01 décembre 2013

La Tapageuse chez Piriou

La TAPAGEUSE rejoint à Concarneau le chantier Piriou 
Départ le 30 novembre 2013

La dernière cérémonie des couleurs s'étant déroulé le 22 novembre 2013, La Tapageuse va rejoindre les chantiers Piriou pour une remise en état.


Article Mer et Marine


Bernard Hily a suivi la sortie du goulet de Brest de La Tapageuse remorquée par le remorqueur Saint-Denis 

photo Bernard Hily
 L'ancien P400 La Tapageuse devrait rejoindre Concarneau et les chantiers Piriou dans la journée de samedi. Retiré du service actif l’été dernier, le bâtiment a été cédé par la Marine nationale. elle va être remise en état dans les mois à venir. « Il y a plusieurs acheteurs potentiels », explique-t-on au ministère de la Défense. 

photo Bernard Hily

photo Bernard Hily

La commission de cession étudie actuellement les offres des pays acheteurs pour déterminer celles qui pourront être retenues. L’option des Philippines a été un temps privilégiée mais cela ne semble plus le cas, étant donné qu’en plus de désaccords nationaux sur ce projet, le pays a sans doute, après le passage du typhon Haiyan, d’autres priorités à traiter avant l’acquisition d’un nouveau patrouilleur.
Source Mer et Marine


photo Bernard Hily

photo Bernard Hily

photo Bernard Hily

photo Bernard Hily


Photo JM Bergougniou

crédits : MARINE NATIONALE


Photo JM Bergougniou
Merci Bernard

Timbre 6 cents américain surchargé RF par Lewis Bussey fausse surcharge

Timbre 6 cents américain surchargé RF ORANsur une idée d'Alain Facchinetti



Le 8 novembre 1942 les troupes américaines débarquent au Maroc et en Algérie. Ce sera un des tournants de seconde guerre mondiale. Les troupes de Vichy au Maroc se rendent le 11 novembre. Les sous-marins allemands mènent des attaques jusqu'au 16 novembre.





Les troupes américaines au Maroc sont au nombre de 35 000 hommes. En Algérie les effectifs se montent à 33 000 hommes dont 23 000 Britanniques.



Cet article fait écho à l'article de Lewis Bussey dans la revue de La Marcophilie navale n° 108 Faux, copies, fabrications et contrefaçons "RF" sur les plis postaux américains.

Joël Moreau, Lewis Bussey, Claude Arata  photo JM Bergougnio

Les militaires américains pouvaient, moyennant une surtaxe de 6 cts, envoyer leur courrier par avion.
Chaque unité disposait d’un bureau postal militaire (A.P.O.) doté d’un numéro de reconnaissance. Ces APO suivaient les troupes dans leurs déplacements et sont identifiables dans un ouvrage " Locations and assignments US Army postoffices World War II ".

Pli 6 cents posté d'ORAN le 19-10-1944 à destination de Washington
Absence de censure au recto de l'enveloppe


Après le débarquement des troupes en 1944, plus de 300 APO ont fonctionné en France, utilisant timbres ou entiers postaux pour un montant de 6 cents par once.

La surcharge " RF " sur ces timbres américains ne concernent, depuis 1943 que les envois d'Afrique du nord, que du courrier de la poste navale française à destination des USA ou du Canada.


Premier jour du carnet de timbres à 6 cents 18 mars 1943 Washington


Une circulaire du 14 novembre 1943 prévoit la Franchise postale pour les lettres simples mais aussi une surtaxe aériennes pour les plis envoyés Par Avion.

Les timbres américains à six cents sont utilisés pour le paiement de la taxe aérienne, les marins et militaires bénéficiant de la Franchise postale.
Les marins basés à Casablanca, Alger, Oran, etc.  puis après le débarquement de Provence à Toulon, Marseille pouvaient profiter de ce service à destination des USA et du Canada.  Les pilotes de l'aéronavale française ont été formés en Angleterre puis aux USA avant de former les escadrilles au Maroc, au Sénégal ou en Algérie.

Le courrier passait "normalement " par la censure de la poste navale avant de recevoir le cachet daté de ladite poste et être confié aux américains qui en assuraient le port. 
Ce sont les censeurs de la poste navale qui identifiaient par les lettres  "RF" apposées sur les lettres, le courrier des marins. 


En théorie il ne pouvait y avoir de timbres neufs portant la mention "RF".



type Casablanca 2



Un vendeur sur un site belge de vente de timbres et cartes postales offre une bonne quinzaine de lots de timbres "6 cents" surchargés RF à l'endroit, à l'envers…



Type Casablanca 3


Lewis Bussey est très septique sur l'authenticité des timbres neufs et surchargés  mis en vente sur des sites de ventes aux enchères ainsi que sur les enveloppes proposées à la vente. Pour lui toute surcharge RF antérieure à avril 1944 est un FAUX.

Tout tout timbre à date du 11-10-44 est un faux. 



Pour en savoir plus sur l'article de Lewis Bussey, vous pouvez commander la revue n° 108 auprès du rédacteur. 


Paul Roy

1 rue Sainte-Marie

83000 TOULON


Adhésion à la Marcophilie navale : 20 €




Si vous voulez acheter sur un site de vente un 6 cts surchargé RF neuf, dites-vous bien qu'il y a 100% de chance qu'il soit faux!

Merci à Alain Facchinetti pour ses envois.

Collection JM Bergougniou et Alain Facchinetti

Souvenirs du centenaire du Passage de la Curieuse Kerguelen TAAF 1913 - 2013

Centenaire du Passage de la Curieuse Kerguelen 1913



La seconde expédition de Raymond Rallier du Baty arrive aux Kerguelen, à bord du ketch la Curieuse, le 22 octobre 1913. 

Pour cette expédition à but scientifique, le commandant est secondé par le capitaine Jean Loranchet et par le lieutenant Saint-Lanne-Gramont, complété par un équipage de quatre hommes  Henri Boudoux, Yves André, Louis Rabre et Albert Seyrolle.


Après des études en hydrographie à Nantes, il offre ses services à Jean-Baptiste Charcot, qui part en 1903 pour sa première expédition au pôle Sud. Engagé comme matelot, il assiste néanmoins les scientifiques. Pendant ce séjour, Charcot baptise un îlot du nom de Rallier du Baty.



Au retour, il obtient son diplôme de capitaine au long cours.
En 1907, il monte sa première expédition, à bord d'un ketch de 45 tonneaux acheté à Boulogne, qu'il rebaptise le J.B. Charcot dont son frère Henry Rallier du Baty sera le capitaine. Il atteint les îles Kerguelen en mars 1908 (en mouillant à Port-Christmas), dont il dresse la première carte exacte.




Il y retournera en 1913 à bord de La Curieuse, mais l'expédition, qui devait s'achever en 1918, est interrompue en 1914 en Australie. En effet Raymond Rallier de Baty, apprenant que la France est en guerre, décide de rentrer défendre son pays.
Mobilisé, il sera pilote d'hydravion au centre d'aviation maritime de Dunkerque, et fondera le centre d'hydravion du Havre.


Après la guerre, il est capitaine de navire La Tanche qui mène des expéditions scientifiques et techniques visant à mieux comprendre le comportement des poissons pour mieux les pêcher, pour le compte du Conseil international pour l'exploration de la mer1.




En 1925, il acquiert à Locmiquélic (Morbihan) l'île de l'ancien couvent des récollets, appelée Sainte-Catherine.
Il meurt le 7 mai 1978 à Talant (Côte-d'Or). Il est enterré au cimetière de Kerdeff à Locmiquélic.




Albert Seyrolle fit partie de l'expédition de Raymond Rallier du Baty lors du voyage de circumnavigation de la Curieuse de juillet 1912 à décembre 1914. Ses fonctions à bord, comme matelot, ne le destinaient pas à jouer un rôle prépondérant, et il resta toujours dans l'ombre de son capitaine et de son second Jean Loranchet. Pourtant l'énorme travail qu'il fournit, tant à bord qu'à terre à Kerguelen, contribua au succès de l'expédition tant sur le plan de la navigation que sur celui des travaux cartographiques.


Aîné de sept enfants, dont deux décèdent en bas âge, il naît dans le Cantal à la Drulhe près de Maurs. Très jeune, il perd ses parents d'origine modeste et est élevé par un oncle et une tante. Il fréquente l'école de Maurs, puis après quelques études, il devient clerc de notaire à Bagnac sur Célé dans le Lot à quelques kilomètres de Maurs.



En 1905, il embarque comme matelot sur le vapeur de commerce La France affecté à la ligne de l'Amérique du Sud. Il n'effectue que deux voyages à bord de ce navire, car le 18 octobre 1906, il s'engage dans la marine nationale. Matelot timonier, il sert successivement sur le Brennus, le Hoche puis le d'Iberville, avant d'être affecté à la 2ème flottille des torpilleurs de la Méditerranée en juin 1908 à Bizerte, puis à la Sème flottille de sous-marins de la Méditerranée en octobre 1910. Quartier-maître de 2ème classe, il quitte Bizerte le 22 octobre 1911 et est rendu à la vie civile, étant en fin de contrat.


Il a alors 26 ans et apprend que l'on recrute pour l'expédition de la Curieuse. Intéressé par une telle aventure et libre de tout engagement, il se porte volontaire et est retenu pour faire partie de l'équipage de 9 membres dont 3 officiers au long cours. Partie de Boulogne sur Mer le 15 juillet 1912, pour un périple de 5 ans ayant pour but d'explorer les îles inhabitées de l'océan indien et du pacifique dans l'hémisphère sud, l'expédition s'arrête le 24 décembre 1914 à Sydney en raison de la guerre. Albert Seyrolle fait le voyage en entier, et chose assez exceptionnelle pour un matelot, il tient un " journal de mer " d'une écriture fine et régulière au crayon pour résister à l'eau de mer. Chaque jour, il note ses activités et la vie du bord, ses travaux à terre.

 La monotonie des jours est rompue par de nombreuses digressions et réflexions dans lesquelles il nous livre ses pensées, ses soucis, ses idées bien arrêtées, mais aussi de véritables descriptions poétiques sur les paysages et les animaux rencontrés. De nombreux dessins -d'excellente qualité- illustrent ce journal. A l'évidence, Albert Seyrolle, qui possède un bon niveau d'instruction, est isolé de ses compagnons d'équipage sur le plan psychologique, mais aussi des officiers sur le plan hiérarchique. Son journal devient un peu son confident, et la lecture et les travaux cartographiques un dérivatif dans les moments de solitude. Ses qualités intellectuelles et artistiques n'échappent pas au capitaine Rallier du Baty ni à Jean Loranchet qui lui demandent de les accompagner dans leurs excursions à terre, parfois de plusieurs jours, pour effectuer des observations à l'horizon artificiel, des relevés topographiques et autres travaux cartographiques.



30 novembre 2013

Frégate Floréal Mission TAAF Avril - juin 2013

Frégate Floréal  Mission TAAF 
Avril - juin 2013
ATM


Au courrier aujourd'hui plusieurs enveloppes su FLOREAL en provenance des TAAF. Elles correspondent à la réédition du TVP FLOREAL et à l'envoi de mai 2013
http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/la-fregate-de-surveillance-floreal-en-controle-des-peches

Puis la frégate est entrée en Arrêt Technique Majeur 
Le Floréal est sorti le vendredi 22 novembre, de trois mois d'arrêt technique majeur (ATM), dont, fait inhabituel pour un bâtiment de la Marine Nationale, deux et demi délocalisés à l'île Maurice.

Photo Marine nationale
Ce rendez-vous obligé permet aux bâtiments de guerre de se refaire une santé complète tous les trois ans : passage au bassin et mise à nue de la coque, visite totale des machines, refonte du système de communication, renouvellement de systèmes d’armes, traitement des surfaces attaquées par le temps, le sel et la rouille, remise à neuf des locaux vie…


T.V.P « F.S. FLOREAL»

La Frégate de Surveillance « Floréal » est un bâtiment de la Marine Nationale basé à La Réunion qui assure des missions de surveillance des pêches dans les ZEE des Taaf.




A l’occasion du salon de Mâcon du 5 au 7  avril 2013, les Taaf émettent un TVP : la réimpression du timbre « F.S. Floréal » de 1999, dessiné par Serge Marko.






Première utilisation du timbre à Crozet  7-5-2013



Mais pour le Floréal, la spécificité de cet arrêt technique résidait dans sa délocalisation à l’étranger. En effet, seul le bassin de Port-Louis à l’Île Maurice est correctement dimensionné pour accueillir ses 2950 tonnes et 93,5 mètres d’acier. Appréhendé comme une mission à part entière par l’équipage, cet arrêt technique délocalisé fut également vécu par les familles comme une absence supplémentaire, gérée de la même manière qu’un déploiement opérationnel à des milliers de miles nautiques de là.


Première utilisation du Timbre à Kerguelen 16-5-2013


Le Floréal avait enfin appareillé de Port-Louis (Maurice) le 2 novembre, repeint à neuf et doté d’équipements « dernier cri » grâce au soutien des Chantiers Navals de l’Océan Indien. Arrivé le lendemain à Port-des-Galets, son port base à la Réunion, il entamait la deuxième et dernière partie de ses travaux.

Photo Marine nationale

Bénéficiant d’un équipage optimisé, d’une forte autonomie, d’un armement robuste, d’un prépositionnement au plus près de la menace pirate dans le nord de l’océan Indien comme de la pêche illégale dans les 2 500 000 kilomètres carrés de zone économique exclusive Française, les frégates de surveillance réunionnaises sont en effet très sollicitées. En mission opérationnelle un jour sur deux le restant de l’année, le bâtiment ne peut se passer de cette cure de jouvence devant régénérer son potentiel technique.

Première utilisation du Timbre à Saint-Paul Amsterdam 18-9-2013
la première utilisation du timbre a été repoussée suite à une météo défavorable au débarquement
Des essais techniques en mer ont permis de valider les travaux réalisés par et sous la supervision de l’équipage Français, avec l’aide des dizaines d’ouvrier civils, Français ou Mauriciens, s’étant succédés durant les longues semaines de labeur. Leur casque de chantier vissé sur la tête, les 84 marins ont, dix heures par jour et parfois plus, arpenté le moindre espace du bâtiment, et ce malgré la chaleur moite, l’absence de ventilation, le bruit incessant, la poussière omniprésente, la lumière dégradée qui ont fait de ces trois mois une mission très dense, parfois éprouvante.


Photo Marine nationale
Désormais sorti de cette période de remise en forme, le Floréal est pleinement opérationnel et prêt à repartir pour de nouvelles missions d’ici les prochains mois. En attendant, il repart de plus belle dès lundi 25 novembre pour, durant deux semaines, mettre en œuvre son tout nouveau système d'armement et ré-entraîner son équipage. Il enchaînera par la suite avec un stage de remise à niveau (RANO), durant lequel des entraîneurs de métropole viennent tester sa capacité opérationnelle en le mettant, ainsi que son équipage, à très rude épreuve...

http://rpdefense.over-blog.com/-tir-missile-mm38n-à-partir-de-la-fs-floréal-juin-2013


Aéronautique navale et Terres Australes Bloc Les hélicoptères en régions polaires


Aéronautique navale et Terres Australes le Panther embarqué des frégates de surveillance


Les hélicoptères embarqués à bord de l'Astrolabe sont utilisés pour débarquer le personnel et le ravitaillement lors de la première rotation (R0) du navire lorsque la banquise l'empêche d'accoster à Dumont d'Urville.



Lors des rotations suivantes ils transportent les matériels entre le point de débarquement, la base Dumont d'Urville et la base de Cap Prud'homme point de départ des convois terrestres pour Concordia.

Le Bell 47 G2 fut utilisé lors des expéditions polaires françaises en Terre Adélie de 1958 à 1963. 

L’Hiller participa entre autres en 1955 à la mission scientifique de Paul-Emile Victor aux îles Kerguelen.



L'hélicoptère Panther équipe ou a équipé les frégates de surveillance du type Floréal ainsi que les frégates du type Cassard et La Fayette. 



Il peut également faire du transport de blessés, de passagers (6 personnes) où de charges externes jusqu'à 900 kg.




Quelques photos prises lors d'une rotation 
L'hélicoptère est un écureuil de la société Hélilagon
Pilote Pascal Brun Mécanicien Johnny Abolet 

Devant Crozet photo JM Bergougniou

Appontage à Crozet photo JM Bergougniou

Appontage photo JM Bergougniou



Le Marion Dufresne photo JM Bergougniou

Vérification avant départ  Pascal Brun et Johnny Abolet photo JM Bergougniou

Crozet la baie US et le Morne rouge photo JM Bergougniou


Vue d'hélicoptère Port-aux-Français et le MD photo JM Bergougniou

Kerguelen  Rivière des Manchots photo JM Bergougniou

Manchots prêts à embarquer photo JM Bergougniou

Kerguelen la DZ photo JM Bergougniou




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...