13 mai 2015

SNS 715 BOTA-ERAMET Nouvelle Calédonie

SNS 715 BOTA-ERAMET THIO Nouvelle Calédonie 




Le nouveau bateau de secours très moderne de la SNSM (Société nationale des sauveteurs en mer), le "BOTA ERAMET» sera béni par le père Apikaoua samedi matin à Thio en présence du président national de la SNSM et des représentants des institutions calédoniennes, mais aussi de nombreuses personnalités et de la SLN. 



La Société Le Nickel a en effet contribué à hauteur de 25% au financement de ce bateau de secours qui servira aux opérations de sauvetage sur toute la côte Est. 




Une belle opération qui jalonne le mariage plus que centenaire entre Thio et la SLN/ERAMET. 
Everick Chamoinri, président de la station SNSM de Thio et 5 autres salariés, tous sauveteurs de la SNSM, ont  réceptionné le mois dernier ce Zodiac de près de 8m, coque en acier surmontée des légendaires boudins-Zodiac , deux moteurs 4 temps de 150 chevaux chacun et surtout un système de positionnement et de secours incroyable. 


« Le Nickel » est fière de participer au financement de cet équipement de secours qui vise à assurer la sécurité tout aussi bien des villageois adeptes de la pêche (et à Thio c’est une passion) que des salariés et des sous­traitants de la SLN, travaillant au chargement des minéraliers. SNSM Thio a dans le passé sauvé des vies humaines dont des touristes et des visiteurs


10 mai 2015

le Miracle de la Vistule Josef Pilsudski et Weygand Pologne 1920

le Miracle de la Vistule 1920




La bataille de Varsovie (août 1920), aussi connue sous le nom du « miracle de la Vistule » (Cud nad Wisłą) fut la bataille décisive de la guerre russo-polonaise (1919-1920), qui débuta après la fin de la Première Guerre mondiale. Elle fut remportée par les troupes polonaises de Józef Piłsudski sur l'armée bolchevique commandée par Mikhaïl Toukhatchevski.

photo JM Bergougniou

Buste de Lénine dans une boutique de Varsovie 
photo JM Bergougniou
La guerre polono-soviétique de 1919-1920 opposa la Russie bolchévique à la Pologne qui retrouvait en 1918, après la Première Guerre mondiale son indépendance. Les Polonais combattaient pour défendre leur indépendance, perdue depuis 1795. Les Bolchéviques étaient les maîtres de la Russie depuis la Révolution d'octobre 1917 et donc d'une partie de la Pologne. Selon Lénine, la Pologne était un pont pour porter à l'ouest de l'Europe la révolution prolétarienne que l'on croyait déjà voir triompher à Berlin avec le mouvement Spartakiste. La guerre avec la Pologne n'était donc pour lui que le prélude à une invasion de l'Europe de l'Ouest par l'Armée rouge. En effet, ses slogans disaient : « Les valeurs de la révolution doivent être portées par les baïonnettes et la route la plus courte vers Berlin et Paris passe par Varsovie ».

Josef Pilsudski et Weygand
Permise par la défaite de Dénikine et une importante supériorité numérique, l'offensive soviétique de 1920 commença par de grands succès. Les Polonais ne cessaient de reculer et leur défaite semblait inévitable.

La Pologne décide alors de se tourner vers les vainqueurs de 14-18, les généraux Français . Foch, Pétain, Franchet d'Esperey, Joffre, Weygand sont, il est incontestable, les bourreaux de la Prusse Impériale, la France passe un peu pour la protectrice des petites nations . La France accepte d'aider les Polonais, il faut avant tout protéger l'Europe de l'invasion communiste . Une mission Française est donc organisée en Pologne, c'est Weygand qui est envoyé pour secourir l'Europe, nous allons voir que c'est bien le général Français, ancien chef d'état major du maréchal Foch, qui va mettre en place la stratégie qui va permettre d'écraser les armées russes de Lénine .




Le commandant soviétique du Front Nord-Ouest, Mikhaïl Toukhatchevski, entama le 4 juillet 1920 une offensive en direction deVarsovie avec 105 000 hommes et 595 canons. Les forces polonaises du général Stanisław Maria Szeptycki (1867-1950) et le Groupe Polésie du général Władysław Sikorski, regroupant au total 69 000 soldats, sont contraints de battre en retraite après avoir perdu 16 000 hommes.

Le 14 juillet 1920, les Russes, aidés par leurs alliés lituaniens, prennent Wilno, puis le 19 juillet Grodno, et enfin le 25 juillet Bialystok. Le 16 août 1920, ils arrivent sur la ligne ferroviaire reliant Lidzbark à Dęblin. Les Polonais retranchés dans Modlin complètent la ligne de défense de Varsovie.



Le commandement polonais est conseillé par 400 officiers de la Mission militaire française et également par une Mission britannique de moindre importance. Ces officiers, répartis dans les instances du commandement polonais ont joué un rôle important dans la formation des cadres polonais, l'amélioration de l'organisation et de la logistique. De plus, dès le début de l'avance soviétique, Pilsudski a réclamé des renforts en matériel de guerre qui ont été acheminés d'urgence.

Du côté Polonais, tout le monde s'affole, malgré la présence de Weygand, tout les politiciens voient déjà les soviets défiler sur la capitale . Weygand se contrefiche de ces " looseurs ", calmement, il organise le plan d'attaque qui va permettre de repousser les russes, en réalité c'est le général polonais Pilsudki qui commande, mais il a été reconnu que le plan stratégique a bien été formé par le général Français . C'est alors que le 6 août un plan de bataille est arrêté sur les conseils pressants du général Weygand qui en laisse habilement le bénéfice au maréchal polonais, mais veille étroitement à son exécution.
Weygand a connaissance du mouvement des armées rouges du front sud en direction de Lvov . Il comprend qu'il n'a provisoirement rien à redouter de ce côté . Il peut donc démunir le sud pour se constituer une réserve de contre-attaque. C'est sa première intuition remarquable . 
Marszalek Jozef Pilsudski photo JM Bergougniou

Les formations en retraite sont complétées et rééquipées. Trois fronts défensifs sont organisés autour de la capitale: le front Nord (général Józef Haller), le front du Centre (généraux Edward Rydz-Śmigły et Stanisław Bułak-Bałachowicz) et le front Sud (généraux W. Iwaszkiewicz et Mychajło Omelianowicz-Pawlenko).


La défense de Varsovie était constituée de deux lignes de défenses commandées par le général Franciszek Latinik. La première ligne courait le long de la rivière Rządza par Wołominvers Okuniewa et la deuxième ligne de Pustelnik vers Kobyłka. Dans les environs deJabłonna, la 10e division d'infanterie est laissée en réserve.




Le 10 août 1920 à Modlin, le général Władysław Sikorski forme la 5e Armée. Le 12, les Russes arrivent sur la première ligne de défense. Le 13, ils prennent Radzymin et percent donc la première ligne. Dans leur élan, ils brisent rapidement la deuxième ligne et la situation polonaise devient préoccupante. Le 14, Ossów tombe. Polonais puis Russes contre-attaquent, les positions changent de mains sans arrêt quand, vers midi, la 5e Armée et la 10eDivision d'Infanterie de réserve entrent en action. Le 15 août, les Polonais ont reconquis Radzymin et Ossów. La 5e Armée du général Władysław Sikorski prend Nowe Miasto obligeant les Russes à se replier.

Le rôle des conseillers militaire Français pour la mise en oeuvre pratique de ces opérations est essentiel . " A Raszymin, les 14 et 15 août, à Nowo-Minsk, le 17, des officiers Français, en gants blancs, la cravache à la main, marchaient avec les premières lignes polonaises afin d'exalter le moral des troupes "

photo JM Bergougniou

Stèle au général Pilsudski à Gdansk 
photo JM Bergougniou
Le 16 août 1920 les forces du général polonais Edward Rydz-Śmigły lancent un assaut sur la rivière Wieprz sur l'aile gauche et l'arrière de l'armée russe. Les forces russes sont détruites. Les Polonais lancent alors une vaste attaque : une première partie des troupes se dirige vers Mozyr (Mazyr), sur le Pripiat, une deuxième partie vers Mińsk, une troisième partie vers Mazowiecki, une autre vers Brest Litovsk, une dernière enfin en direction de Siedlce. Pendant ce temps la 5e Armée du général Władysław Sikorski brise la défense russe à Nasielsk, obligeant les restes des défenseurs à se replier vers Ciechanów puis elle poursuit la 4e Armée russe en retraite qui fut détruite à Kolno le29 août. Cinq autres divisions russes en déroute s'enfuient en Prusse-Orientale. Les autres sont repoussées au-delà du Niémen.

sources entre autres

09 mai 2015

Le 8 mai vu de Pologne.

Le 8 mai vu de Pologne

Cérémonie à Westerplatte

Le 8 mai 1945 était enfin signée la capitulation des troupes allemandes mettant fin à une guerre commencée le 1er septembre 1939 à la péninsule de Westerplatte à Gdansk. Comme chacun le sait, le soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest. La terre ayant eu la fâcheuse manie de tournée autour du soleil, d'avoir un jour et une nuit, il fallut inventer l'heure en fonction de la position dans le ciel du-dit soleil. Et donc en fonction du point où l'on se trouve de faire changer l'heure et d'inventer le fuseau horaire.



Le Schleswig- Holstein ouvrant le feu sur Westerplatte
Et donc quand il est midi à Paris, il est plus tard à Pékin ou Moscou et plus tôt à Rio ou New-York.

Quand le 8 mai, les troupes allemandes capitulent, la soirée est déjà avancée et à Moscou, on a déjà changé de date... il est le 9 mai comme à Vladivostok, New-Delhi, Shanghai ou Tokyo.


Reddition à Reims le 8 mai 1945
C'est donc le , à 2h41, que la reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force, par le maréchal allemand Alfred Jodl, en présence des généraux américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et du général soviétique Sousloparov, les combats devant cesser le 8 mai à 23 h01. L'acte signé est purement militaire.
Ceci provoque la fureur de Staline qui veut que la capitulation de l'Allemagne soit signée dans sa capitale, à Berlin, où les soldats de l'Armée rouge règnent en maîtres. Les journalistes occidentaux répandent rapidement la nouvelle de la capitulation, précipitant ainsi les célébrations. Les combats continuent cependant sur le front de l'Est.

Reddition à Berlin
 L'exigence de Staline est honorée et une nouvelle signature a lieu le 8 mai, dans la nuit du 8 au 9 mai à 0 h16 heure russe (23 h16 heure de l'Ouest), dans une villa de Karlshorst, quartier général du maréchal Georgi Joukov dans la banlieue Est de Berlin (aujourd'hui le musée germano-russe Berlin-Karlshorst).
Les représentants de l'URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après que le maréchal Georgi Joukov eût ouvert la cérémonie, les représentants du Haut commandement allemand, dont le maréchal Wilhelm Keitel, sont invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur à 23 h01, heure locale (heure d'Europe centrale), soit le 9 mai à 1 h01, heure de Moscou. C'est l'amiral Hans-Georg von Friedeburg et le maréchal Keitel qui signèrent l'acte de capitulation.

De ce fait, les Soviétiques considèrent que la guerre s'est terminée le 9 mai 1945 et non le 8 mai comme en Europe occidentale. Dans la foulée le bloc de l'Est, tous les satellites de Moscou, les pays frères ont adopté cette date du 9 mai comme fin des hostilités.

A Moscou
La Pologne, libre, indépendante et frondeuse décide en 2015, en rupture depuis de nombreuses années avec son pays frère (On choisit ses amis, on ne choisit pas son frère) de changer la date de la capitulation des armées allemandes et de revenir à la date communément admise en Europe occidentale soit le 8 mai.




Le grand frère redevenu russe et acheteur potentiel de BPC n'accepte pas cette décision souveraine de l'état polonais et considère ce choix comme une nouvelle provocation à l'égard de l'hégémonique puissance.

Dans le ciel de Malbork photo JM Bergougniou
Les Polonais ont choisi leur camp et s'inquiètent, hier toute la journée dans le ciel de Malbork, les chasseurs ont patrouillé dans l'azur encore bleu. Les Polonais s'inquiètent des réactions possibles et imprévisibles de l'ancien colonel du KGB et ne souhaitent pas partager le sort de la Crimée. De 1945 à 1990, il ont appris à connaître les méthodes autoritaires et violentes du Grand frère...


Dans le ciel de Malbork photo JM Bergougniou

Ils s'inquiètent des positions "frileuses" des Européens et hier soir ils trouvaient bon le blocage de la livraison des BPC.




Westerplatte

Les présidents de la Slovaquie, de la République tchèque, de la Lituanie, de la Lettonie, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Croatie, de la Slovénie et de l'Ukraine, ainsi que MM.Ban et Tusk sont invités à participer à une cérémonie qui se déroule à Westerplatte où avaient été tirés les premiers coups de canons de la Seconde Guerre mondiale.


C'est en effet sur la péninsule de Westerplatte, à Dantzig (actuelle Gdansk) en Pologne, qu'avait eu lieu le premier affrontement de cette guerre.

08 mai 2015

Rio de Janeiro PH Jeanne d'Arc février 2008

Bem-vindo ao Rio



Au matin du onze février, la Jeanne d’Arc arrive en vue des rives de la baie de Guanabara ; dans la brume se dessinent les contours du célèbre Pain de Sucre qui dévoile juste derrière la plage de Flamengo, les tours de Rio et le Christ qui, perché sur le piton du Corcovado, accueille les marins du monde entier à bras ouverts. L’escale à Rio de Janeiro marque en beauté la fin du périple du GEAOM en Amérique ; la ville s’étend en effet sur le site unique de Guanabara entre plages de sable blanc et, morros, ces hauteurs verdoyantes caractéristiques de la région








La cidade maravilhosa a pour quelques jours offert ses nombreux atouts à l’équipage de la Jeanne ; au coeur de la ville, les églises baroques et les édifices coloniaux côtoient les grands édifices commerciaux et les innombrables petites échoppes dans un ensemble hétéroclite et bruyant où la circulation dense et quelque peu anarchique ajoute à l’atmosphère animée de la ville.




La visite du Pain de Sucre ou du Corcovado offre un panorama époustouflant de la ville qui s’étire entre les nombreuses collines : le stade de Maracana rappelle à tous la passion immodérée des Brésiliens pour le football ; plus loin, Copacabana étire langoureusement ses kilomètres de sable blanc battu par les rouleaux de l’Atlantique.





Au loin, Ipanema, sa plage et son quartier chic s’affichent, ses grands hôtels masquant presque les bidonvilles amoncelés sur les pentes avoisinantes. Car Rio de Janeiro mêle étroitement richesse et pauvreté dans un plan d’urbanisation quelque peu compliqué ; les grands édifices bancaires côtoient les marchés aux puces et les hôtels de luxe avoisinent les multiples favelas de la ville dans un microcosme, où la disparité flagrante des niveaux sociaux ne va pas sans engendrer de violence.










L’unité de Rio et la fierté des Cariocas pour leur ville s’affiche néanmoins à l’occasion du Carnaval et des jours qui suivent cette grande fête ; les groupes de samba font démonstration de leur talent aux quatre coins de la ville, et les vacances d’été tout juste terminées incitent encore les Brésiliens à sortir le soir dans les nombreux restaurants de la ville, en terrasse de café ou dans un club de danse dans cette ville qui se veut être le Paris de l’Amérique latine.



















Sources :
Journal de bord PH Jeanne d'Arc

photos : Marine nationale  (c) Yann Le Ny Frédéric Lucas 

Donec Humour dans le carré

le 8 mai 1945, rien n'est fini


Bonjour à tous,

Nous commémorons ce matin la fin du second conflit mondial. Si la première guerre avait comblé les amateurs d’holocauste, la guerre de 1940 à 1945 alla plus loin dans le meurtre et dans l’ignoble. L’on pouvait penser, avec le 8 mai 1945 que la page ouverte avec le calamiteux traité de Versailles allait se refermer.

Il n’en fut rien, les nazis anéantis, les soviets, inventeurs de « l’homme nouveau » allaient mettre en place le plus magnifique système de mensonges que l’on puisse imaginer. C’était le monde « Potemkine ». L’enfer se parait pour nos intellectuels et quelques autres de toutes les vertus. Dans les années 1970 Soljenitsyne allait déchirer le voile de ce grand guignol sanglant. Il faudra encore attendre vingt ans pour qu’en1989 le mur de Berlin s’écroule et soit remplacé en Russie par une brochette d’oligarques tous moins recommandables les uns que les autres.

Mais enfin on chantait victoire, une ère de bonheur commençait, on parlait de la fin de l’histoire. La guerre de 14 s’achevait.



Mais c’était compter sans la « sale âme héroïque des hommes » comme a dit Céline. Grâce à l’action conjuguée de la diplomatie américaine et de fanatiques religieux carrément mabouls, nous voilà embarqués pour un combat de cinquante ans.

Voilà qui rassure !

A la semaine prochaine

Donec

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...