14 décembre 2021

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande décembre 2021 relève équipage Reykjavik ESCADRON TOURAINE MRTT A400

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande 



Le 7 décembre 2021, à Reykjavik, le capitaine de vaisseau Franck Pourny, commandant l’équipage A, a confié le fanion de la Bretagne à son homologue de l’équipage B, le capitaine de vaisseau Laurent Laporte.

Cette transmission de la responsabilité du bâtiment est venue clore trois journées de relève d’équipage, qui ont donné lieu à la vérification de l’ensemble des stocks et matériels de valeur détenus à bord, mais aussi à la passation, entre les deux équipages, des éléments de RETEX nécessaires à la poursuite de la mission.

De fait, cette première relève d’équipage en escale sur ce théâtre s’inscrit dans le contexte d’intensification de l’activité opérationnelle en Atlantique Nord. Les déploiements de plus en plus fréquents de nos compétiteurs conduisent à renforcer la présence française en économisant des jours de transit depuis Brest et en permettant la permanence de déploiement sur zone. 

Déployé en Atlantique Nord et en mer de Norvège depuis le 19 octobre, l’équipage A se voit ainsi remplacé par un équipage frais, à même de reprendre le flambeau et de durer à la mer, y compris dans les conditions météorologiques éprouvantes de cette saison.


Cette relève a été rendue possible par une manœuvre logistique interarmées, le transit de l’équipage B vers l’Islande et celui de l’équipage A vers Brest, du 4 au 8 décembre, ayant été opérés par l’armée de l’Air et de l’Espace, respectivement par un A400-M de l’escadron de transport Touraine et par un MRTT de l’escadron de transport Bretagne.

L'Airbus A330 Multi Role Tanker Transport (MRTT) est un modèle d'avion militaire de transport et de ravitaillement à large 
fuselage développé et construit par Airbus Defence and Space, et dérivé du modèle civil Airbus A330





MERCI À CLAUBE B.

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Ploemeur 6-12-2021

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Plomeur 6-12-2021



Force maritime de l'aéronautique navale est l'actuelle appellation de l'aéronautique navale française souvent désignée « l'Aéronavale »  ou plus simplement « l'Aéro ». Elle forme une des quatre grandes composantes de la marine française. Elle est issue de la fusion entre les forces de l'aviation embarquée et de l'aviation de patrouille maritime le . Son actuelle organisation précisée par l'instruction  24/DEF/EMM/ROJ, relative à l'organisation de la force maritime de l'aéronautique navale du 3 novembre 2011, a été publiée au Bulletin officiel des armées le 10 novembre 2011.


La flottille 24F est située sur la base aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué. Elle met en oeuvre des Falcon 50M. Le Falcon est un aéronef performant. Il peut se projeter à 1000 nautiques de sa base en évoluant à 900 km/h, puis patrouiller durant 2 heures, ou surveiller pendant 7 heures des nappes de pétrole dérivant à une centaine de nautiques des côtes.

Ses missions diverses sont :
SAR (Search And Rescue);
Lutte contre le narcotrafic;
Surveillance de l'immigration;
Surveillance des rails de navigation à proximité du territoire;
Maîtrise de la situation navale dans les zones d'intérêts économiques françaises;
Protection de la faune et de la flore marine par la recherche des différents types de pollution;
Contrôle des pêches;
Surveillance de la zone guyanaise.

La flottille 24F a pour ville marraine Chantilly depuis le 25 novembre 1995.





13 décembre 2021

BRE DUPUY DE LOME Zone de la ligne 1er novembre 2021

BRE DUPUY DE LOME Zone de la ligne 

1er novembre 2021

Le Dupuy-de-Lôme (indicatif visuel « A759 ») est un navire collecteur de renseignements de la Marine nationale travaillant au profit de la direction du Renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE)


Dupuy de Lôme V SPID 11152 équipage A 05-08-2021

Dessiné par Thales Naval France, selon des normes civiles , il a été spécialement étudié pour répondre au besoin du recueil de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) depuis la mer : interception, analyse, goniométrie et écoute des communications radios (COMINT), interception, analyse et goniométrie des signaux radar (ELINT), pour des missions de longue durée. C'est le premier navire de la Marine nationale française conçu spécialement pour cette mission

Dupuy de Lôme V SPID 11161 équipage B 01-11-202
passage de la ligne
La marine française a effectué en 2021 des déploiements significatifs dans l’Indo-Pacifique, où s’observe une montée en puissance de la Chine. Son chef d’état-major, l’amiral Pierre Vandier, a répondu aux questions du Monde, mardi 8 juin, pour en dresser le bilan.

L’armée chinoise a récemment multiplié les démonstrations militaires en Indo-Pacifique : elle a massé 200 bateaux devant l’îlot Whitsun revendiqué par les Philippines, cartographié les fonds de l’océan Indien avec des drones, envoyé vingt chasseurs J-20 dans la zone de défense aérienne de Taïwan… Comment analysez-vous ces comportements ?

Nous avons beaucoup d’éléments qui montrent un changement de posture. Nos bateaux sont systématiquement suivis, parfois contraints de manœuvrer face à des navires chinois pour éviter une collision, au mépris des règles de la liberté de navigation que nous défendons. Certaines de nos escales dans des pays de la région où nous avions des habitudes de passage sont annulées au dernier moment, sans explications claires.

Une pression « sanctuarisante » s’étend au-delà de la première chaîne d’îles en mer de Chine [la ligne dite des « neuf traits » considérée par la Chine comme sa frontière immédiate]. Cette chaîne a été poldérisée, des porte-avions fixes sanctuarisent l’espace, et viennent en quelque sorte fissurer la compréhension du droit international qui était partagée par tous. Au-delà, des logiques de contrainte s’exercent sur certains pays, ici pour ne pas forer, là pour ne pas accueillir de navires étrangers… Le développement militaire chinois répond évidemment à une volonté politique, et le livre blanc de la défense chinoise en a exposé les objectifs stratégiques. Le durcissement atteint une nouvelle phase, il était prédictible.

Dupuy de Lôme V SPID 11161 équipage B 01-11-2021
passage de la ligne

La mer d’Okhotsk est stratégique pour les forces armées russes, et en particulier navales. Elle est une zone d’entraînement et d’essais pour les sous-marins de la Flotte du Pacifique, lesquels sont basés à Vilioutchinsk, port situé sur la côte orientale du Kamatchatka.

En décembre dernier, le sous-marin nucléaire lanceurs d’engins [SNLE] Vladimir Monomaque a tiré une salve de quatre missiles balistiques à capacité nucléaire Boulava depuis la mer d’Okhotsk, ce qui, au passage, a mis en alerte la base américaine de Ramstein [Allemagne], son système de notificiation d’alerte de lancement de missile s’étant déclenché.

Le 1er octobre 2021, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaitre le capitaine de frégate (CF) Augustin Blanchet comme commandant de l’équipage A du bâtiment d’expérimentation Dupuy de Lôme en remplacement du capitaine de vaisseau (CV) Pierre Roussel 

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Bore%C3%AFhttp://www.opex360.com/2021/07/06/la-russie-dit-surveiller-le-navire-espion-francais-dupuy-de-lome-pres-du-detroit-de-tatarie/

https://envelopmer.blogspot.com/2021/10/dupuy-de-lome-taiwan-chine-pekin-mer.html


https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/10/amiral-pierre-vandier-en-indo-pacifique-nous-affrontons-une-logique-d-etouffement_6083594_3210.html

12 décembre 2021

Toulon Instruction marine hôpital Saint-Mandrier Saint-Louis

 Toulon Instruction Marine Flamme 1993

Hôpital St-Mandrier


C'est certainement l'une des plus belle flamme de Toulon représentant le Centre d'Instruction Marine


Photo JM Bergougniou

Doté vers le IVe siècle d'une teinturerie eu pourpre, Telo Martius ne tardait pas à s'élever au rang des principales villes manufacturières de l'empire. Un mouvement incessant régnait dans la petite colonie laborieuse et prospère, et sa rade était continuellement sillonnée par les galères qui apportaient les étoffes brutes et emportaient les étoffes teintes. Déjà Telo Martius rivalisait d'activité avec Massillia, sa puissante voisine.

Photo JM Bergougniou
 Plusieurs historiens pensent que le port de Telo Martius et l'établissement de la teinturerie devaient se trouver dans la partie de Castigneau qui avoisine l'ancienne boulangerie de la marine. Cette opinion que nous partageons entièrement est toute naturelle, si l'on songe que primitivement les eaux de la vallée de Dardennes arrivaient librement et en grande abondance dans la plaine de Castigneau, et la transformaient en un vaste, marais. 

Photo JM Bergougniou
Les Romains n'avaient eu donc à exécuter que quelques petits travaux de canalisation pour amener les eaux dans l'établissement impérial. De plus, les restes de quais et de substructions antiques découverts à Castigneau au XVIIIe siècle, paraissent confirmer pleinement les suppositions de ces historiens.


Photo JM Bergougniou
Dans toute la Méditerranée, il est peu de spectacles plus imposants que celui de la rade de Toulon, contemplée, par une belle journée, du sommet de la colline du cap Cépet. De ce point, le regard embrasse en entier l'admirable découpure de l'extrême pointe méridionale de cette partie de la France.

Photo JM Bergougniou
 C'est d'abord la haute mer qui se déploie majestueusement, avec ses horizons infinis sur lesquels se détache tantôt un bateau à vapeur enveloppé d'un panache de fumée, tantôt un navire de commerce naviguant toutes voiles dehors. Puis, c'est la nappe d'eau vaste et bleue qui, s'enfonçant dans l'intérieur des terres entre le cap Cépet et la pointe de Carqueiranne, fuit, en s'arrondissant, vers l'anse où repose la petite ville de La Seyne. Tout l'azur du ciel incomparable de la Provence semble se refléter, avec une orgueilleuse ivresse, dans ce lac étincelant où le soleil se brise en sillons lumineux.

Photo JM Bergougniou


Avant la construction des jetées, en 1878, la Grande Rade se terminait au Goulet formé par le fort de l'Aiguillette et la Grosse Tour, et la Petite Rade commençait à ce goulet même. Par suite de la modification que ce barrage a apportée à l'étendue respective des deux rades, toute la plaine liquide, comprise entre le goulet et les jetées, c'est-à-dire l'anse du Cros Saint-Georges et la baie du Lazaret, se trouve englobée dans la Petite Rade.

Photo JM Bergougniou
 La Grande Rade offre dans l'échancrure dessinée par sa côte Est et dénommée rade des Vignettes, un très bon mouillage aux bâtiments de toute grandeur qui cherchent un abri contre les vents d'Ouest.

Photo JM Bergougniou
 Quant à la Petite Rade, elle est protégée par un rideau presque circulaire de collines contre les vents qui soufflent depuis l'Est jusqu'à l'Ouest en passant par le Nord, et par les jetées et l'isthme des Sablettes qui la défendent contre les lames creuses et dures du large.

L'hôpital de Saint-Mandrier

L'établissement que l'on aperçoit, en sortant du village du Cros Saint-Gorges, l'Hôpital de Saint-Mandrier, s'élève sur un sol historique qui fut, pendant fort longtemps, un lieu de pèlerinage vénéré pour nos ancêtres. D'après un document de nos archives et plusieurs autres textes non moins probants, ce coin de rivage fut le séjour de Saint-Mandrier et de Saint-Flavien. « C'étaient deux gentilshommes saxons qui servirent dans l'armée d'Alaric et qu'on assure avoir été convertis à la foy catholique par Saint-Cyprien, évêque de Toulon, qui les porta à se retirer dans la solitude qu'on appelle encore aujourd'hui Saint-Mandrier. ».

Le fait traditionnel du séjour de ces deux saints sur ce point de la presqu'île du cap Cépet, ne saurait être mis en doute ; mais leur mort est entourée dune légende que la critique historique ne peut admettre, car elle ne s'allie pas avec les événements du temps.



Les archives de Six-Fours relatent que cette chapelle fut « déprédée, en 940, par les pirates. »

La chronique d'Emon, abbé de Worms, qui aborda, en 1217, sur la. côte de la presqu'île de Cépet, la mentionne comme un monument existant déjà depuis plusieurs siècles. 

Enfin, dans son testament portant la date du 14 août 1161, Sibille institue, en faveur de cette même chapelle, quelques legs précieux.

Il est également un fait non moins certain qu'il importe de signaler. En 1022, la tour antique qui menaçait ruine, fut abattue, et sur son emplacement qui servait de tombeau aux deux saints, Guillaume III, comte de Provence, fit ériger une chapelle plus vaste et plus coquette, sous le vocable de Saint-Mandrier. La ville de Toulon dut contribuer pour une large part aux dépenses, car ses armoiries étaient sculptées sur deux pierres d'égale hauteur au-dessus de la porte d'entrée. Un siècle plus tard, un prieuré vint s'adjoindre à la chapelle, ainsi que le prouve une transaction intervenue le 6 septembre 1101, entre le prieur de Saint-Mandrier et l'abbaye de Saint-Victor.

En 1669, Louis XIV conçut le projet d'affecter l'ancien prieuré au service de l'Etat. 

On acheta les terrains qui en dépendaient, et sur une partie de leur emplacement, auprès de la chapelle même, on construisit un hôpital « pour recevoir les malades des armées navales ». Cet établissement, qui ne se composait que de deux corps de bâtiments sans étage et réunis à angle droit, prit le nom d'Hôpital Saint-Louis, dit de Saint-Mandrier .

Pendant les guerres de la succession d'Espagne, on y évacua de nombreux malades provenant des troupes espagnoles qui opéraient de concert avec la France.

L'hôpital fondé par Louis XIV fut abandonné en 1784, année où le Séminaire des Aumôniers des vaisseaux, situé à Toulon, fut converti en hospice pour la marine. Ce n'est qu'en 1818, qu'on songea à réédifier l'établissement hospitalier de Saint-Mandrier. Les travaux furent confiés d'abord à M. Raucourt, puis à M. Bernard, tous deux ingénieurs des travaux hydrauliques. Douze ans après, l'hôpital était entièrement terminé. M. Bernard compléta son oeuvre en élevant, au bas de la colline, sur une petite éminence, l'élégante chapelle circulaire qui domine l'établissement.


sources
BnF Gallica

Toulon, sa rade, son port, son arsenal, son ancien bagne / L. Mongin

Environs de Toulon Salles André


11 décembre 2021

SNA AMETHYSTE Rouge 3C°0 Novembre 2021 Mars 2022 Départ en mission

SNA AMETHYSTE Rouge Novembre 2021 Mars 2022 Départ en mission 3C09

ce qui signifie que pour ce sous-marin c'est le 9e cycle après la 3e IPER


Avant de partir en mission, l'équipage bleu de l'Améthyste avait rendu visite à l'US Navy à 
New London, située à Groton, dans le Connecticut
À Groton, l’équipage [bleu] de l’Améthyste est « chaperonné » par celui de l’USS Cheyenne, un SNA de la classe Los Angeles [qui, pour la petite histoire, eut les honneurs d’un roman de Tom Clancy, « Code SSN« 

Départ de Toulon 27-11-2021
Redoutables chasseurs de sous-marins, les SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien de la FOST comme à la protection d’une force aéronavale à la mer (exemple : opérations Trident ou Héraclès). Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle ». Ils peuvent rallier rapidement un théâtre d’opérations, y rester longtemps, discrètement ou si nécessaire plus ostensiblement, y recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes : torpilles, missiles antinavires.

Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :
6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
les permissions.

https://draft.blogger.com/blog/stats/week/3960784170244103510

Photos :

Sarah Gordon the Day


10 décembre 2021

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B 



L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASoH). EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens. Le capitaine de vaisseau Bruno Royer de Véricourt commande depuis le 15 juillet 2021 l’opération AGÉNOR. Cette opération a pour objet d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. À plus de 2000 milles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASoH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.



Dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 septembre, l’équipage B de la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc, en patrouille dans le nord de l’océan Indien, dans le cadre de l’opération européenne EMASoH/AGENOR, a porté assistance à un navire de commerce à plus de 150 miles nautiques au sud des côtes omanaises.



Il est environ 00h30 heure locale lorsque la FREMM Languedoc, alors à une trentaine de nautiques au sud des côtes omanaises, a été alertée par l’état-major de la Force européenne ATALANTE sur la situation sanitaire à bord du MV Goodwyn Island. Dans l’après-midi, le navire se trouvait au large des côtes somaliennes, en route vers la Tanzanie lorsque trois marins se sont trouvés en état de détresse respiratoire. Il a alors fait demi-tour vers le Sultanat d’Oman pour obtenir une assistance médicale et des bouteilles d’oxygène.

A 02h00, le commandant de la Task Force AGENOR a ordonné au Languedoc de se dérouter pour porter assistance au navire. Dès lors, le bord a organisé la mission de secours maritime (Search and Rescue, ou SAR). L’hélicoptère Caïman du Languedoc a décollé à 03h30, avec à son bord une équipe médicale qui a été treuillée à bord du navire pour poser un diagnostic et prodiguer les premiers soins.

A 07h30, sur recommandation du médecin, il a été décidé d’évacuer les trois patients vers l’hôpital Sultan Qaboos de Salalah. L’hélicoptère Caïman les a treuillés depuis le navire et, après un ravitaillement à bord du Languedoc, rendu nécessaire par la distance à franchir, les a déposés au Sultanat d’Oman où ils ont été pris en charge par une équipe médicale locale.

Cette opération d’assistance au profit de trois marins de nationalité indienne en danger a été rendue possible par l’excellente coordination entre la frégate, les états-majors des forces opérationnelles AGENOR et ATALANTE, la mission de défense française à Mascate et les centres de coordination des secours en mer ou de sécurité maritime. Elle illustre une fois de plus l’indéfectible solidarité des gens de mer.

09 décembre 2021

08 décembre 2021

TAAF Iles Eparses Juan de Nova 4-10-2021 CASA CN235 Escadron transport 50 Réunion

TAAF Iles Eparses Juan de Nova 4-10-2021 CASA CN235 Escadron transport 50 Réunion


Pli en date du 4-10-2021 ayant transité par le vol CASA CN 235
Signature du Commandant


Du 11 au 13 octobre 2021, Charles Giusti, préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et le général Laurent Cluzel, commandant supérieur des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), se sont rendus dans les îles Europa, Juan de Nova et Grande Glorieuse du district des îles Éparses des TAAF, dans le cadre de la traditionnelle «Tournée des îles».

Les délégations civile et militaire ont pu rencontrer les détachements militaires, les gendarmes, les scientifiques et les agents TAAF déployés sur le Territoire. Un programme intense de visites a permis de rappeler l’importance des sanctuaires de biodiversité qui sont abrités sur les îles, et tout l’intérêt pour les scientifiques d’avoir accès à ces «laboratoires à ciel ouvert» : découverte des écosystèmes, des infrastructures scientifiques, présentation des programmes de recherche et d’actions de restauration, et temps d’échange avec les équipes.


Chacun des acteurs, qu’il soit civil ou militaire, a un rôle à jouer pour permettre la mise en œuvre, le soutien et le suivi de programmes scientifiques qui contribuent notamment, à l’échelle de l’océan Indien, à l’étude et à la protection d’un patrimoine naturel préservé et unique, ou encore au suivi des effets des changements d’origine climatique.
L’île Europa est devenue la 42e zone humide d’importance internationale au titre de la Convention de Ramsar, tandis que l’archipel des Glorieuses a été classé réserve naturelle nationale.

Sur les Îles Éparses, à la suite d'un déplacement du groupe d'études sur les Terres australes et antarctiques françaises

La présence française sur les territoires implique la mise en place par l'administration d'une chaîne logistique complexe, indissociable de l'affirmation de cette présence.

Le 2ème RPIMa et le DLEM assurent de manière permanente une présence militaire. L'ensemble de ce groupement compte 14 militaires des FAZSOI, relevés tous les 45 à 60 jours environ, ainsi que le gendarme représentant l'administration des TAAF, sur les îles d'Europa, Juan de Nova et Glorieuse.

Les escadrons de transport 50 (ou « ET 50 »), basés sur le détachement aérien 181, assurent les relèves et ravitaillent les détachements militaires. On compte ainsi 9 rotations annuelles pour la mise en place des relèves sur Juan de Nova, Glorieuse et Europa.

Un pli plus ancien déposé par le Malin avant la prise de commandement du nouveau commandant mais revenu par le vol du 4-10-2021 
Les liaisons aériennes permettent de relever les équipes, d'acheminer du matériel en petites quantités, et de procéder, par des entreprises civiles spécialisées, à l'entretien des osmoseurs et groupes électrogènes. Les tournées logistiques par bateau... et de manière exceptionnelle par le Marion-Dufresne, permettent d'acheminer du matériel de tous poids et tailles, d'évacuer les déchets, de compléter les stocks de carburant, des matériaux de construction volumineux et lourds, soit tout le nécessaire pour assurer une autonomie complète dans tous les domaines, avec les réserves qui s'imposent (eau, nourriture, carburant...).


Le détachement militaire assure l'accès aux îles par les moyens aériens et maritimes, participe à la surveillance générale des approches côtières et de l'intérieur de l'île, à la protection des îles et au bon fonctionnement du camp. Il assure ainsi l'entretien des pistes et du casernement, les entraînements de sport et de tir, la surveillance de la réserve naturelle et des missions liées à la protection de l'environnement en lien avec les TAAF.

Sur Europa, le détachement participe activement à certaines opérations de lutte contre les espèces végétales exotiques envahissantes (comme le choca). Enfin, il assure, le cas échéant, le soutien (hébergement, alimentation...) des détachements techniques, visites et missions scientifiques.

Conçu au début des années 1980 par Airtech, une coentreprise (joint-venture) entre CASA et le constructeur indonésien PT. Dirgantara Indonesia (appelé à l'époque IPTN), le CN-235 peut transporter jusqu'à 44 passagers, ou 4 palettes de fret en version cargo. Il a également la capacité de largage de parachutistes, pouvant sauter par les deux portes latérales arrières ou par la rampe, en ouverture automatique ou retardée. Le largage de fret est également possible. Pour les missions d’évacuation médicale, il peut accueillir jusqu’à 12 brancards, accompagnés d'une équipe médicale. Il assure également des missions de recherche en mer (largage de chaîne de secours), de surveillance maritime, et de transport de VIP, avec des sièges de type avion de ligne à la place des banquettes latérales. CASA a développé ces dernières années ses propres séries et versions de l’appareil de base, en améliorant sans cesse la capacité de charge utile, les performances globales et la maintenance.

Sa référence exacte est Airbus Military CN2352 mais l'appareil est encore fréquemment identifié comme CASA CN-235, parfois — mais beaucoup plus rarement — comme Airtech CN-235.


Sources 

Marion Dufresne OP3 Kerguelen 14-11-2021 Port-aux-Français


Marion Dufresne OP3 Kerguelen 14-11-2021 Port-aux-Français

TàD Port-aux-Français 14-11-2021

Le dimanche 14 novembre, le Marion Dufresne II a mouillé devant Port-aux-Français afin de réaliser la troisième opération portuaire de l'année (OP3). Un peu moins de trois après son dernier passage dans l'archipel, l'arrivée du navire ravitailleur marque le début de la campagne d'été au cours de laquelle, les scientifiques profitent de conditions environnementales plus favorables pour travailler sur leurs programmes de recherche.


Cette OP a tout d'abord commencé par l'arrivée des nouveaux venus sur le district. Ceux-ci rejoignent la base par un très court trajet d'hélicoptère (environ une minute) et selon ce rythme effréné, nous découvrons de nouvelles têtes. Certains ne sont que de passage (les interdistricts) et d'autres arrivent pour des périodes de 1 à 13 mois (les hivernants).



TàD Port-aux-Français 14-11-2021






L'OP est aussi l'occasion d'une importante "manoeuvre logistique" destinée notamment à délivrer du courrier, de la nourriture, des pièces détachées, des matériaux et des instruments scientifiques. Au cours de trois journées intenses, il a ainsi fallu composer avec une météo capricieuse pour acheminer sur la base 120 tonnes de produits divers. Port-aux-Français se transforme dès lors en une fourmilière dans laquelle tous les engins et toutes les énergies sont mobilisés.

L'arrivée d'une nouvelle perturbation mais également la complétude de la manoeuvre logistique ont amené le Marion Dufresne II a quitté les Kerguelen avec 24 heures d'avance. A l'issue de cette OP courte mais dense, l'effectif dans le district est passé de 50 (dont un marin pêcheur blessé évacué à cette occasion) à 93 hivernants. Très vite, les manips scientifiques vont battre leur plein. Toujours aussi présents sur la base, les éléphants de mer n'ont pas vraiment été perturbés par toute cette agitation autour d'eux.

Sources :

TAAF

http://ileskerguelen.blogspot.com/


07 décembre 2021

SPID Quelques agences postales


 SPID - Quelques agences postales 

30 000, c’est le nombre de militaires qui assurent la protection des français, de la France et de ses intérêts, et contribuent à la sécurité internationale. 24h/24, 7/7j

Gabon AP SPID 266 SODEXO
.Depuis fin 2012, l’acheminement du courrier et des colis destinés aux militaires déployés à l’étranger est assuré par le service postal à l’international pour la défense (SPID).


Suite à un appel d'offres public publié le 08 septembre 2016 concernant le soutien postal du personnel du ministère de la défense déployé à l’étranger sur un théâtre d’opérations extérieures, une base permanente à l’étranger ou un bâtiment de la Marine nationale, le marché a été attribué le 23 décembre 2016, pour la deuxième fois, à un groupement d'opérateurs économiques comprenant La Poste SA et SODEXO FZE, de Dubai.

Le prestataire a pour mission d'assurer le transit des lettres et des colis d'un poids inférieur à 20 kilos sur toute la chaîne d'opérations, soit
 "la réception, le tri, l'acheminement, le suivi, le dédouanement, la distribution"
-sur les théâtres d'opérations suivants: Liban, Tchad, Centrafrique, Mali, Niger et Irak;
-dans les pays où sont prépositionnées des forces françaises (Gabon, Sénégal, Côte d'Ivoire, Djibouti, EAU);
-dans les quelque 300 escales des bâtiments de la marine nationale.


AP SPID 262 SODEXO  Djibouti
- la Poste, chargée de la concentration de tous les envois à destination des militaires déployés à l'étranger sur une plate-forme de regroupement et le transport international de ces envois à l'export (France vers étranger)
et à l'import (étranger vers La France) ;
- Sodexo chargée de la distribution des envois aux militaires déployés à l'étranger, prise en charge de leurs envois et mise en place d'agences postales offrant aux militaires des services postaux tels que :
conseils pour réaliser les envois de courriers et colis,
vente de produits postaux et de solutions d'affranchissement,
gestion des flux courriers et colis entrants et sortants (distribution, prise en charge, gestion des instances).
**V SPID A422 **  La Poste **  00200 HUB ARMEES**
**AP SPID 148** SPID La Poste **00200 HUB ARMEES**


En provenance de  N'Djamena (Tchad),  une enveloppe du 1er novembre 2021 

Comme nous l'avons déjà signalé la mention SODEXO a disparue au profit de mention SPID. Existante au 11-01-2021


Le timbre à date est de 29 mm de diamètre La mention **AP SPID 148** SPID La Poste **00200 HUB ARMEES" est entourée de deux petites étoiles


SOURCES

https://envelopmer.blogspot.com/2021/05/spid-ap-148-tchad-chad-2021-4-mai-2021.html

https://defense-militaire.over-blog.com/2020/12/combien-coute-le-soutien-postal-au-profit-des-forces-armees-francaises-stationnees-ou-engagees-a-l-etranger.html


Merci à Romu de Brest même

06 décembre 2021

1986 le sous-marin à 100 ans Cherbourg Australie Redoutable

 1986 le sous-marin a 100 ans - Cherbourg


Dans le port normand qui préparait les douze sous-marins dont la commande a été annulée mercredi 15 septembre, la colère règne. Et, pour les quelque 80 Australiens présents, c’est la « stupéfaction générale ».


Au sein de Naval Group, ville dans la ville où travaillent 3 400 personnes, 500 salariés sont concernés. « On ne les laissera pas au bord du chemin. 

Le carnet de commandes de Naval Group me rassure », indique Benoît Arrivé, maire Parti socialiste (PS) de Cherbourg-en-Cotentin. Outre le programme Barracuda de six sous-marins nucléaires d’attaque pour la marine nationale, le plan de charge à l’export est fourni. La ville normande est un concentré de matière grise où la densité d’ingénieurs au mètre carré compte parmi les plus importantes de France.

TàD en date du 29-3-1967 date du lancement
TàD illustré en date du 25-10-1969 date de sorti du timbre
signature de l'amiral Louzeau commandant du Redoutable
Cherbourg est spécialisé depuis longtemps dans la construction de sous-marins militaires. C'est le seul port français à avoir atteint dans cette spécialité un savoir-faire exceptionnel, de réputation mondiale.

La construction de sous-marins a commencé à la fin du  siècle. Le premier sous-marin, le Morse, a été lancé le 4 juillet 1899. Depuis, plus de cent sous-marins ont été mis à l'eau à Cherbourg, dont le croiseur sous-marin Surcouf. Véritable bond technologique, le premier sous-marin à propulsion nucléaire français, Le Redoutable, a été lancé à Cherbourg le 29 mars 1967 .

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