15 octobre 2024

Le patrouilleur L'Astromabe à Glorieuses TAAF Îles Eparses 25 juillet 2024


 Le patrouilleur L'Astromabe à Glorieuses TAAF Îles Eparses 25 juillet 2024



Situé à l’entrée du canal du Mozambique, dans l’océan Indien, le parc naturel marin des Glorieuses s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive et couvre 43 762 km². Il comprend également le banc corallien du Geyser, situé à environ 122 km au sud-ouest de l’archipel des Glorieuses et le banc de la Cordelière au sud-est.


Administrativement, les îles Glorieuses font partie du district des Iles Éparses de la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).



Avec le parc naturel marin de Mayotte, dont il est contigu, la France se dote d’une aire marine protégée de plus de 110 000 km², l’une des plus grandes après le parc naturel de la mer de Corail en Nouvelle-Calédonie et le sanctuaire Agoa dans les Antilles.


La réserve naturelle nationale des Glorieuses, dans les Terres australes et antarctiques françaises, accueille un récif précieux de 17 km de long et d’une superficie de 165 km². Il sert de zone refuge à de nombreuses espèces menacées : tortues marines, mammifères marins, requins et raies, oiseaux marins. Sa création correspond à un engagement du Grenelle de la Mer qui avait conclu à la nécessité de mieux protéger ces îles lointaines de l’océan Indien.



La France occupe les Glorieuses depuis le 23 août 1892.

Cette prise de possession fut le fait du capitaine de vaisseau Richard, commandant du navire Primauguet.


Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys distantes de six milles environ, et situées à mi- distance de Mayotte et de Diego-Suarez, a été occupé le 23 août 1892 par la France, et placé sous la dépendance de Mayotte.

La concession des îles, qui étaient désertes à notre arrivée, a été donnée à M. Caltaux qui y employa quelques créoles des Seychelles et une soixantaine de malgaches de Nossi-Bé, de 1892 à 1914. On exploita le guano (800 tonnes par an) et le coprah (10.000 cocotiers) et accessoirement on pratiqua la pêche (écailles de tortue). Les Glorieuses sont momentanément abandonnées.


Au nord-ouest, une magnifique plage de sable fin constitue un accostage des plus faciles pour les embarcations. On y voit un mât de pavillon et un hangar. A cinquante mètres en arrière, dans un bois de filaos, se trouve la maison de M. Hippolyte Caltaux. Le climat est des plus sains. Il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques, et les fièvres y sont inconnues.

La mer est généralement calme. On trouve dans l'île Glorieuse une excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.



L'île du Lys est inhabitée et ne possède pas d'eau douce, mais elle est comme les bans de sable qui la séparent de l'île Glorieuse, couverte d'oiseaux de mer auxquels elle sert d'asile.

Très boisée, l'île Glorieuse - est un ancien attoll dont les plages sont formées de corail pulvérisé. Le guano des Glorieuses contient 25% d'acide phosphorique. La couche d'humus naturel qui recouvre l'île permet toutes les cultures. On y a cultivé avec succès le maïs, le cotonnier, le cocotier, les melons, les citrouilles, les oignons.

On remarque également des arbres à soude dont l'écorce sert à faire un bon savon; le papayer, le filao, le sapin des îles, de la famille des caoutchoucs, le porché ou bois de camphre, etc.

Il n'y a pas de serpents, et la faune ne se compose que des oiseaux de mer. Les eaux sont très poissonneuses et abondent en espèces comestibles excellentes. Il n'existe pas d'autre communication que les boutres.


Le Primauguet est un croiseur de 2ème classe construit à Rochefort d'abord sous le nom de Monge et renommé le 15/09/1892. Il est mis à flot le 27/09/1882.

Caractéristiques : 2300t. 2600cv. 80m x 11,4m x 5,5m. Construction en bois. 1000m² de voiles. Machine alternative. 1 hélice. 14,5 nœuds. 264 hommes.
Armement : 5 canons de 190mm + 4 canons de 140mm.

Basé à Toulon, il fera partie de janvier 1886 à janvier 1887 de l’escadre de l’Amiral Courbet en Extrême-Orient.
1889-1892 : Il est mis en réserve  à Brest de 1889 à 1892 et en 1894-1897 il est affecté à la Division Navale de l’Océan Indien, il fait des escales à Madagascar, aux Comores et sur les côtes des Somalis.
1897-1901 : désarmé à Rochefort.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/patrouilleur-polaire-lastrolabe-ravitaille-iles-eparses

https://taaf.fr/la-parc-naturel-marin-des-glorieuses/


14 octobre 2024

Enigme Kerguelen et L'Astrolabe Port aux Français escale Terres Australes

 Enigme à Kerguelen Mais où était L'Astrolabe le 15 avril 2024

Après cinq mois en mer, l’Astrolabe est de retour à La Réunion. Ce jeudi 1er avril, vers 15 heures, l’impressionnant navire brise-glace de la marine nationale est entré dans le Port-Ouest en suivant le bateau pilote qui l’a aidé à réaliser sa manœuvre.



En revanche, durant l’hiver austral, l’Astrolabe assure des missions de souveraineté dans les zones économiques exclusives françaises, notamment dans les TAAF, et sous le contrôle des FAZOI, les Forces Armées de la Zone Océan Indien. Le territoire des TAAF est extrêmement étendu, il représente 2,3 millions de km² d’eaux.



Des plis reçus avec le TàD Kerguelen T.A.A.F. en date du 15-4-2024 porte la marque de L'Astrolabe. Il ne semble pas que le patrouilleur ait été à Port-aux-Français à cette date. Si quelqu'un a une explication je suis preneur. Plis laissés au gérant postal? pli remis à un autre bateau? Plis oubliés? Merci de vos réponses.



13 octobre 2024

SNA Tourville essais à la mer Cherbourg sous-marin nucléaire d'attaque

SNA Tourville essais à la mer 

Le Tourville est le troisième sous-marin de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois suivants baptisés de Grasse , Rubis et Casabianca sont actuellement en construction à divers stades d’avancement, avec des livraisons prévues jusqu’en 2030, tel que prévu par la Loi de programmation militaire 2024-2030.



Revenu pour des « ajustements techniques » à Cherbourg (Manche), le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville s’apprête à effectuer de nouveaux essais au large du Cotentin.





La Presse de la manche ©Jean-Paul BARBIER
Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome.. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024.
Pendant toute la phase des essais en mer, le navire reste la propriété de Naval Group et de TechnicAtome. Il est placé sous la responsabilité de la Marine nationale pour son commandement opérationnel et en sa qualité d’exploitant nucléaire délégué. Maîtres d’ouvrage du programme Barracuda, la DGA et le CEA sont, quant à eux, responsables des essais jusqu’à la réception du navire et sa livraison à la Marine nationale.
Le Tourville est le troisième de série des six sous-marins de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois autres sous-marins (de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement en construction à divers stades d'avancement, avec des livraisons prévues jusqu'en 2030, conformément à la Loi de programmation militaire 2024-2030. Les six sous-marins commandés par la DGA dans le cadre du programme Barracuda renouvelleront d’ici à 2030 la composante des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la Marine nationale, constituée de SNA de type Rubis mis en service à partir des années 1980. Les deux premiers SNA Barracuda, le Suffren et le Duguay-Trouin, ont été respectivement admis au service actif en juin 2022 et en avril 2024.

Comme leurs prédécesseurs, les sous-marins nucléaires d’attaque du programme Barracuda sont équipés d’une propulsion nucléaire qui leur confère un rayon d’action et une discrétion remarquables. Ils sont plus rapides, plus endurants et plus polyvalents que les SNA de la génération précédente avec leurs nouvelles capacités de mise en œuvre de forces spéciales et de frappe d’objectifs terrestres situés à plusieurs centaines de kilomètres à l’aide de missiles de croisière navals. Ils représentent un bond technologique qui permet à la France de rester dans le club très restreint des nations qui mettent en oeuvre des SNA modernes et performant
Sources
DGA/ Marine nationale/Naval Group

12 octobre 2024

L'ASTROLABE Juan de Nova Iles Eparses TAAF ravitaillement canal Mozambique RPIMa Hélilagon

L'ASTROLABE Juan de Nova Iles Eparses TAAF 

Du 29 juillet au 13 août 2024, l’équipage du patrouilleur polaire L’Astrolabe a réalisé une mission de ravitaillement des îles Éparses (TRDI) dans le canal du Mozambique.

TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. 
on peut supposer que le commandant est un spécialiste de la chasse aux mines

L’Astrolabe a acheminé des vivres et du matériel pour soutenir les bases des îles Glorieuses et Juan de Nova. Des renforts du 2ème RPIMa ainsi qu’un hélicoptère civil d’Hélilagon ont pleinement contribué à la réussite de la mission.

Cette navigation dans le sud de l’océan Indien permet, au-delà des 40 tonnes de fret livrées et des 6 tonnes de déchets récupérées, d’assurer une présence française dans ses eaux riches et convoitées.


TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. 

Les phases statiques dédiées à la logistique ont permis à des marins de L’Astrolabe de découvrir les îles tout en accueillant des militaires de détachement et des agents des Terre australes et antarctiques françaises (TAAF) .


TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. 



Les phases de transit ont également été valorisées par l’entraînement de l’équipage, mais aussi en patrouillant dans une zone stratégique, contribuant à l’approfondissement de la connaissance de la zone.


TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. 

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/patrouilleur-polaire-lastrolabe-ravitaille-iles-eparses

11 octobre 2024

FDA Chevalier Paul EUNAVFOR mission ASPIDES Houthis Yémen sécurité Maritime



FDA Chevalier Paul EUNAVFOR mission ASPIDES Mer rouge

La force navale européenne EUNAVFOR Aspides a envoyé une frégatede défense aérienne [FDA] française – sans doute le Chevalier Paul, qui a traversé le canal de Suez le 16 août – porter assistance au pétrolier grec.

Seulement, ce 22 août, arrivant à la hauteur du M/V Sounion, la frégate française a dû neutraliser un  drone de surface qui, a priori, se dirigeait vers le pétrolier immobile.



Depuis la mi-novembre, des rebelles yéménites, les Houthis, attaquent des navires en mer Rouge. Ce lundi 19 février, le Conseil de l’Union européenne a décidé d’une opération de sécurité maritime. Celle-ci vise à protéger un transport maritime essentiel à l’économie européenne.

“Face à ces attaques, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une force multinationale de protection maritime en mer Rouge, baptisée ‘Prosperity Guardian’ “. Et, “depuis janvier, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes répétées sur des cibles houthies au Yémen sans parvenir à mettre fin à leurs attaques”.

Cette opération a conduit à une escalade des tensions : à la suite des frappes aériennes, le groupe Houthi a déclaré “qu’il élargissait ses cibles pour inclure les navires liés aux États-Unis et au Royaume-Uni”, écrit le média qatari Al Jazeera.

Houthis : quelle est l'importance stratégique du détroit de Mandeb, zone  touchée par les attaques en mer Rouge ? - BBC News AfriqueLa mission européenne se veut différente : elle “ne prévoit pas d’attaques contre les positions des Houthis au Yémen mais plutôt des opérations purement défensives”, souligne The Guardian. “Elle pourra faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne pourra pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen”.

Il est “important de ne pas contribuer à l’escalade dans la région”, prévient un diplomate européen [Ouest-France]. La mission européenne est par ailleurs “conforme au droit international” et à “la résolution 2272 du Conseil de sécurité des Nations unies […] qui prévoit le droit de défendre les navires contre de telles attaques” [Euractiv]. Son mandat “fixe des limites strictes à l’utilisation des armes”, souligne Die Zeit. Les mesures de protection doivent être appliquées “dans le plein respect du droit international, y compris les principes de nécessité et de proportionnalité”, rapporte l’hebdomadaire allemand.


https://www.rtl.fr/actu/international/attaques-en-mer-rouge-qu-est-ce-que-l-aspides-la-mission-de-protection-de-l-ue-7900354642


https://www.lefigaro.fr/international/operation-de-remorquage-en-cours-d-un-petrolier-attaque-et-abandonne-en-mer-rouge-20240914

10 octobre 2024

FDI Amiral Ronac'h essai en mer Lorient

FDI Amiral Ronac'h essai en mer Lorient

Le 7 octobre 2024 représente une étape cruciale pour la Marine nationale avec la première sortie à la mer de la frégate de défense et d’intervention (FDI) Amiral Ronarc’h. 




Première de la série de cinq FDI françaises, elle a été mise à l’eau en novembre 2022 et commence à présent un cycle de sorties à la mer pour des essais de qualification conduits par l’équipage du navire sous le pilotage de la Direction générale de l’armement (DGA).


Construite dans les chantiers navals de Lorient par Naval Group, cette frégate de premier rang est l’aboutissement de plusieurs années de travail intense de la part des ingénieurs, des ouvriers et des équipes étatiques et industrielles. Avec ses 4 500 tonnes de déplacement et ses 122 mètres de long, la FDI est une frégate innovante et évolutive qui incarne l’avenir des opérations navales françaises. 

Frégate Amiral Ronac'h © Patrick Le Pestipon
Dotée de systèmes de pointe tirant profit du numérique et nativement protégée contre les menaces cyber, elle est conçue pour s’adapter aux évolutions technologiques par l’installation de nouveaux systèmes au cours de sa vie. 

Frégate Amiral Ronac'h © Patrick Le Pestipon
Elle pourra opérer quel que soit le niveau de menace, du risque d’attaque asymétrique au combat naval de haute intensité et projeter des forces spéciales. Sa polyvalence la destine à une large variété de missions dans le cadre de déploiements lointains et de longue durée en zone de crise. La FDI Amiral Ronarc’h incarne ainsi la volonté de la Marine nationale de s’adapter aux enjeux militaires actuels.



Durant sa première navigation, les performances techniques du bâtiment seront soumises à des tests rigoureux pour valider son fonctionnement en conditions réelles avec son équipage d’armement.

Frégate Amiral Ronac'h © Pierre Le Galle
L’équipage d’armement joue un rôle crucial avant l’admission du bâtiment au service actif. L’activité de l’équipage d’armement s’articule autour du triptyque suivant : préparation physique et mentale, préparation organique et préparation techniques (formations, essais). 

Frégate Amiral Ronac'h © Pierre Le Galle
De la première découpe de tôle aux essais, puis dans les phases d’admission au service actif, son rôle est de suivre au plus près l’avancement du chantier, en tant que représentant de la Force d’action navale, armateur final qui va conduire le bâtiment et l’employer en opérations.



Merci à Pierre Le Galle et Patrick Le Pestipon

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/premiere-sortie-mer-fregate-defense-dintervention-amiral-ronarch

09 octobre 2024

Premier maître L'Her dernière cérémonie des couleurs 4 octobre 2024 aviso PHM

Premier maître L'Her dernière cérémonie des couleurs  4 octobre 2024 aviso PHM



Le 24 juin 2024, le premier maître L’Her a pris la mer une dernière fois avant son retrait du service actif. 


Douzième d’une série de 17 avisos de la classe d’Estienne d’Orves, il a été mis à l’eau en juin 1980 et admis au service actif le 5 décembre 1981. Durant 43 années, le bâtiment a parcouru près de 800 000 nautiques, soit l’équivalent de 40 circumnavigations et 29 officiers ont eu l’honneur de le commander.







Il a connu de nombreux succès opérationnels, notamment dans l’opération Olifant au large de Beyrouth en 1982, durant la guerre en Yougoslavie et la guerre du Golfe en 1991 ou encore en mer Rouge dans l’opération Condor au cours de la crise entre l’Erythrée et le Yémen en 1996. Depuis le début des années 2000, le PM L’Her a participé à plusieurs reprises aux opérations Enduring Freedom, Atalanta et Heracles dans le golfe Persique et en océan Indien, ainsi qu’à l’opération Corymbe dans le golfe de Guinée. Affecté au port de Brest en 2000, il a également mené de nombreuses missions en Atlantique.

Au travers des décennies, ses équipages successifs ont fait vivre l’état d’esprit « aviso », marin et guerrier, si caractéristique de ce type d’unité. Dix anciens commandants en ont témoigné lors de la dernière sortie à la mer. Le nom du PM L’Her est relevé par le centre de transmission (CTM) Kerlouan – PM Jean-François L’Her, en hommage au marin affecté à la base d’aéronautique navale de Berck en 1940, mort au combat durant la Seconde Guerre mondiale.

Voeux Marcophilie Navale Bretagne 2025

Voeux Marcophilie Navale Bretagne Merci à la section de Brest, à Claude, à Mithé, à Daniel, Romu et à tous ceux qui travaillent au fil de l...