04 mai 2015

Vers la Guyane et les îles du Salut GEAOM Guyane Iles du salut

Vers la Guyane et les îles du Salut
GEAOM PH Jeanne d'arc




Les îles du Salut sont constituées par trois îlots d'origine volcanique rattachés à la Guyane, et situés à quatorze kilomètres au large de Kourou, bien que les Îles du Salut soient rattachées au territoire de la commune de Cayenne et de Cayenne 1er Canton Nord-Ouest. 

Alfred Dreyfus (Mulhouse, 9 octobre 1859 – Paris, 12 juillet 1935), est un officier français victime, en 1894, d'une erreur judiciaire qui est à l'origine d'une crise politique majeure des débuts de la IIIeRépublique, l'affaire Dreyfus (1894–1906). Durant ces années de trouble, une large partie de l'opinion française se divise entre dreyfusards et anti-dreyfusard


Un des détenus les plus célèbres fut le capitaine Dreyfus flamme
du 1er février 2008
code roc 24923, BDIS, 97, 97310 KOUROU 
Cependant, le CNES est propriétaire de l'ensemble des trois îles (elles sont situées sous la trajectoire des lanceurs et représentent donc un site stratégique), à l'exception de trois enclaves restées propriétés de l'État pour des besoins liés au fonctionnement du phare (entretien et gestion de ces enclaves assurés par la DDE). 


L'île Royale

Seules les îles Royale et Saint-Joseph sont accessibles, l'île du Diable, la plus au nord, étant strictement interdite d'accès, notamment à cause des forts courants.


La Première République va y construire une forteresse, en 1793, pour accueillir les premiers déportés politiques, à commencer par quelque deux cents prêtres réfractaires.



Le 22 février 1895 on embarque Alfred Dreyfus sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l'île Royale le 12 mars. Gardé en secret total sur l'île Royale, il pose pied sur l'île du Diable cinq jours plus tard. Au début, il a une relative liberté de mouvement, quoique fortement suspecté de vouloir s'évader, mais, en 1896, la rumeur d'une tentative de le faire évader se répand, et les autorités font construire une palissade autour de sa case. Il ne peut plus voir la mer ; il reste confiné à l'intérieur de l'enceinte entourant sa case





Puis, avec l'abolition de l'esclavage en 1848 et l'opposition politique grandissante aux bagnes sur le territoire métropolitain, l'idée de substituer des bagnards aux esclaves se fait jour.

Sous le Second Empire, à partir de 1854, l'administration pénitentiaire y instaure un des bagnes les plus durs au monde, où passeront 70 000 prisonniers.

L'île Royale accueillait l'administration ainsi que l'hôpital, l'île Saint-Joseph servait pour les « fortes têtes » et l'île du Diable pour les espions, les détenus politiques ou de droit commun.


Avec la loi du 08 avril 1852, Napoléon III fit de la Guyane la terre de la transportation. Ces Ilets parurent alors merveilleusement disposés pour l’installation d’un établissement pénitentiaire.
Les forçats furent transférés des bagnes de Toulon, Rochefort et Brest vers la Guyane, par bateau au départ de Saint-Martin sur l’Ile de Ré.




L’Ile Royale, la plus grande, centralise le Commandement des trois Iles. C’est là que se trouvent les bâtiments administratifs et logistiques (maison du Directeur, mess des officiers, hôpital, église, forge, magasins, ateliers abattoirs, porcherie…), ainsi que les forçats "proprement dits".




L’île Saint Joseph, bagne à l'intérieur du bagne, reçoit les repris de justice, et l'île du Diable les déportés politiques, dont le plus connu fut Alfred Dreyfus.



En septembre 1894, le service de contre-espionnage (le Bureau de statistique), dépendant du Ministère de la Guerre, découvre un bordereau contenant des informations sur des secrets militaires français. Celui-ci aurait été transmis à l'ambassade d'Allemagne. Alfred Dreyfus apparaît très rapidement comme le suspect idéal du fait de la similitude de son écriture avec celle du bordereau. En outre, il est passé par l’état-major, il est artilleur, a des origines alsaciennes et est de confession juive. Il est réputé antipathique et prétentieux.La suite sur le lien suivant

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Dreyfus
















Sources : Journaux de bord Jeanne d'Arc

photos Marine nationale (c) Yanne Le Ny Frédéric Lucas



Photos (c) Marine naionale 

02 mai 2015

Canonnière SURPRISE Madère Funchal 1916 Guerre 1914 1916 Sous-marin allemand U38

Canonnière SURPRISE Madère Funchal 1916






La mission confiée à l'U 38, KL Max Valentiner, était l'une des premières longues patrouilles confiée à un s/marin de Méditerranée dans les eaux de l'Atlantique. Parti de Cattaro le 17 novembre 1916, U 38 avait pour mission d'aller chercher des objectifs dans la région de Madère car le port de Funchal étant fortifié, il y vait tout llieu de penser qu'il pouvait abriter des navires de guerre. Et le raisonnement s'avéra juste !
Tout en pratiquant la guerre de course au commerce, l'U 38 franchit Gibraltar dans la nuit du 28 au 29, inaugurant son entrée dans l'Atlantique par l'interception du norvégien Solwang. Au lieu de le couler, Valentiner faisant comme souvent preuve d'un bel opportunisme, décidait de s'en faire un "associé". C'est ainsi que 3 jours durant U 38 se fit remorquer vers Madère, économisant son carburant et se nourrissant sur les vivres du vapeur. Mais la belle équipe ne devait pas durer car dans la nuit du 2 décembre, la remorque cassait et le Solwang était perdu de vue. Poursuivant sa route, U 38 se présentait en plongée le 3 devant Funchal. En l'espace d'un peu plus de 10 minutes, U 38 alignait successivement devant ses tubes lance-torpilles la canonnière Surprise, le transport de sous-marins Kanguroo et le vapeur anglais Dacia, envoyant tout le monde par le fond. 





La mer étant d'huile, l'un des forts à terre apercevait le sillage du périscope et ouvrait le feu. Valentiner s'éloignait alors à 8000 mètres de la côte, faisait surface et ouvrait le feu contre le fort qui répondait maladroitement par une dizaine de projectiles. Le tir du fort ayant cessé, U 38 se rapprochait du port et reprenait brièvement le feu sur les installations portuaires ainsi que sur une usine avant de remettre cap à l'est vers la Méditerranée. 









Ayant marqué sa route de plusieurs autres victimes, Max Valentiner repassait Gibraltar le 11 décembre, poursuivait son oeuvre de corsaire en Méditerranée occidentale et rentrait à Cattaro le 23 après une chaude alerte la veille quand il vint à se prendre dans les filets sous-marins tendus par les Alliés dans le canal d'Otrante.
De l'audace, toujours de l'audace, telle aurait pu être la devise de Valentiner qui fut lui aussi l'un des as de 14-18 sans pour autant avoir jamais le charisme de son frère d'armes Arnauld de la Perière.



AOS
PORTUGUESES E FRANCESES
MORTOS NA MANHA DE 3 DE DEZEMBRO
1916
fragateiros, na rude, e extenuante lida,
granjeio para os seus,
–esplendente fanal,– eram a luz da vida
acêsa pela esperança e pela mão de deus!
o clarim da manhã cantava na baía,
o crysântemo abria à beira do balsedo …
e coriscou o raio e matou a alegria
a violência, (o fragor,) imortal, de um torpedo!
do 'suave responso'
jaime camara


"SURPRISE"
"KANGUROO"
"DACIA"


túmulo-monumento
erigido por subscrição, da
iniciativa de Henrique v. de Castro,
3-12-1917.

30 avril 2015

PH Jeanne d'Arc campagne 2007 2008 vers les Antille la Martinique

PH Jeanne d'Arc campagne 2007 2008 vers Fort de France










le dimanche, 6 janvier 2008, 20:47 - Activités

Aujourd’hui, un exercice bien particulier est venu s’ajouter aux opérations menées par le GEAOM depuis le début de sa mission : la Jeanne d’Arc et le Georges Leygues ont en effet réalisé dans la matinée leur centième PRERAM. Dans le langage de la marine très friand d’acronymes, ce terme renvoie à l’exercice de présentation au ravitaillement à la mer quotidiennement effectué par les deux bateaux.

photo (c) CF Chove 

photo (c) CF Chove 
Ce PRERAM symbolique s’est déroulé sans incident sous un soleil bienvenu après la grisaille uniforme des jours précédents ; il a une fois de plus fait appel aux équipes de manoeuvre des deux bâtiments qui sont chargées, une fois les bateaux présentés côte à côte, de les relier grâce à une ligne de distance sur laquelle sont fixés des fanions tous les six mètres. Cette ligne, envoyée d’un bord à l’autre grâce au fusil lance-amarres, est récupérée par l’équipe du second bâtiment qui choque et vire – comprendre tire et relâche - en fonction de l’écartement relatif des bateaux, entre quarante et soixante-dix mètres en général.

(c) CF Chove 
Flamme JDA 10-1-2008 sur Montimbramoi  Pont envol JDA par Anne Smith













La Jeanne d’Arc accueille depuis le deux janvier des marins bien particuliers : cinq cadets et un capitaine de l’école des garde-côtes américains ont en effet embarqué lors de l’escale de New York pour suivre la formation des officiers élèves du GEAOM. Cette concrétisation du partenariat noué entre les marines française et américaine a pour objectif de faire découvrir aux cadets le contenu de l’enseignement dispensé à bord du porte-hélicoptères, mais aussi de permettre aux officiers élèves de mieux connaître une composante importante des garde-côtes américains.



Carte photo Mission 2007 2008
avec TAD manuel JDA 11-2 2008
sur montimbramoi carte mission 


Intégrés au corps des officiers élèves, les cadets ont pu participer aux différentes activités de formation ; de la conduite nautique en passerelle aux exercices de synthèse du central opérations en passant par un séjour sur le Georges Leygues, le programme de la semaine leur a fourni un aperçu de la vie à bord d’un bâtiment école et des missions de la marine.







Depuis quelques jours déjà, la Jeanne d’Arc et le Georges Leygues voguent en mer des Caraïbes. Les vagues furieuses qui montaient à l’assaut du GEAOM sont bien loin derrière à présent, et la houle grise de l’Atlantique a laissé place à une mer calme d’un bleu profond, à peine ridée en surface par le passage furtif d’un exocet. 





Les îles des petites Antilles défilent lentement, laissant flotter derrière elles des noms aux couleurs exotiques : Saint Martin, Saint Barthelemy, Antigua, Saint
Kitts et Nevis. Le beau temps est bien entendu de la partie, et c’est sous un soleil éclatant qu’ont lieu les activités en extérieur en dépit de températures plutôt élevées. Du pont d’envol, ceux qui contemplent les reflets chatoyants de la mer des Caraïbes ont parfois la chance d’apercevoir l’éclair vif d’un dauphin jouant avec l’étrave du Georges Leygues.





DETALAT  1er RHC




Aujourd’hui, les deux bâtiments ont mouillé en baie des Saintes, archipel d’îles au sud de la Guadeloupe. L’occasion pour le commandant d’effectuer une visite officielle à terre, et pour l’équipage de sortir sur le pont admirer les eaux turquoises de cette baie idyllique bordée de plages de sable blanc. Une plongée d’inspection de la coque a également été conduite dans l’après-midi, suscitant l’envie de tous ceux restés à bord ; une eau à 27°C en plein mois de janvier, c’est un des beaux cadeaux de cette mission 07-08 !










Sources : Journal de bord du PH Jeanne d'Arc

Photos (c) Marine nationale Yann Le Ny Frédéric Lucas CF Chove 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...