06 août 2021

Découverte d'Amsterdam TAAF Victoria Del Cano 1522 Magellan

Découverte de l'île  d'Amsterdam Sebastian Del Cano Victoria 1522

 


En 2022 nous fêterons les 500 ans de la découverte de l'île d'Amsterdam TAAF par un navigateur basque embarqué dans l'expédition de Magellan Juan Sebastian Del Cano. En 1519 Charles Quint est sacré à Aix-la-Chapelle empereur du Saint Emire Romain Germanique.

C'est sous son règne que se poursuit la conquête du Nouveau Monde initiés par les Rois Catholiques . À partir de 1521, Hernan Cortès  conquiert la Nouvelle-Espagne — vaste région qui couvre aujourd'hui le Mexique, l'Amérique Centrale et le sud des Etats-Unis—, Francisco Pizzaro soumet l'empire Inca qui devient la vice royauté du Pérou.
Juan Sebastian Elcano boucle le premier tour du monde en 1522, achevant le voyage commencé sous les ordres de Magellan  et marquant le début de la domination espagnole sur les Philippines et les Iles Mariannees.

Juan Sebastian del Cano s'est enrôlé à Séville en 1519 dans la flotte sous le commandement de Magellan. La flotte est composée des navires "San Antonio" de 120 tonneaux (330 000 maravédis), du "Trinity", 110 tonneaux (270 000 maravédis); de "Concepción", 90 tonneaux (28 750 maravédis); du "Victoria",  85 tonneaux  (300 000 maravédis), et du "Santiago", de 75 tonneaux (187 500 maravédis). 

Cette flotte a un tonnage plus petit qu'une seule frégate marchande de taille moyenne et compte 239 membres d'équipage. 



Juan Sebastian est le commandant de la "Concepción", lorsque la flotte quitte San Lúcar de Barrameda le 27 septembre 1519 en direction du sud-ouest, pour découvrir un détroit, pour pouvoir passer d'un océan à l'autre, et, ainsi, faire le tour du monde maritime pour la première fois. 

 Après une reconnaissance dans le Rio de la Plata en janvier 1520; puis la découverte du port de San Julián, situé à 49 degrés de latitude, et après y être resté de mars à août pour réparer les dommages causés aux navires, la flotte va connaître une période mouvementée avec la  Mutinerie de Pâques -San Julian Argentine - 1er avril 1520. Malgré sa participation à ces graves événements, Sebastian del Cano se voit pardonné par Magellan".


Lorsque Magellan est tué par des autochtones dans l'île de Mactan aux Philippines, le 27 avril 1521, Duarte Barbosa est nommé capitaine-général et Juan Serrano, son second. 
Un nouveau massacre le 1er mai 1521 à Cebu où 26 membres de l'expédition sont tués, dont Barbosa et Serrano, la flotte appareille précipitamment et le 2 mai, la Conception est incendiée, faute d'effectifs suffisants pour armer trois bateaux. João Lopes de Carvalho est élu capitaine-général jusqu’à sa destitution le 16 septembre, remplacé à ce poste par Gonçalo Gómez de Espinosa. C'est à cette date que Juan Sebastian Elcano devient capitaine de la Victoria qu'il mènera jusqu'à Séville, où il arrivera le 8 septembre 1522. Le 18 mars 1522, Elcano découvrit l'île d'Amsterdam mais ne la nomma pas.

05 août 2021

Croiseur Dupetit-Thouars Tahiti Reine Pomaré Pasteur Pritchard Polynésie

Croiseur Dupetit-Thouars













PROPOS DU COUP DE FORCE ANGLAIS CONTRE TAHITI

Comment, voici un siècle, le Saumurois Dupetit-Thouars prit possession de la Perle du Pacifique

L'AMIRAL ABEL AUBERT DUPETIT-THOUARS

Tahiti, l'Ile de l'éternel été. c l'enchanteresse et la preneuse de cœurs comme l'appelait Loti, qui rapporta de là-bas ce nom de fleur dont l'avait paré les suivantes de la reine Pomaré. Tahiti, la perle du Pacifique n'est plus une terre française. 
Deux croiseurs anglais sont venus cet été nous ravir par ruse. dit-on, notre souveraineté sur cet archipel lointain, où flottait depuis cent ans le pavillon français.



C'est en effet en 1841 que le contre-amiral Abel-Aubert Dupetit-Thouars, Saumurois de vieille souche et neveu du héros d'Aboukir, réussit à convaincre le gouvernement de Louis-Philippe de la nécessité pour la France de s'établir en Océanie, où l'Angleterre venait de s'installer en NouvelleZélande.

Parti de Brest le 29 décembre 1841. son pavillon flottant au mât de la frégate Reine-Blanche, Dupetit-Thouars en route vers les iles Marquises dont il s'empara le 25 juin 1842. A son arrivée à Tahiti, il y rencontra un adversaire opiniâtre en la personne du pasteur anglican Pritchard qui usant de sa toute-puissance sur l'influençable reine Pomaré, avait obtenu l'expulsion de l'ile de deux missionnaires français les pères Laval et Carey. Agissant d'ailleurs de sa propre Initiative puisque le gouvernement de Londres avait considéré comme une charge plus onéreuse qu'avantageuse l'accession de Tahiti à la couronne d'Angleterre. Pritchard résolut d'empêcher toute intrusion des Français dans les affaires de l'archipel.



Mais entre temps. intimidée par les représentations de l'amiral, la reine profitant d'une absence momentanée de son mauvais génie demanda la protection de la France, ce que Dupetlt-Thouars s'empressa de lui accorder par un traité signé en septembre 1842 Le drapeau français fut hissé sur les principaux édifices, sur la demeure de la reine et sur cène des chefs de l'Ile un conseil compose de trois membres, dont deux officiers français, centralisa le pouvoir administratif.

Croyant sa mission terminée, Dupetit-Thouars entreprit un long voyage sur les côtes d'Amérique et ne revint à Tahiti que quatorze mois plus tard. 
Quelle ne fut pas son indignation de voir, en mouillant a Papeete. le 1er novembre 1843. que le pavillon français ne flottait plus sur l'Ile, mais était bel et bien remplace par le pavillon britannique.

C'était là l'oeuvre de Pritchard qui avait repris son ascendant sur le reine.

C'en est assez, fit Dupetit-Thouars. Ce pavillon de fantaisie va être remplacé non plus par le drapeau du protectorat, mais par le drapeau tricolore français. A 1a Reine-Blanche étaient venues se joindre trois corvettes, l'Uranie, la Danaé et L'Embuscade, et l'ordre fut transmis a la petite escadre d'armer en guerre chaloupes et canots et de tenir prêtes pour descendre à terre le lendemain matin les compagnies de débarquement.

Le lendemain matin donc, grand branle-bas sur les navires pavoisés pour la circonstance. Le canon tonne tandis que les équipages débarquent. Apeurée. Pomaré fuit son palais et Pritchard se cache on ne sait où. La ville et la résidence royale sont occupées sans coup férir, cependant que sur tous les points de la baie le pavillon tricolore est hissé.


Mais cet acte de vigueur n'eut pas l'heur de plaire à l'Angleterre qui parla haut des outrages commis envers elle dans la personne du pasteur Pritchard » si bien que Louis-Philippe, désireux de maintenir la paix a tout prix dut exprimer des regrets désavouer Dupetit-Thouars et accorder une indemnité pour dommages à celui qui depuis dix ans. avait fomenté la discorde dans l'Ile la plus exquise du monde. Et qui plus est, il refusa d'approuver la prise de possession et se bornas à ratifier l'établissement du protectorat signé en 1842.
Cependant. Dupetit-Thouars rappelé en France, apparaît comme un héros. Il a pour lui toute l'opinion publique. Le "National" ouvre une souscription et recueille 30.000 francs pour lui offrir une épée d'honneur. Cette épée, l'amiral la refusera par discipline. A la Chambre, "l'affaire de Tahiti" déchaîne les passions et il s'en faut de peu qu'elle n'entraîne la chute du ministère Guizot.

Et puis. tout rentre dans l'ordre Jusqu'en 1880, année où l'abdication volontaire de Pomaré V fit de Tahiti une possession française et consacra enfin la clairvoyance de l'amiral Dupetlt-Thouars qui mort en 1864. n'avait pas eu la joie de voir se réaliser le grand rêve de sa vie.

Jean TROGOFF

04 août 2021

Lowland Lancer TAAF Amsterdam Saint-Paul 5 janvier 1990 OP90-1 Marion Dufresne 1 incendie Djibouti Marne Rhin

Lowland Lancer TAAF OP1 1990

La desserte des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) a d’abord été assurée par le Gallieni, à partir de 1957, puis, du début des années 1970 jusqu’en 1995, par le premier Marion Dufresne.

Dans la nuit du 25 au 26 octobre 1989, alors que le M/S Marion Dufresne allait appareiller du port de Djibouti, un incendie d'origine électrique s'est déclaré dans la salle des machines. La Marine nationale française, présente à Djibouti, est venue prêter main forte à l'équipage du Marion Dufresne pour l'aider à circonscrire l'incendie. Afin d'éviter des risques de propagation, deux remorqueurs ont entraîné le navire au large. Sérieusement endommagé, le bâtiment a été ramené au port au petit matin . Dès la mi-novembre 1989, en exécution de la clause ad hoc de la charte partie qui la lie au territoire, la Compagnie générale maritime a affrété, pour chaque mois, le navire de transport polyvalent britannique Lowland Lancer. afin d'assurer des rotations de desserte des terres australes. Ces rotations, qui se sont effectuées avec environ six semaines de décalage, ont résolu les problèmes de ravitaillement et de relève dans des conditions convenables, même si ce délai a quelque peu perturbé certains programmes scientifiques et les divers chantiers en cours. 

Lowland Lancer Amsterdam début 1990 photo Migth Jp

Conduit à Marseille pour y être réparé, le Marion Dufresne a pu rentrer en période d'essai à la mer début mars 1990 . Il devrait reprendre normalement ses opérations au bénéfice du territoire. Dans la perspective de l'expiration du contrat d'affrètement du Marion Dufresne en 1993, des études sont d'ores et déjà engagées pour déterminer les meilleurs moyens de desservir les terres australes. Les conclusions de ces études devraient être remises avant la fin de l'année 1990 et permettre ainsi au cours de l'année 1991 de prendre la décision la plus appropriée à une desserte de ces terres dans les meilleures conditions économiques.







Le RFA Sir Lancelot (L3029) était la tête de série et le prototype des navires de débarquement de la classe Round Table. Destiné  aux troupes amphibies des forces armées britanniques. Mis en service en 1964, le navire a d'abord été exploité par la British-India Steam Navigation Company, puis a été transféré à la Royal Fleet Auxiliary en 1970.

Il participe à la guerre des Malouines, il est touché par une bombe qui n'explose pas. Sir Lancelot a été désarmé et vendu en 1989 à la société sud-africaine Lowline ; il a été rebaptisé Lowland Lancer, et a été utilisé comme ferry pour la Manche, puis comme casino flottant. 


 Le navire a été acheté par la marine de la République de Singapour en 1992 et a été renommé RSS Perseverance (L206) en 1994. Il a été revendu en 2003, à Glenn Defence Marine Asia, qui a rebaptisé le navire Glenn Braveheart. 

Début 2008, le navire a été vendu pour démolition à la ferraille et emmené au Bangladesh.


Souvenirs d'hivernants

et de marins 

Le Marion 1 a cramé à Djibouti alors qu'il se dirigeait vers la réunion pour commencer OP90/1. Nous avons reçu un msg crypté décodé par le Disams ensuite, il a réuni la mission pour les informer du retard à prévoir. Les TAAF ont alors fait appel à l'Angleterre qui a proposé le Lowland. J'ignore de quel port est parti celui ci.

Après une semaine sur l'ile de La Réunion arrivée le 24 décembre 1989 au large de Crozet !!!! 27ème mission le lendemain du départ les équipes cuisines des TAAF prennent les commandes des fourneaux, nos estomacs ne supportant pas la cuisine anglaise Joël Martel

Stéphane, pas les vrais marins!!! Mais je me rappelle quelques anglais qui n'ont pas gardés longtemps dans leurs entrailles les breakfast ingurgités avant.... Chouette souvenir, en plus en français " le lancier de la plaine" ça assure !!!!


Lowland Lancer Amsterdam début 1990 photo Migth Jp


Le lowland était un bateau à fond plat Anglais, il a servi à emmener des troupes aux îles Fauckland pendant la guerre des Malouines, il s'est fait ouvrir par un Exocet (missile) et à été renfloué juste pour nous emmener dans les terres Australes... Un bassine de 240m de long, roulis, tangage, même les marins étaient malades, en descendant à Ker , des creux de 15m....le fond du bateau était une véritable fosse septique.... que de souvenirs !!!!  Didier Lagerige 


Je viens de regarder sur LCP un documentaire sur les terres australes Française ou apparait le Marion Dufresne le bâtiment ravitailleur des fameuses TAAF, et me reviens en mémoire, l'intervention des équipes sécurité de la Marne, du Protet, du Jacoubet, et du Rhin amarrés dans le port de Djibouti le 25/10/1989, et je me dis quand sans cette intervention, ce bâtiment , quasiment abandonné par son équipage, pour le moins impuissant, face à un feu de machines en extension, ne naviguerait surement plus.

Les équipes sécurité, avec des appelés, encadrés par des emsec, de service à bord des bateaux sus nommés , se sont battus toute une nuit pour finalement réussir à sauver ce navire.

Alors je me dis que les emsec , et, quelques soit les surnoms donnés à notre spécialité, nous avons prouvés, mais pas forcement cette fois là, que nous étions utiles et nécessaire à bord des bâtiments.

Je reste , 23 ans après , très fier d'avoir été électromécanicien de sécurité.


Le Marion Dufresne - bâtiment marchand des TAAF (terres australes et antarctiques françaises) chargé du ravitaillement (vivres, gas oil pour le fonctionnement des usines électriques et chauffage, kérosène pour l'alouette III etc....)métropole - taff et des relèves de personnels a été victime d'un incendie alors qu'il faisait escale dans le port de DJIBOUTI, Le feu a pris dans les caisses alimentaires gas oil et a gagné tout le compartiment moteur obligeant à le sortir rapidement du port pour le positionner au large. Résultat avec la Marne nous l'avons remplacé au pied levé pour alimenter les stations et leur permettre de passer "un bon hiver" Je garde de cette mission un souvenir émerveillé de ces terres du bout du monde : la manchotière de Crozet ..."La marche de l'empereur"... 25000 manchots royaux, le vol majestueux des albatros. la sieste des éléphants de mer sur la route. Les vestiges de l'usine à graisse des baleines, en imaginant les conditions de travail - à la Pointe Jeanne d'Arc, le ramassage à la pelle pour tout le bord des moules, l'élevage des oeufs de saumons. Mais aussi la navigation épouvantable - la pire de ma carrière en remontant le 50e hurlant et le 45è parallèle rugissant avant de retrouver l'Australie et le port de Freemantle-Perth.

BDCR MARNE mars 89/90


25 octobre : Incendie du Marion Dufresne. Seize membres de l'équipage du Rhin, ont participé aux cotés de leurs camarades d'autres bâtiments présent à Djibouti à la lutte contre l'incendie qui a ravagé le navire des TAAF Marion Dufresne. Ils ont reçu une, de citation, à l'ordre de l'unité, du chef d'Etat Major de la Marine


sources 

03 août 2021

SPID ABU DHABI AP 784 14 juin 2021

SPID ABU DHABI  SPID AP 784 

SODEXO 14-6-2021

Inaugurée en 2009 par Nicolas Sarkozy, l’Implantation militaire française aux Émirats arabes unis (IMFEAU) ou « Camp de la Paix » (Al Salam Camp en arabe) compte parmi les cinq bases militaires françaises implantées dans le monde. Le caractère permanent de ces bases, aussi connues sous le nom de forces prépositionnées de présence, permet un déploiement rapide à l’étranger tout en répondant aux besoins stratégiques de la France : mener diverses opérations, participer à la résolution de crises, assurer la protection des ressortissants français, et défendre les intérêts nationaux. Seule et unique base française au Moyen-Orient, son implantation en 2008 marque un tournant dans la stratégie de défense française, d’autant plus qu’aucune nouvelle base française n’avait vu le jour depuis cinquante ans

L'agence postale "AP SPID 784" d'Abu Dhabit dessert les Forces françaises au Emirats arabes unis (FFEAU). Environ 650 hommes des trois armées sont répartis en trois implantations distinctes :
la base navale d'Abu Dhabi,
la base aérienne 104 implantée au sein de la base aérienne émirienne d'Al Dhafra,
le 5e régiment de cuirassiers (5e RC) implanté à Zayed Military City, qui succède à la 13e Demi-brigade de la Légion Etrangère depuis juin 2016.

La base est divisée en trois pôles, chacun accueillant une composante. Pour la composante navale, qui est également la plus conséquente, le port de Mina Zayed et son quai de 300 mètres sont en mesure d’accueillir la flotte française, y compris le porte-avions Charles de Gaulle. 


À ce port, s’ajoute celui de Fudjeirah, dans le Golfe d’Oman qui accueille notamment des sous- marins nucléaires d’attaque français (SNA). 
Pour la composante terrestre, c’est la Zayed Military City qui est chargée du centre d'entraînement au combat en zone urbaine et en milieu désertique. En plus du centre d’entrainement, on compte le 5ème régiment de Cuirassiers avec ses chars Leclerc, VBCI et ses canons CAESAR

Quant à la composante aérienne, la base d’Al-Dhafra située au sud d’Abu Dhabi accueille conjointement les forces aériennes émiraties, américaines et françaises



En octobre 2008, la BA 104 voyait arriver ses premiers avions, des Mirage 2000-5 du groupe de chasse 1/2 « Cigognes ». 
Officiellement inaugurée le 26 mai 2009 par le président de la république Nicolas Sarkozy, la BA 104 sert pour la première fois de point d’appui au profit d’avions d’armes pour le théâtre afghan. L’année suivante est marquée par la montée en puissance de la composante « air » des forces françaises aux Emirats arabes unis (FFEAU) avec l’arrivée de l’escadron de chasse (EC) 3/30 « Lorraine » qui reçoit ses trois premiers Rafale, du détachement C135 participant à l’opération PAMIR en Afghanistan, et d’un détachement permanent de fusiliers commandos de l’air et des pompiers de l’air. 
En 2011, la BA 104 déploie certains de ses moyens dans l’opération « Harmattan » en Libye et l’escadron de chasse 1/7 Provence depuis 2016.

Sources :



02 août 2021

Mission Jeanne d'Arc 2021 CAM RAHN Viet-Nam 21 avril 2021 PHA Tonnerre Sous-marin Phénix

 Mission Jeanne d'Arc 2021 CAM RAHN Viet-Nam 21 avril 2021 PHA Tonnerre 


tout vient à point à qui sait attendre


Cachet TRODAT V SPID 10909

Le cachet SPID est à la date du 21 avril 2021...

La flamme de Lavalette du Var est à la date du 23 juillet 2021...

trois mois quand même...

Le 25 avril 2021 au large de Cam Ranh, l’équipage du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, alors en mission Jeanne d’Arc, a rendu hommage, lors d’une cérémonie, aux 71 sous-mariniers du sous-marin Phénix disparu il y a 82 ans.

Le 25 avril à la verticale du sanctuaire marin où repose le sous-marin Phénix, 71 membres de l’équipage du PHA Tonnerre ont rendu hommage aux 71 sous-mariniers disparus en 1939 au cours d’un exercice.

Le 4 novembre 1938, le Phénix appareille de Toulon avec l’Espoir, son sister-ship, pour une tournée d’endurance aux Philippines et en Australie. Le 15 juin 1939, les deux sous-marins, en opération depuis déjà sept mois, participent à un exercice avec le croiseur Lamotte-Piquet et quatre avisos au large des côtes du Vietnam. A la fin d’une séquence de tirs torpilles, le Phénix reste silencieux. Malgré les recherches puis les tentatives de renflouement, l’équipage ne peut être secouru.

https://envelopmer.blogspot.com/2021/02/naufrage-du-sous-marin-phenix-tonkin.html?m=0


SNA SUFFREN SURVIVEX 2021 sous-marin nucléaire d'attaque évacuation survie exercice

SNA SUFFREN SURVIVEX 2021

EXERCICE D’ÉVACUATION RÉEL DEPUIS UN SOUS-MARIN IMMERGÉ
A priori SURVIVEX suivrait EVASEX, après l'évacuation la survie.

Le 6 juillet 2021, le Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren a procédé à un exercice de sassement individuel en rade de Toulon.

Destiné à évacuer le personnel un par un d’un sous-marin en détresse posé sur le fond, le sassement individuel est un moyen complémentaire à l’évacuation collective à l’aide de mini submersibles de sauvetage comme le NSRS (Nato Submarine Rescue System)

De nombreux acteurs ont été mobilisés, le Centre d’Entraînement au Sauvetage Individuel (CESI), qui a assuré la formation du personnel dans son installation de l’île Longue, et fourni des plongeurs pour assurer la sécurité du personnel en sortie de sas ainsi que trois volontaires pour participer aux sassements. Le groupe des plongeurs démineurs de la Méditerranée et la CEllule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) ont également assuré le soutien et la sécurité de la plongée sur zone. Ils ont aussi pu tester avec succès le « POD POSTING » – réception par le sas d’un conteneur cylindrique résistant à la pression d’immersion prévu pour ravitailler un sous-marin en détresse.

Le service des moyens portuaires de Toulon a quant à lui assuré les manœuvres de prise de coffre et la tenue du SNA durant tout l’exercice. Enfin, la gendarmerie maritime et le bataillon des fusiliers marins ont assuré la police du plan d’eau, particulièrement nécessaire à cette période de l’année.

L’ensemble a été couvert par la Formation opérationnelle de surveillance et d’information territoriale (FOSIT), alimentant ainsi en images et vidéos le retour d’expérience pour ce type d’exercice rare.  Le dernier exercice de sassement réel à la mer remonte à 2007 sur SNA type Rubis). Ces exercices sont nécessaires pour garantir le savoir-faire des forces dans le domaine de la survie-sauvetage.

Cet exercice d’évacuation (ESCAPEX) réel depuis un sous-marin immergé a été réalisé dans le cadre de la deuxième phase de vérification des capacités militaires du SNA Suffren qui vise à évaluer les performances du bâtiment avant son admission au service actif.

https://www.colsbleus.fr/articles/13183

01 août 2021

BCR MARNE Mission Grand Nord juin Juillet 2021


BCR MARNE Mission Grand Nord juin Juillet 2021

BCR MARNE photo Bernard Hily

Menacé par le réchauffement climatique et la disparition progressive de la banquise, l’océan glacial Arctique risque de voir prochainement ses richesses minières, gazières et pétrolières exploitées, et les flux maritimes de facto s’intensifier. De plus en plus présente sur cette zone, notamment par les missions Grand Nord, la Marine nationale permet à la France de jouer « sa partition » dans une région du globe faisant l’objet d’un intérêt stratégique croissant.


Depuis l’an 2000, la France est un État observateur au Conseil arctique. Son passé polaire s’appuie sur une longue histoire dans le domaine de la recherche, grâce aux campagnes d’explorations scientifiques d’envergure menées pendant le XXe siècle par deux grandes figures alors médiatiques : le commandant Jean-Baptiste Charcot et Paul-Émile Victor, créateur et organisateur des Expéditions polaires françaises (EPF) devenues l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV). 

BCR MARNE photo Bernard Hily
Aujourd’hui, la présence française en Arctique est d’ailleurs encore en premier lieu scientifique. Avec l’Alfred Wegener Institut allemand, l’IPEV gère ainsi la station de recherche franco-allemande AWIPEV de Ny-Ålesund, dans l’archipel du Svalbard (Norvège). Cette station est la première station de recherche internationale en Arctique et accueille des chercheurs de toutes les nationalités. Côté chiffres, la communauté scientifique française compte aujourd’hui près de 500 chercheurs, qui consacrent tout ou une partie de leurs travaux à l’Arctique. La France occupe actuellement le 9erang mondial en termes de publications scientifiques sur l’Arctique. Sous le pilotage du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la communauté scientifique française s’est fédérée dans le cadre du Chantier Arctique (French Arctic initiative), mis en place par le ministère chargé de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Le Chantier Arctique a pour objectif de coordonner et structurer la recherche arctique, après avoir dégagé dix grandes priorités pluridisciplinaires, tout en renforçant sa visibilité à l’international.

LA FRANCE EXPERTE
Les domaines dans lesquels la communauté scientifique française est traditionnelle-ment très présente sont l’océanographie, la climatologie, l’étude de la glace de mer, l’analyse des écosystèmes, l’impact des activités humaines, la glaciologie et les sciences de l’homme. C’est plus récemment que se sont développées les études sur les surfaces continentales, notamment sur le pergélisol et les tourbières. La télédétection constitue une approche d’observation et d’analyse privilégiée respectueuse de ces milieux fragiles. La modélisation permet de mieux comprendre les grands mécanismes et processus en cause dans les changements affectant l’Arctique. À l’échelle européenne, le CNRS et l’IPEV sont partenaires, avec d’autres institutions polaires, d’un nouveau projet, EU-PolarNet, destiné à coordonner la recherche polaire européenne



Après une phase de mise en condition opérationnelle en mer Méditerranée, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a appareillé de Toulon le lundi 14 juin 2021 pour rejoindre le théâtre d’opérations Atlantique Nord. Après un court passage au sein de la base navale de Brest, il a ensuite navigué dans l’Atlantique Nord et traversé le cercle polaire arctique avant de rejoindre le port norvégien d’Olavsvern pour une escale au milieu des fjords.

BCR MARNE photo Bernard Hily
Depuis, le BCR Marne a pris part à l’exercice DYNAMIC MONGOOSE 21, exercice international réalisé sous le commandement maritime de l’OTAN, qui vise à améliorer la coopération en matière de lutte anti-sous-marine. Pour les unités des marines danoise, norvégienne, canadienne, américaine et française participantes, le programme a été ponctué d’entraînements quotidiens à la détection de sous-marins hostiles, à la protection d’une unité de valeur et à la défense d’un périmètre.

Sources 

https://www.colsbleus.fr/articles/13145

https://www.colsbleus.fr/articles/8652

Merci à Bernard Hily pour les photos prises au Mengant Plouzané rade de Brestle 19 juin 2021


Ce fort est un ouvrage de défense côtière dont la construction fut décidée par Vauban, en 1683. Il assurait le verrouillage du goulet de Brest avec la batterie de Cornouaille établie, à la même époque, sur la rive opposée du détroit, ces deux ouvrages complémentaires croisant leurs feux. Formé de deux batteries, haute et basse, reliées entre elles par des courtines, cet édifice témoigne du savoir-faire de Vauban et illustre l'adaptation de ce type d'ouvrage aux évolutions de l'armement et de la construction navale jusqu'à la seconde guerre mondiale.


31 juillet 2021

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre FLF Surcouf passage de la Ligne Sasebo Japon

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre FLF Surcouf

Plis reçus le 30 juillet 2021

Le vendredi 9 juillet 2021, le groupe école Jeanne d’Arc est revenu à son port base. Composé du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la Frégate type La Fayette (FLF) Surcouf, le groupe école a fait son grand retour à Toulon après plus de cinq mois de déploiement opérationnel de la mer Méditerranée jusqu’en océan Pacifique.


Après plus de quatre mois de mer, le groupe école Jeanne d’Arc, composé du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la Frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf, est de retour en Méditerranée et repasse sous le contrôle opérationnel du commandant en chef pour la Méditerranée (CECMED).
Le 26 février 2021, le groupe Jeanne d’Arc descendait le canal de Suez pour le début de la mission de formation des officiers-élèves. Quatre mois plus tard, après 133 jours d’absence, dont 102 jours de mer, le PHA Tonnerre et la FLF Surcouf, renforcés depuis Djibouti du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne, ont embouqué dans l’autre sens le canal de Suez pour un chenalage de plus de 10 heures. Quittant la zone Indopacifique et la zone de responsabilité permanente du commandant de la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), le groupe Jeanne d’Arc a rejoint la mer Méditerranée pour accoster prochainement à Toulon

La mission du groupe Jeanne d’Arc n’est cependant pas tout à fait terminée. De fait, les midships continuent de se former à leurs futures fonctions (en quart ou en cours) aux côtés de leurs instructeurs lors d’exercices pratiques. Les exercices de sécurité (SECUREX), les exercices de tirs (GUNEX), les manœuvres aviation (MANAVIA) et les présentations de ravitaillement à la mer (PRERAM) sont toujours à l’ordre du jour. La mission arrivera véritablement à son terme après « la guerre OE» qui durant trois jours verra les midships entièrement à la manœuvre pour la préparation et la conduite de l’exercice ETENDARD.

Une nouvelle fois la mission Jeanne d'Arc n'a pas failli avec son lot de doubles oblitérations et le décalage entre la date de traitement à bord et la mise en circulation dans le réseau postal. Les plis portent la flamme de Lavalette du Var en date du 23-7-21, le cachet SPID 10909 est du 01 juin 2021. Les courriers on été remis à La Poste lors du retour du bateau à Toulon!
Absence de dépêches? Oubli?  La Poste ne peut tolérer un écart aussi important entre la date d'oblitération et l'entrée dans le circuit postal. La flamme au 23-7-21 atteste de cette entrée.



Parti de Toulon le 18 février dernier, le groupe école Jeanne d’Arca embarqué l’École d’application des officiers de Marine (EAOM), composé de cent quarante-cinq élèves et de trente-cinq instructeurs. Le groupe a aussi embarqué un détachement de la flottille amphibie (un engin de débarquement amphibie rapide et deux chalands de transport de matériel), un détachement de la Flottille 36F (un hélicoptère Panther), un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (deux hélicoptères Gazelle), un groupement tactique embarqué commandé par le 2eRégiment étranger d’infanterie (REI), ainsi qu’un renfort sanitaire.

Coopération internationale

Durant ces 141 jours de déploiement(dont 110 jours de mer), le groupe Jeanne d’Arc a parcouru 25 150 nautiques (soit plus de 46500 kilomètres) afin de s’entraîner et d’opérer avec 11 pays différents. 
Depuis l’exercice LA PÉROUSE 21 jusqu’à l’exercice multi-luttes ARC21, en passant par la lutte contre le narcotrafic en océan Indien, le PHA Tonnerre et la FLF Surcouf ont renforcé l’interopérabilité de la France avec ses partenaires stratégiques notamment l’Australie, les États-Unis, l’Inde ou le Japon. Lors de sa patrouille en océan Indien en soutien direct de la Combined Task Force (CTF) 150, les capacités de détection de l’hélicoptère Panther du détachement 36F ont été un atout précieux permettant notamment d’identifier deux boutres suspects sur lesquels ont été saisies plus de six tonnes de résine de cannabis sur les 8,2 tonnes saisies au total.



Formation des officiers-élèves

La mission JEANNE D’ARC comporte également un volet de formation auprès des jeunes officiers de la Marine. Venant compléter et clôturer la formation qu’ils ont reçue à l’École navale ou à l’École des commissaires des armées, cette campagne d’application a allié cours théoriques et exercices pratiques.

Ainsi, ce sont plus de 622 heures de cours, 343 travaux pratiques au central opérations, 106 présentations au ravitaillement à la mer, 115 exercices d’avarie de barre, 69 exercices d’homme à la mer, 132 exercices de navigation coordonnée, 143 entraînements à la sécurité et 5856 heures de quart, qui ont été réalisés par l’ensemble des officiers-élèves.


Cérémonie de remise de diplôme

Le jeudi8 juillet 2021, le vice-amiral d’escadre Goutay, Directeur du personnel militaire de laMarine (DPMM),a embarquéà bord du PHA Tonnerre afin de présider la cérémonie de remise de diplôme des officiers-élèves. À cette occasion, il était accompagné du vice-amiral d’escadre Hello, Directeur des ressources humaines du ministère des Armées (DRH-MD), du vice-amiral d’escadre Baudouard, commandant la Force d’action navale (ALFAN), du contre-amiral Baudonniere, commandant l’École navale (ALENAV) et du commissaire général Garapin, directeur de l’École des commissaires des armées. Ce moment, empreint d’émotion et de fierté, a permis de mettre à l’honneur les meilleurs élèves des filières opérations, énergie, commissariat et master international. « Vous pouvez être fiers de la mission exigeante que vous venez d’accomplir. Vous avez notamment découvert presque toutes les situations auxquelles vous serez confrontés dans les prochaines années. » a conclu le capitaine de vaisseau Tranchant, commandant le groupe école Jeanne d’Arc. Au terme de près de cinq mois de mission, ces cent quarante-cinq nouveaux officiers se préparent désormais à rejoindre leur prochaine affectation.

Le 19 juillet 2021, le capitaine de vaisseau (CV) Guillaume Fontarensky, adjoint organique à Toulon de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le CV Guillaume Tandonnet comme commandant du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, en remplacement du CV Arnaud Tranchant.


Sources :

https://www.defense.gouv.fr/actualites/international/mission-jeanne-d-arc-le-retour-de-la-jeanne-en-mediterranee

https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/mission-jeanne-d-arc-le-bilan-du-groupe-ecole-jeanne-d-arc-apres-son-retour-a-toulon

30 juillet 2021

Humour dans le carré par Donec - Et l'amour dans tout ça?

Humour dans le carré par Donec - Et l'amour dans tout ça?

‌Bonjour la compagnie,

 Le séjour sur le tombeau des ancêtres exacerbe ma passion pour la lecture, j’ai donc fait l’acquisition à la librairie Jean Jaurès de l’autobiographie du célèbre journaliste touche-à-tout  Jean François KAHN : « Mémoire d’outre vie ».

L’ouvrage contient quelques belles rencontres de vie et d’expériences vécues. Je vais vous en faire partager une.



La vie à deux, le mariage sont toujours pour l’observateur perspicace un sujet d’étonnement.

Nous sommes au Club Méditerranée en Côte d’Ivoire, au seuil des années 60 où notre ami fait un séjour  avec son épouse. Parmi les gentils membres un Américain costaud au torse avantageux, poilu à souhait mais patibulaire et désagréable. Comme chaque jour il effectue un parcours crawlé, puis se hisse sur la plage et lance le cri de Tarzan. Or se jour-là il s’effondre…  sans vie. On l’installe dans une chambre et le médecin prévenu effectue sur notre athlète la respiration artificielle. C’est un échec et il déclare donc le « culturiste » mort. Les gentils organisateurs se rendent auprès de l’épouse avec mille précautions pour lui annoncer la terrible nouvelle.
Mais à la surprise générale  la Dame s’exclame « champagne pour tous ! » C’est la sidération. A entendre la dame le mari était un salopard violent  et elle est ravie de d’en être débarrassé : « enfin libre ! ».

Pendant ce temps un gentil organisateur opiniâtre poursuivait les exercices de respiration. Quelque chose craqua, une côte ou deux sans doute. Le moribond poussa alors un retentissant « Ouille ! ».


L’athlète patibulaire n’était pas mort !

Rappelé, le médecin penaud admit sa méprise. Il en fut tout autrement pour l’épouse qui  hurla, injuria, tempêta et n’admit pas que sont mari fût vivant. Il était mort, affaire classée, il n’y a pas à revenir dessus.

Les gentils organisateurs adeptes de la paix des ménages ne prévinrent pas le mari de la réaction de son épouse. Ce qui convenons-en était une sage décision pour l’avenir de leurs relations conjugales..

A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

Ps : en cadeau un dessin de l’ami Ballouhey

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Aviation maritime Philippeville Algérie  Les principales missions de l’Aviation maritime sont la surveillance des routes d’accès aux ports, ...