20 octobre 2014

Un chantier naval associatif en bord de Garonne Le chantier Tramasset Gironde Langoiran Le Tourne

Chantier Tramasset
Le Tourne / Langoiran

Un clin d'oeil aux recettes de Tante Jeanne Merci Rosine

De passage en Gironde, mes hôtes m'ont fait découvrir quelques aspects du fleuve près duquel ils vivent et la renaissance d'un chantier naval, sachant que quelques jours avant, La Jeanne (Q860) arrivait à la cale sèche du chantier de Bassens.


enveloppe du jour de l'arrivée de la Q 860 à Bassens 14-10-2014
Le problème de la mémoire c'est l'oubli… et le temps. Les choses se font et se défont, les jours passent, les mois les années et sous le pont Eiffel coule la Garonne. 

Le pont de l'Estey au Tourne (33) photo © JM bergougniou
et dans la vase finissent de mourir quelques péniches ou automoteurs.


Epave photo © JM bergougniou

Si on parle souvent des chantiers pour évoquer la Royale ou la Marine d'Etat par ses arsenaux, on évoque moins souvent la construction des bateaux qui assuraient le service du fleuve, ceux qui amenaient fûts et barriques à Bordeaux, le bois de chauffage pour les maisons ou les briqueteries ou les tuileries, ceux qui plus petits servaient les deux ou trois ponts, ceux qui permettaient de passer le fleuve.


LOGO photo © JM bergougniou



L’ancien chantier naval Tramasset existait depuis 1837. Il faisait partie des 6 chantiers du Tourne et de Langoiran qui construisaient des yoles, des filandières  des coureaux, des gabares et des sapines pendant la période où les bateaux en bois assuraient le transport sur la Garonne. 

Les chantiers Tramasset photo © JM bergougniou

C'est dans les années 1837 que ce chantier naval s'installe au Tourne, en bordure de la Garonne, près du port de Langoiran. Dans les années 1850, Pierre Tramasset rachète le chantier, crée et développe son entreprise de construction et de restauration de bateaux. L'activité décline, puis le chantier naval cesse son activité en 1983. Le site racheté par la commune et prêté à une association a relancé les activités de restauration navale depuis 1997.
DRAC Gironde 

le hangar photo © JM bergougniou


Cette entreprise florissante a employé jusqu’à 40 ouvriers dans les années 30. En déclin depuis le début des années 60, Les Chantiers Tramasset seront finalement fermés en 1985 et laissés à l’abandon.


photo © JM bergougniou

La mairie du Tourne décide alors de racheter les bâtiments et l’association Les Chantiers Tramasset est créée en 1997 pour faire revivre ces lieux historiques.



photo © JM bergougniou

Le patrimoine fluvial du secteur est en friche, il n’existe pas de bateau historique d’ampleur capable de transporter des passagers.
Les bords de Garonne sont fréquentés par de nombreux promeneurs, qui ne trouvent pas ou peu d’activités leur permettant de découvrir le fleuve et son histoire.


Ancre deux mers  (jeu de mot) photo © JM bergougniou

L’association les Chantiers Tramasset souhaite proposer une navigation à bord d' « un bateau à passager affecté à la découverte de la Garonne, Dordogne et Gironde entre Castets en Dorthe et Le Verdon ». 

photo © JM bergougniou

Il devra donc pouvoir naviguer en eaux intérieures et fluvio-maritimes. Sa zone «naturelle» sera plus sûrement celle que fréquentaient les anciens couraux-sloups : la Garonne jusqu’à Castets, la Dordogne jusqu’à Castillon, l’estuaire de la Gironde.

photo © JM bergougniou




photo © JM bergougniou
Les couraux étaient des bateaux qui transportaient des marchandises et/ou des matériaux sur le fleuve.
Ils constituaient une famille de bateaux à étrave et tableau arrière, à fond plat et flancs évasés, pontés ou semi-pontés à l’exclusion des plus petits de la famille.






















photo © JM bergougniou



On trouve :
- Les couraux de Dordogne, long de 24m environ pour 4,50m de large
- Les couraux de l’Isle plus petits, longs de 21m environ pour 4,45m de large.
Ces deux types ne se différenciaient que par leur taille liée aux dimensions respectives de la Dordogne et de l’Isle. Ils étaient grées d’une grand voile au tiers et, pour manœuvrer, d’une petite voile au tiers de « tape cul » doublée parfois d’une même voile placée sur l’étrave.










photo © JM bergougniou
photo © JM bergougniou


Les couraux de Gironde, plus courts, (18m de long étant quasiment la norme), et plus large (6m et plus). Leurs flancs étaient beaucoup plus évasés. Il s’agissait de l’adaptation du type à la navigation en estuaire. Leur gréement était « modernisé », avec une grand voile à corne, parfois surmontée d’un flèche et un foc sur guibre et beaupré. Le foc était équilibré sur l’arrière par un petit « tape cul » au tiers placé sur le tableau. Leur mât était à bascule afin de passer sous les ponts.

photo © JM bergougniou






Repris en 1837 par Pierre Tramasset, ils se composent d'un «Petit chantier» destiné à la construction des bateaux en bois et d'un «Grand chantier» pour la réparation des bateaux plus importants. 























photo © JM bergougniou
Ces deux éléments sont reliés à la Garonne par des cales munies de rails permettant de hisser les bateaux. 
































photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou

une cale de construction ou slip-way en anglais permet d'amener les bateaux sous le hangar du chantier  
photo © JM bergougniou


la cale de construction (en anglais slipway) à l'aide de rails est destinée à mettre à l'eau ou à haler à sec dans le cadre de la réparation ou de la construction navale

photo © JM bergougniou


Il peut être « en long », c'est-à-dire perpendiculaire au rivage, ou « en travers », c'est-à-dire parallèle au rivage.

photo © JM bergougniou
Le bateau alors qu’il flotte encore est pris en charge au bas du plan incliné par une structure mobile, le ber, qui le transportera sur des rails hors de l’eau. Le navire est positionné sur le ber par rapport à la ligne de tins longitudinale sur lequel il va reposer : d’abord la proue puis progressivement toute la quille. En même temps, afin d’éviter tout basculement latéral, des clés de serrage sont mises en place le long des flancs du navire. Le navire étant enfin solidaire du ber, un treuil hissera l’ensemble hors de l’eau.
photo © JM bergougniou
Une souille est creusée vers le fleuve, des rails sont posés. 



Les berges de la souille sont protégées par une construction rudimentaire de rondins de bois et par la végétation naturelle qui pousse sur les bords

tunnel de séchage photo © JM bergougniou



Etuve photo © JM bergougniou
A cet ensemble s'ajoute  une étuve pour le cintrage des bois par imprégnation de vapeur d'eau. 

Un four chauffe de l'eau et produit de la vapeur. La vapeur est récupérée et éventuellement surchauffée passe dans un compartiment (l'étuve) où sont placées les pièces de bois à former.

Avec la chaleur et l'humidité, il devient "facile" de cintré le bois et de lui donner la forme voulue.



photo © JM bergougniou

Une scierie est installée vers 1900, puis l'usine est électrifiée.
Les chantiers cessent leur activité en 1983. Après quelques années d'abandon, le site est racheté par la commune et prêté à l'association «Les chantiers Tramasset» qui après remise en état du chantier a relancé des activités de réparation navale (la gabare l'»Audiernais» classée parmi les monuments historiques a été restaurée par les chantiers en 1998)

le four à bois qui permet de chauffer l'eau et de produire la vapeur photo © JM bergougniou

Le four en brique photo © JM bergougniou

le séchage du bois pouvait se faire sur le côté du four photo © JM bergougniou

L'étuve photo © JM bergougniou

Comparé à celui des gabares, leur faible tirant d’eau présentait un avantage décisif.
La gabare, bateau en forme et à quille avait pour une capacité de charge équivalente, un tirant d’eau supérieur de 1m. Cela n’était pas gênant dans le port de Bordeaux mais l’était à l’amont ou les « maigres » étaient nombreux. Cela l’était aussi pour accéder aux nombreux petits ports implantés sur des esteys comme celui de Langoiran qui n’étaient en eau que quelques heures par jour.


photo © JM bergougniou


Pourquoi l’Henriette ?
Le choix de l’Henriette est compréhensible, il est le dernier courau-sloup à avoir travaillé sur Langoiran (jusque vers 1970). Son souvenir reste vivace. C’est avec lui qu’un lien peut le plus aisément être renoué.
Ce choix appelle néanmoins plusieurs observations.


photo © JM bergougniou


D’une part, l’Henriette, au long de ses 60 ans d’exploitation commerciale a subi de nombreuses transformations. D’autre part, ses plans, s’ils existent ne nous sont pas connus.

photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou

photo © JM bergougniou
 Le plan de forme retenu est celui du Roger Martha, pour des raisons sentimentales (il a fait l’objet d’un relevé de forme par Raoul Tramasset) mais aussi pour une raison technique : Georges Chourrier, membre de l’association et qui a travaillé dans les années 50 sur l’Henriette juge que cette dernière avait une muraille verticale, ce qui est le cas du Roger Martha.

Merci les amis pour cette belle ballade et au chantier Tramasset pour l'accès au site.
photo © JM bergougniou


19 octobre 2014

Marie-Ange Glâtre à Salonique zeppelin LZ-85


Marie-Ange Glâtre second-maître
à Salonique et le
Zeppelin LZ-85 5 mai 1916




Parmi le courrier de Marie-Ange, se trouve une carte panoramique non datée à Amélie Béquet représentant le nouveau phalère. Cherchons d'abord ce qu'est le ou la phalère. Le dictionnaire vote pour le genre féminin...


Une phalère est un ornement de métal, généralement circulaire, utilisé à la Préhistoire et dans l’Antiquité.


les marins dans les restes du zeppelin

Dans le texte de la carte Marie-Ange écrit : 





« je vous envoie ci-joint un petit morceau du « Zeppelin » que nous avons eu la bonne fortune d'abattre ici. J'ai même eu la chance d'aller aider à le repêcher. … Les restes vont prochainement être exposés à la vue du public ».Dommage que ce fragment n'ait pas été conservé.


récupération et transbordement d'éléments du Zeppelin

 Le Zeppelin a été abattu le 5 mai 1916.

  • Zeppelin de Type p 
  • Référence constructeur : Lz55
  • Nom opérationel : LZ85 (Armée) 
  • Longueur : 163,5m
  • Largeur : 18,7m 
  • Volume : 31900 m3
  • Motorisation : 4 moteurs diesel Maybach C-X de 210hp 
  • vitesse maximum : 96km/h 
  • Plafond : 3200m 
  • Autonomie : 4300 km
  • Charges utiles : 16,2 tonnes
  • Construit à Potsdam
  • Premier vol :12 septembre 1915
  • Mise en service : -
  • commandant : Hauptmann Ernst Scherzer
  • Descendu par la DCA le 5 mai 1916 en Salonique.

Le zeppelin abattu le 5 mai 1916 (5-6 mai 1916). Le Zeppelin LL.85 dans les marais du Vardar après sa chute

Le Zeppelin LZ-85, commandé par le capitaine Scherzer, parti de Temesvar (Transylvanie) avec 2 tonnes de bombes pour bombarder Salonique le 31 janvier 1916.

La tour blanche

Le 5 mai 1916, après plusieurs tentatives avortées en raison du mauvais temps, il revint bombarder Salonique. La défense AA de la flotte et notamment par le HMS Agamemnon qui participa au forcement des détroits, l'endommagèrent et le dirigeable se posa dans la vallée de la Vardar. L'équipage, indemne s'empressa de le détruire avant sa capture par la cavalerie française. Le squelette de l'épave fut présenté à Salonique.




le 18-8-1916, de Salonique il envoie une carte « Salonique sous la neige » pour Amélie Béquet : «Je trouve que l'on ne se presse pas à me renvoyer en France, pourtant j'en ai bien envie»

18 octobre 2014

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec




Bonjour à tous

Atmosphère « Nouvelle Orléans » et joyeux tintamarre à Saint Jean Cap Ferrat ce weekend. Cabu et ses amis (Ballouhey, Barrigue, Beltramo, Coco, Dubouillon, Donec, Fey, Renault, Kristian, Nalair, Olive, Placide, Redon, Ricor, Sondron) étaient à la fête de la caricature et du mauvais esprit.





Les nombreux visiteurs ont appréciés !

Un regret pourtant, le prix du public est décerné à un Belge (l’aimable Sondron) preuve s’il en est que le patriotisme fout le camp.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine

Donec





Ps : je ne peux résister au plaisir de joindre en bonus le dessin que Ballouhey a remis à Cabu.

 

Centenaire de la Guerre 1914 - 1918

Centenaire de la Guerre 1914 - 1918



Je suis toujours à traiter les correspondances de Marie-Ange Glâtre second maître de manoeuvre sur le Vinh-Long puis à Métélin et Salonique.



Jamais les Français ne se sont autant écrit que pendant la première guerre mondiale. Si le rythme d’une lettre par jour était courant, certains soldats en écrivaient et recevaient deux, voire plus encore… Tous les soldats écrivent, officiers ou hommes de troupe, et presque tout le temps : aux parents, à l’épouse, aux amis de la famille, aux camarades de combat, même peu éloignés, car il est difficile, voire impossible, de se déplacer. Pour beaucoup, écrire va devenir une habitude, presque une manie.



Un tel volume de correspondance n’a pas manqué de poser de sérieux problèmes d’organisation. D’un autre côté, un bon acheminement du courrier s’est vite avéré vital pour maintenir le moral des combattants, comme celui de l’arrière. Voilà pourquoi l’armée a déployé des moyens à la hauteur de l’enjeu. Cette correspondance, il faut aussi le dire, était gratuite. La « franchise militaire » n’étant en fait que l’extension généralisée de l’affranchissement réduit à un timbre par semaine en temps de paix. La guerre venue, le « Trésor et Postes », administration militaire unique, oblitéra sans frais les correspondances des soldats et la gigantesque masse du courrier qui leur était adressé. Le bureau central de la Poste militaire, installé au Conservatoire National de Musique de Paris, triait cette marée par secteurs postaux. Ainsi, la correspondance suivait (avec plus ou moins de bonheur) sans que l’on puisse identifier clairement le secteur du front où se trouvait le régiment du destinataire.


http://grande-guerre.org/?p=336

C'est l'occasion de parler le Méditerranée et des courriers qui ont circulé durant la guerre.

La poste navale est un service de la marine de guerre crée le 20 mars1916 sous l'appellation Postes Navales en Méditerranée.








La poste navale assure l'expédition, la réception, le tri, l'acheminement et la distribution du courrier destiné au personnel de la marine de guerre. Elle permet également d'effectuer des opérations financières tel que les mandats.



Un bureau central naval est créé à Marseille au sein du bureau central militaire postal chargé du courrier pour les troupes sur le front des Dardanelles.
Des bureaux navals sont créés à l'étranger là où sont présentes les troupes et les marins. Des timbres à date aux type 04 sont utilisés différentier les origines:

MEDIT C : Malte Argostoli



MED C/1 : Argostoli Salamine



MEDIT D : Salonique




MEDIT E : Brindisi Beyrouth



F : Toulon Arsenal




MED G G : Corfou






H : Milo Spalato



I : Moudros Milo Constantinople




J : Tarente

17 octobre 2014

Aviso Commandant Bourdais Assistance aux pêches Terre-neuve bancs Saint-Pierre et Miquelon Canada Québec assistance aux pêches

Aviso Commandant Bourdais
Assistance aux pêches







Au delà de cette présence fondamentale, plus pragmatique seront les tâches rencontrés au contact des terres- neuvas. D'abord une assistance médicale de la plus grande utilité : les marins pêcheurs, et plus particulièrement les hommes de pont, pratiquent un métier extrêmement rude, travaillent dans un froid intense, sur des mers en perpétuel mouvement ; le danger est grand, les maladies et les blessures fréquentes. 





Le navire étant en pêche 24 heures sur 24, les hommes se couchent souvent harassés pour de brefs repos. Les visites du médecin militaire, secondé par son infirmier, à bord des chalutiers sont donc régulières. 



Les hommes les plus sérieusement malades ou blessés sont accueillis à bord du bâtiment de soutien. Ils y séjournent durant une période plus ou moins longue avant de rejoindre leur bâtiment. L'assistance est également technique, principalement au niveau "énergie-propulsion", par l'envoi de personnel qualifiés, de pièces détachées, etc... L'assistance, c'est aussi le courrier, ô combien important pour ces hommes coupés du monde extérieur.





Le BOURDAIS était à l"origine conçu et aménagé pour remplacer "L'Aventure", navigation dans les glaces, assistance aux chalutiers…..

Le CDT Bourdais assure l'assistance aux pêches en 1968 et fera escale à Québec








Départ de Lorient le 15.02.68

Escale à Pasajes (Espagne) du 16 au 19.02.68

Escale à Lisbonne (Portugal) du 21 au 24.02.68

Traversée de l’Atlantique jusqu’à St-Jean de Terre Neuve escale le 01.03.68

Escale à St-Pierre et Miquelon du 2 au 03.03.68





Escale à Halifax (Nouvelle Ecosse) du 8 au 11.03.68

Retour à St-Pierre le 12.03.68 et Ste Marie le 13.03.68

Retour à St-Jean du 14 au 16.03.68

Retour à St-Pierre du 19 au 20.03.68

Garia Bay du 20 au 21.03.68

Port au Basque le 21.03.68





Langlade le 22.03.68

Retour à St-Jean le 23.03.68

Retour à Ste Marie du 26 au 28.03.68

Retour à St-Pierre du 28 au 31.03.68

Retour à St-Jean du 02 au 04.04.68

Baie Connoire du 5 au 06.04.68

Escale officielle à New York du 10 au 15.04.68 avec la Jeanne d’Arc escortée de l’A.E. Victor Schoelcher

Préalablement à cette escale, exercices de tirs en mer par ces trois unités navales

Retour à St-Pierre le 18.04.68

Retour à St-Jean du 19 au 22.04.68

Baie Mortier du 23 au 24.04.68

Retour à St-Pierre du 24 au 27.04.68

Iles d’Orléans du 29 au 30.04.68





Escale officielle à Québec du 30.04.68 au 06.05.68





Retour à St-Pierre le 08.05.68

Retour à St-Jean le 09.05.68

Faeringerhavn du 12 au 13.05.68 (Groenland)

Godthaab le 14.05.68 (Groenland)

Holsteinborg 15.05.68 (Groenland)





Retour à Godthaab du 17 au 22.05.68

Retour à Faeringerhavn le 22.05.68

Retour à St-Jean du 25 au 27.05.68

Retour à Godthaab du 30 au 31.05.68

Retour à Holsteinborg du 01 au 03.06.68

Retour à Godthaab du 4 au 05.06.68

Ravns Storoe 06.06.68 (Groenland)

Gronnedal du 07 au 10.06.68 (Groenland)

Escale officielle à Reykjavik (Islande) du 13 au 16.06.68





Ile de l’Ours du 28.06 au 01.07.68 (passage du cercle polaire)

Escale à Vestmannahavn du 5 au 06/07/68

Escale à Tvera du 6 au 07.07.68

Escale à Thorshavn du 7 au 10.07.68

Escale officielle à Copenhague du 12 au 15.07.68






L"'Hopital" sur le BOURDAIS est situé coursive avant tribord face à l'infirmerie, c'était très confortable pour un petit bâtiment, les pêcheurs hospitalisés n'étaient pas très pressés de rejoindre leur bord.Au cours des campagnes 64-65 nous avons eu assez longtemps un pêcheur Espagnol, il avait appris à parler Français (et peut-être un peu le Breton, la deuxième langue parlée à bord) - 
L'hopital pouvait également être utilisé pour l'équipage, en particulier pour mon ami le Mtre Armurier qui, au cours d'une opération de ravitaillement d'un chalutier, était passé pardessus bord et tombé dans l'embarcation, se blessant assez sérieusement.




sources : 

Anciens de l'aviso escorteur Commandant Bourdais 

Netmarine.net

 Cols Bleus n°2386 du 1er mars 1997 - article de Jean Paul Lecouvey dit Jean-Léon

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...