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02 février 2022

Enseigne de vaisseau Jacoubet CORYMBE 160 Sénégal Côte d'ivoire ATL 2 aéronautique navale Aéro

Enseigne de Vaisseau Jacoubet Corymbe 160 Golfe de Guinée


Parti de Brest le 3 décembre, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau (EV) Jacoubet a accosté à Dakar, au Sénégal, le samedi 11 décembre. Après une patrouille en Atlantique, le bâtiment a débuté le 160ème mandat de l’opération CORYMBE dans le golfe de Guinée.


Le PHM EV Jacoubet et son équipage ont débuté leur transit par le franchissement du golfe de Gascogne, avant de rejoindre Dakar pour une courte escale logistique. Avec le soutien de la station navale des Éléments français au Sénégal (EFS), l’aviso a pu ravitailler en vivres et carburants.


Parti de Dakar le 13 décembre, le PHM EV Jacoubet a participé à un exercice de lutte contre les trafics illicites avec l’avion de patrouille Falcon 50M, basé à Dakar. Les marins ont élaboré et joué un scénario de détection et de relocalisation d’un navire suspect, joué par l’EV Jacoubet, pour mener une enquête de pavillon et identifier le pays d’origine du navire. L’équipe de visite du patrouilleur s’est ensuite entraînée aux méthodes de visite d’un navire.

Les 15 et 16 décembre, l’EV Jacoubet a participé à l’exercice franco-sénégalais XARITOO, à dominante amphibie, qui a rassemblé plusieurs moyens maritimes, terrestres et aériens, dont trois patrouilleurs de la marine sénégalaise, une équipe de commandos sénégalais, renforcée d’une unité de l’armée de terre française, et le Falcon 50 M.

Après une phase de débarquement des unités au sol, sécurisée par les trois patrouilleurs sénégalais, les bâtiments de surface se sont rejoints au large pour s’entraîner à lutter contre les menaces asymétriques, appuyés par le Falcon 50M. Que ce soit dans le domaine amphibie ou dans le domaine naval, les unités sénégalaises ont démontré une excellente interopérabilité avec les unités françaises. Les armées françaises, par les EFS et la Marine nationale, coopèrent en permanence avec les armées sénégalaises, démontrant leur crédibilité et leur fiabilité pour continuer à soutenir nos partenaires dans la sécurisation maritime du golfe de Guinée.En opération CORYMBE dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau (EV) Jacoubet a fait escale en Côte d’Ivoire du 21 au 24 décembre 2021, puis a débuté une patrouille CHANNA de surveillance et de dissuasion en zone de piraterie, en coopération avec ses partenaires africains.


Dans un premier temps, le Jacoubet a été rejoint par un hélicoptère Fennec des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) pour mener un exercice de lutte anti-aérienne. L’hélicoptère a ainsi simulé des attaques par aéronef pour tester les réactions de l’équipage.

Après cet entraînement, le Jacoubet a débuté sa patrouille CHANNA. Dans une zone à fort risque de piraterie, le PHM s’est porté à la rencontre d’un cargo battant pavillon camerounais. Ce bâtiment avait subi en 2020 une attaque de pirates ayant conduit à l’enlèvement de cinq marins dont le capitaine. A portée de vue du cargo, le Jacoubet a initié le contact radio pour l’informer de sa présence. L’équipage en a profité pour rappeler les recommandations comme le rôle du MDAT-GoG, Centre de report volontaire pour le golfe de Guinée, qui doit être joint en cas d’attaque. Le capitaine du cargo a remercié le Jacoubet pour cette prise de contact et sa présence.


 Du 8 au 24 janvier 2022, un équipage de la Flottille 23F a été déployé sur la base aérienne de Libreville au Gabon et engagé dans l’opération CORYMBE afin d’intensifier la lutte contre la piraterie. Il s’agit d’une première depuis 2008 pour l’Atlantique 2 (ATL 2).

Acteur majeur de la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée, la France a déployé pendant 17 jours un avion de patrouille maritime ATL 2 de la Marine nationale afin de renforcer sa présence dans la région.

Les capacités de détection de l'avion, complétées par de nombreux moyens de traitement embarqués, font de l’ATL 2 un atout indéniable dans la lutte contre la piraterie. Sa plus-value réside dans sa capacité à patrouiller loin, longtemps et sur une vaste zone, grâce à sa très grande autonomie.

Au cours de leur mission de lutte contre la piraterie, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau Jacoubet, également présent dans le cadre du 160ème mandat de l’opération CORYMBE, et l’ATL 2 ont étroitement coopéré avec les marines riveraines et danoise, permettant d’augmenter considérablement la zone de surveillance. Cette double présence française a également permis de rassurer les différents navires transitant dans la zone.

Au bilan, les marins du ciel embarqués à bord de l’ATL 2 ont observé plus d’une centaine de navires ou embarcation représentant un intérêt tactique et ont volé durant près de 40 heures au cours de 7 vols opérationnels.

Le déploiement d’un moyen supplémentaire de patrouille maritime traduit la volonté de la France de lutter contre l’insécurité et la piraterie dans le golfe de Guinée. Ce déploiement permet à la France d’entretenir son appréciation autonome de situation, tout en la partageant avec ses alliés européens et africains, au bénéfice de la sécurité maritime.

Sources 
Marine nationale

14 décembre 2021

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Ploemeur 6-12-2021

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Plomeur 6-12-2021



Force maritime de l'aéronautique navale est l'actuelle appellation de l'aéronautique navale française souvent désignée « l'Aéronavale »  ou plus simplement « l'Aéro ». Elle forme une des quatre grandes composantes de la marine française. Elle est issue de la fusion entre les forces de l'aviation embarquée et de l'aviation de patrouille maritime le . Son actuelle organisation précisée par l'instruction  24/DEF/EMM/ROJ, relative à l'organisation de la force maritime de l'aéronautique navale du 3 novembre 2011, a été publiée au Bulletin officiel des armées le 10 novembre 2011.


La flottille 24F est située sur la base aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué. Elle met en oeuvre des Falcon 50M. Le Falcon est un aéronef performant. Il peut se projeter à 1000 nautiques de sa base en évoluant à 900 km/h, puis patrouiller durant 2 heures, ou surveiller pendant 7 heures des nappes de pétrole dérivant à une centaine de nautiques des côtes.

Ses missions diverses sont :
SAR (Search And Rescue);
Lutte contre le narcotrafic;
Surveillance de l'immigration;
Surveillance des rails de navigation à proximité du territoire;
Maîtrise de la situation navale dans les zones d'intérêts économiques françaises;
Protection de la faune et de la flore marine par la recherche des différents types de pollution;
Contrôle des pêches;
Surveillance de la zone guyanaise.

La flottille 24F a pour ville marraine Chantilly depuis le 25 novembre 1995.





24 octobre 2021

BAN Cát Lái Indochine Saïgon aéronautique navale

BAN Cát Lái

En 1929, une instruction ministérielle décide la création d'une base d'hydravions sur la rivière Donnaï, près du village de Cát Lái situé à une dizaine de kilomètres de Saïgon.


Son insigne représente une jonque noire sur fond rouge. En effet, « Cát Lái » signifie en vietnamien « L'homme qui tient la barre sur un bateau ».




En 1933, lorsque l'Armée de l'air est créée, la base lui est transférée et passe à l'Aviation coloniale. Douze ans plus tard, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et au début de la guerre d'Indochine, la base revient dans le giron de la Marine. 



Elle est officiellement rouverte le , lors de la constitution de l'escadrille 8S qui y sera stationnée jusqu'à sa fermeture en 1956. Elle abritera également l'escadrille 9S entre sa création en  et sa dissolution en . Elle servait notamment de dépôt d'essence.





La base était dotée des infrastructures suivantes : une grue pour mettre à l’eau les hydravions, des réservoirs construits par les Japonais durant l'Occupation, un château d'eau,



 une infirmerie dotée d’une ambulance, des logements pour les équipages, pour les familles des officiers et officiers mariniers, et en bordure du Donnaï, un mess officiers avec un maître d'hôtel, et la maison du commandant de la base.



Si la vie quotidienne était bien plus confortable que pour les soldats du Corps expéditionnaire qui traquaient les Viet Minh sur le terrain, elle n’était pas exempte de dangers : en dépit du mur d’enceinte, des cinq tours de surveillance aux angles et des miradors qui délimitaient le périmètre, la base subit un attaque Viet en février 1949 . La route toute droite qui menait à Saïgon, via Thủ Đức, était dangereuse du fait des embuscades fréquentes. 

La BAN disposait d’un half-track avec lequel le personnel faisait de temps à autre des patrouilles pour l'« ouverture » de la route jusqu'à un poste de garde situé sur la route, bien avant d'arriver à la base. 

En dépit de ces précautions, un camion de type GMC a sauté sur une mine entre Cát Lái et Saïgon. Les liaisons vers Saïgon étaient surtout assurées par une chaloupe de type LCM, ce qui était plus rapide et plus sûr

Sources 

https://www.anciens-cols-bleus.net/t9113-les-b-a-n-cat-lai-indochine


03 octobre 2021

BAN Lann-Bihoué 75 ans Aéronautique navale marcophilie navale Aéro anniversaire Morbihan 2021 enveloppe

Lann-Bihoué 75 ans Aéronautique navale

Un peu d'histoire 
1917-1920 / Création du centre aéromaritime de Lorient (CAML) mettant en œuvre des hydravions et des ballons captifs.

1940-1945 / Occupation et utilisation du site par les Allemands.

1938 / Début de l’aviation à terre à Lann-Bihoué.

1940-1945 / Occupation et utilisation du site par les Allemands.

1946 / La Marine récupère le terrain, Lann-Bihoué devient une base d’aéronautique navale.

Lann-Bihoué  Photo JM Bergougniou
Lann-Bihoué, située sur la commune de Ploemeur, Quéven et Guidel, est durant la seconde guerre mondiale à l'intérieur de la poche de Lorient.
Ce n'est que le 10 mai 1945 que les alliés rentrent sur les ruines de la base (Kerlin Bastard) et pénètrent dans la base sous-marine de Keroman après la reddition de la poche de Lorient, ils trouvent des installations en état de marche, et deux sous-marins de type IX.B ; l'un d'eux deviendra le Blaison.
Puis c'est l'armée de l'air qui brievement en prend possession et la rebaptisera BA 131 le 1er juin 1945.
Ensuite de nombreux prisonniers allemands y seront gardés par l'Armée de Terre.
Les travaux maritimes, pour remettre en ordre le port de Lorient, tentent de s'y installer et le 3 octobre le L.V. Septans arrive pour organiser les travaux.
La B.A.N. Lann-Bihoué voit le jour le 1er avril 1946 sous les ordres du CF Septans.

ATL 2  photo JM Bergougniou
Photo JM En septembre 2021 le CV Jean-Christophe Turret, commandant de la base de Lann-Bihoué souhaite marqué cet anniversaire et sollicite la section aéronautique navale de la Marcophilie navale pour la réalisation d'un souvenir philatélique le 24 septembre 2021. 

Le timbre représente le blason de la base aéronavale, un timbre humide utilisé depuis avril 2021 et tamponné sur toutes les enveloppes quittant la base.
Le timbre à date (bureau de 56 Plomeur) représente 3 appareils de la base ; un E2-C Hawkeye, un Falcon 50 et un Atlantique 2 (ATL2). -24 septembre 2021-


Ce pli philatélique est en vente chez :

Olivier LAUDRIN
76 chemin du Grand Kervao
29200 Brest
tél : 06 37 35 09 85 au prix de 4 € (envoi compris)

01 juillet 2021

PA FOCH Norfolk Crusaders 1965 6 février aéronautique navale

PA FOCH Norfolk Crusaders 1965 6 février

PA FOCH Norfolk Killer U.S.S Jonas Ingram (DD938) 6 février 1965
TàD porte-avions Foch 6-2-1965

USS Jonas Ingram (DD-938) est un destroyer de la classe Forest Sherman construit par Bethlehem steel corporation à Quincy Massachusetts le 15 juin 1955, lancé le 7 août 1956. Il est désarmé le 4 mars 1983 et coulé comme cible le 23 juillet 1988

 Le Foch quitte Brest le 24 janvier à destination de Norfolk afin d’y embarquer les 28 derniers Crusader achetés par la France. Il met à terre à Brest une partie de son chargement le 14 février, le reste à Saint-Nazaire le 16. Le Foch est indisponible pour travaux à Brest à compter du 22 février.


Les porte-avions modernes sont armés de trois séries d'avions embarqués, avions de lutte anti-sous-marins, avions d'attaque assaut, avions de chasse d'interception. Les avions de lutte anti-sous-marins sont constitués par les avions Breguet « Alizé », approvisionnés récemment, et qui sont spécialisés dans la détection et la destruction des sous-marins ; ils sont de vitesse relativement réduite et armés d'engins A. S. M. , de torpilles et de matériel adapté à la lutte sous-marine. 

Crusader  photo JM Bergougniou
Les avions d'attaque assaut sont représentés par les « Etendard-IV », en cours de sortie d'usine ; ces avions, doués d'une grande vitesse, sont destinés à des missions d'attaque ou de bombardement, soit conventionnel, soit même, après adaptation, nucléaire. En fin 1963 , les porte-avions auront leur dotation complète de ces appareils, soit l'armement de trois flottilles d' « Alizé » et de trois flottilles d' « Etendard-IV ».






La nécessité de doter rapidement les porte-avions de nouveaux appareils d'interception embarquables fit admettre le principe de l'achat, aux Etats-Unis, d'avions « Crusader », embarqués à bord des porte-avions de l'U. S. Navy. Cet appareil est en service dans la marine américaine depuis juillet 1961 ; mille exemplaires sont déjà sortis d'usine, et l'U. S. Navy acceptait de lier une commande française à une nouvelle série demandée à l'industrie. L'intérêt de cet achat, qui porterait sur 46 appareils, dont 6 pour l'entraînement, offre donc l'intérêt de pouvoir doter, en 1964, les porte-avions d'un excellent appareil de chasse moderne, ayant fait ses preuves sur le plan des performances, pour un prix de série, soit 330 millions de francs




Les États-Unis sont prêts à cé­der des F-8 Crusader neufs à des conditions avantageuses. Mais le ministre de la Défense Pierre Messmer ne veut pas remettre en cause des répartitions budgé­taires très délicates, l’armée de l'air est naturellement hostile, Charles Ailleret, le chef d'état-major des armées, n’est pas convaincu de l’utilité des porte-avions, les Finances sont opposées à un achat qui entraînerait une sortie massive de devises, au sein même de la marine beaucoup préfèrent assurer la continuation du programme de frégates lance-engins et Marcel Dassault, qui n’a pourtant aucune solution de rechange à proposer, déploie son influence contre un achat qui mettrait en péril l’industrie aéronautique française. Coincé entre les avia­teurs et les surfaciers, l’amiral Georges Cabanier, chef d'état-major de la marine, hésite. L’affaire remonte jusqu’à l’Élysée, où le général de Gaulle consulte le marin dans lequel il a le plus confiance... son fils! Parallèlement à ces négociations, quelques pilotes de l’aéronautique navale effectuent en 1963 une formation sur l'appareil à la Naval Air Station Cecil Field (Floride).

Crusader  photo JM Bergougniou


En 1964, les crédits de la troisième frégate lance-engins sont annulés et affectés à l’achat de Crusader, dont les 42 exemplaires d'une version spéciale désignée F-8E(FN) est livrée à partir de la même année. Les 13 premiers sont transportés par l'Arromanches qui les débarque à Saint-Nazaire le 4 novembre 1964 ; les 29 autres transitent depuis Norfolk avec le Foch en janvier-février 1965. Les 2 porte-avions de la Marine nationale étant plus petits que ceux de l'US Navy, la version livrée subit une augmentation de l'incidence de l'aile (braquage des volets et ailerons, augmentation de la superficie de la gouverne de profondeur, etc) et une modification du dispositif hypersustentateur afin de pouvoir apponter à une vitesse de 17 nœuds. Ils vont alors équiper les flottilles 12F et 14F.

Merci à Daniel Allançon

26 avril 2021

Banane Vertol H-21 DBFM Algérie Nemours Flottille 31F aéronautique navale LST Chéliff

Banane H21 C

La flottille 31F est la première flottille d'hélicoptères de l'aviation navale française. Créée le , elle a été mise en sommeil le vendredi 25 juin 2010 puis réactivée le 4 octobre 2012.


Le Vertol H-21 (selon la nomenclature de l'US Air Force) ou le Piasecki Helicopter PD 22, est le premier hélicoptère lourd de transport utilisé en grand nombre dans des opérations militaires. Développé à partir de 1945 par Frank Piasecki1 et opérationnel dans les armées de plusieurs pays de la deuxième moitié des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960, il possède deux rotors en tandem. Il reçoit plusieurs noms, tels que « Workhorse » (« cheval de trait ») ou « Shawnee », mais il est plus connu sous le nom de « banane volante » (« Flying banana »), en raison de sa forme destinée à empêcher les deux rotors d'interférer l'un avec l'autre.
Rochefort - Musée aéronautique navale - H21 Détail Photo JM Bergougniou


L'insurrection algérienne de 1954 décide en juin 1955 la Marine nationale d'envoyer sur place un détachement de Sikorsky S-55 de la flottille 10S. Ce détachement est inclus dans le Groupement Hélicoptères 2, où se mélangent des S-55 de l'Aviation légère de l'armée de terre (ALAT) et de l’Armée de l’air. 

 Banane H21 C

La flottille 31F est la première flottille d'hélicoptères de l'aviation navale française. Créée le , elle a été mise en sommeil le vendredi 25 juin 2010 puis réactivée le 4 octobre 2012.






Le lieutenant de vaisseau Derlot est désigné comme chef d'un détachement de 3 Sikorsky H-21 « Bananes », prêtés par l'ALAT, qui rallie Sétif le 7 juin, en relève des 2 S-55 de la 10S (tous deux construits sous licence par la SNCASE), rentrés à Saint-Raphaël. Jusqu'au 31 juillet, les pilotes de l'aviation navale suivent un entraînement intensif sur 5 Vertol H-21. La Marine crée à partir de ce détachement la première flottille d'hélicoptères, la 31F. 
Placée sous le commandement du lieutenant de vaisseau Bally, elle est officiellement affectée à la base aérienne 149 Maison Blanche improvisée à Alger, mais dans les faits, elle stationne déjà à Sétif. La carrière en Algérie des S-55 et H-21 n'est pas longue au sein des 33F et 31F. Déjà, au début 1956 est mis en service le premier des 135 Sikorsky S-58 (H34 ou HSS), tout d'abord au sein de l'escadrille 20S, puis des 31F et 33F.


Rochefort - Musée aéronautique navale - H21 Détail photo JM Bergougniou

A propos des 10 H-21-C

Le marquage blanc constituait un excellent point à viser, mettant en danger la sécurité de l'appareil et de ses occupants. Il est donc supprimé et remplacé par deux ancres rouges 
entrecroisées placées à l'arrière du poste de pilotage, conservant ainsi la spécificité "Marine" de l'appareil.


Rochefort - Musée aéronautique navale - H21 Détail photo JM Bergougniou


sur la demi-brigade de fusiliers marins en Algérie cliquez sur le lien ci-dessous

En mars 1955, à l’issue du vote favorable du parlement, le gouvernement décrète l'état d'urgence en Algérie. Un an plus tard, le 16 mars 1956, les pouvoirs spéciaux sont donnés aux forces armées ; et les décrets relatifs à organisation territoriale et à l'envoi des appelés du contingent en Algérie pour assurer le « maintien de l'ordre », sont publiés. En outre, le parlement vote la loi sur l'allongement de la durée du service militaire.



Avec ces dispositions, la Marine Nationale, disposant d’un sureffectif, décide en avril 1956 la création d’une demi-brigade de fusiliers marins (DBFM), commandée par un capitaine de vaisseau, et formée d’un état-major, de trois bataillons d’infanterie et de cinq compagnies de combat. La DBFM se voit confier le sous secteur de Nemours, dans l’ouest oranais ; sa zone d’action s’étendant d’Honaïne à l’est, jusqu’à la frontière marocaine à l’ouest, et du littoral méditerranéen jusqu’à la ville de Nédroma, au sud.

La demi-brigade relevant administrativement de l’amiral, préfet maritime de la quatrième région maritime, est placée sous le commandement opérationnel du général commandant le corps d’armée d’Oran, pour toutes les opérations de maintien de l’ordre à terre, mais relève toutefois directement du préfet maritime pour les opérations de surveillance maritime dans les eaux immédiates et le cordon littoral. La DBFM dispose du concours d’autres unités de la Marine Nationale : les commandos de Marine pour la neutralisation de groupes armés rebelles interceptés, le groupement d’hélicoptères de l’aéronautique navale (GHAN) pour l’envoi des renforts et les évacuations sanitaires, les bâtiments de surveillance maritime pour des bombardements ponctuels, les avions de l’aéronautique navale pour la surveillance aérienne et les tirs d’armes automatiques. Des supplétifs algériens (harkis) sont engagés, pour former le commando « Yatagan », renommé « Tempête », ou pour former des harkas, intégrés dans les compagnies.


Les officiers de l’état major, les commandants de bataillon et ceux de compagnie sont tous des officiers d’active de la spécialité fusilier, ayant l’expérience des combats en Indochine. Les chefs de section sont des enseignes de vaisseau d’active, ou de réserve, ou des officiers mariniers supérieurs de la spécialité fusilier. Le reste de l’encadrement est composé d’officiers mariniers de diverses spécialités. Les effectifs sont d’environ 2000 hommes. La durée de l’affectation est généralement de douze mois. Tous les deux mois un contingent est relevé, et remplacé par des marins ayant suivi le stage de formation fusilier au centre d’instruction de la réserve (CIR) du centre de Siroco, implanté au cap Matifou, près d’Alger.


Le 1er juin 1956, débarquent à Nemours du B.D.C. Cheliff, les premier éléments de la D.B.F.M., comprenant l’état major, la compagnie de commandement d’appui et de soutien (CCAS), et le premier bataillon qui a pour mission d’assurer la sécurité de la ville de Nemours et de la partie est du secteur.


Le deuxième bataillon arrive à Nemours le 2 juin 1956, avec pour mission de sécuriser les voies de communications et la sécurisation de la partie ouest du secteur. Il est formé au centre interarmées des opérations amphibies (CIOA) d’Arzew, avec des éléments des compagnies de protection. Le poste de commandement s’installe au village de Beghaoun à environ 10 km de Nemours, et les compagnies sont positionnées sur les plateaux.


Le troisième bataillon arrive à Nemours le 15 juillet 1956, avec pour mission de garder le barrage électrifié, construit en retrait de la frontière, et d’en assurer la parfaite étanchéité. Il est formé aux dépôts des équipages de Toulon et de Cherbourg. Le poste de commandement s’installe à Bab el Assa, et les compagnies sont positionnées le long de la frontière marocaine, entre Tizza au nord, et Bled es Souani au sud. Il doit aussi assurer la sécurité dans le secteur de S’Mirda Fouaga.

De 1956 à 1959, après de nombreux combats, tels ceux du Fillaoussène et du Djebel Zakri, les 1er et 2ème bataillons réussissent à pacifier complètement cette zone devenue une des plus calmes de toute l’Algérie. Après les premières années de combats acharnés, grâce à leurs patrouilles et embuscades, ils obligent les adversaires à se terrer et à fuir, tout en maintenant un contact incessant avec les populations musulmanes, leur apportant une aide dans les domaines les plus divers de l’administration, de l’enseignement et de l’aide médicale. La zone d’action de la DBFM est alors étendue vers l’est pour couvrir les djebels Tadjera, Sofiane et Gorine, et au sud jusqu’à l’oued Mouilah pour couvrir le djebel Zakri.


En avril 1959, le 1er bataillon est transformé en bataillon d’intervention de fusiliers marins (BIFM). Il est détaché auprès du commandement du corps d’armée d’Oran, pour intervenir dans le secteur d’Aïn Sefra, à la porte du désert, où l’étanchéité du barrage est moins bien assurée. En juillet 1959, le bataillon d’intervention est envoyé en Kabylie, et mis à la disposition du général commandant en chef des forces armées en Algérie ; il participe alors aux grandes opérations de cette période.

Une herse en patrouille

Revenu en juillet 1960 dans l’ouest algérien, le premier bataillon est reconstitué. Détaché au corps d’armée d’Oran, il s’installe au bordj de Sidi Medjahed, au sud de Maghnia et participe à toutes les opérations dans ce secteur montagneux entre Maghnia, Tlemcen, et Sebdou, pour intercepter et neutraliser les groupes armés rebelles, ayant franchi le barrage électrifié, tenu par les unités de l’armée de terre, dans les monts Tlemcen. En septembre 1961, le 1er bataillon est dissout pour former le bataillon d’intervention de fusiliers marins (BIFM), qui est envoyé à Bizerte pour concourir à la défense de la base militaire française menacée.


Après six ans de combats ininterrompus et un travail constant de pacification, la demi-brigade de fusiliers marins est dissoute en mars 1962. Elle aura mis hors de combat plus de 3000 rebelles armés, et récupéré un impressionnant stock d’armes ; cependant :

-187 des siens sont morts au champ d’honneur.

-254 blessés portent dans leur chair, la marque de leur courage.

Troupe d’élite, la D.B.F.M. aura été sur cette terre d’Algérie l’un des facteurs essentiels du concours de la Marine à l’œuvre de pacification.



22 avril 2021

La frégate Nivôse à Kerguelen février 2021 aéronautique navale 36F La Réunion DA-181

La frégate Nivôse à Kerguelen février 2021

Nous avons évoqué dans un article précédent le passage de la frégate Nivôse à KERGUELEN en février 2021.

Le détachement PANTHER 36 F Standard 2 des frégates de surveillance (FS) Floréal et Nivôse est composé de neuf marins (2 officiers et 7 officiers-mariniers) spécialisés de l’aéronautique navale.

Le Panther embarqué 36F s'est rendu utile en rapatriant les déchets des travaux à la cabanes Jacky  vers la base.

Kerguelen Port-aux Français 9-2-2021
L'hélicoptère Panther de frégate Nivôse (36F)
rapatrie les déchets
de la rénovation de la cabane "Jacky"


À La Réunion, les deux FS et leur PANTHER 36F sont sous le commandement des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Basé au détachement aérien 181 (DA-181) à La Réunion,

 l’hélicoptère a quatre missions principales. Tout d’abord, il s’agit de missions de souveraineté (dont la police des pêches) dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). 
Des missions de surveillance dans la zone sud de l’océan Indien (SURZOI) et notamment autour des îles Eparses, sont également réalisées. 
Il effectue des sauvetages en mer et porte secours aux navires en difficulté. 
Enfin, il contribue à la lutte contre les trafics illicites.

Le dodo l'est là

Ces missions, principalement de défense des intérêts outremer de la France, peuvent parfois s’accompagner d’exercices interarmées aux côtés notamment du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2e RPIMa) ou encore de l’état-major interarmées (EMIA) des FAZSOI.

Capable d’aller à une vitesse de 150 nœuds (soit plus de 270 km/h) et de transporter sous élingue (en « sling ») jusqu’à 900 kg, cet hélicoptère léger de combat (HLC) a, depuis son acquisition au sein de la Marine nationale en 1994, a fait ses preuves sur de nombreux théâtres d’opérations.

D.R. 


Jacky, Molloy, Saint Malo Île Haute, Laboureur, Armor, Port-Jeanne d’Arc, Port Bizet, Estacade, Manchot, Port-Couvreux : avec des noms qui sonnent comme ceux de phares bretons au milieu des océans, les cabanes de la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont, aussi, des refuges mythiques pour les hivernants et campagnards d’été qui effectuent des missions de terrain dans l’archipel des Kerguelen.

Merci au Gérant postal de Port-aux-Français Christian M.
sources 
Ministères des armées
TAAF

06 mars 2021

ATL2 - Atlantique 2 patrouille maritime standard 6 modernisation Dassault SABENA Dinard aéronavale

Dinard. Sabena technics va moderniser les ATL2

L' Atlantique 2 (ou ATL 2) de Bréguet - Dassault Aviation est un appareil de patrouille maritime à long rayon d'action, doté d'une endurance et d'une étonnante maniabilité, lorsqu'il s'agit d'évoluer au ras de l'eau à la poursuite d'un sous-marin. Cet appareil est l'héritier direct du Breguet Atlantic. Il en reprend les formes générales, avec un fuselage bilobé caractéristique qui permet de loger une vaste cabine pressurisée au dessus d'une longue soute à armement.

 



Sabena technics a accueilli un premier avion de patrouille maritime ATL2, sur son site de Dinard (Ille-et-Vilaine). L’entreprise va moderniser le système de combat de l’appareil.


(c) Dassault-aviation

Le programme de modernisation concernera 18 avions dont 11 seront modernisés par le Service Industriel Aéronautique du ministère des Armées ( SIAé).

Les 7 autres ont été confiés au constructeur qui a choisi de s’appuyer sur le savoir-faire de Sabena technics, à Dinard, pour l’accompagner en tant que sous-traitant sur ce chantier.

Les équipes de Sabena technics assureront donc, depuis le site de Dinard, la réalisation de la modification sur certains de ces appareils dont le premier vient d’être pris en charge.
Le programme de modernisation au standard 6 comprend notamment un nouveau radar : le Search Master à antenne active de Thales, un nouveau sous-système acoustique de Thales, une nouvelle console de navigation conçue par Dassault Aviation, des nouvelles consoles pour le sous-système de visualisation tactique, développées par le SIAé, l’intégration complète de l’optronique Wescam.


Nous sommes ravis d’accueillir pour la première fois l’ATL2 dans nos installations. Nos techniciens ont été qualifiés l’été dernier par Dassault Aviation sur son centre d’Istres et sont désormais prêts à délivrer la meilleure qualité de service dans le strict respect des délais, indique Philippe Rochet, PDG du groupe Sabena technics. Après les modifications Falcon 50 de la Marine nationale, notre coopération s’étend aujourd’hui, pour notre plus grande satisfaction, à un nouveau type avion.

Sabena technics est un acteur français indépendant de premier plan dans le secteur de la maintenance aéronautique (500 M€ CA). Avec plus de 3 000 employés répartis sur 16 sites dans le monde, son expertise couvre le support des flottes régionales, moyens et longs courriers, ainsi que le secteur militaire.


La rénovation de l’ATL2, du standard 5 au standard 6, répond au besoin de remettre à niveau les capacités de lutte anti sous-marine de l’aéronef tout en traitant l’obsolescence de certains matériels. Celle-ci concerne :
- le système acoustique ;
- les consoles et calculateurs ;
- le système optronique ;
- le radar et l’IFF (système permettant d’identifier les aéronefs).

So
urces

https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinard-35800/dinard-sabena-technics-va-moderniser-des-avions-de-combat-de-dassault-7174923


https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/le-ministere-des-armees-commande-la-renovation-de-6-atl2






06 septembre 2010

Ouvrez le B.A.N. des cachets de l'aéronautique navale

l'Aéronautique Navale en cachets


BAN AGADIR TAD Agadir B



Ban Dakar Bel Air Sénégal TAD Bel Air Marine





Ban CAT LAI Saïgon Indochine

Ban Cuers Var


Ban Dugny Le Bourget



Ban Saint-Raphaël
Ban Hyères




Ban Hyères

BAN Kouribga

Ban Landivisiau


Ban Landivisiau Finistère 



BAN Lann-Bihoué




Ban Lanvéoc Poulmic





BAN Nîmes Garons



BAN Nîmes Garons



Ban Port Lyautey Maroc  le cachet le médecin principal est sous Nécessité de fermer le chef de service... 



Port Lyautey avec affranchissement de complaisance mais c'est si beau n'en déplaise aux membres du jury....






BAN TAN SON NUT Saïgon Indochine



BAN TAN SON NUT Saïgon Indochine

Construit par les Français dans les années 1920 le petit aéroport situé à proximité du village de Tan Son Nhat va devenir l"aéroport commercial de Saïgon. Durant la seconde guerre mondiale, les Japonais agrandissent l'aéroport.




et bien entendu le PA DIXMUDE en Indochine




BPAN Lartigue Oran

Voyage à bord du Marion Dufresne TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises timbre philatélie 2023 Kerguelen Amsterdam Crozet Saint-Paul

Voyage à bord du Marion Dufresne  Le carnet de voyage philatélique est signé Sylvain Cnudde, embarqué en mars 2023 sur le Marion-Dufresne, d...