13 février 2015

FLF GUEPRATTE dans le golfe arabo-persique

FLF GUEPRATTE dans le golfe arabo-persique

Tout un tas d'enveloppes du FLF GUEPRATTE hier matin au courrier.  

Les cachets V SPID du vaguemestre sont à différente dates du 21 décembre 2014 au 8 février 2015. 
Peut-être n'y a-t-il pas eu de dépêches vers la France lors de ces escales? 
Merci au vaguemestre qui a bien fait son job.


Cachet V SPID  en date du 21-12-2014
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


08/01/2015 Sources : Etat-major des armées



Le 4 janvier 2015, la frégate type La Fayette (FLF) Guéprattea appareillé d’Abu Dhabi, afin de poursuivre sa mission dans le golfe Arabo-persique (GAP) et en océan Indien.




Cachet V SPID  en date du 01-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015




A l’issue d’une relâche opérationnelle aux Emirats Arabes Unis, l’équipage du Guépratte a entamé la deuxième partie de sa mission. Au cours des deux derniers mois, le bâtiment a mené avec un rythme intense des patrouilles, des missions d’escortes et d’interventions maritimes dont plusieurs visites de boutres dans le golfe d’Aden et en mer d’Arabie.



Après une patrouille en Méditerranée orientale, le Guépratte avait également escorté le TCD Sirocco, chargé d’acheminer vers la Jordanie du matériel nécessaire à la mise en place d’un plot chasse de 6 Mirage 2000D destinés à appuyer les irakiens dans leur lutte contre Daech.





Au cours des prochaines semaines, le Guépratte sera intégré à la Coalition Task Force 152 (CTF 152) volet maritime de l’opération Enduring Freedom dans le golfe Arabo-persique, avant de rejoindre à nouveau la Coalition Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom en océan Indien et dans le golfe d’Aden.

Cachet V SPID  en date du 03-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015



Dans ce cadre, le Guépratte participe au côté de nos alliés à la lutte contre le terrorisme et les trafics en mer.




Cachet V SPID  en date du 03-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


15/01/2015 Sources : État-major des armées



En escale à Doha dans le cadre de son déploiement en zone Océan indien, le Guépratte a conduit le 8 Janvier 2015 deux exercices de coopération bilatérale avec la marine qatarie. Un Securex ainsi qu’un Visitex ont été organisés à bord, afin de partager le savoir-faire et l’expérience des équipes du Guépratte, et de mettre à profit sa présence pour l’entraînement des marins du Qatar.





Escale au Koweit annulée Cachet V SPID  en date du 25-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


Deux détachements de la marine qatarie sont ainsi venus à bord pour conduire ces exercices. Le premier a pu assister et participer à un exercice de lutte contre un incendie, au cours duquel il a pu observer, concrètement, la mise en œuvre de nos techniques d’intervention sécurité et l’utilisation de notre matériel. Simultanément, une équipe de commandos marine qataris a réalisé un exercice de visite du bord, leur permettant de mettre en œuvre leurs propres techniques tout en bénéficiant des conseils avisés du chef de l’équipe de visite du Guépratte, rodé à ce type d’intervention par les deux mois de mission écoulés.



Cachet V SPID  en date du 09-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015





Ces exercices achevés et « debriefés », les participants ont échangé leurs expériences, confirmant ainsi l’esprit de confiance mutuelle qui avaient présidé aux manœuvres de la journée. Cette coopération, concrète et fructueuse pour l’entraînement conjoint, a permis d’enrichir le savoir-faire de chacun et de renforcer la coopération entre nos deux marines.




29/01/2015 Sources : Etat-major des armées


Cachet V SPID  en date du 25-01-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015



Le 26 janvier 2015, au terme d’une relâche opérationnelle à Goa, le Guépratte a participé à une intense journée d’exercices avec la frégate Talwar de la marine indienne.

(c) Alliance Française Goa


Ces exercices à la mer (PASSEX) ont été l’occasion pour certains marins indiens et français d’embarquer à bord du bâtiment de leur partenaire pour y découvrir, de l’intérieur les savoir-faire déployés par l’équipage. Ces échanges entre les deux navires ont permis à chacun d’améliorer la connaissance des procédures et de mobiliser conjointement leurs compétences dans le cadre de manœuvres tactiques, comme la présentation pour ravitaillement à la mer, la mise en œuvre de moyens héliportés et des exercices de visite de bâtiment croisés (VISITEX). Au terme d’un exercice d’évolutions tactiques, ce PASSEX a été clôturé par des tirs d’artilleries de 20 mm et 12,7 mm.


(c) Alliance Française Goa

L’objectif de cet entraînement était multiple. Tout en renforçant l’excellence des liens d’amitié et d’estime réciproque entre nos deux marines, ce PASSEX permettait d’illustrer la capacité des deux marines à conduire ensemble des exercices dans la perspective de l’important exercice bilatéral Varuna qui réunira au printemps des bâtiments indiens de la Force Navale de l’Ouest et le groupe aéronaval français.



Cette journée intense est venue conclure une escale durant laquelle les échanges et contacts avec la marine indienne ont été nombreux. Les visites réciproques du Guépratteet celle de la base aéronavale d’Hansa tout comme les activités sportives entre les deux équipages ont été de belles occasions pour renforcer les liens opérationnels et humains entre nos deux marines.



L’Inde fait partie de nos principaux partenaires dans la zone maritime océan Indien avec lesquels nous renforçons notre coopération opérationnelle, notamment maritime.



Le Guépratte reprend désormais la mer pour patrouiller de nouveau au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF).

Cachet V SPID  en date du 08-02-2015
machine à affranchir Roissu SPID 11-02-2015


3 Février 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale



Dans golfe d'Aden, le porte-avions Charles de Gaulle et le Guépratte se croisent au large de Djibouti, le premier débutant sa mission en Océan Indien et le second achevant la sienne au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom.




Le 5 février 2015, la frégate Guépratte était en patrouille dans le golfe d’Aden dans le cadre de l’opération anti-terroriste « Enduring Freedom », lorsqu’elle a secouru un remorqueur moldave présentant un blessé grave, au large de Djibouti.




Alors qu’il s’apprêtait à entrer en mer Rouge, le Guépratte a reçu un appel du remorqueurZomorod, battant pavillon moldave et faisant route vers le Yémen. Le remorqueur demandait assistance pour un de ses marins, grièvement blessé aux jambes. Sur ordre du commandant duGuépratte, une équipe médicale est envoyée, escortée par l’équipe de visite.

Malgré des conditions climatiques difficiles, les marins du Guépratte prennent pied sur leZomorod, qui est alors sécurisé pour permettre au médecin de prendre en charge le blessé. Celui-ci présente une double fracture ouverte sur la jambe droite, et une large plaie associée à une fracture fermée sur la jambe gauche. Le médecin lui administre les premiers soins dans des conditions sanitaires très rudimentaires. Avec accord du commandant des forces françaises stationnées à Djibouti et du commandant du Guépratte, le blessé est évacué par l’hélicoptère Panther du Guépratte vers l’hôpital militaire français de Djibouti.


Après s’être posé sur la base aérienne de Djibouti où le blessé a été pris en charge par l’équipe médicale avant d’être évacué vers l’hôpital, le Panther a rejoint le Guépratte, qui a repris sa patrouille vers la mer Rouge.

Depuis 2001, la France est engagée dans cette opération qui vise à suivre les mouvements maritimes dans une zone allant de la corne d’Afrique au golfe arabo-persique pour lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien.

Les bâtiments français engagés dans cette opération conduisent également des entraînements et des manœuvres avec nos partenaires et alliés présents dans la zone, pour renforcer l’interopérabilité de nos forces.


Merci à Joël

12 février 2015

Opération CHAMMAL FAA Jean Bart

Opération CHAMMAL FAA Jean Bart 
2014/2015 CSG1


Le 24 janvier 2015, 40 marins de la frégate Jean Bart ont reçu les honneurs de la marine américaine pour la qualité du travail effectué et la qualité des relations entretenues lors du déploiement de la frégate anti aérienne au sein du Carrier Strike Group One (CSG1) Vinson.


Enveloppe sans timbre à date certainement remise à un bureau après le retour de la frégate et non oblitéré (volontairement?)



La frégate Jean Bart vient de passer trois mois dans le golfe arabo-persique au sein du Carrier Strike Group One (CSG1), à assurer la protection du porte-avions USS Carl Vinson et au contrôle de près de 4 000 aéronefs de la coalition en partance et retour de la zone d’opération du Levant, dans le cadre de l’opération Chammal.




Par la qualité des services rendus et son extension temporelle, soulignées par les américains, le Jean Bart a ainsi été rapidement considéré comme partie intégrante du groupe aéronaval. A ce jour, elle s’inscrit comme la frégate étrangère la plus présente autour du Carl Vinson lors ce déploiement.



Pour saluer cette intégration hors norme, aussi bien pour la France que pour les Etats-Unis, le commodore Stuffle, commandant les escorteurs du CSG1 (COMDESRON1), s’est rendu à bord du Jean Bart pour attribuer la Navy Achievement Medal et la Navy Commendation Medal à 40 marins. Par ces récompenses, ce n’est pas seulement le Jean Bart que les autorités américaines entendent remercier, mais bien, plus largement, la marine et les armées françaises pour la qualité de cet engagement à leurs côtés.



L’amiral Grady, commandant le CSG1, a ainsi voulu souligner que la marine française est l’une des rares marines capable de travailler au même niveau que l’US Navy en opération de haute intensité. L’amiral Grady indique dans son ultime message au Jean Bart :“Your operational attitude, innovation and can do attitude reflected great credit upon the legacy of the «Jean Bart», the French Navy and the strength of our longlasting partnership”.
(U.S. Navy photo by Lt. Juan David Guerra/Released



Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, six Mirage 2000D un avion de ravitaillementC135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Le Jean Bart a quitté l’opération le 28 janvier, après trois mois de déploiement dans le golfe arabo-persique.






Chammal : Premier bilan de l’intégration du Jean Bart à la TF 50


Après deux semaines passées au sein de la Task Force50, le commandant de la frégate Jean Bart, accompagné du commandant adjoint opérations, s’est rendu sur le porte-avions USS Carl Vinson afin de partager avec l’état major du Carrier Strike Group 1 (CSG 1) les premiers enseignements de cette période d’intégration.
Fort de son expérience récente dans le golfe arabo-persique, le Jean Bart s’est rapidement montré au niveau attendu pour assumer pleinement toutes les fonctions d’un escorteur de la TF 50au même titre que les autres bâtiments américains.



L’amiral Grady, commandant la TF 50, a été marqué en particulier par la capacité du Jean Bart à compléter l’image tactique de la force en reportant un certain nombre de « primo détections », notamment au-dessus du territoire irakien, grâce à ses senseurs performants.
Cette visite à bord du porte-avions a été l’occasion également de visualiser in situ les outils dont dispose l’état major pour planifier et conduire les opérations sur le théâtre du Levant.



Ce premier bilan positif souligne la capacité du Jean Bart à travailler en souplesse au profit du CSG 1. Le Jean Bart assure maintenant, comme les autres escorteurs américains, les fonctions de :Sector air defence commander (SADC) : contrôle d’une zone de défense aérienne au profit du CAOC (centre inter-alliés des opérations aériennes) situé au Qatar ;Air missile defence commander (AMDC) : défense aérienne du porte avions américain.



En outre, le Panther, hélicoptère embarqué sur le Jean Bart, contribue, aux côtés des MH-60américains, à assurer la permanence des missions de surveillance maritime de la zone sanctuaire autour du porte-avions. Enfin, l’interopérabilité des moyens français s’exprime également dans le soutien de l’homme amené par l’aumônier du Jean Bart, qui, temporairement seul prêtre catholique de la TF 50, a été envoyé sur trois bâtiments américains pour y célébrer la messe.
Soutien indéniable au dispositif de la coalition, le Jean Bart apporte une plus grande flexibilité à la TF 50.
Par sa présence au sein d’un CSG américain, le Jean Bart manifeste la volonté de la France à jouer un rôle de premier plan dans cette zone, notamment en vue de l’intégration éventuelle d’autres unités française aux côtés des américains, en soutien au gouvernement irakien.


Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense



https://www.facebook.com/CSGONE

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/chammal-l-us-navy-remercie-le-jean-bart

http://www.colsbleus.fr/articles/3237

http://globalaviationreport.com/2014/11/18/chammal-first-results-of-the-integration-of-the-french-frigate-jean-bart-into-task-force-50/

http://navaltoday.com/2014/12/04/image-of-the-day-fs-jean-bart-uss-carl-vinson-sail-together/

La FS FLOREAL aux îles Eparses

Le pli mystère en provenance des Glorieuses

Ce pli avec le TAD des Iles Glorieuses en date du 24-11-2014 porte le cachet de l'agent postal, la mention paquebot (?) le cachet de situation des Glorieuses et le cachet Posté à la Mer bilingue. Et en rouge le cachet Marine nationale Service à la Mer 3/4 mais pas de cachet de bateau. Qui est ce mystérieux navire?




En fouillant dans l'activité Marine et réunionnaise, on trouve finalement assez vite la solution.

Le lundi 17 novembre 2014, la frégate de surveillance Floréal a quitté Port-des-galets à La Réunion pour une mission de surveillance maritime d’un mois dans la ZRP des FAZSOI*. Réalisée essentiellement dans les zones économiques exclusives avoisinant La Réunion, Mayotte et les îles Eparses, elle aura aussi un volet de coopération internationale avec les nations voisines, notamment les Seychelles et Madagascar.
Chargé de défendre les intérêts français dans la zone sud de l’océan indien, le Floréalest rompu à ces missions qui représentent une forte mobilisation des FAZSOI tout au long de l’année. Les enjeux y sont nombreux. Il s’agit avant tout de faire respecter la souveraineté française dans des zones convoitées et d’y protéger nos intérêts économiques, ainsi que le patrimoine naturel. L’interception le mois dernier du catamaran de plaisance « Cassinga » par le Floréal dans les eaux de Bassas Da India (pêche de loisirs illégale - canal du Mozambique), ainsi que la diminution des infractions dans la zone illustrent les attendus de ces missions.

*FAZSOI : Forces armées de la zone sud de l’océan indien



Les plis étaient déposés à Glorieuses et le Gérant Postal à l'occasion du passage du Floréal y a fait apposer le cachet Service à la Mer. La place manquant pour y mettre le cachet du bateau? 

FS FLOREAL © Marine nationale

Le 15 décembre 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal de retour de mission de surveillance maritime dans la zone de responsabilité permanente des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), a accueilli à la mer le Préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain, qui exerce les fonctions de délégué du gouvernement pour l’action de l’état en mer (DGAEM)


Le 15 décembre 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal de retour de mission de surveillance maritime dans la zone de responsabilité permanente des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), a accueilli à la mer le Préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain, qui exerce les fonctions de délégué du gouvernement pour l’action de l’état en mer (DGAEM). - Etat-major des armées / armée de terre


Héliportés par Panther, l’hélicoptère embarqué du Floréal, les autorités ont assisté à une présentation du bilan de mission au cours de laquelle le Floréal a intercepté quatre embarcations pêchant illégalement dans les zones économiques exclusives (ZEE) des îles Eparses. Les nombreuses patrouilles analogues régulièrement effectuées dans la zone par les bâtiments des FAZSOI ou des autres administrations ont déjà permis de diminuer sensiblement la pêche illégale dans les zones économiques exclusives (ZEE) françaises de la zone Sud de l’océan Indien


La visite s’est achevée par une démonstration « type » d’intervention à bord d’un navire de pêche mettant ainsi en avant, de façon dynamique, les procédures d’échange avec les autorités dans le cadre de l’Action de l’Etat en Mer (AEM), ainsi que le matériel utilisé.
Le 5 décembre 2014, la frégate de surveillance Floréal a contrôlé et pris en action de pêche illicite, trois navires de pêche malgache dans la zone économique exclusive (ZEE) de Juan de Nova. Cette opération s’est déroulé lors d’une patrouille dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI).
Le produit de la pêche estimé à 2.4 tonnes de poissons a été détruit et l’ensemble des apparaux de pêche appréhendé.

Sources :

Cols Bleus 

http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/le-floreal-appareille-pour-une-mission-de-surveillance-maritime

11 février 2015

Le Télégramme Frégates Rafales BPC

Marine nationale 
Etre ou ne pas Etre 


La France semble bien embarrassée… pour répondre à ces questions




Mais il semble difficile de tout concilier. 


Vendre?
Vendre à qui?
Vendre à n'importe qui?
Vendre quoi?
Vendre et ne plus avoir?
Vendre les bijoux de famille?
Construire?
Construire en France?
Construire en partenariat?
Economiser?
Gérer le chômage?
Réduire la voilure?
Avoir assez de matériel?
Manquer de matériel?
Gérer l'obsolescence?
Déconstruire?
Faire durer?
Faire avec?
Avec quoi?
Avec qui?
Monter des OPEX?
Avoir les moyens?
avoir des marins?
Ne plus avoir de marins?
Traiter?
Sous-traiter?
Ne pas avoir les moyens?
Vouloir faire 
et ne plus avoir les moyens?
Faire paraître?
Soutenir l'économie?
Faire des économies?
Gérer les bouts de chandelles?
Soutenir les entreprises françaises?
Créer des emplois?
Avoir des alliés?
Ne pas avoir d'alliés?
… etc. 

Bon, rien que des questions qui embarrassent…




J'irai revoir ma Normandie

pour se remettre en mémoire le programme FREMM


http://envelopmer.blogspot.fr/2010/12/fremm-provence-decoupe-de-la-premiere.html



Rafale Marine photo © JM Bergougniou

Rafale Marine photo © JM Bergougniou

BPC Dixmude photo © JM Bergougniou

BPC Dixmude photo © JM Bergougniou

Fremm photo © P Lepestipon

Fremme photo © P Lepestipon

Fremm photo © P Lepestipon



avec la complicité de Daniel Allançon pour la transmission des infos
et Patrick pour la FREMM

Merci à toi

la vigie du Homet Marine nationale Cherbourg 2015

La Vigie du Homet : la marine change de lunettes


La construction d'une batterie est décidée en 1693 suite au désastre de la Hougue et à la destruction des trois navires de l'amiral de Tourville dans la baie de Cherbourg.


Constituée d'une levée de terre, elle « a six embrasures de gazon pour battre la rade, garnie de six canons tandis que cinq hommes de la coste assure la garde », selon un rapport de 1708. 35 ans plus tard, c'est une « batterie à barbette, revêtue de maçonnerie » sous la plume de Pierre-Jean de Caux.



Le 7 août 1758, elle maintient au large, sous son feu, les Anglais qui débarquent le lendemain à Urville et ravagent Cherbourg.

Mais cette défense côtière devient inutile au XIXe siècle avec la fortification progressive de la rade de Cherbourg, et devient sémaphore. Des murs en schiste sont construits pour protéger les sémaphoristes.



En 1908, la vigie est transférée au fort du Homet.

Les Allemands dote la batterie de l'Onglet d'une pièce de DCA, puis elle accueille en 1964, l'École de formation technique de l'arsenal de Cherbourg.

Désaffectée, elle est aujourd'hui le siège de la Station nautique Cherbourg-Hague


En 2005, la Marcophilie navale réalise une série de cachets humides pour les sémaphores des côtes de France et pour le FOSIT. 

La vigie du Homet est un sémaphore de la Manche, situé à Cherbourg-Octeville.
Elle se trouve à l'extrémité de la jetée du Homet, dans le port militaire de Cherbourg.
Entrée du Port militaire  de Cherbourg photo © JM Bergougniou
Classée en 1ère catégorie, elle a pour mission d'assurer la surveillance au large de la digue de Cherbourg, jusqu'à 14 miles nautiques (26 km), et dans la rade de Cherbourg.
La vigie du Homet photo © JM Bergougniou

En octobre 2014, un nouveau bâtiment de 42 mètres de haut voit le jour, à quelques dizaines de mètres de l'ancien emplacement. La Marine nationale investit trois millions d'euros dans sa construction, lancée en octobre 2011, dans laquelle ont été engagées une vingtaine d'entreprises locales pendant trois ans.
Un escalier de 160 marches mène à sa chambre de veille panoramique, située à 30 mètres du sol. Un poste de commandement es aménagé au dernier étage.
Sa mise en service est effective le 29 janvier 2015. Une dizaine de personnes y sont affectées.
Elle prend la suite de la vigie construite en 1979 à l'intérieur de la base nucléaire.
La vigie du Homet est notamment impliquée dans le naufrage du Léopoldville en décembre 1944 et dans la célèbre affaire dite des « Vedettes de Cherbourg », en décembre 1969.

PORT DE CHERBOURG - VIGIE DU HOMET 

LES NAVIGATEURS SONT INFORMES QU A PARTIR DU 291100 UTC JANV 

15, LES SIGNAUX METEOROLOGIQUES ET PORTUAIRES AINSI QUE LES 

PAVILLONS FLOTTANTS SONT MIS EN OEUVRE SUR LE NOUVEAU MAT 

SEMAPHORIQUE DE LA VIGIE DU HOMET SITUE A LA POSITION (WGS84) 

SUIVANTE: 49-39,58N 001-37,79W

Ouest-France et le Marin nous proposent deux articles sur la nouvelle vigie du Homet à l'entrée du port de Cherbourg.




Vigie du Homet : la Marine change de lunettes


Cherbourg-Octeville - 11 Décembre 2014

Thierry DUBILLOT.


Construite à l'extrémité du port militaire, surplombant la rade, la vigie du Homet est un investissement d'avenir pour la Marine nationale
C'est le nouvel amer du port de Cherbourg. La vigie du port militaire sera mise en service au printemps 2015. Pour qu'elle entre en fonction, il faudra juste régler quelques points : branchements des réseaux informatiques ou électriques, bref, des détails.

Désormais, le bâtiment, carré à sa base « comme une tour normande » et qui culmine à 42 m de hauteur, domine le port militaire. Un peu plus que celle qu'elle remplace : la vigie du Homet.

Conditions de vie

Pourquoi construire ce nouveau bâtiment ? « Il fallait d'abord améliorer les conditions de vie des guetteurs sémaphoriques. Dix personnes qui se relaient 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 pour surveiller la rade », commente le commissaire en chef de la Marine, Ludovic Pierrat. « Cet objectif n'était pas réalisable en maintenant la position de la vigie dans l'enceinte de l'installation nucléaire du Homet, où l'on s'occupe du démantèlement des sous-marins nucléaires. »

photo © JM Bergougniou
La nouvelle vigie n'est pas autre chose qu'un sémaphore, comme ceux qui parsèment les côtes. Son positionnement, plus proche de la mer, améliore aussi la visibilité des abords de la base navale. « Techniquement, la vigie a été conçue pour que l'on puisse apercevoir un bateau avec un tirant d'air d'1,50 m à la limite des eaux territoriales, c'est-à-dire à 14 milles nautiques. »

À la première visite du lieu, on remarque bien évidemment que la tour ne dispose pas d'ascenseur. Pour atteindre la chambre de veille, tout en haut, il faut se coltiner 160 marches. « Un ascenseur coûte cher à installer et à entretenir. » Mais ce n'est pas la seule raison. « C'est aussi un bon moyen de maintenir la condition physique de l'équipage. »




« On le voit de loin »

L'ouvrage, qui est désormais l'un des éléments architecturaux les plus marquants du port, « on le voit de loin », représente un investissement de 3 M€. Sa construction n'a pas été très facile. Deux des trois maîtres d'ouvrage retenus ont dû déposer le bilan. Le seul qui restait, le groupe Faucillon, a fait appel à 24 sous-traitants, en grande majorité du Nord-Cotentin, qui livrent l'ouvrage à la Marine nationale avec un peu de retard. Mais le travail est fait. Trois niveaux occupent les étages supérieurs : le PC opérations, la chambre de veille et des installations techniques. Et au pied de la vigie, on retrouve des locaux techniques ainsi que des locaux de vie pour les personnels qui ne sont pas de quart.




En principe, le nouveau sémaphore du port de Cherbourg n'a que des avantages. « Meilleure surveillance visuelle et radar, meilleure vision sur les abords de la base navale côté mer, et plus de souplesse pour les accès. »

On ajoutera que l'ancienne vigie du Homet, inaugurée en 1979, sera démantelée à terme.
On remarque surtout, dans un contexte difficile pour elle, la volonté de la Marine nationale de continuer à investir. Un renforcement des équipements qui arrive à point nommé, avec l'accroissement prévisible de l'activité portuaire à Cherbourg.
Messieurs les dessinateurs de la Marco à vos crayons pour un nouveau projet de cachet humide

Merci à Bernard Hily pour sa "vigilance"  et pour la transmissions de toutes ces infos

Sources :

Ouest France
Le Marin 
WikiManche
Cols bleus

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...