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16 janvier 2024

Courrier transporté par Estafette depuis l'Angleterre GB pour Paris 1830 Lavalette commissaire général des Postes directeur ANGL.EST.

Courrier en provenance d'Angleterre ANGL EST. par Estafette


Antoine-Marie Chamans, comte de Lavalette sera nommé commissaire général des Postes le 17 novembre 1801 puis il deviendra directeur général des Postes le 19 mars 1804 (jusqu'en 1815) lors de l'avènement de l'empire. Il est à l'origine de la création des estafettes mises en place le 15 août 1805. Il s'agit de messagers à chevaux spécialement dédiés au transport du courrier impérial. Les maîtres de Poste ont la charge de cette organisation en envoyant des postillons de relais en relais afin de transporter un portefeuille fermé à clef dont Napoléon et Lavalette ont chacun une clef.

Ce service d'estafettes sera maintenu après la chute de l'Empire jusqu'en 1872 et d'autres lignes seront même créées par exemple entre Paris et Le Havre en 1818.

Taxe 1/2 soit 1 shilling 2 pence
pour le trajet de Londres à Douvres
La Convention de poste signée le 14 juin 1833 entre la Grande-Bretagne et la France règle les modalités pratiques d'échange du courrier, mais n'intervient pas au niveau d'un tarif postal commun. Les taxes restent celles appliquées par chacun des deux pays suivant sa réglementation propre.

Côté anglais, le tarif de la lettre simple (une feuille scellée de moins d'une once) pour Calais est fixé à 1 shilling et 2 pence, notés en noir 1/2 sur cette lettre de 1830. 
Cette taxe mécontente les usagers, qui la trouvent trop élevée, la mettent en comparaison avec le tarif intérieur de 8 pence entre London et Dover (52 Geo III c.88), et qui s'étonnent qu'il soit exigé 6 pence en sus uniquement pour passer le Channel (The Metropolitan, mai 1834).



Cachet à date 23 octobre 1850
Côté français, la vieille loi du 4 messidor an 10 (23 juin 1802), faisant suite à la convention postale franco-anglaise de la même année, fixe à 6 décimes, dont 2 décimes de port de mer, la taxe devant être perçue à Calais sur les lettres venant d'Angleterre. Ceci, sans préjuger du tarif intérieur français (article 3).

S'y ajoute donc le tarif de la lettre simple appliqué depuis 1828 (loi du 15 mars 1827), ce qui fait, pour une lettre pesant moins de 7,5 grammes, pour l'intérieur du pays, 10 décimes sur une distance comprise entre 601 et 750 kilomètres.




La mention ANGL. EST., créée pour justifier la surtaxe facultative, est devenue inutile, mais elle continue d'être appliquée au moins durant l'année 1834.

L'addition de ces diverses taxes donne un total de 19 décimes pour la partie française, soit près du double du port requis pour une lettre simple entre Calais et Lyon. Ajoutés aux 14 pence, ou 14 décimes, de la partie anglaise, le montant total s'élève à 3 francs et 30 centimes. Ce qui n'est pas donné ...





http://histoirepostale.com/histoire/napoleon_et_la_poste_aux_armees.html#:~:text=L'estafette%20partait%20et%20arrivait,ne%20co%C3%BBtait%20pas%203%20francs.


https://collections.forumgratuit.org/t17686-estafette



01 janvier 2024

Guadeloupe Basse Terre pour Paris Angleterre Colonies Art.13 Boulogne 1849

 Guadeloupe Basse-Terre pour Paris 1849

Toujours dans les entrées de courriers en France voici une lettre expédiée de Basse-Terre en Guadeloupe pour Paris du 11 juillet 1849

cachet rect. encre rouge "COLONIES 8 cc. ART 13" 

Au recto le TàD au départ de Basse-Terre Guadeloupe du 11 juillet 1849 et une taxe plume 15. Le courrier va voyagé par un steamer anglais bien qu'aucune indication ne le précise.


A partir du 1er juin 1843 une partie des entrées postales en provenance d'Angleterre se fait à Boulogne  et des cachets nouveaux sont mis en place pour les correspondances. Un cachet d'entrée  TYP-15. Boulogne en rouge et peu marqué indique la date du 7 août.

Les marques d'échange dites de "transit" sont des marques destinées à établir la comptabilité des lettres taxées provenant des pays étrangers et passant par la France ou l'Angleterre. 

Au verso on trouve le cachet de passage en Angleterre BW 6 AU 1849 (August).
Là encore je n'arrive pas a trouver à quelle ville anglaise correspond ce dateur de passage.
Le courrier parti le 11 juillet est en Angleterre le 6 août, il aura mis 27 jours pour atteindre l'Angleterre.

marque de transit cachet de passage anglais. Qui peut me dire le nom du bureau BW ayant apposé ce TàD.





25 mars 2023

Canal de Suez Guerre 14-18 aéronautique navales hydravion aviation maritime guerre Egypte Angleterre Turquie Ottoman escadrille

 La défense du Canal de Suez 1914


TàD TRESOR ET POSTES 512 correspondrait à CORFOU
À la veille de la déclaration de guerre, au mois d’août 1914, l’Aviation maritime, créée en 1910 est de taille encore très modeste. Elle compte 26 pilotes et 14 hydravions - 6 Nieuport, 6 Voisin, un Caudron et un Breguet ; l’effectif du personnel non volant est d’une centaine de marins. 



Deux escadrilles à l’équipement disparate sont hâtivement créées et mises en place à Bonifacio en août et à Nice d’août à novembre, afin de surveiller l’attitude des forces italiennes dont la neutralité est vacillante


Bloc souvenir philatélique Canal de Suez émis en 2019 par la Poste.
 Émission commune France-Egypte.

Le croiseur Foudre qui, depuis 1912, est spécialisé dans la mise en oeuvre des hydravions, est intégré en août 1914 dans l’Armée navale et dépose à Bizerte des Nieuport qui servent de volant de ravitaillement. 



Il est ensuite envoyé dans l’Adriatique pour s’opposer à la flotte autrichienne. En septembre, un détachement de deux Voisin est mis en place au Monténégro, mais les deux appareils sont rapidement détruits par accident. Ils sont remplacés en octobre par deux Nieuport venus de Bizerte via Malte et transportés par la Foudre. 


La Marine britannique obtient de la France la mise à disposition d’une escadrille de Nieuport. Ceux-ci, venant de Bizerte et transportés par la Foudre et un autre bâtiment, sont déposés à Port-Saïd, fin novembre 1914 sous le commandement du LV de l’Escaille.



Ils mèneront des missions le long des côtes de Palestine et en mer Rouge, pour surveiller et attaquer les forces turques qui menacent le canal de Suez. Cette escadrille ne quittera l’Egypte qu’en avril 1916. 





La défense de l"Egypte est confiée au général Maxwell dont le quartier général est au Caire; il a sous ses ordres l'armée et la marine. La défense est organisée sur le canal lui-même, obstacle naturel au passage d'une armée et à l'est duquel s'étend une large zone désertique. Cette défense doit simplement arrêter les forces turques. 


Dès le mois de septembre 1914, diverses missions militaires françaises sont envoyées en Egypte, missions du Capitaine de vaisseau Mornet, du Colonel Maucorps. Des bâtiments français viennent renforcer les forces navales anglaises à la fin de 1914. Enfin, le 1er décembre 1914, débarque a Port-Saïd, une escadrille française d' hydravions. 



La défense anglaise étant concentrée sur le canal et à ses abords immédiats, il convient d'être renseigné sur l'armée d'invasion. Or, une zone désertique de plus de 200 kilomètres s'étend à l'est du canal et le seul service de renseignement par espionnage est insuffisant, aussi bien à cause de l'incertitude des renseignements fournis par les indigènes que par leur temps de transmission. 


Le problème de l'éclairage sur un pareil théâtre d'opérations a été résolu par l'emploi des reconnaissances aériennes. Dès le mois de novembre 1914, les Anglais installent une escadrille d'avions barman à Ismailia. Ils trouvent bien vite qu'elle est insuffisante. 


TàD Correspondances d'armées Port-Said  28 sept 14

Les appareils terrestres d'Ismaila ne peuvent opérer que dans un rayon d'environ 150 kilomètres autour de leur base; ils donnent ainsi peu de renseignements utiles sur les routes probables de l'invasion turque. Il faut aller reconnaître loin sur ces routes... 




Le commandement se décide alors à employer des hydravions. Les hydravions, s'ils sont de dimensions suffisamment restreintes, seront embarqués sur des navires qui, par la Méditerranée ou la mer Rouge les porteront le long des deux routes d'invasion du Nord et du Sud, aux endroits d'où ils pourront reconnaître les points intéressants de ces routes. Les transports d'avions porteront ainsi à 500 ou 600 milles du canal, et dans la direction de l'ennemi, le point de départ des reconnaissances aériennes. 

SNA EMERAUDE BLEU avril/juin 2024 Akila COURCO 3 C20 Même si le porte-avions Charles de Gaulle en est sa colonne vertébrale, le GAN est trop...