16 décembre 2013

Galloo : Marché de déconstruction notifié pour six coques de la marine française

Galloo : Marché de déconstruction notifié pour six coques de la marine française





Le marché de déconstruction de six anciens escorteurs d’escadre, avisos-escorteurs et avisos de la Marine nationale a été notifié le 11 décembre au groupe franco-belge Galloo, son entrée en vigueur étant intervenue deux jours plus tard. Désarmés entre 1990 et 1999, les ex- Duperré, La Galissonnière, Enseigne de Vaisseau Henri, Commandant Rivière, Détroyat et Jean Moulin seront démantelés à Gand, en Belgique. Tous sont en attente dans le Finistère, au cimetière marin de Landévennec et à Lanvéoc-Poulmic, à l’exception du Commandant Rivière, stationné à Toulon.


Photo JM Bergougniou


Avant leur départ, Galloo et la Service de Soutien de la Flotte vont devoir réaliser un dossier de transfert transfrontalier de déchets, qui sera soumis aux autorités belges et françaises. 



Photo JM Bergougniou


Bien que désarmés depuis de longues années et sans valeur militaire, ces bateaux doivent également obtenir le feu vert de la Commission Interministérielle des Exportations de Matériels de Guerre (CIEMG). 


Une fois toutes les autorisations administratives obtenues, les coques seront mises à disposition de l’industriel, qui aura 30 jours pour organiser le premier départ. A l’Etat-major de la Marine nationale, on estime que, si tout se passe normalement, le convoyage devrait débuter à la fin du second trimestre 2014.
Photo JM Bergougniou




La déconstruction de ces six coques, qui représentent un poids global d’environ 13.000 tonnes, va représenter deux à trois ans de travail pour Galloo, qui a récemment achevé de démanteler, dans ses installations belges, l’ex-escorteur d’escadre Bouvet, mais aussi l'ancien méthanier Tellier, de GDF Suez.
Photo JM Bergougniou



MER ET MARINE 16 septembre 2013









Merci à Claude Bélec pour les plis

Photo JM Bergougniou

Humour dans le carré par Donec

Les Temps sont durs

Bonjour à tous,

Nos armées portent la patte de chacun des présidents qui nous ont gouvernés.

Avec DE GAULLE l’armée a repris le chemin de casernes.

Avec GISCARD D’ESTAING elle gagne allure et dignité.

CHIRAC met fin la conscription.

Avec SARKOLAND la décision est prise de tout faire disparaitre et je constate que le projet est en bonne voie.









Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.


DONEC

15 décembre 2013

Concarneau Faits d'Hiver : Les Oubliés de l'île Saint-Paul TAAF Bretagne Concarneau Pont-Aven Langouste

Les Oubliés de Saint-PaulIls étaient originaires de Concarneau et de sa région


A la fin du 19e siècle, la France pour affirmer sa souveraineté sur les îles australes de l’Océan Indien (Crozet Kerguelen Saint-Paul Amsterdam) convoitées par Anglais et Australiens donne la concession des îles Kerguelen aux frères Henry et René Bossières qui obtiendront plus tard la concession de l’île Saint-Paul. 



En 1928, les Bossières décident d’exploiter la pêche à la langouste. Ils fondent « La Langouste Française » qui recrute des pêcheurs bretons de la région de Concarneau. Après des débuts prometteurs, en février 1930 six Bretons et un Malgache acceptent d’assurer la maintenance des installations durant l’hivernage dont un couple Victor et Louise Brunou.

Saint-Paul 1931 Cliché Aubert de la Ruë

Le bateau ravitailleur promis ne passe pas. Louise  Brunou donne naissance à une petite Paule qui décédera au bout de 2 mois,  Emmanuel Pulloc’h, François Ramamonzi, Victor Brunou, Pierre Quillivic décèdent du scorbut ou périssent en mer.


A ce jour, malgré les nombreux écrits et récits, la mémoire de cette triste aventure s’efface inexorablement. Les concessions des tombes des survivants ne sont pas renouvelées, le souvenir de ces évènements n’est pas gardé dans la mémoire collective par un nom de rue, une stèle ou un monument.

photo JM Bergougniou

Profitant de ma visite à Pont L'Abbé pour honorer Bruno Le Floc'h et après avoir découvert le tableau de Mathurin Méheut représentant le port de Sainte-Marine et l'abri du marin, je décide de retrouver Dominique Virlouvet la Présidente de la nouvelle association "Les oubliés de Saint-Paul". 


Rendez-vous est donc pris à Concarneau pour un entretien avec le journal Ouest-France et une visite du cimetière de Concarneau.

photo JM Bergougniou

Descendant vers le fond du cimetière, nous nous rendons vers la tombe de Louise Brunou. Sa découverte à nécessité de nombreuses recherches.


photo JM Bergougniou


Celle qui est connue aujourd'hui comme Louise Brunou est née Le Meur. 

Elle se  marie en première noce avec Victor Réferet (acte de naissance alors que la tombe porte le nom de Réferret avec 2 R).  

De ce premier mariage nait une fille Maria Louise Joséphine le 10 décembre 1920. 
Après le décès de son premier mari Louise épouse Victor Brunou. De ce mariage naîtra Paule en mars 1930. Elle y décédera à l'âge de deux mois.
En France personne ne connait rien du drame qui se joue. La Famille envoie Maria (10 ans) retrouver ses parents à Saint-Paul. 

Louise Brunou et sa fille Maria sur la tombe de Victor et Paule Cliché Aubert de la Ruë

Elle arrivera pour apprendre le décès de son beau-père et de sa demie soeur qu'elle n'aura pas connu. Maria se marie avec Albert Pinson en 1947. Elle est enterrée à Paray-Vieille-Poste avec son fils.

photo JM Bergougniou

Rentrée à Concarneau, Louise refera sa vie et épousera Jean-Louis Gourmelen dont elle aura un fils Louis. "Lili" Gourmelen est décédé au Croisic le 20 octobre 1995 sans descendance. 


Sur la tombe une petite affichette "Cette concession est échue, Veuillez vous adresser à la Mairie - Service de l'Etat civil.

photo JM Bergougniou

Et surprise la tombe est fleurie. Quelqu'un à l'occasion de la Toussaint aura pris le soin de déposer une fleur naturelle. Délicate attention qui nous questionne… 

photo JM Bergougniou

Nous quittons la tombe de Louise pour gagner celle de Julien Le Huludut après être passé près du monument des péris en mer lors de la tempête des 19 et 20 septembre 1930. Nos "Oubliés de Saint-Paul" ne pourraient-ils pas trouver dans le cimetière une place pour une stèle, une plaque pour en conserver le souvenir?

photo JM Bergougniou

Nous arrivons sur la tombe de Julien le Huludut et là nouvelle surprise.

photo JM Bergougniou

Sur la pierre portant les noms de la famille, délicatement coincé derrière les fleurs, une feuille de papier. On pense d'abord au vent pouvant avoir transporté une feuille volante qui se serait arrimée à la tombe avec l'aide du bouquet de fleurs.

photo JM Bergougniou

En nous approchant nous découvrons que c'est une page de Ouest-France...

Ouest-France du 21 Mars 2013. photo JM Bergougniou

Et en titre "Pas de second oubli pour les Oubliés de Saint-Paul. Ce n'est donc pas le hasard d'un vent fripon qui à déposé cette feuille sur la tombe mais une âme bien intentionnée qui souhaitait montrer par ce geste, qu'elle n'avait pas oublié, qu'il ne fallait pas oublier. 

photo JM Bergougniou

Les démarches entreprises par Dominique et Maryvonne auraient-elles marqué les esprits des Concarnois ? 
Souhaitons que la Municipalité dans un premier temps accorde une concession à perpétuité pour leur repos éternel et dans un deuxième engage une discussion avec les représentants de l'association pour conserver la mémoire de cette triste aventure.
Pourquoi ne pas envisager une rue, une place dans le cadre de l'aménagement du nouveau port? La pose d'une plaque pourrait être envisagé à l'île Saint-Paul et à Concarneau...



Souhaitons aussi que leurs tombes soient dans le futur aussi connues et fleuries que celle de l'Abbé Forveille.

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

Originaire de la Mayenne, il vient à Concarneau comme précepteur d'une riche famille. Il est attaqué et saoulé. Chargé dans une brouette, il sera promené dans les rues de Concarneau pour le ridiculiser. L'histoire raconte que ses agresseurs auraient tous péri de mort violente. 



Depuis sa tombe est toujours fleurie et ornée de chapelets, de plaques et d'objets déposés en ex-voto. Les Concarnois lui prêteraient volontiers des pouvoirs au moment des examens ou des départs en voyage. Sa tombe fait l'objet d'un véritable culte.


Dimanche Ouest-France 15 décembre 2013


Photos JM Bergougniou

14 décembre 2013

Bruno Le Floc'h une mode à croquer les costumes du pays Bigouden Bretagne

Bruno Le Floc'h une mode à croquer






Le 5 octobre 2012 Bruno Le Floc'h nous quittait. le 13 décembre 2013 au Musée Bigouden de Pont L'Abbé un hommage lui était rendu solennellement dans la salle des mariages de la Mairie puis le public était invité à découvrir l'exposition et son travail autour du costume du Pays Bigouden dans la salle des coiffes du Musée. 

biographie de Bruno Le Floc'h


photo (c) JM Bergougniou


Découverte qui va bien au-delà des bandes dessinées. 
Son travail d'affichiste, de "dessinateur" de mode ou de ticket d'entrée y est mis en valeur. Un ouvrage réalisé par Brieg Haslé et Armelle Le Minor permet de voyager de la mode du pays Bigouden aux crayons et couleurs de Bruno.


Lisa illustré par Bruno Le Floch à l'occasion de l'AG de Philapostel à Trégunc 2011
Créateur bigouden, Bruno Le Floc’h (1957-2012) s’est très souvent inspiré de son pays natal, Loctudy et la région de Pont-l’Abbé, pour retranscrire en mots et en images les atmosphères caractéristiques de ce coin du Finistère Sud. Entre la misère des terres et la sauvagerie de la mer, tout concourt dans ses récits et ses dessins à exacerber sentiments et superstitions, à croiser des personnages forts et attachants, à l’image de Perdrix, sa jolie Bigoudenne. La poésie véhiculée par les dessins de Bruno Le Floc'h sonne tout autant comme un hommage à une culture-mère que comme une mélodie ancienne. Point n’est besoin de parcourir des distances pour comprendre l’essence même de son voyage : la nostalgie.



photo (c) JM Bergougniou
Riche de dessins rares issus de son atelier du quai Saint-Laurent, de croquis de recherches, d’esquisses au trait, de planches originales, l’exposition Bruno Le Floc’h, planches et dessins est une invitation à mieux connaître l’œuvre d’un artiste des plus attachants.



Brieg Haslé-Le Gall


L’exposition est accompagnée par la parution de l’ouvrage Une mode à croquer. Bruno Le Floc’h et son Pays bigouden de Brieg Haslé-Le Gall et Armelle Le Minor, Éditions Locus Solus. Plusieurs tirés à part, dont un portrait inédit de Perdrix, numérotés et estampillés par Les Amis de Bruno Le Floc’h, sont également proposés aux amateurs de belles images.














La vie n’est pas facile « au bord du monde », ce Finistère breton soumis à une nature dure, capricieuse, imprévisible… Entre la misère des terres et la sauvagerie de la mer, tout concourt à exacerber sentiments et superstitions, à croiser des personnages forts et attachants. Comme Pasd’bol, celui qu’aucun pêcheur ne veut à son bord parce qu’il porte la poisse ; ou ce gamin qui fuit la misère et croise sur sa route des Romanichels ; ou encore le cadavre de Fri Ruz qui fait une dernière tournée des bars avec ses deux copains !



photo (c) JM Bergougniou


« Lorsque j’étais aux Arts Déco de Paris, j'ai découvert Piet Mondrian. Au travers de la longue et radicale démarche intellectuelle et picturale de cet immense artiste, j’ai compris ce qu’était que se libérer du figuratif. Ce fut une révélation totale qui m'a ouvert en grand les portes de l'art moderne. Pour ce qui est des artistes figuratifs, je reste médusé par le talent de Mathurin Méheut à saisir le "vrai" en quelques traits sûrs, nerveux et une trace de gouache. J’affectionne également Jean Julien Lemordant et Lucien Simon pour leur vision sans pittoresque de mon coin de Bretagne. »


photo (c) JM Bergougniou












Une mode à croquer
photo (c) JM Bergougniou

Ce livre propose un double contenu : 64 pages grand format reproduisant 100 illustrations dont des travaux d’atelier, des esquisses, des recherches graphiques autour des Bigoudens dans leurs costumes et environnement, et 7 planches sur papier épais avec 7 personnages en pied à découper (les têtes, le corps, les jambes sont interchangeables pour jouer avec les coiffes et éléments de costume). 


photo (c) JM Bergougniou


Un livre pour les amateurs de BD et pour les amoureux du costume. Une vision neuve et graphique de la Bretagne. Lancement le vendredi 13 décembre 2013 lors du vernissage de l'exposition Bruno Le Floc'h, planches et dessins au Musée Bigouden. Parution le 14 décembre 2013

photo (c) JM Bergougniou
La salle basse du donjon du musée, situé à quelques pas de l'atelier de l'artiste sur le quai St Laurent à Pont-l'Abbé, regorge de pépites du "gentleman du 9e art" : 25 panneaux, dont une bonne centaine d'originaux et d'inédits, sont accrochés aux murs, représentant essentiellement trois des huit albums de Bruno Le Floc'h. 

photo (c) JM Bergougniou


"Nous nous sommes focalisés sur la trilogie bigoudène" explique encore Brieg Haslé-Le Gall, à savoir les albums Au bout du monde (2003), Trois éclats blancs (2004, prix René-Goscinny) et Une après-midi d'été (2006, Prix Bulles en Nord - Lys-les-Lannoy). Et pour ces deux derniers albums, les originaux des couvertures seront également exposés, "de quoi rendre fou les inconditionnels de la bande dessinée" sourit encore Brieg Haslé-Le Gall.

photo (c) JM Bergougniou

Bruno Le Floc'h et son Pays bigouden de Brieg Haslé-Le Gall et Armelle Le Minor, Éditions Locus Solus, décembre 2013.

photo (c) JM Bergougniou

M Le Maire de Pont l'Abbé, Mme la Présidente de l'association des amis de Bruno Le Floc'h, Armelle Le Minor, Brieg Haslé


http://www.auborddumonde.org/association-les-amis-de-bruno-le-floc-h/


photo (c) JM Bergougniou





La jeune Perdrix de l'artiste, héroïne bigoudène au coeur tendre, est le leitmotiv de l'exposition. 



photo (c) JM Bergougniou

L'original du portrait de cette jeune fille, mutine, à la petite coiffe et à la cocarde rouge y est exposé, tandis que 100 exemplaires y sont mis en vente sous la forme d'un tiré à part inédit (exemplaires numérotés et estampillés par Les Amis de Bruno Le Floc’h) sur un papier de grande qualité (Vergé Tradition, 250 grammes, 32 x 45 cm) imprimé par l'artisan Marcel Tanguy de Pont-l'Abbé. 


photo (c) JM Bergougniou
 Par ailleurs, les Amis de Bruno Le Floc'h ont tenu à présenter une planche originale de l'album Paysage au chien rouge (2007) qui évoque le pays de Pont-Aven, met en scène Paul Gauguin et rend ainsi hommage aux pionniers de l'art moderne. 

photo (c) JM Bergougniou

 Si la bande dessinée est aujourd'hui épuisée, une nouvelle édition est en préparation et sera disponible, en 2014, aux éditions Locus-Solus, précise Brieg Haslé-Le Gall qui ajoute que "l'album méritait une deuxième vie."



photo (c) JM Bergougniou
Enfin, pour l'exposition, un gilet, datant du XIXème siècle qui aurait été porté par Paul Gauguin lui-même, est exposé, provenant d'une collection particulière et représentant un "prêt exceptionnel". 


Armelle Le Minor et Brieg en pleines dédicaces photo (c) JM Bergougniou
Sources : Les Amis de Bruno Le Floc'h

La boutique :

http://www.auborddumonde.org/boutique/


Photos JM Bergougniou

13 décembre 2013

Croiseur Jeanne d'Arc Tristan da Cunha

Croiseur Jeanne d'Arc
Tristan da Cunha
sur une idée d'Alain Facchinetti



Tristan da Cunha est une île de l'océan Atlantique Sud, située dans l'archipel du même nom. Unique île habitée de l'archipel, ses habitants forment la communauté la plus isolée du monde d'après le livre Guinness des records.

C'est une dépendance du territoire britannique d'outre-mer de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, située à 2 000 km au sud-sud-est de celle-ci. 


En 1961, une éruption volcanique sur l'île provoqua le départ des habitants (quelques centaines de personnes), évacués au Royaume-Uni. La majorité d'entre eux sont revenus sur l'île par la suite, après quelques années. Il est difficile d'accéder à l'île, à cause de son éloignement et de la rareté des bateaux.

Le Croiseur école fait escale une demie journée à Tristan le 16 /01/1936 et il semble que l'oblitérant est du 18, il a donc dû être posté dans une dépeche lors de l'escale au cap du 21 au 30/ 01/36 le pli du bas prouve que ce petit cachet bleu ne provient pas de la Jeanne, mais soit bien un genre de précurseur " PAQUEBOT" provenant de ce territoire. 




L'île n'ayant pas de bureau de poste apposait l'empreinte d'un cachet sur les enveloppes. Le premier bateau qui passait emmenait les sacs postaux vers leur destination finale (Le Cap, Londres ou New-York…) le courrier entrait alors dans le circuit postal. Ce cachet fait penser aux cachets Résidence de France à Kerguelen.














Tristan Da Cunha et la Philatélie
http://www.blog-philatelie.com/2008/12/tristan-da-cunha-et-les-timbres-patate.html


On recherche

NOUMEA RP MARINE 00365


Pour l'établissement de son catalogue numérique Daniel ALLANCON recherche l'empreinte du timbre à date Nouméa RP Marine 00365


Faire les propositions à : 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

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