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30 octobre 2021

SNA sous-marin SUFFREN équipage bleu départ en mission OC002 Baptême A_P 2021


SNA  SUFFREN équipage bleu départ en mission  OC002  Baptême A_P

Premier de série, le sous-marin Suffren rentre d'une mission de trois mois qui l'a conduit jusqu'à l'Equateur. Plus puissant et mieux armé que la génération des Rubis, le nouveau sous-marin nucléaire d'attaque français passe avec succès ses tests successifs. 

 

En argot sous-marinier P ( on dit grand P ) est la profondeur maximale autorisée en service. Elle était de 300 m pour les Redoutables . Pour les sous-marins en activité les données sont "confidentiel défense". On ne navigue pas à P tout le temps , on fait des plongées pour contrôle en particulier d"étanchéité.


La coque épaisse ou coque intérieure doit être assez résistante pour que le sous-marin puisse descendre en toute sécurité jusqu'à une profondeur P comptée en mètres d'eau du dessous de la quille à la surface et fixée lors de la mise en chantier du bâtiment. Cette profondeur est dite "profondeur maxima de plongée". Les calculs sont fait naturellement en adoptant certain coefficient de sécurité (compris généralement entre 2 et 2,5) entre la profondeur maxima de plongée et la profondeur de destruction théorique du sous-marin. A la mise en service du sous-marin, on fixe également une "profondeur normale de plongée" p, que le bâtiment ne doit pas dépasser en service courant 


La coque épaisse d'un sous-marin doit résister à des pressions énormes. Chaque cm² subit une pression de 1 kg par tranche de 10 mètres d'immersion. Un sous-marin, à 300 mètres de profondeur, voit sa coque épaisse subir une pression de 30 kg/cm². Pour mieux appréhender la réalité, 1 m² de coque à 300 mètres d'immersion reçoit une pression de 100 X 100 X 30 = 300 000 kg/m² ou 300 tonnes/m².

Elles sont construites en acier HLES (Haute Limite Elastique Soudable). D'une épaisseur variant de 14 à 32 mm suivant les types et l'endroit sur la coque. Elles sont renforcées par des couples rapprochés intérieurs ou extérieurs à la coque avec un écartement plus important au centre qu'aux extrémités. Des cloisons et parquets sont ensuite soudés pour définir les différentes zones pour assurer le fonctionnement du bâtiment. Elles sont nommées par tranche. C'est le lieu de vie de l'équipage, et, où se trouvent les organes de commande de l'ensemble du bâtiment.

 

L'immersion maximale d'un sous-marin militaire est de quelques centaines de mètres. D'une centaine de mètres pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est passée à environ 300–400 mètres pour la plupart des sous-marins actuels. Dans le domaine militaire, ces informations sont nécessairement classifiées, au même titre que la forme des hélices ou la signature acoustique du navire, pour des raisons stratégiques. Cependant, les sous-marins étant généralement tous conçus avec des matériaux et des épaisseurs de coques proches, on peut situer leur immersion maximale entre 200 , pour les plus petits sous-marins diesel à plus de 400 pour les SNLE les plus imposants, le record dans le domaine étant attribué au K-278 Komsomolets, à 1 027 m.





Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :

  • 6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
  • 3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
  • 13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
  • une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
  • Les permissions.

06 octobre 2021

Le MALIN - 10 années à la Réunion

Le MALIN - 10 années à la Réunion

Pli signé par le commandant avant son départ pour la métropole

L'Apache a été mis à flot en janvier 1997 à Olensvaag (Norvège). 
Un jour de juin 2004, le patrouilleur austral Albatros, intercepte l'Apache et l’arraisonne aux Kerguelen. 

Surpris en pêche illégale, Il est aussitôt saisi par les autorités françaises.

Le Malin à Concarneau photo JM Bergougniou

Long de 54 mètres pour un déplacement d'environ 1000 tonnes, il est transféré en 2005 au chantier Piriou de Concarneau où il  subit cette année là une profonde transformation en patrouilleur de service public. Le chantier a, notamment, porté sur un recompartimentage de la coque et l'ajout de deux mitrailleuses de 12.7mm.

Départ de Toulon, Le Malin rejoint La Réunion

Arrivé à Toulon en mars 2006, il devait initialement remplacer le Poséidon comme bâtiment de soutien au commando Hubert. Mais, en raison d'un problème de pièces détachées, il n'a que très peu navigué depuis qu'il est armé par les militaires.


Parti le 15 septembre de Toulon, le patrouilleur Le Malin est arrivé le 25 octobre à La Réunion. Il a rejoint Port-les-Galets, sa nouvelle base, où il remplace La Rieuse, cédée cet été au Kenya. 

03 octobre 2021

BAN Lann-Bihoué 75 ans Aéronautique navale marcophilie navale Aéro anniversaire Morbihan 2021 enveloppe

Lann-Bihoué 75 ans Aéronautique navale

Un peu d'histoire 
1917-1920 / Création du centre aéromaritime de Lorient (CAML) mettant en œuvre des hydravions et des ballons captifs.

1940-1945 / Occupation et utilisation du site par les Allemands.

1938 / Début de l’aviation à terre à Lann-Bihoué.

1940-1945 / Occupation et utilisation du site par les Allemands.

1946 / La Marine récupère le terrain, Lann-Bihoué devient une base d’aéronautique navale.

Lann-Bihoué  Photo JM Bergougniou
Lann-Bihoué, située sur la commune de Ploemeur, Quéven et Guidel, est durant la seconde guerre mondiale à l'intérieur de la poche de Lorient.
Ce n'est que le 10 mai 1945 que les alliés rentrent sur les ruines de la base (Kerlin Bastard) et pénètrent dans la base sous-marine de Keroman après la reddition de la poche de Lorient, ils trouvent des installations en état de marche, et deux sous-marins de type IX.B ; l'un d'eux deviendra le Blaison.
Puis c'est l'armée de l'air qui brievement en prend possession et la rebaptisera BA 131 le 1er juin 1945.
Ensuite de nombreux prisonniers allemands y seront gardés par l'Armée de Terre.
Les travaux maritimes, pour remettre en ordre le port de Lorient, tentent de s'y installer et le 3 octobre le L.V. Septans arrive pour organiser les travaux.
La B.A.N. Lann-Bihoué voit le jour le 1er avril 1946 sous les ordres du CF Septans.

ATL 2  photo JM Bergougniou
Photo JM En septembre 2021 le CV Jean-Christophe Turret, commandant de la base de Lann-Bihoué souhaite marqué cet anniversaire et sollicite la section aéronautique navale de la Marcophilie navale pour la réalisation d'un souvenir philatélique le 24 septembre 2021. 

Le timbre représente le blason de la base aéronavale, un timbre humide utilisé depuis avril 2021 et tamponné sur toutes les enveloppes quittant la base.
Le timbre à date (bureau de 56 Plomeur) représente 3 appareils de la base ; un E2-C Hawkeye, un Falcon 50 et un Atlantique 2 (ATL2). -24 septembre 2021-


Ce pli philatélique est en vente chez :

Olivier LAUDRIN
76 chemin du Grand Kervao
29200 Brest
tél : 06 37 35 09 85 au prix de 4 € (envoi compris)

28 septembre 2021

Marion Dufresne OP-2 2021 TROMELIN Iles Eparses

Marion Dufresne OP-2 2021 TROMELIN

TROMELIN 9-6-2021 - il faut lire évidemment 6-9-2021
monter un timbre à date n'est pas toujours évident
surtout en jouant avec les 9 et les 6 à l'endroit à l'envers



23 septembre 2021

BSAM Rhône mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Mission Grand Nord 2021

Au moins les timbres pourront resservir...

L’équipage « B » du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a appareillé de Brest le lundi 23 août pour un déploiement dans le Grand Nord. Ce déploiement du Rhône répond à un objectif de maintenir et développer les savoir-faire de la Marine nationale à opérer loin et dans un environnement spécifique, notamment en eaux froides. Les BSAM sont des bâtiments dotés d’une grande autonomie à la mer, propice aux déploiements lointains.


Armés par un effectif optimisé de 17 marins, l’équipage habituel a été renforcé par un médecin, une infirmière et un météorologue (METOC). Ce dernier participe notamment au renforcement des connaissances environnementales grâce à l’acquisition de données météorologiques et océanographiques.

Après son appareillage de Brest, le Rhône a mis à profit sa patrouille pour s’entraîner, intégrer et former les nouveaux embarqués à leur nouvel outil. Différents exercices tels que des hommes à la mer, des avaries de barre et des entraînements de lutte contre des sinistres ont rythmé la remontée en puissance de l’équipage.

Après avoir accosté à Reykjavik, en Islande. Le samedi 28 août, il a effectué une relâche opérationnelle quatre jours.

https://www.colsbleus.fr/articles/13294

20 septembre 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2021 30 août 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération CHAMMAL représente le volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE (OIR) rassemblant 80 pays et organisations. En coordination avec le gouvernement irakien et les alliés de la France présents dans la zone, l’opération CHAMMAL apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre Daech sur leur territoire. La Coalition internationale adapte en permanence son dispositif au Levant et la France poursuit son effort dans la région car le combat contre le terrorisme continue. L’opération CHAMMAL se concentre désormais sur son pilier « appui » et compte 600 soldats insérés au sein des états-majors d’OIR ou sur les déploiements aériens et maritimes.

Le TàD V SPID 10009 ( FLF ACONIT) est apposé le 30-08-2021 sur l'enveloppe (pas sur le timbre)
Pour diverses raisons - absence de dépêches? Covid?
le pli n'est remis à SPID Roissy que le 14-09-2021


Le 5 août 2021, 
La Frégate de type La Fayette (FLF) Aconit a appareillé de son port base de Toulon en direction de la Méditerranée orientale (MEDOR) pour y conduire son second déploiement de l’année. Régénérée par un arrêt technique de trois mois, l’Aconit et son équipage ont rejoint pour la cinquième fois une zone d’opérations qu’ils connaissent bien, six mois à peine après l’avoir quittée. La FLF a succédé à la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin pour être placée en soutien direct de l’opération CHAMMAL, conduite par les armées françaises au Levant.


L’Aconit a ainsi mis le cap vers la Méditerranée orientale, pour remplir des objectifs dans de nombreux domaines : connaissance et maîtrise de l’espace aéromaritime, soutien à la lutte contre le terrorisme, coopération régionale ou encore affirmation de l’attachement de la France au respect du droit de la mer. La frégate Aconit patrouillera principalement dans le canal de Syrie. Elle restera, toutefois prête à répondre aux sollicitations du Commandant en chef pour la Méditerranée (CECMED), son contrôleur opérationnel, partout ailleurs en Mer Méditerranée.

Intervenant de manière autonome, la FLF participe, grâce à ses capteurs et à son détachement hélicoptère composé d’un Panther de la flottille 36F, à l’appréciation autonome de situation de la France dans une région sensible, fonction essentielle pour connaître et anticiper les évolutions des théâtres d’opérations et prévenir les atteintes au droit de la mer.

Durant sa patrouille, le bâtiment conduira plusieurs exercices de coopération avec les pays riverains afin de renforcer les liens et l’interopérabilité de la France avec ses alliés.


sources 


06 septembre 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021



La France est un acteur historique de l’Arctique, ses premières expéditions remontent au XVIe siècle et elle a le statut d’observateur au conseil de l’Arctique depuis 2000. Elle assure sa présence dans la zone dans le cadre de la recherche scientifique mais aussi en y déployant des sous-marins nucléaires d’attaque, des frégates furtives multimissions ou de lutte anti-sous-marine… Tout ce dispositif est-il bien nécessaire ?

En effet, la France déploie des unités de tout premier rang dans l’Arctique atlantique. En septembre 2018, le BSAM Rhône de la Marine nationale a ainsi traversé le passage du Nord-Est de part en part. C’est le premier navire militaire non-russe à l’avoir fait. En mars 2020, quand la crise sanitaire de la Covid-19 a éclaté, le pays était censé faire croiser le porte-avions Charles-de-Gaulle à la lisière de l’Arctique atlantique dans le cadre d’un exercice avec les Norvégiens et les Américains. Il ne faut pas oublier non plus l’armée de terre, qui organise chaque année au Groenland l’opération Uppick, dont le but est de former des commandos à se mouvoir et évoluer dans des conditions polaires. 

Reykjavik ISLAND  31.8.2021

Ou encore les exercices sous l’égide de l’Otan. Cette dimension militaire est l’un des quatre piliers de la présence française en Arctique, avec la recherche scientifique (aspect le plus développé, avec plus de 400 chercheurs polaires), la diplomatie et le développement industriel. A travers ces opérations militaires, la France est en train de se forger une connaissance maritime, aérienne et terrestre de l’Arctique absolument nécessaire. Tout d’abord parce que notre pays – à l’instar de nombreux autres – anticipe le développement économique de cette région, qui implique déjà pléthore d’entreprises françaises comme Total (un des acteurs du mégaprojet gazier Yamal LNG, dans la péninsule de Yamal, en Russie), Vinci, Schlumberger, Technip ou encore Orange Business Services, qui participe à la sécurisation du passage du Nord-Est avec des solutions de connectivité et de positionnement en temps réel. Et l’armée française accompagne le développement de ces entreprises dans la zone – elle sécurise les intérêts tricolores, comme elle le fait ailleurs dans le monde. D’autre part, cette connaissance de la zone permet à la France d’être en mesure de prendre des décisions en toute autonomie : pour pouvoir justifier des prises de position, encore faut-il connaître l’Arctique par soi-même, sans dépendre des données d’autres Etats. Il est donc important de faire croiser différents types de bateaux en Arctique : des navires de surface, océanographiques, mais aussi des navires de lutte anti-sous-marine.

02 août 2021

SNA SUFFREN SURVIVEX 2021 sous-marin nucléaire d'attaque évacuation survie exercice

SNA SUFFREN SURVIVEX 2021

EXERCICE D’ÉVACUATION RÉEL DEPUIS UN SOUS-MARIN IMMERGÉ
A priori SURVIVEX suivrait EVASEX, après l'évacuation la survie.

Le 6 juillet 2021, le Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren a procédé à un exercice de sassement individuel en rade de Toulon.

Destiné à évacuer le personnel un par un d’un sous-marin en détresse posé sur le fond, le sassement individuel est un moyen complémentaire à l’évacuation collective à l’aide de mini submersibles de sauvetage comme le NSRS (Nato Submarine Rescue System)

De nombreux acteurs ont été mobilisés, le Centre d’Entraînement au Sauvetage Individuel (CESI), qui a assuré la formation du personnel dans son installation de l’île Longue, et fourni des plongeurs pour assurer la sécurité du personnel en sortie de sas ainsi que trois volontaires pour participer aux sassements. Le groupe des plongeurs démineurs de la Méditerranée et la CEllule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) ont également assuré le soutien et la sécurité de la plongée sur zone. Ils ont aussi pu tester avec succès le « POD POSTING » – réception par le sas d’un conteneur cylindrique résistant à la pression d’immersion prévu pour ravitailler un sous-marin en détresse.

Le service des moyens portuaires de Toulon a quant à lui assuré les manœuvres de prise de coffre et la tenue du SNA durant tout l’exercice. Enfin, la gendarmerie maritime et le bataillon des fusiliers marins ont assuré la police du plan d’eau, particulièrement nécessaire à cette période de l’année.

L’ensemble a été couvert par la Formation opérationnelle de surveillance et d’information territoriale (FOSIT), alimentant ainsi en images et vidéos le retour d’expérience pour ce type d’exercice rare.  Le dernier exercice de sassement réel à la mer remonte à 2007 sur SNA type Rubis). Ces exercices sont nécessaires pour garantir le savoir-faire des forces dans le domaine de la survie-sauvetage.

Cet exercice d’évacuation (ESCAPEX) réel depuis un sous-marin immergé a été réalisé dans le cadre de la deuxième phase de vérification des capacités militaires du SNA Suffren qui vise à évaluer les performances du bâtiment avant son admission au service actif.

https://www.colsbleus.fr/articles/13183

01 août 2021

BCR MARNE Mission Grand Nord juin Juillet 2021


BCR MARNE Mission Grand Nord juin Juillet 2021

BCR MARNE photo Bernard Hily

Menacé par le réchauffement climatique et la disparition progressive de la banquise, l’océan glacial Arctique risque de voir prochainement ses richesses minières, gazières et pétrolières exploitées, et les flux maritimes de facto s’intensifier. De plus en plus présente sur cette zone, notamment par les missions Grand Nord, la Marine nationale permet à la France de jouer « sa partition » dans une région du globe faisant l’objet d’un intérêt stratégique croissant.


Depuis l’an 2000, la France est un État observateur au Conseil arctique. Son passé polaire s’appuie sur une longue histoire dans le domaine de la recherche, grâce aux campagnes d’explorations scientifiques d’envergure menées pendant le XXe siècle par deux grandes figures alors médiatiques : le commandant Jean-Baptiste Charcot et Paul-Émile Victor, créateur et organisateur des Expéditions polaires françaises (EPF) devenues l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV). 

BCR MARNE photo Bernard Hily
Aujourd’hui, la présence française en Arctique est d’ailleurs encore en premier lieu scientifique. Avec l’Alfred Wegener Institut allemand, l’IPEV gère ainsi la station de recherche franco-allemande AWIPEV de Ny-Ålesund, dans l’archipel du Svalbard (Norvège). Cette station est la première station de recherche internationale en Arctique et accueille des chercheurs de toutes les nationalités. Côté chiffres, la communauté scientifique française compte aujourd’hui près de 500 chercheurs, qui consacrent tout ou une partie de leurs travaux à l’Arctique. La France occupe actuellement le 9erang mondial en termes de publications scientifiques sur l’Arctique. Sous le pilotage du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la communauté scientifique française s’est fédérée dans le cadre du Chantier Arctique (French Arctic initiative), mis en place par le ministère chargé de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Le Chantier Arctique a pour objectif de coordonner et structurer la recherche arctique, après avoir dégagé dix grandes priorités pluridisciplinaires, tout en renforçant sa visibilité à l’international.

LA FRANCE EXPERTE
Les domaines dans lesquels la communauté scientifique française est traditionnelle-ment très présente sont l’océanographie, la climatologie, l’étude de la glace de mer, l’analyse des écosystèmes, l’impact des activités humaines, la glaciologie et les sciences de l’homme. C’est plus récemment que se sont développées les études sur les surfaces continentales, notamment sur le pergélisol et les tourbières. La télédétection constitue une approche d’observation et d’analyse privilégiée respectueuse de ces milieux fragiles. La modélisation permet de mieux comprendre les grands mécanismes et processus en cause dans les changements affectant l’Arctique. À l’échelle européenne, le CNRS et l’IPEV sont partenaires, avec d’autres institutions polaires, d’un nouveau projet, EU-PolarNet, destiné à coordonner la recherche polaire européenne



Après une phase de mise en condition opérationnelle en mer Méditerranée, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a appareillé de Toulon le lundi 14 juin 2021 pour rejoindre le théâtre d’opérations Atlantique Nord. Après un court passage au sein de la base navale de Brest, il a ensuite navigué dans l’Atlantique Nord et traversé le cercle polaire arctique avant de rejoindre le port norvégien d’Olavsvern pour une escale au milieu des fjords.

BCR MARNE photo Bernard Hily
Depuis, le BCR Marne a pris part à l’exercice DYNAMIC MONGOOSE 21, exercice international réalisé sous le commandement maritime de l’OTAN, qui vise à améliorer la coopération en matière de lutte anti-sous-marine. Pour les unités des marines danoise, norvégienne, canadienne, américaine et française participantes, le programme a été ponctué d’entraînements quotidiens à la détection de sous-marins hostiles, à la protection d’une unité de valeur et à la défense d’un périmètre.

Sources 

https://www.colsbleus.fr/articles/13145

https://www.colsbleus.fr/articles/8652

Merci à Bernard Hily pour les photos prises au Mengant Plouzané rade de Brestle 19 juin 2021


Ce fort est un ouvrage de défense côtière dont la construction fut décidée par Vauban, en 1683. Il assurait le verrouillage du goulet de Brest avec la batterie de Cornouaille établie, à la même époque, sur la rive opposée du détroit, ces deux ouvrages complémentaires croisant leurs feux. Formé de deux batteries, haute et basse, reliées entre elles par des courtines, cet édifice témoigne du savoir-faire de Vauban et illustre l'adaptation de ce type d'ouvrage aux évolutions de l'armement et de la construction navale jusqu'à la seconde guerre mondiale.


31 juillet 2021

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre FLF Surcouf passage de la Ligne Sasebo Japon

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre FLF Surcouf

Plis reçus le 30 juillet 2021

Le vendredi 9 juillet 2021, le groupe école Jeanne d’Arc est revenu à son port base. Composé du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la Frégate type La Fayette (FLF) Surcouf, le groupe école a fait son grand retour à Toulon après plus de cinq mois de déploiement opérationnel de la mer Méditerranée jusqu’en océan Pacifique.


Après plus de quatre mois de mer, le groupe école Jeanne d’Arc, composé du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la Frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf, est de retour en Méditerranée et repasse sous le contrôle opérationnel du commandant en chef pour la Méditerranée (CECMED).
Le 26 février 2021, le groupe Jeanne d’Arc descendait le canal de Suez pour le début de la mission de formation des officiers-élèves. Quatre mois plus tard, après 133 jours d’absence, dont 102 jours de mer, le PHA Tonnerre et la FLF Surcouf, renforcés depuis Djibouti du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne, ont embouqué dans l’autre sens le canal de Suez pour un chenalage de plus de 10 heures. Quittant la zone Indopacifique et la zone de responsabilité permanente du commandant de la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), le groupe Jeanne d’Arc a rejoint la mer Méditerranée pour accoster prochainement à Toulon

La mission du groupe Jeanne d’Arc n’est cependant pas tout à fait terminée. De fait, les midships continuent de se former à leurs futures fonctions (en quart ou en cours) aux côtés de leurs instructeurs lors d’exercices pratiques. Les exercices de sécurité (SECUREX), les exercices de tirs (GUNEX), les manœuvres aviation (MANAVIA) et les présentations de ravitaillement à la mer (PRERAM) sont toujours à l’ordre du jour. La mission arrivera véritablement à son terme après « la guerre OE» qui durant trois jours verra les midships entièrement à la manœuvre pour la préparation et la conduite de l’exercice ETENDARD.

Une nouvelle fois la mission Jeanne d'Arc n'a pas failli avec son lot de doubles oblitérations et le décalage entre la date de traitement à bord et la mise en circulation dans le réseau postal. Les plis portent la flamme de Lavalette du Var en date du 23-7-21, le cachet SPID 10909 est du 01 juin 2021. Les courriers on été remis à La Poste lors du retour du bateau à Toulon!
Absence de dépêches? Oubli?  La Poste ne peut tolérer un écart aussi important entre la date d'oblitération et l'entrée dans le circuit postal. La flamme au 23-7-21 atteste de cette entrée.



Parti de Toulon le 18 février dernier, le groupe école Jeanne d’Arca embarqué l’École d’application des officiers de Marine (EAOM), composé de cent quarante-cinq élèves et de trente-cinq instructeurs. Le groupe a aussi embarqué un détachement de la flottille amphibie (un engin de débarquement amphibie rapide et deux chalands de transport de matériel), un détachement de la Flottille 36F (un hélicoptère Panther), un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (deux hélicoptères Gazelle), un groupement tactique embarqué commandé par le 2eRégiment étranger d’infanterie (REI), ainsi qu’un renfort sanitaire.

Coopération internationale

Durant ces 141 jours de déploiement(dont 110 jours de mer), le groupe Jeanne d’Arc a parcouru 25 150 nautiques (soit plus de 46500 kilomètres) afin de s’entraîner et d’opérer avec 11 pays différents. 
Depuis l’exercice LA PÉROUSE 21 jusqu’à l’exercice multi-luttes ARC21, en passant par la lutte contre le narcotrafic en océan Indien, le PHA Tonnerre et la FLF Surcouf ont renforcé l’interopérabilité de la France avec ses partenaires stratégiques notamment l’Australie, les États-Unis, l’Inde ou le Japon. Lors de sa patrouille en océan Indien en soutien direct de la Combined Task Force (CTF) 150, les capacités de détection de l’hélicoptère Panther du détachement 36F ont été un atout précieux permettant notamment d’identifier deux boutres suspects sur lesquels ont été saisies plus de six tonnes de résine de cannabis sur les 8,2 tonnes saisies au total.



Formation des officiers-élèves

La mission JEANNE D’ARC comporte également un volet de formation auprès des jeunes officiers de la Marine. Venant compléter et clôturer la formation qu’ils ont reçue à l’École navale ou à l’École des commissaires des armées, cette campagne d’application a allié cours théoriques et exercices pratiques.

Ainsi, ce sont plus de 622 heures de cours, 343 travaux pratiques au central opérations, 106 présentations au ravitaillement à la mer, 115 exercices d’avarie de barre, 69 exercices d’homme à la mer, 132 exercices de navigation coordonnée, 143 entraînements à la sécurité et 5856 heures de quart, qui ont été réalisés par l’ensemble des officiers-élèves.


Cérémonie de remise de diplôme

Le jeudi8 juillet 2021, le vice-amiral d’escadre Goutay, Directeur du personnel militaire de laMarine (DPMM),a embarquéà bord du PHA Tonnerre afin de présider la cérémonie de remise de diplôme des officiers-élèves. À cette occasion, il était accompagné du vice-amiral d’escadre Hello, Directeur des ressources humaines du ministère des Armées (DRH-MD), du vice-amiral d’escadre Baudouard, commandant la Force d’action navale (ALFAN), du contre-amiral Baudonniere, commandant l’École navale (ALENAV) et du commissaire général Garapin, directeur de l’École des commissaires des armées. Ce moment, empreint d’émotion et de fierté, a permis de mettre à l’honneur les meilleurs élèves des filières opérations, énergie, commissariat et master international. « Vous pouvez être fiers de la mission exigeante que vous venez d’accomplir. Vous avez notamment découvert presque toutes les situations auxquelles vous serez confrontés dans les prochaines années. » a conclu le capitaine de vaisseau Tranchant, commandant le groupe école Jeanne d’Arc. Au terme de près de cinq mois de mission, ces cent quarante-cinq nouveaux officiers se préparent désormais à rejoindre leur prochaine affectation.

Le 19 juillet 2021, le capitaine de vaisseau (CV) Guillaume Fontarensky, adjoint organique à Toulon de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le CV Guillaume Tandonnet comme commandant du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, en remplacement du CV Arnaud Tranchant.


Sources :

https://www.defense.gouv.fr/actualites/international/mission-jeanne-d-arc-le-retour-de-la-jeanne-en-mediterranee

https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/mission-jeanne-d-arc-le-bilan-du-groupe-ecole-jeanne-d-arc-apres-son-retour-a-toulon

27 juillet 2021

Corymbe 157 PHM Cdt Bouan mai juillet 2021

Corymbe 157 PHM Cdt Bouan mai juillet 2021

Le lundi 12 juillet 2021, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouana appareillé de Dakar après une dernière escale logistique. Pour l’équipage, cette étape a signé la fin du mandat 157 de l’opération CORYMBE après plus de deux mois de déploiement dans le golfe de Guinée. 

La Flamme est du 21 juillet 2021. Le Cachet VSPID du 30 juin 2021. Il n'y a certainement pas eu de dépêches entre ces deux dates


Cachet SPID VSPID 10162 30 juin 2021 -
Cod ROC 21048A/La-Valette-Du-Var-Toulon-Ctc 

Déployé depuis le 12 mai, le Commandant Bouan a conduit au cours de son mandat plusieurs patrouilles opérationnelles, de Dakar jusqu’à Luanda : des patrouilles Sagne de surveillance des pêches et de lutte contre la pollution, ainsi que des patrouilles Channa de surveillance et de dissuasion en zone piraterie. Le PHM a travaillé avec différentes structures terrestres dont plusieurs centres opérationnels maritimes d’États riverains. Ces prises de contact lui ont permis d’expérimenter le système d’information et de communication YARIS, dont le but est de faciliter la coordination entre tous les acteurs de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée.






Deux exercices ont particulièrement marqué ce déploiement :

· EUROMARSEC 21.3 : cet exercice s’inscrivait dans le concept de « présence maritime coordonnée » développé par l’Union européenne et dont la France est l’un des principaux acteurs. Le 26 mai, le Commandant Bouan a ainsi renforcé sa coopération et son interopérabilité avec la frégate multi-missions (FREMM) italienne Rizzo et du patrouilleur espagnol Furor dans le golfe de Guinée.

· MEGALOPS 4 – AFRICAN NEMO 21.3 : cet exercice a eu lieu du 1er au 4 juin, a été l’occasion de s’entraîner avec les marines du Gabon, du Congo et de la République Démocratique du Congo, toutes riveraines du golfe de Guinée.

Toutes ces actions conduites par l’équipage du PHM Commandant Bouan ont permis de renforcer la coopération entre les Etats riverains du golfe de Guinée et la France, ainsi que leur capacité à assurer la sécurité maritime dans cette région.

11 juillet 2021

L'Astrolabe aux Eparses TAAF 2021 TROMELIN 19-6-2021

L'Astrolabe aux Eparses TAAF 2021

TàD Ile Tromelin-Iles Eparses 19-6-2021 T.A.A.F.


Le vendredi 18 juin 2021, après un stage de mise en condition opérationnelle, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a appareillé de son port base de La Réunion pour une mission de patrouille dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).



Merci à René

Carte postale d'après photo de Bernard Hily.


25 juin 2021

Baltops 2021 Mai Juin PHM Cdt Blaison RFA

Baltops 2021 Mai Juin PHM Cdt Blaison RFA


L'exercice BALTOPS 2021 axé sur la Mer dans la égion de La Baltique a débuté
Le 50e exercice Baltic Operations (BALTOPS 50), le premier exercice axé sur la mer dans la région de la Baltique, a débuté.

Martin Manaranche




Au cours des six premiers jours (phase CET/FIT), les navires et les avions transiteront par le détroit danois, en se concentrant sur les opérations maritimes dans les points d'étranglement critiques, garantissant l'accès et la liberté de navigation dans la mer Baltique.


L'exercice continuera de se déplacer vers l'Est au cours de ses deux phases, conformément au droit international et avec le soutien des Alliés et partenaires participants. L'exercice culminera avec la phase TACEX, où le paradigme de l'exercice passera à une partie de « jeu libre », et les commandants auront plus de liberté pour exécuter leurs propres programmes tactiques. La phase TACEX est conçue pour mieux représenter le fonctionnement dans des situations réelles.


Pour la première fois, la conception de l'exercice intègre des tactiques, des techniques et des procédures de cyberguerre défensive alors que BALTOPS continue de s'adapter et de s'entraîner pour assurer un avantage asymétrique à l'ère de la guerre moderne.


07 Juin 2021


Communiqué de presse photo de la 6e flotte américaine


Du 6 au 18 juin, les ressources aériennes et maritimes de 18 alliés de l'OTAN et pays partenaires participeront à des événements de formation en direct qui incluent la défense aérienne, la guerre anti-sous-marine, les opérations amphibies, l'interdiction maritime et les opérations de lutte contre les mines.


« Cette année, nous célébrons le 50e BALTOPS, un exercice qui jette les bases de l'interopérabilité au sein de l'Alliance.

« BALTOPS est la clé de voûte de notre saison d'exercices, démontrant un demi-siècle d'engagement indéfectible de nos partenaires et alliés. Les leçons apprises dans BALTOPS permettent des opérations de groupe d'attaque internationales, des capacités avancées de défense antimissile et des missions de groupe d'action de surface transparentes.Le vice-amiral américain Gene Black, commandant des forces navales de frappe et de soutien de l'OTAN et commandant de la sixième flotte américaine.


BALTOPS 50 se compose de deux phases d'entraînement en mer : l'entraînement au combat (CET) et l'entraînement à l'intégration des forces (FIT) et la phase tactique finale de l'exercice (TACEX).

BALTOPS 50 se compose de deux phases d'entraînement en mer : l'entraînement au combat (CET) et l'entraînement à l'intégration des forces (FIT) et la phase tactique finale de l'exercice (TACEX).

Au cours des six premiers jours (phase CET/FIT), les navires et les avions transiteront par le détroit danois, en se concentrant sur les opérations maritimes dans les points d'étranglement critiques, garantissant l'accès et la liberté de navigation dans la mer Baltique.

L'exercice continuera de se déplacer vers l'Est au cours de ses deux phases, conformément au droit international et avec le soutien des Alliés et partenaires participants. 

L'exercice culminera avec la phase TACEX, où le paradigme de l'exercice passera à une partie de « jeu libre », et les commandants auront plus de liberté pour exécuter leurs propres programmes tactiques. La phase TACEX est conçue pour mieux représenter le fonctionnement dans des situations réelles.

Pour la première fois, la conception de l'exercice intègre des tactiques, des techniques et des procédures de cyberguerre défensive alors que BALTOPS continue de s'adapter et de s'entraîner pour assurer un avantage asymétrique à l'ère de la guerre moderne.


Les forces navales de frappe et de soutien de l'OTAN (STRIKFORNATO) commanderont et contrôleront à nouveau BALTOPS depuis son quartier général à Oeiras, au Portugal.

II Marine Expeditionary Brigade et Expeditionary Strike Group 2 commandera et contrôlera les forces maritimes tout au long de l'exercice à bord du USS Mount Whitney (LCC 20), démontrant l'intégration navale internationale et la projection de puissance à terre pour une démonstration amphibie en Lituanie
https://sfn.nato.int/newsroom/2021/exercise-baltops-50-kicks-off-today
https://www.navalnews.com/naval-news/2021/06/baltops-2021-maritime-focused-exercise-in-the-baltic-region-has-kicked-off/
https://www.joint-forces.com/exercise-news/43945-baltops-50-has-commenced-in-the-baltic-sea
https://www.c6f.navy.mil/Press-Room/News/Article/2663471/us-navy-ships-arrive-in-kiel-baltops-50/

Frégate NIVOSE à Kerguelen 12 février 2024 exercice Pétrel 2e RPIMa T.A.A.F.

Frégate NIVÔSE à Kerguelen 12 février 2024  Le Nivôse, frégate de surveillance française, a opéré dans des eaux des iles Kerguelen en févrie...