13 mai 2015

Retour de Pologne Varsovie Wieliczka 2015 Wilanow

Pologne le Retour Varsovie Wieliczka 2015

JP2 Cracovie 04-05-2015

Certains, intrigués sur les articles polonais publiés sur le blog, se sont inquiétés des raisons de ces articles. Les raisons en sont simples : j'aime la Pologne et j'au l'occasion de m'y rendre régulièrement.
Loin de l'actualité hexagonale.
Jean-Paul II - photo JM Bergougniou

Je reprends le rythme des parutions et vais essayer de rattraper le retard accumulé durant cette absence. 

Ce matin la SNSM de Nouvelle Calédonie, la Corymbe 128 du Cdt Bouan et du Siroco. Plus tard les Iles Eparses et les TAAF.

Jean-Paul II - photo JM Bergougniou



Jean-Paul II

À l'issue du conclave d'octobre 1978, qui fait suite à la mort brutale de Jean-Paul Ier, il est élu sur proposition du cardinal König. C’est le premier pape non italien depuis le pape néerlandais Adrien VI en 1522, ainsi que le premier pape polonais et slave de l’histoire du catholicisme.

En tant que pape, il s'oppose à l'idéologie communiste et par son action, notamment en Pologne, favorise la chute du bloc de l'Est. Sa volonté de défense de la dignité humaine le conduit à promouvoir les droits de l’homme. Il améliore sensiblement les relations du catholicisme avec les juifs, les orthodoxes, les anglicans et les musulmans. Il est à l’origine de la première réunion internationale inter-religieuse d’Assise en 1986, réunissant plus de 194 chefs de religion.


Les mines de sel de Wieliczka, en polonais Kopalnia soli Wieliczka, sont des mines de sel situées à Wieliczka, près de Cracovie, en Pologne, inscrites dès 1978 sur la liste du patrimoine mondialde l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)


Une boite à lettres au fond de la mine de sel  à Wieliczka 04-05-2015






Avec tant de portions de la Varsovie d’avant-guerre détruites par le nazisme ou défigurées par le communisme, il y a peu de lieux qui permettent de ressentir ce que devait être la ville avant. La grisaille des constructions socialistes absorbe si facilement la lumière des quelques joyaux authentiques préservés… Wilanów fait partie de ces lieux. Wilanów est un survivant


Wilanow  - photo JM Bergougniou


Wilanow  - photo JM Bergougniou

Grande Poste Varsovie TAD illustré
Diligence  10-05-2015

Olga Boznańska, née le 15 avril 1865 à Cracovie, morte le 26 octobre 1940 à Paris, est une peintre polonaise, liée au mouvement du modernisme. Elle fit l'essentiel de sa carrière en France.


Varsovie le Musée - photo JM Bergougniou


Olga Boznanska  - photo JM Bergougniou


Varsovie grande poste TAD illustré 10-05-2015 

Varsovie questions d'architecture - photo JM Bergougniou


Wilanow  - photo JM Bergougniou

Gdansk 06-05-2015


Varsovie  Antek - photo JM Bergougniou


L’insurrection de Varsovie (du 1er août au 2 octobre 1944) fut un soulèvement armé contre l’occupant allemand organisé par la résistance polonaise (Armia Krajowa) dans le cadre du plan militaire national « action Tempête » (Burza en polonais). Il s’accompagna de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l'État clandestin ainsi que de l'établissement des institutions de l'État polonais sur le territoire de Varsovie libre.

La statue représente un jeune garçon portant un casque trop grand pour sa tête et tenant une mitraillette. Il est réputé être un jeune combattant sous le pseudonyme de « Antek », mort à l'âge de 13 ans, le 8 août 1944.




Photos JM Bergougniou

L'Insurrection de Varsovie Août 1944

L'insurrection de Varsovie
63 jours de combat




Abandonnés par les Alliés, et surtout par l'Armée rouge censée intervenir à leurs côtés aux premiers jours de la bataille de Varsovie (l'opération Tempête, Burza) pour anéantir la défense allemande, les insurgés devront capituler après neuf semaines de carnage. Bilan : plus de 18 000 soldats de l’AK tués, quelque 15 000 ennemis, ainsi que près de 200 000 civils, soit plus de 230 000 morts auxquels il faut ajouter d’innombrables blessés ou mutilés, des cohortes de survivants déportés ou brutalement jetés sur les routes, une capitale détruite à plus de 80%.

31 juillet 1944

TAD Varsovie diligence postale 10-05-2015
  
Antek - photo (c) JM Bergougniou
Soumise depuis presque cinq ans à la tyrannie nazie, Varsovie est, trois semaines avant Paris, la première capitale de l'Europe occupée à se soulever. Un soulèvement qui commence la fleur au fusil, dans l'enthousiasme d'une victoire imminente, alors que l’Armée rouge progresse irrésistiblement vers la capitale et que la radio communiste ne cesse d'appeler les "frères varsoviens" aux armes pour en finir avec le III° Reich. La défense allemande craque de partout, les villes des fronts ukrainien et biélorusse tombent les unes après les autres, et tandis que tonne l'artillerie soviétique, des convois de la Wehrmacht en déroute refluent sur la capitale, à la grande joie de ses habitants. Nul n'en doute plus, l'heure de la libération a sonné. Des détachements rouges ayant été signalés en grande banlieue, le commandant en chef de l'AK, le général Tadeusz "Bór"-Komorowski, décide de passer à l'action. Il dispose d'environ 50 000 hommes et d'un armement de fortune.


L'installation d'un Comité Provisoire de Libération Nationale pro-communiste à Lublin le 22 juillet 1944 montrait clairement que Moscou n'entendait pas partager le pouvoir.


la Pologne en guerre photo (c) JM Bergougniou


Pour l'y contraindre, l'état-major de l'armée de l'intérieur AK (Arma Krajova) décida après de longs débats de soulever Varsovie le 1er août 1944 à 17 heures. La situation menaçait d'ailleurs d'échapper à leur contrôle, car nombre de résistants brûlaient d'envie de solder les comptes de cinq ans de terreur nazie


Opération Tempête Burza -photo (c) JM Bergougniou

L'insurrection éclata au moment où les Allemands regroupaient leurs forces à Varsovie de plus, l'effet de surprise fut atténué par de nombreuses escarmouches prématurées. 

Affichagesphoto (c) JM Bergougniou

L'AK alignait environ 45.000 hommes et femmes, rejoints par 2.500 combattants des formations communistes, socialistes et nationalistes. Seuls 10 % de ces soldats étaient armés… 

Burza photo (c) JM Bergougniou


Ils enrichirent ensuite sensiblement leur arsenal (quelques chars furent ainsi capturés), mais sans pouvoir lutter à armes égales avec les avions, blindés et artillerie allemandes, dont les énormes mortiers de 420 mm qui avaient fait chuter Sebastopol illustraient la puissance de feu.

Armes - photo (c) JM Bergougniou


Pourtant, rien ne se déroule comme prévu. Passé le moment d'euphorie qui suit l'heure H (Godzina W), le mardi 1° août à cinq heures de l'après-midi, une fois remportés les premiers succès remarquables et essuyés les premiers échecs explicables, l'optimisme va retomber. Le canon soviétique s'est tu. Plus un signe de l'arrivée de l'Armée rouge. À la place, ce sont des colonnes de blindés ennemis qui prennent position sur les ponts, des divisions de renfort de la garnison allemande qui se massent à l'entrée des faubourgs. Le drapeau blanc et rouge a beau flotter sur le gratte-ciel Prudential, sur la grande poste voisine ou sur la centrale électrique des bords de la Vistule, des quartiers entiers du centre-ville, de la vieille ville et de la périphérie ont beau être libérés, les insurgés comprennent très tôt que la bataille ne sera pas celle à laquelle ils s'étaient préparés.

radio - photo (c) JM Bergougniou


Les insurgés s'emparèrent de la majeure partie de la rive gauche de la Vistule, mais en unités isolées par les Allemands qui contrôlaient les sites stratégiques. 

L'Est - photo (c) JM Bergougniou


Leur contre-offensive, entamée le 4 août, donna lieu à une répression d'une grande sauvagerie. Les détachements SS, composés d'anciens prisonniers de l'Armée rouge et de criminels de droit commun fusillèrent environ 40.000 civils à Wola du 5 au 7 août, avant qu'un ordre d'Hitler n'ordonne la déportation des survivants. 

l'armement - photo (c) JM Bergougniou


La Wehrmacht s'était alarmée de ces massacres qui ralentissaient la reconquête et minaient le moral des troupes… Les exactions n'en cessèrent pas pour autant. Les insurgés pris étaient systématiquement fusillés, les bombardiers visaient les hôpitaux…
Les insurgés renforcent et étendent leurs positions jusqu'au 5 août. À partir de cette date, les zones tenues par l'AK sont coupées les unes des autres. Seuls les égouts permettent de relier Stare Miasto (la vieille ville) aux quartiers libérés de Zoliborz (faubourg nord), du centre-ville (hyper centre + Powisle et Czerniaków sur la Vistule) et de Mokotów (faubourg sud).


fusils de sniper - photo (c) JM Bergougniou



Les combats atteignirent parfois l'intensité de ceux de Stalingrad, notamment dans la Vieille Ville. Les quartiers tombèrent néanmoins les uns après les autres. Le moral des civils, qui avaient accueilli avec enthousiasme la liberté retrouvée, baissa sensiblement en septembre. 

container largué - photo (c) JM Bergougniou

De spectaculaires victoires sont cependant remportées par les insurgés pendant le mois d'août : prise du PAST, bastion allemand de la rue Zielna, le dimanche 20, et le mercredi 23, prises du Commandement de la police de la rue du Faubourg de Cracovie et du central téléphonique de la rue Pie XI, dit "petit PAST".

Stare Miasto (la vieille ville) tombe. Ses défenseurs, ou ce qu'il en reste, l'évacuent par la voie des égouts entre le 27 août et le 1er septembre. À son tour, Powisle subit l'assaut des stukas, des blindés et des colonnes meurtrières de Dirlewanger. Le 6, le quartier en flammes est abandonné par ses habitants et ses défenseurs.

enveloppe poste clandestine - photo (c) JM Bergougniou

Les bastions AK de Czerniaków, de Mokotów puis de Zoliborz s'effondrent dans la dernière semaine de septembre. Leurs défenseurs sont massacrés sur place ou à la sortie des égouts par lesquels ils ont parfois réussi à fuir.
L'eau, l'électricité, les vivres manquaient cruellement. Le centre-ville capitula en dernier, le 2 octobre. 

container ouvert - photo (c) JM Bergougniou

contenu d'un container
photo (c) JM Bergougniou

Les insurgés furent envoyés en camp de prisonniers et la ville, vidée de ses habitants. Les Polonais avaient perdus 21.500 combattants, dont 3.500 de l' † armée Berling et 180.000 civils, les Allemands, 17.000 morts et disparus.

carte d'identité - photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

Un cessez-le-feu est signé dans la nuit du 2 au 3 octobre. 15 000 insurgés survivants rendent leurs armes et sont emmenés en captivité, avec un statut de prisonniers de guerre accordé in extremis par Hitler. Les civils sont chassés de la capitale, regroupés au camp de Pruszków puis déportés ou, pour les plus faibles, abandonnés sans soins. 

blockhaus photo (c) JM Bergougniou


Les Soviétiques ne reprendront l'offensive qu'au début de l'année 1945. C'est seulement le 17 janvier que l'Armée rouge et les soldats du général Berling font leur entrée dans la capitale. Ils découvrent un paysage lunaire. Les premiers civils qui s'enhardissent sur leurs traces circulent à la boussole parmi des monceaux de gravats.

La destruction de la ville
photo (c) JM Bergougniou



Vidée de ses habitants, Varsovie fut systématiquement détruite par les sapeurs allemands. Le 17 janvier 1945, l'Armée rouge conquit une ville réduite à un champ de ruines dans lequel se terraient quelques centaines de civils.

le Scout Jerzy Gawin
photo (c) JM Bergougniou



L'échec de l'insurrection était largement lié au calcul cynique de Staline : plus l'élite de la résistance se saignerait au combat, plus il serait facile d'imposer le communisme en Pologne. L'Armée rouge s'arrêta donc aux portes de Varsovie, alors que Radio-Moscou avait appelé le peuple à se soulever fin juillet. 

Les infirmiers
photo (c) JM Bergougniou






Staline refusa même aux anglo-américains le droit d'utiliser ses aéroports lors de leurs missions de parachutages. Alexandra Viatteau a montré que les concessions successives de Staline en septembre (mise à disposition des aéroports, conquête de la rive droite, tentatives de l'Armée Berling pour forcer la Vistule, avec des unités sans expérience du combat de rue, parachutages ponctuels) avaient pour seul but de prolonger les combats.

Staline  Roosevelt Churchill
photo (c) JM Bergougniou
Les égouts jouèrent un rôle crucial lors des combats. Ils furent empruntés par des agents de liaisons ralliant les quartiers isolés ou pour échapper aux Allemands. Deux opérations sont inscrites dans les mémoires : l'évacuation des combattants et blessés légers qui défendaient la Vieille Ville, ainsi que de civils ; celle, beaucoup plus meurtrière, de Mokotów, qui a servi de cadre au film Kanał.
affichage photo (c) JM Bergougniou

Les pertes subies à Varsovie étaient si effroyables que les combats de 1944 signèrent à la fois l'apogée et le recul des traditions insurgées ; le souvenir de 1944 incita les Polonais à éviter à tout prix l'affrontement avec les Soviétiques en 1956 ou 1980. Ces leçons politiques témoignent du choc provoqué par un évènement qui n'a pas cessé de faire figure de modèle ou de repoussoir depuis 1944.
Tombe photo (c) JM Bergougniou


Les premiers monuments apparurent à l’initiative des survivants. Ils véhiculaient un type de mémoire directe appelé à disparaître avec ces derniers. Sous les bombes, un artiste avait sculpté une représentation de Jésus appelée à faire fortune (voir ci-contre). 

Sur les façades - photo (c) JM Bergougniou


Expression du désespoir des populations civiles, cette représentation figurait dans le premier monument, érigé à Słupsk par des réfugiés, à l’initiative d’un ancien chapelain des insurgés. Cette vision de Jésus crucifié se tenant la tête de douleur devant le sort des civils connut une assez large diffusion. Le régime communiste s’attacha pourtant à supprimer toutes ses manifestations publiques. Le souvenir des caves et le sort des civils s’étant estompée, cette iconographie est devenue assez rare.


la Poste - photo (c) JM Bergougniou

Après 1989, les Polonais tentèrent d'ériger l'insurrection de Varsovie en lieu de mémoire international. Son évocation devait ancrer la Pologne à l'Ouest, ce qui avait été le but de l'AK, et de faire comprendre aux autres nations combien la Pologne, en rappelant que la Pologne avait été l'allié sacrifié de la fin du conflit. 

sur les façades
photo (c) JM Bergougniou




Les cérémonies du cinquantenaire réunirent ainsi participèrent Helmut Kohl et de nombreux chefs d'État. En 2004, cependant, les efforts polonais butaient toujours sur la confusion fréquente entre le soulèvement du ghetto de 1943 et celui de 1944…
photo (c) JM Bergougniou

5 octobre 1944
photo (c) JM Bergougniou


photos (c) JM Bergougniou

sources : 

Musée de l'insurrection Varsovie
http://www.1944.pl/


Ecole Normale Supérieure
http://www.normalesup.org/~dthiriet/Varsovie/powstanie44.html


L'INSURRECTION OUBLIÉE, VARSOVIE, AOÛT-OCTOBRE 1944
par Elisabeth G. Sledziewski

Mission Jeanne d'Arc 2015 SINGAPOUR BPC DIXMUDE

Mission Jeanne d'Arc 2015 SINGAPOUR BPC DIXMUDE


Le porte-hélicoptère de classe Mistral ‘Dixmude’ est au mouillage à la base navale de Changi depuis le 24 avril. Son stationnement de six jours à Singapour est l’une des étapes de la mission Jeanne d’Arc, un déploiement de cinq mois dans l’océan Indien, le sud de la Mer de Chine et la mer du Japon. 




La mission Jeanne d’Arc rassemble quatre mission en une : une mission opérationnelle (le Dixmude a évacué du Yémen une centaine de ressortissants français et étrangers), une mission de coopération (interopérabilité avec des alliés majeurs et entrainements bilatéraux avec les Marines locales) ; une mission de grande envergure (soutien maritime à la diplomatie et aux exports) et une mission d’entraînement pour les 146 cadets présents à bord.





Le Dixmude est le 2ème plus gros navire de la Marine Nationale. C’est un navire amphibie qui peut transporter 450 membres d’équipages et 16 hélicoptères lourds. Il sera à Singapour jusqu’au 30 avril puis se dirigera vers Shanghai, sa prochaine destination.

Merci au capitaine Gégé lui aussi en escale à Singapour

Corymbe 128 Aviso Commandant Bouan TCD SIROCO

Corymbe 128  Aviso Commandant Bouan  TCD SIROCO



Le 21 avril 2015, la mission du Transport de Chalands de Débarquement (TCD) Siroco, engagé avec l’aviso Commandant Bouan, a pris fin, près de trois mois après son déploiement dans le golfe de Guinée, dans le cadre du 128e mandat de l’opération Corymbe.




Au cours de ce déploiement, le Siroco, a conduit des manœuvres logistiques au profit des forces françaises pré-positionnées en Afrique occidentale, grâce à ses capacités d’emport et à la batellerie de sa flottille amphibie. Ainsi, escorté par le Commandant Bouan, il a notamment embarqué entre Dakar et Libreville des véhicules destinés au programme français de coopération, dans le cadre du renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP).







La coopération régionale, fil rouge de l’opération Corymbe, a été marquée par la conduite d’entraînements communs menés par le Siroco et le Commandant Bouan avec les marines européennes patrouillant dans le golfe de Guinée (frégate portugaise Bartolomeu Dias et patrouilleur espagnol Vencedora). De nombreux exercices ont été menés avec les marines de la sous-région (Sénégal, Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana), dont l’objectif était de leur permettre d’assurer la sécurité des zones d’intérêt économiques exclusives de leurs pays respectifs.

L’opération Corymbe visant également à accompagner la montée en puissance des marines locales, le Siroco a ainsi accueilli plus de soixante-dix élèves de l’Ecole Nationale à Vocation Régionale (ENVR) de Bata en Guinée Équatoriale pour une corvette d’instruction de dix jours au profit de militaires de quatorze Etats africains.

Du reste, durant le déploiement, le Siroco et son escorte ont également été appelés à patrouiller à proximité des très nombreuses plates-formes pétrolières qui parsèment les zones économiques exclusives des États côtiers du golfe de Guinée. Cette zone, première région pétrolifère d’Afrique, fait l’objet de menaces liées à la piraterie.




Corymbe 128 constituait le dixième déploiement du Siroco dans le golfe de Guinée depuis son admission au service actif en 1998, mais également sa dernière opération avant d’être retiré du service actif au deuxième semestre 2015. Le Commandant Bouan et le Siroco ont honoré le 128ème mandat de l’opération Corymbe qui permet depuis 1990 une quasi permanence des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. L’aviso Commandant l’Herminier prendra la relève des bâtiments pour assurer la 129° Corymbe.

En place depuis 1990, la mission Corymbe est l'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle est destinée à compléter le dispositif prépositionné en Afrique occidentale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires de la Marine nationale déployés effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays côtiers, dans le cadre de la lutte contre les trafics et les actes de piraterie. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces prépositionnées dans la région.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...