli à bord les participants au dialogue politique entre les Seychelles et l’Union européenne, des élèves de l’école française et a conduit une action de coopération au profit de pompiers civils seychellois.





Le 20 juin 2013, en escale aux Seychelles dans le cadre de l’opération Atalante, la frégate Guépratte a accueilli à son bord les participants au dialogue politique entre les Seychelles et l’Union Européenne. A cette occasion, son Excellence madame Geneviève Iancu, ambassadeur de France au Seychelles, a reçu le ministre seychellois des affaires étrangères, monsieur Jean-Paul Adam, le ministre seychellois de l’intérieur et en charge de la piraterie, monsieur Joël Morgan et l’ambassadeur de l’Union Européenne, monsieur Alessandro Mariani. Cette réunion s’est tenue en présence du Haut-Commissaire britannique et des représentants des missions EUCAP NESTOR et Atalante présents aux Seychelles.



En novembre 2009, la République des Seychelles et l’Union Européenne ont signé un accord de coopération en vue de lutter contre la piraterie dans l’Océan indien : cet accord permet notamment de faciliter le traitement judiciaire des présumés pirates.

Le lendemain, le 21 juin 2013, une dizaine de pompiers civils seychellois ont participé à un exercice de sécurité à bord de la frégate Guépratte, aux côtés de l’équipage. Cette formation, au profit des pompiers seychellois, avait pour objectif de leur présenter la lutte contre un incendie à bord d’un bâtiment. Avant d’entamer l’exercice, les membres de la brigade sécurité du Guépratte ont présenté le matériel, l’organisation et les installations sécurité du bord. La visite des locaux de la zone d’exercice, suivie d’un briefing détaillé, a permis aux pompiers de mémoriser les tactiques de lutte et les lieux à protéger en priorité. Cette expérience a été très enrichissante pour les pompiers seychellois qui peuvent être amenés à intervenir sur tous les types de bâtiments faisant escale aux Seychelles.



Le 24 juin, une quarantaine d’élèves de l’école française des Seychelles, de la sixième à la troisième, se sont rendus à bord du Guépratte afin de découvrir la vie à bord d’un bâtiment de la Marine nationale et rencontrer les marins français. Des marins de différentes spécialités leur ont présenté le bâtiment et leur ont notamment fait découvrir les conditions de vie des marins ainsi que les locaux du bâtiment dédiés aux opérations à la navigation et à la sécurité (PC sécurité, passerelle, central opérations).

10 juillet 2016

Carte Postale en Franchise Militaire Cuirassé Paris 1940

Cuirassé Paris 1940


Le Paris est un cuirassé lancé en 1912



C'est la troisième unité de la classe Courbet, les premiers Dreadnought construits pour la Marine française. 

Il est achevé avant le début de la Première Guerre mondiale dans le cadre du programme de construction navale de 1911. Lors de ce conflit il est affecté en Méditerranée, passant la plus grande partie de l'année 1914 à fournir un appui feu à l'armée du Monténégro, jusqu'à ce que son sister-ship le Jean Bart soit torpillé le 21 décembre par un sous-marin allemand le U-12. 

Il passe ensuite le reste du conflit à fournir une couverture au barrage d'Otrante, dans le cadre du blocus contre la marine austro-hongroise maintenue en mer Adriatique.



Il subit une nouvelle rénovation à Toulon du 16 août 1927 au 15 janvier 1929, ses systèmes de contrôle de feu sont complètement modernisés. Il reprend son rôle dans la 2e division du 1er escadron de l'escadre de la Méditerranée jusqu'au 1er octobre 1931, quand il devient un navire-école. Il est de nouveau modernisé entre le 1er juillet 1934 et le 21 mai 1935. Ses chaudières sont révisées, ses canons principaux sont remplacés.

Le Paris et le Courbet forment le cinquième escadron au début de la guerre. Ils sont transférés en Atlantique pour poursuivre leurs tâches. Les deux navires sont rendus opérationnels le 21 mai 1940. 



Le Paris fournit un appui feu au Havre le 6 juin sur le front de la Somme et couvre l'évacuation de la ville par les Alliés. Il défend le port du Havre contre les avions allemands jusqu'à ce qu'il soit touché par une bombe le 11 juin. Il part pour Cherbourg pour des réparations temporaires, malgré la prise de 300 tonnes d'eau par heure. Il est transféré à Brest le 14 juin 1940 et évacue ce port le 18 juin.


Timbre à date de la Marine polonaise en Angleterre
sur des timbres émis par le gouvernement polonais en exil
21-VI-1944

À la suite de la signature de l'armistice, le Paris accoste à Plymouth, en Angleterre. Le 3 juillet 1940, dans le cadre de l'opération Catapult, les forces britanniques arraisonnent le navire. Il est ensuite utilisé comme navire de dépôt et navire caserne par la marine polonaise pour le reste de la guerre. Le 21 août 1945, une fois la guerre finie, le Paris est remorqué à Brest où il continue son rôle comme un bâtiment-base. Il est vendu à la ferraille le 21 décembre 1955 et démantelé à La Seyne en juin 1956.

Les cartes postales permettaient au censeurs un gain de temps appréciable. Pas besoin d'ouvrir et de refermer les enveloppes.


Le maître mécanicien Journal embarqué sur le Paris écrit à sa femme.

Il s'autocensure "et ne peux te donner beaucoup de détails..."




Cachet hexagonal Cuirassé Paris 30 05 1940

Patrouilleur La Sétoise Brest Postes navales bureau n° 16

Patrouilleur La Sétoise Brest 
Poste navale bureau n° 16



La Classe L'Ajaccienne est le nom donné à un groupe de patrouilleurs auxiliaires français. Ce sont des anciens chalutiers britanniques construits dans les années 1934-35. 





Ils furent réquisitionnés par la Royal Navy, au début de la Seconde Guerre mondiale, et armés comme chalutiers militaires britanniques (type No specific class) 2 pour servir de dragueur de mines.

TypeChalutier armé
Longueur47,85 m/48,84 m
Maître-bau8,1 m
Tirant d'eau3,73 m
Déplacement421/427 tonnes (standard)
Port en lourd466 tonnes (pleine charge)
Propulsion1 moteur alternatif
1 chaudière
Puissance800 ch
Vitesse10 nœuds
Oriental StarHMS Oriental Star(FY.178)
  • P-139 La Sétoise
  • P651 LA Sétoise
détruit en 1960




En novembre 1939, la marine française rachéte quatre unités de ces chalutiers armés. Ils sont affectés au sein de la 14 e escadrille de patrouilleurs auxiliaires basée à Brest. Les quatre navires participent à différents convois maritimes.
L'Ajaccienne participe à l'évacuation des troupes lors de la Bataille de Dunkerque.





Cette carte est écrite et postée le 28 décembre 1939. Elle porte le timbre à date Poste Navale Bureau n°16 (BREST) Les murs ayant des oreilles, l'indication du nom du port ne doit plus apparaître.  La carte porte le cachet service à la Mer.

La carte est éditée pa l'Imprimerie Breger à Cachan (SEINE)



Notre quartier maître Radio ne semble pas apprécié son embarquement :

" Depuis le 20 septembre le soussigné fait, si on peut dire, le zouave."
"J'ai été embarqué sur un patrouilleur ... Je patrouille, sans savoir, pas plus que les autres..."

En juillet 1940, ils rejoignent l'Afrique du Nord. Ils sont présents lors de la Bataille de Mers el-Kébir. Restés fidèles au Gouvernement de Vichy ils opèrent en Méditerranée.

Le 9 novembre 1942 les bâtiments sont sabordés dans le port d'Oran lors du débarquement allié en Afrique du Nord (Opération Torch).



Au début de l'année 1943 ils sont renfloués et trois rejoignent les Forces navales françaises libres (FNFL).
En 1944 La Toulonnaise, La Sétoise participent à différents convois vers Saint-Pierre et Miquelon. L'Ajaccienne est basée à Beyrouth et opère au Levant.
Fin 1944 La Sétoise escorte des sous-marins entre l'Afrique du Nord et la métropole.
En juillet 1945 L'Ajaccienne participe à l'évacuation de Lattaquié.



À la fin du conflit La Toulonnaise et La Sétoise sont affectées au port de Toulon. Condamnées en 1960 elles sont vendues à la démolition
L'Ajaccienne est mise en réserve à Diégo-Suarez en 1950. Condamnée à Toulon en 1956 elle est vendue à la démolition.



Sources ;

09 juillet 2016

Toulon sur Mer Le Nestor 1836 Alger Tlemcen Oranie Tafna bataille de Sikak Abd El Kader Bugeaud Algérie

Le vaisseau Nestor de retour à Toulon 
26 juin 1836 


Si au début de 1836, la situation générale est partout médiocre, en Oranie, elle est bien moins que favo­rable. Depuis près de six ans, notre allié Mustafa ben Ismaïl, chef des Douairs et des Smélas est bloqué dans le Méchouar de Tlemcen. Depuis le 30 octobre 1835 une petite garnison française occupe l'île de Rachgoun en face de l'embouchure de la Tafna mais n'en peut sortir.
Les renforts qu'il a obtenus du gouvernement (11e et 17e de ligne, 2e léger) et qui arrivent au début de novembre permettent d'envisager ce que Clauzel considère comme essen­tiel tant pour le moral de nos troupes que pour accabler notre adversaire : l'occupation de Mascara, capitale d'Abd el-Kader.

le duc d'Orléans va participer à cette expédition qui quitte Oran le 1er décembre. Sans grandes difficultés elle atteint Mascara le 6 décembre mais n'y trouve que ruines, incendies et les cadavres d'une partie de la population qui n'a pas voulu suivre Abd el-Kader dans sa fuite...


L'émir Abd el-Kader (1808-1883), homme politique et chef militaire qui résista à l'armée coloniale française lors de la conquête de l'Algérie. Timbre émis pour le bicentenaire de sa naissance


Avant de repartir pour Paris assis­ter à la session du Parlement dont il est député, Clauzel donne ordre au général d'Arlanges d'aller occuper l'embouchure de la Tafna et, de là, communiquer avec Tlemcen. Mais s'il parvient en effet à la Tafna, d'Arlanges n'en peut sortir, bloqué par les troupes d'Abd el-Kader et il est même blessé au cours d'une tentative pour donner de l'air à son camp retranché... 

http://www.cerclealgerianiste.fr/inde
x.php/archives/encyclopedie-algerianiste/histoire/histoire-militaire/la-conquete/240-la-bataille-de-la-sikak-6-juillet-1836 




"Le 6 juin 1836 arrivent à la Tafna trois vaisseaux, Le Nestor, Le Scipion et le Ville de Marseille d'où débar­quent le général Bugeaud et trois régiments d'infanterie de ligne à deux bataillons : 23e, 24e, et 62e. Dès le 7, réunissant les chefs de corps, il leur déclare que s'il est nouveau en Afrique, il a l'expérience de la guerre d'Espagne et de la façon de lutter contre un ennemi très semblable à celui qu'il doit affronter aujourd'hui et que, en conséquence, il veut des colonnes sans artillerie, sans bagages inutiles et sans chariots ni charrettes, en allégeant le soldat le plus possible grâce à des animaux de bât. Bugeaud est du type timide-orgueilleux.

S'il se montre familier voire même compatissant avec les hommes de troupe, il a avec les offi­ciers une attitude bien différente et ne tolère pas la moindre critique, voire même de simples remarques de la part de ceux dont, au fond, il redoute le jugement. Il ne lui faut que six jours pour réorganiser le camp, l'approvi­sionner en vivres et en munitions et en confier la garde au chef de bataillon du génie Perrault qui dispo­sera du 1er bataillon d'infanterie légè­re d'Afrique et des compagnies d'éclopés ou de malingres prélevées dans chacun des régiments. Il dispo­se donc, outre les trois régiments arri­vant de France, d'un bataillon du 47e de ligne et des deux bataillons du 17e d'infanterie légère.3
http://www.cerclealgerianiste.fr/index.php/archives/encyclopedie-algerianiste/histoire/histoire-militaire/la-conquete/240-la-bataille-de-la-sikak-6-juillet-1836

Le scripteur est Arthur de Marigny 

Né le 6 septembre 1816 à PARIS (Seine) - Décédé en mai 1887

Fils de Nicolas et de Louise Alexandrine POISSALOLLE de NANTEUIL

Marié le 7 avril 1863 à TOULOUSE (Haute-Garonne) avec Sophie De COMBOLAS.
Entre dans la Marine en 1832
Aspirant le 16 octobre 1833

"A bord du Nestor 25 juin 1836
j'ai reçu ce matin ta lettre, ma chère Maman que j'attendais pour t'écrire à mon tour.
après ma dernière, Je commencerai par te dire que deux ou trois jours après ma dernière, tes deux lettres me sont revenues d'Alger. Loin de repartir immédiatement, le Nestor est rentré en désarmement."

Cachet au type 13-B du 26 juin 1836  lettre taxée à 10 centimes

Le vaisseau le Nestor, commandé par M. Gautier, capitaine de vaisseau, appareille d’Alger le 14 avril..




Dans une quinzaine de jour à peu près il sera tristement rangé dans le port à côté des autres et son équipage de 600 hommes sera réduit à un (illisible) gardien. ...






Les trois types de cachets à date au type 13utilisés à Toulon en juillet 1830 et novembre 1845 pour le type 13-A, de mai 1834 à avril 1840 pour le 13-B, de juin 1834 de janvier 1941 pour le 13-C
Le numéro du var est le 78 car les Savoie ne sont pas encore rattachées à la France et les Alpes-Maritimes ne sont pas créées

Le cachet est limité par deux cercles concentriques comprenant le nom du bureau en capitales et en bas le numéro du département entre parenthèses. Le diamètre du cercle intérieur est en général de 18mm. Les dimensions du cercle extérieur varient de 27 à 31 mm. Moulé et coulé en fonte d'un seul bloc, la couronne ne comporte aucun élément amovible. La partie centrale, le dateur est constituée par 3 blocs mobiles logés dans une culasse : indication du jour, le mois complet ou abrégé,en caractères italiques, le millésime en 4 chiffres. Le tout est immobilisé par une vis de pression.

08 juillet 2016

Quimperlé Finistère Bretagne

Quimperlé Finistère Bretagne


Jean-Claude habite Quimper, sur les hauteurs, et les crues des trois rivières n'atteignent pas la route d'Arzano. 

Nous nous sommes retrouvés à Saint-Malo et c'est là qu'il m'a remis les cartes premiers jours du timbre Quimperlé, un grand merci Jean-Claude


Quimperlé vient du breton « kemper » signifiant « confluent » et du nom de la rivière Ellé qui traverse la ville





























Nichée entre les rivières Isole et Ellé, Quimperlé est une commune du Finistère classée Ville historique de Bretagne.

L’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, représentée sur le timbre, est à l’origine la fondation de la ville vers 1050. Ce monument exceptionnel par son plan en croix, sa coupole et les œuvres rares qu’elle abrite, est classé monument historique depuis 1840.
A la fenêtre d’une maison à colombage un sonneur de bombarde évoque Matilin an Dall, musicien exceptionnel, aveugle, né en 1789 à Quimperlé, et entré dans la légende comme « le plus célèbre sonneur de bombarde de tous les temps ». Christophe Laborde-Balen a créé un timbre s’inspirant du style et des couleurs des xylogravures bretonnes de la fin du XIXe siècle et plus particulièrement du travail de Henry Rivière.

https://boutique.laposte.fr/timbres,-beaux-timbres,-enveloppes-pre-affranchies/commande-de-timbres/beaux-timbres/timbre-qimperle-finistere/p/1116041

Lovée à la confluence de trois rivières, l'Ellé, l'Isole et la Laïta, Quimperlé se dévoile de la basse ville à la haute ville en empruntant ruelles pavées, escaliers, ponts et passerelles. Plongez dans l’histoire de cette ville historique qui s'est développée autour de sa prestigieuse abbaye.



L’église abbatiale Sainte-Croix a été construite au XIe siècle. Ce monument est remarquable par son plan cruciforme et circulaire.

L’écroulement du clocher (du XVIIe), le 21 mars 1862, a entraîné la destruction d’une partie de l’église. Le chœur des moines, un joyau de l’art roman, et la crypte, l’une des plus belles de Bretagne, sont restés intacts. L’église renferme un riche mobilier, une mise au tombeau (vers 1500) et un retable Renaissance (1541).

Les bâtiments conventuels et le cloître sont aujourd’hui occupés par la gendarmerie








À l’initiative d’Alain Pennec, ancien maire de Quimperlé, la cité des trois rivières aura son timbre et sa flamme. En hommage à son patrimoine.


Quimperlé aura bientôt son timbre. Il sera dévoilé les 17 et 18 juin au Présidial puis sortira au niveau national, le 20 juin.

« J’ai toujours considéré que le courrier est un vecteur formidable pour connaître une ville », assure d’emblée Alain Pennec, ancien maire de Quimperlé et passionné par le patrimoine et l’histoire. C’est lui qui, en cours de mandat, a fait en 2010, courrier sur courrier pour décrocher un timbre pour Quimperlé. Pour une ville, avoir un timbre reste « une opération lourde. »

Le 18 novembre 2014, Michaël Quernez, alors fraîchement élu depuis huit mois, recevait la bonne nouvelle de Philippe Wahl, PDG de La Poste : le timbre sera disponible pour le premier semestre 2016. L’arrêté a été signé par Emmanuel Macron.

Il sera dévoilé les 17 et 18 juin au Présidial, transformé pour l'occasion, en bureau de poste temporaire.

Le timbre de Quimperlé sera tiré à 1,5 million d’exemplaires.

sources :

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...