24 novembre 2009

Le Mistral souffle sur le Havre novembre 2009 BPC

Avec retard.. et grâce à Denise... BPC Mistal 2009 Le Havre


Après la réparation de ces planchers défectueux à Brest, le bâtiment de projection et de commandement Mistral rend visite jusqu'à dimanche à sa ville marraine. Le BPC est arrivé hier, dans la brume, au quai Roger Meunier. Ce samedi, l'impressionnant navire sera exceptionnellement ouvert au public, qui pourra le découvrir de 9 à 11H et de 13H30 à 17H. Long de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, le Mistral et son sistership, le Tonnerre, sont les deux plus gros bâtiments de combat de la Marine nationale après le porte-avions Charles de Gaulle. Capable de transporter 16 hélicoptères, 4 chalands de débarquement, 70 véhicules et 450 hommes de troupe, le Mistral est armé par 160 marins, placés sous le commandement du capitaine de vaisseau Gilles Humeau.





Le Bâtiment de projection et de commandement de la Marine Nationale, le "Mistral", a quitté le port du Havre ce mardi, un peu après 9 h 15. Il fait route désormais vers Saint-Pétersbourg où il doit passer quelques jours avant son retour dans son port d'attache, Toulon, peu avant la mi-décembre.

Le "Mistral" était arrivé au Havre vendredi dernier pour une escale exceptionnelle à l'occasion de laquelle la ville du Havre est officiellement devenue la marraine du bâtiment. Samedi et dimanche, le public a pu visiter ce navire de deux cents mètres. Au total, plus de 3500 personnes sont montés à bord. Hier lundi, quarante jeunes du Havre, de seize à dix-huit ans, ont effectué leur Journée d'appel et de prépation à la Défense à bord du navire. De quoi faire naitre quelques vocations...

Ce matin, l'heure était à l'émotion au moment du départ ; de nombreux Havrais ont salué le départ du "Mistral", en souhaitant que le souffle le ramène au Havre rapidement.


  TAD Manuel  Le Havre Palais de justice Cachet de la Capitaineie du Port Autonome du Havre

Lu dans Ouest-France ce matin
 
  mardi 24 novembre 2009
Etranger

Le Mistral français démarche la marine russe

mardi 24 novembre 2009

Long de 200 m pour 32 m de large, le Mistral est le deuxième plus gros navire de guerre français, après le porte-avions Charles de Gaulle. Il peut accueillir six hélicoptères, quatre chalands de débarquement, treize chars Leclerc, une centaine de véhicules. Il est aussi doté d'un hôpital de 69 lits.

Photo : Reuters

La Russie va-t-elle rompre avec une longue tradition de préférence nationale et acheter un navire de guerre français ? Le Mistral est à Saint-Petersbourg, depuis hier, pour prouver ses qualités.

Manoeuvre délicate, hier matin, pour le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral. Le navire français, long de 200 m, s'est amarré le long du quai du Lieutenant-Schmidt, à Saint-Petersbourg. Il s'agissait d'effectuer un sans-faute, dans un bras du fleuve Neva où ne sont pas autorisés les navires de plus de 200 m et où le vent fort pénalise les bateaux à gros tirant d'air comme le Mistral. Une manoeuvre sous les yeux inquisiteurs de clients potentiels...

La marine russe souhaite s'équiper en BPC et le Mistral français, conçu par DCNS, correspond à ses besoins. « L'état-major de la marine recherche un navire amphibie capable de débarquer un corps expéditionnaire et de servir de navire-amiral », explique Ivan Konovalov, un analyste militaire du journal Commersant.

De l'air pour Saint-Nazaire ?


Le Mistral a des concurrents : le LPD hollandais de type Johan de Witt et, surtout, le navire amphibie espagnol de type Juan-Carlos I. Pourtant, il tient la corde, comme le confirment des sources au sein de la marine russe. Une marine qui pourrait acheter jusqu'à quatre exemplaires du BPC dont un, voire deux, pourraient être construits en France et les autres dans des chantiers navals russes. Les flottes russes du Pacifique et de la mer Noire devraient être les premières équipées.

Si ce contrat avec les Russes se concrétise, le principal bénéficiaire sera le chantier nazairien STX France, qui construit un troisième BPC pour la Marine nationale, mais dont le carnet de commandes est dramatiquement vide. Un contrat russe pourrait lui donner un peu d'air.

« Il y a une chose à ne pas négliger, ajouteKonovalov, c'est que les chantiers russes sont incapables de construire ce type de bateau. Nous n'avons ni les capacités techniques ni les moyens financiers de remettre à niveau nos chantiers. En outre, il faut aussi prévoir que ce navire-amiral sera à la tête d'un groupement aéronaval, avec des frégates, des navires de soutien qu'il va falloir construire. » Ces faiblesses des chantiers navals russes pourraient faire les affaires de leurs homologues français.

Jusqu'à jeudi, les experts locaux, à qui le président Medvedev a promis, le 16 novembre, un prochain « essor » de la marine russe, vont pouvoir examiner de près le navire français. Nul doute que le dossier sera abordé, vendredi soir, par Vladimir Poutine et François Fillon, les deux Premiers ministres se rencontrant à Rambouillet pour un séminaire intergouvernemental.


23 novembre 2009

Le timbre Jeanne d'Arc est paru

Premier jour à Brest du dyptique Jeanne d'Arc Marins de la Jeanne







Tout aurait pu plus mal commencer...

Il aurait pu ne pas avoir de grippe A/H1N1 à bord de la Jeanne d'Arc,

Cette Maladie aurait pu se déclarer après la sortie du timbre Jeanne d'Arc ou n'aurait  pu même ne pas exister...

La salle du Musée de la Marine aurait pu être plus grande,

Il aurait pu faire beau et le soleil briller...






Mais heureusement toutes les conditions ont été remplies pour dans les meilleurs délais,
  • trouver une salle (Un grand merci à Monsieur l'Administrateur du musée Nationale de la Marine) souder les organisateurs
  • informer le public du changement de lieu
  • organiser les salles et l'accueil du public
  • inviter pluie et vent




La Marcophilie Navale était présente sous la houlette de son Président Claude Bélec (avec un accent et un L)




Le pavillon est là pour le prouver, Eole souhaitait manifester à sa manière l'événement. Les poumons gonflés pour sonner dans les trompes marines du musée le vent fripon chassait chapeaux et parapluies.




Les Brestoises ont certainement fait de sérieuses économies de brumisateurs...




Contrairement à ce qu'indiquait l'affiche la manifestation s'est déplacée au musée de la Marine





et dès 9h00 du matin, un grand nombre de collectionneur se pressait devant la porte du Musée malgré le vent et la pluie.

Aussitôt l'ouverture des portes, c'est l'invasion du stand de la Poste








Michel Bez et dessinateur du timbre répond aux questions de la presseet de la télévision




La Poste embauche même  des vacataires... (JMB et le SM Michel, agent postal de la JDA)











à suivre...

18 novembre 2009

La grippe à la "Hune"

Trois cas de grippe A à bord de la Jeanne d’Arc



mardi 17 novembre 2009





La Jeanne d'Arc.


Photo : Thierry Creux


La Marine nationale vient d’annoncer que trois cas de grippe A sont avérés à bord du porte-hélicoptères école Jeanne d’Arc. Quarante autres personnes présentent des symptômes et sont consignées à l’infirmerie.


Le navire, en essais techniques en mer d’Iroise depuis huit jours, a même devancé son retour à Brest de deux jours. Il est attendu dans le port du Ponant ce mercredi matin. Selon la Marine, ce retour anticipé « n’est pas dimensionnant, la Jeanne a terminé ses essais ».


Le départ pour sa 45e et ultime campagne de formation des officiers reste programmé pour le 2 décembre. Toutefois, on imagine très difficile de contenir une épidémie dans un lieu aussi confiné et climatisé, où vivent actuellement 650 personnes.


Une opération de marcophilie qui devait avoir lieu à bord ce week-end, avec la possibilité d’accueillir des centaines de visiteurs, sera délocalisée au Musée de la Marine, à Brest.







Coup dur pour le célèbre navire école de la Marine nationale, dont l'appareillage de Brest, pour sa dernière campagne avant désarmement, est prévu le 2 décembre. La semaine dernière, alors que la Jeanne d'Arc effectuait une série d'essais en mer, plusieurs cas de grippe A/H1N1 se sont déclarés à bord. Trois cas avérés auraient été diagnostiqués parmi les marins, une quarantaine d'autres militaires présentant des symptômes. Les malades seront débarqués à Brest dès le retour (anticipé) du bâtiment, prévu ce mercredi matin. D'ores et déjà, l'émission d'un timbre commémoratif par la Poste, qui était prévue à bord ce week-end, a été annulée. On n'en sait pas plus, pour le moment, sur la suite des festivités prévues dans le cadre du dernier départ de la Jeanne, admise au service en 1964 et qui sera désarmée l'an prochain à l'issue de son ultime campagne.



Le bâtiment embarque plus de 600 membres d'équipage et officiers élèves.

 
 
Le TELEGRAMME
 
Jeanne d'Arc. Plusieurs cas de grippe A sur le navire-école


18 novembre 2009


Plusieurs cas de grippe A/H1N1 se sont déclarés la semaine dernière à bord du navire-école Jeanne d'Arc alors qu'il effectuait des essais en mer avant de débuter sa dernière campagne, en décembre. La préfecture maritime de Brest a annoncé que trois cas de grippe A/H1N1 sont avérés parmi des marins qui ont déclaré la semaine dernière les symptômes de la grippe. Ils doivent rejoindre leur domicile dès le retour du bateau à Brest, aujourd'hui. L'émission par La Poste du timbre «premier jour», consacré au navire-école Jeanne d'Arc à l'occasion de son dernier départ qui devait se dérouler à bord samedi et dimanche prochains, a été annulée et se déroulera au musée de la Marine, à Brest.

17 novembre 2009

Georges Leygues

Le Georges Leygues rend visite à sa ville Marraine











LORMONT. Les douze élèves de la première bac pro marine du lycée Jacques-Brel ont remonté l'estuaire du Verdon à Bordeaux, à bord de la frégate anti sous-marine Georges-Leygues


Les futurs marins accostent sur le quai des Chartrons

Les douze jeunes matelots ont découvert l'estuaire depuis une passerelle de première classe. (photo Y. D.)

Jean-Baptiste la regarde arriver, lippe tremblante. Des jours qu'il attend ça, qu'il a fait des recherches sur elle, qu'il a fait monter la pression avec les copains. Et la voilà, dans sa robe d'un gris sobre, avec son chignon en forme de tourelle. Elle s'appelle Georges. Georges-Leygues, frégate aux multiples arguments comme ses deux moteurs de Concorde, ses missiles Crotale et ses torpilles L5.

Il est 11 heures et l'on grimpe à l'échelle de corde à hauteur du Verdon pour poser sur son pont. Jean-Baptiste Guévar est l'un des douze élèves de première bac pro marine nationale. Benjamin du groupe du haut de ses 17 ans, il attaque la première des deux années de cette atypique formation (1), de laquelle il devrait sortir avec un bac maintenance des équipements industriels (MEI) spécialité marine nationale. Le corps aqueux de la Défense nationale est en effet partenaire du lycée lormontais depuis quinze ans, recrutant et intégrant à l'issue des deux ans.

Lucie aime les moteurs

Il est midi et le saumon du mess est bon. L'estuaire est calme, les estomacs sont sereins, et le commissaire Charles-François Barbier a l'air d'avoir l'âge des élèves et il est très sympa. L'officier est intarissable et passionnant sur l'histoire du navire, le premier sur lequel les jeunes posent le pied. « C'est fou, le monde là-dedans », souffle Lucie qui a l'impression d'avoir croisé la totalité des 194 marins qui peuplent la frégate dès qu'elle sort. Lucie est la seule fille de la promo, chouchoutée par les gars. À Pissos (40), elle jouait aux petites voitures, a eu une moto à 14 ans, et un BEP maintenance navale l'année dernière à Gujan. « J'adore les moteurs de bateaux », dit-elle avec féminité. Alors l'entretien et la visite médicale de juin pour accéder à la formation, ça s'est passé tranquille.

Il est 13 heures et Pauillac est joli aussi, vu de l'eau. La centrale nucléaire du Blayais de l'autre côté, toujours pas. Dans la salle d'opérations plongée dans un noir dont on verrait bien sortir le Sean Connery d'« Octobre rouge », Éric Louit se rappelle le service militaire qu'il a effectué comme technicien radar sur une frégate du même gabarit. Après une carrière d'électromécanique dans l'aéronavale, il est aujourd'hui conseiller au Centre d'information et de recrutement des forces armées (Cirfa) de Bordeaux, ravi de la convention avec le lycée Jacques-Brel. « On a des élèves motivés et concernés, qui savent ce que tarer les injecteurs d'un moteur diesel veut dire », dit-il. Sans moi, les gars.




Projets pédagogiques

Il est 14 heures, et la pointe d'Ambès regarde passer les 139 mètres de cette frégate Georges-Leygues dont la marraine est la ville de Villeneuve-sur-Lot, où cet ancien ministre de la marine (1917-1933) a vu le jour. Sylvain Laroche a l'oeil qui ne décolle pas du caméscope. « C'est un moment merveilleux pour eux », dit ce professeur de maintenance qui enseigne dans cette filière depuis neuf ans. « C'est la première fois qu'une promo a l'occasion de faire ce type de voyage. » Avec ses collègues Laurence Giustiniani (anglais), François Manon (construction) et Sabrina Delimi (CDI), ils croisent les projets pédagogiques, travaillent sur l'estuaire, un respect de l'océan qu'ils aimeraient inculquer à ceux qui vont bientôt l'arpenter.



Il est 15 h 30 et le navire accoste sur le quai des Chartrons devant l'oeil curieux colberto-nostalgique des badauds bordelais. « On vise tous la maistrance », disent en choeur le Cenonnais Bilal Belmehdi et Loïc Mourat, de Romagne. La maistrance : l'École des sous-officiers qui requiert au moins la mention au Bac dans deux ans. Les autres bacheliers se verront proposer un contrat de quatre à dix ans, militaire de rang avec perspectives quand même. Celle de la passerelle Kawamata n'est pas mal du tout lorsqu'on descend de son homologue militaire.

(1) La Marine a une seule autre convention en Gironde, sur le bac pro aéronautique avec le centre de formation de Latresne.

La frégate Georges-Leygues sera arrimée au quai des Chartrons jusque demain soir et accueille le public aujourd'hui et demain. L'équipage expliquera en effet le vécu de cette frégate vieille de trente ans, longtemps accompagnatrice du navire-école Jeanne-d'Arc.

Enduring Freedom

La FASM Primauguet quitte Brest pour le Golfe Persique

La FASM Primauguet représentait Brest à la revue navale le 8 mai 2009
La patrouille de France colore le ciel de ses bandes bleues, blanches et rouges, deux hélicoptères de type Lynx s’approchent bruyamment et laissent filer leurs sonars à l’eau, l’étrave du Primauguet glisse lentement le long du Bâtiment de Commandement et de Projection (BPC) Mistral sur le pont duquel le Président de la République vient d’être déposé quelques minutes auparavant.

Carte postale réalisée à partir d'une photo prise à Toulon JMB
71 marins du Primauguet assistent en spectateurs privilégiés à cette Revue Navale célébrant le 64ème anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale. Alignés sur le passe tribord du bâtiment en tenue de cérémonie et au garde à vous, chacun peut alors apprécier la valeur de son engagement à la vue de cette démonstration faite toute à la fois de puissance militaire et de symboles patriotiques.

Depuis plusieurs jours déjà les 240 membres d’équipage se préparent à cette cérémonie avec la fierté de représenter la flotte bretonne sur les rivages de la Méditeranée. Les deux jours passés à Toulon ont permis à une armée de marins de s’activer pour offrir à cette dame de fer, ses habits de fête. Le 07 mai au soir, la frégate quitte le port militaire de Toulon pour rejoindre les plages de Saint Maxime, là même où en 1944 débarquaient les troupes alliées en Provence. L’Histoire et les symboles se bousculent et les marins du Primauguet sont conscients de vivre un 8 mai peu ordinaire.


Le Primauguet double l’étrave du Mistral, s’engage alors un virage sur bâbord et l’ensemble de l’équipage est déjà tourné vers l’exercice de lutte anti sous marine qui durera 10 jours et qui commence demain matin



Présentation

•Mise sur cale : 19 novembre 1981
•Lancée : 17 mars 1984
•Entrée en service : 5 novembre 1986
•Numéro de coque : D644
Missions
•Conçues à l'origine pour assurer prioritairement la défense anti-sous-marine d'un groupe aéronaval, les frégates de lutte anti-sous-marine (FASM) ont vu récemment leurs capacités d'action au-dessus de la surface fortement renforcées.

•La mise un place de senseurs optroniques, d'armes puissantes et de mise en oeuvre très rapide permet désormais à la FASM, non seulement d'identifier avec certitude la menace avant de la traiter, afin d'éviter toute méprise, mais aussi de conserver la plus grande retenue possible avant l'engagement, dans le but de ne pas élever le niveau de la crise.

•Bâtiment de combat moderne et performant, la FASM constitue un outil militaire puissant, capable d'intervenir, seul ou au sein d'une force interarmées nationale ou multinationale, en tout point des mers où la France a décidé d'agir pour maintenir ou restaurer la paix

source Marine Nationale
 
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Operation_Enduring_Freedom

16 novembre 2009

Opération ATALANTA

La Frégate de Surveillance GERMINAL regagne son port base


En provenance de Toulon, la frégate de surveillance Germinal a intégré, le 29 août, l'opération européenne de lutte contre la piraterie en océan Indien. Le bâtiment français fait partie des 13 navires actuellement déployés au sein d'Atalanta, force qui comprend une autre frégate de la Marine nationale : Le La Fayette.

Le développement de la piraterie au large de la Somalie à partir de 2007 a poussé la communauté internationale à réagir. Le Conseil de Sécurité a pris, au long de l’année 2008, une série de résolutions prises dans le cade du chapitre VII afin de contrer cette menace . Ces résolutions abolissent dans la pratique la distinction entre la haute mer et les eaux territoriales et autorisent les marines étrangères effectuant des opérations dans le cadre de la lutte contre la piraterie à intervenir dans l’ensemble de la zone. Une première autorisation a été accordée pour six mois par la résolution 1816 du Conseil de sécurité du 2 juin 2008, elle fut prorogée de douze mois par la résolution 1846 du 2 décembre 2008. « La résolution 1851 du 16 décembre 2008 a introduit une autre mesure toute aussi exceptionnelle, autorisant les Etats qui coopèrent à la lutte contre la piraterie dans la région, pour une période de douze mois à compter du 2 décembre 2008, à « prendre toutes les mesures nécessaires et appropriées en Somalie », c’est-à-dire à intervenir sur terre dans le cadre des actions menées pour lutter contre la piraterie », cf. Lord Jopling, « La piraterie : une menace croissante contre la sécurité régionale et mondiale », Rapport de l’assemblée parlementaire de l’Otan, n° 023 CDS 09 F, 2009. Voir également Ch. Ménard, « rapport d’information sur la piraterie maritime », n° 1670 de l’Assemblée Nationale du 13 mai 2009.



1/ La première intervention fut sous direction américaine, dans le cadre de la CTF 150 de novembre 2007 à juin 2008, prorogée depuis et transformée en CTF 151 (avec des navires américains, auxquels se sont joints les Turcs). Puis, alors que l’UE se préparait à mettre en place l’opération EU NAVFOR Atalante, l’alliance se décida rapidement (9 octobre 2008) à lancer sa propre opération de circonstance en détachant le Groupe maritime permanent n° 2 (SNMG 2) dans la zone. Certains y voient le signe d’une « concurrence » entre les deux organisations, voir par exemple N. Gros-Verheyde,



2/ « L’opération Allied Provider, lancée le 24 octobre 2008, était placée sous le contrôle opérationnel du Commandement allié de composante maritime à Naples sous la direction du Quartier général de commandement des forces interarmées de l’OTAN à Naples. Les bâtiments de l’OTAN ont escorté 8 convois du PAM, et ont effectué des missions de patrouille et de surveillance aérienne. L’opération a pris fin le 12 décembre 2008 lorsque l’OTAN a passé le relais à l’opération Atalanta de l’UE » (rapport Jopling). EUNAVFOR a été approuvée par le conseil de l’UE le 8 décembre 2008 pour un mandat d’un an (prorogé en juin 2009) . Pour une analyse du début de mandant d’EUNAVFOR, voir N. Gros-Verheyde, « Atalante six mois après, : premier bilan », cinq billets du 29 et 31 mai, 1er, 4 et 14 juin 2009

3/ De mars à juin, le groupe maritime permanent n° 1 (SNMG 1) a conduit un deuxième mandat « Allied Protector » dans la zone. Toutefois, cette opération pose problème, car il s’agit d’utiliser le transit des groupes maritimes dans la zone pour les habiller de lutte anti-piraterie. « D'autant que certains Etats (comme l'Allemagne) quittent le SNMG quand il est au large de la Somalie pour passer sous commandement de l'UE (autorisation du Bundestag oblige) » (voir N. Gros Verheyde).

4/ Lors du sommet de Strasbourg, les Alliés ont évidemment mentionné la question : « À la demande du secrétaire général de l'ONU, et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU, l'OTAN a pris des mesures contre la piraterie et les vols à main armée en mer. Nous avons lancé l’opération Allied Protector, qui vise à mener des opérations maritimes au large de la Corne de l’Afrique pour contribuer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, parallèlement aux efforts d’autres pays et organisations, en particulier la Combined Task Force 151 et l’opération ATALANTA de l’UE, qui sont tous complémentaires. Le Groupe de contact sur la piraterie au large de la Somalie joue un rôle important pour ce qui est de faciliter la coordination entre tous les acteurs concernés. Le traitement des causes profondes de la piraterie exige de la communauté internationale qu’elle adopte une approche globale. Nous examinons diverses options concernant la possibilité d’un rôle à long terme pour l’OTAN dans la lutte contre la piraterie, notamment en tenant compte, comme il conviendra, de demandes régionales portant sur le développement de capacités maritimes » .

5/ L'alliance a récemment décidé un élargissement de son action, par la mise enpalce de l'opération "Ocean Shield". « un nouvel élément a été introduit dans le cadre de l'opération Ocean Shield, à savoir le développement des capacités de lutte contre la piraterie des États régionaux. Il a pour but de permettre à l'OTAN d'aider les États régionaux qui en feront la demande à développer leur propre capacité de lutte contre la piraterie. Cette composante de l'opération doit compléter les efforts internationaux en cours et contribuer à améliorer la sécurité maritime au large de la Corne de l'Afrique ». Le commandement opératif est assuré par le Commandement de Lisbonne, le commandement tactique par le Commandement de composante maritime à Northwood


6/ Nul doute que le prochain concept évoquera la question, et surtout le rôle que l’Alliance peut y jouer. Les Etats-Unis semblent pousser un engagement plus appuyé, afin de renforcer la dimension maritime de l’alliance. Toutefois, face au succès d’Atalante et à la multiplication des acteurs, le positionnement n’est pas aisé à définir, et le consensus politique semble difficile à trouver. En effet, plusieurs problèmes se juxtaposent :

- les missions « Allied Protector » ne sont pas des opérations permanentes et structurées, comme peut l’être EUNAVFOR. D’une certaine façon, la PESD a été plus efficace au cours des deux dernières années dans le traitement des crises émergentes, que ce soit au Tchad, en Géorgie ou au large de la Somalie.

- le cadre juridique est étriqué, puisque les navires alliés peuvent certes escorter les bateaux du Programme alimentaire mondial, mais ne peuvent pas appréhender de pirates (pas d’accord d’intervention) ;

- enfin, le fondement conceptuel de l’opération est flou : il ne s’agit pas de lutte contre le terrorisme, éventuellement d’ordre public, face à des organisations criminelles et mafieuse : on est bien loin de la spécialisation militaire qui est au cœur du métier de l’alliance, quelles que soient ses efforts pour élargir ces fonctions dans le cadre de l’approche globale

Conçue pour les longues patrouilles maritimes, avec une importante autonomie (10.000 nautiques à 15 noeuds), le Germinal fait partie des 6 FS du type Floréal. Construites par les chantiers de Saint-Nazaire et achevées par DCNS à Lorient, ces frégates de 2950 tonnes en charge sont armées par 100 marins. Disposant d'un hélicoptère (Panther ou Alouette III), elles sont dotées d'un armement comprenant une tourelle de 100 mm, deux canons de 20 mm et deux missiles antinavire Exocet MM38. Le cas échéant, deux lance-leurres Dagaie et deux systèmes surface-air à très courte portée Simbad (missiles Mistral) peuvent être embarqués.

Cinq des six Floréal sont basées outre-mer. Le Prairial est en Polynésie, le Vendémiaire en Nouvelle-Calédonie et le Ventôse aux Antilles. Les Floréal et Nivôse, basées à La Réunion, ont déjà participé à l'opération Atalanta, lancée fin 2008.
 
sources :
 
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110894
 

http://www.egeablog.net/dotclear/index.php?q=atalanta

15 novembre 2009

Double oblitération

La 35F de La Rochelle bénéficie d'une double oblitération... des fois que l'on ne voit pas que c'est bien écrit LA POSTE...




Double oblitération sur un beau PAP de La Rochelle

On pourrait appliquer le slogan qui permit à une entreprise d'épices de se faire connaître
"A quoi ça sert que la Marco se décarcasse?"







même sort pour l'enveloppe avec timbre métier d'art

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...