24 janvier 2024

PMM Villeneuve Saint Georges préparation militaire marine CF Kieffer

PMM CF KIEFFER Villeneuve-Saint-Georges


Une formation pour découvrir la Marine nationale

La préparation militaire est un stage militaire et maritime qui permet de découvrir la Marine nationale au plus proche de son domicile, partout en France. Que ce soit pour préparer un engagement, s'engager comme réserviste ou découvrir le milieu maritime, chaque stagiaire a l’opportunité de vivre une expérience unique et enrichissante. Les préparations militaires permettent aussi de découvrir l'esprit d'équipage et d’acquérir le goût de l'effort.

Il existe plus de 80 centres PMM en métropole et en outre-mer.


Préparation militaire supérieure

Les préparations militaires supérieures (PMS) sont des formations maritimes et nautiques qui permettent de découvrir l’univers de la Marine nationale, d’appréhender l’organisation générale de la Défense, et les principales organisations internationales et interalliés.







PMS Maistrance


La PMS maistrance est un stage de 3 semaines s’adressant à des jeunes diplômés de Bac à Bac+2.

Il se déroule en juillet, au centre d’instruction naval de Brest (Finistère) et au Pôle Ecoles Méditerranée de Saint-Mandrier (Var). Ce stage est l’occasion de découvrir la marine et les spécificités du statut de militaire au sein de l’institution :

- découverte de l’organisation des forces armées, de la politique de défense de la France et de ses enjeux ; formation maritime avec initiation à la manœuvre des embarcations à moteur et à la navigation côtière ;

- formation de sécurité avec formation aux premiers secours, sécurité à bord et principaux moyens de lutte contre les incendies, initiation au maniement des armes.

Des visites de bâtiments de guerre ou de sites militaires et des sorties à la mer peuvent être organisées lors de ce stage. A l’issue de la PMS Maistrance, il est possible de servir dans la Marine nationale en tant que réserviste.


PMS Etat-major


La PMS Etat-major est destinée aux étudiants et jeunes diplômés de niveau Bac+3 validé minimum.

Elle s’articule en 12 conférences dispensées en région parisienne et réparties sur une année scolaire (12 samedis) et d’un séminaire de 4 jours à l’École navale.

La PMS Etat-major est l’occasion de découvrir l’univers militaire et marin, appréhender les fonctions d’officier, l’organisation générale de la défense et plus particulièrement de la Marine nationale.

Cette préparation militaire offre notamment un complément pratique à la formation dispensée à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN jeunes) et aux titulaires d’un Master « Défense-sécurité ».

La formation est complétée par une formation pratique de 5 jours dans un port militaire. Elle se déroule pendant les vacances de printemps. Conférences au sein des forces, visites de bâtiments de guerre, journées à la mer, mises en situation opérationnelles…

Merci à Joël


https://www.facebook.com/PMMKiefferVSG?locale=fr_FR


https://www.netmarine.net/tradi/engagez/pmmparis/index.htm

DDU Dumont d'Urville Terre Adélie Raid 2023 raid n°3

DDU Dumont d'Urville Terre Adélie  Raid 2023 raid n°3


 Cet article, initialement destiné à ses amis et proches, a été rédigé par le docteur Julien Cartier, médecin du Raid terrestre logistique n°3 de la campagne d'été 2018-2019.




"Le Raid a été inspiré des expériences passées notamment américaines mais aussi françaises avec, dès les années 50, les premières explorations vers l'intérieur à bord de véhicules à chenilles, les weasels, équipant les Expéditions Polaires Françaises. La construction de Concordia dans les années 90 a été le déclencheur du développement de raids logistiques lourds, véritables convois de tracteurs et de traineaux. Il a fallu imaginer cette caravane du désert pour transporter tout le matériel nécessaire à la construction de la base franco-italienne située à Dôme C à 1100 km vers le Sud et 3300 m d'altitude. Patrice Godon fut le principal acteur de ce développement. Ce sont aujourd'hui 2 à 3 raids par saison qui alimentent Concordia en matériel de construction, matériel scientifique, avitaillement et surtout carburant. Spécialité de l'Institut Polaire Français, le raid objet de l'article qui suit est le 66ème parti vers Concordia et 3ème de cette campagne d'été 2018-2019. Cette aventure logistique et humaine est coordonnée par le service Infrapol de l'IPEV avec le concours de contractuels expérimentés aux compétences si particulières et qui reviennent chaque année pour cette aventure polaire sans cesse renouvelée".




Le rythme des journées est toujours le même (extrait de « La seringue » en 2014-2015 :

- 6h45 : levé (pas 2 mn de plus sinon çà fout le bordel pour toute la suite).
- 6h48 : je dis bonjour à D devant le groupe, je file sous la douche.
- 6h58 : j'enfile des habits propres (enfin si il m'en reste...).
- 7h00 : je débarrasse la table du petit dej, et prévois le repas du midi.
- 7h05 : ménage de la cuisine, rapide.
- 7h10 : rapide nettoyage de chicots, pause technique (pipi dans le jargon d'ici).
- 7h15 : je monte dans le tracteur.
- 7h20 : après avoir attelé mes charges, attelé au tracteur qui me précède, relevé mon rideau, ... on décolle!
- 10h30: première pause technique sur la route.
- 10h32 : "- Julien t'es prêt? On y va! - Ok!"
- 13h30 : arrêt du convoi. Je saute du tracteur, baisse le rideau, cours au "magasin", c'est à dire notre « super U » à +4°, qui est donc un container... que l'on chauffe! J'y prends qq produits frais, puis je cours à la cuisine faire chauffer le repas. Le café coule, je jette un oeil sur le repas du
soir à venir, et à 13h40 tout le monde arrive à table.
- 14h30 : la cuisine est rangée, balayée, nous sommes à nouveau dans nos tracteurs, rideau relevé, et c'est reparti!
- 17h30 : pause technique (2mn).
- 20h : on dételle, on se gare au "parking". Les uns sont de fiouls, les autres réparent ce qu'il y a de cassé dans la journée, ... etc... et moi je me lance en cuisine.
- 21h00 : arrivée progressive de tout le monde.
- 22h15 : fin du repas, il faut tout ranger, nettoyer, et anticiper pour les repas du lendemain.
- 22h45 : lavage de chicots, pause technique... C'est la queue devant la douche!
- 23h00 : voir rapidement les patients si il y en a...
- 23h15 : se glisser bien au chaud dans son duvet, et fermer les yeux tellement heureux d'être
là!!!!).




L'Astrolabe, arrivé le 2 février dernier pour la rotation R3, est reparti hier en début d'après-midi avec 31 passagers.




23 janvier 2024

TAAF île d'Amsterdam mare aux éléphants Amsterdam Otarie Marion Dufresne Austral

TAAF île d'Amsterdam mare aux éléphants Amsterdam

Martin-de-Viviès St Paul AMS T.A.A.F. 20-12-2023
La carte postale représente une scène se déroulant à Crozet à la Mare aux Eléphants. La photo a été prise en novembre 2008 lors de l'OP3. 

Une otarie fascinée regarde le Marion Dufresne croisant L'Austral. 

Comme quoi il n'y a pas que les vaches qui regardent les trains...


Un article repris de Sud-Ouest

Après une quasi-disparition due à un siècle de chasse intensive, la population de ces mammifères marins est en hausse constante sur le petit caillou des Terres australes françaises, sous le regard des scientifiques

Sur le rivage de l’île Amsterdam, dans les Terres australes et antarctiques françaises, au centre de l’océan Indien, quatre scientifiques slaloment précautionneusement entre les otaries à fourrure subantarctiques. Leur but : pucer les bébés otaries pour collecter des données sur cette colonie qui s’est reconstituée après plus d’un siècle de chasse intensive

Les jeunes otaries naissent entre novembre et janvier et sont sevrées dix mois plus tard.

« C’est l’espèce qui se porte le mieux sur Amsterdam. La population est en hausse constante, ce qui est assez encourageant pour une espèce qui avait pratiquement disparu de l’île »


Sources

Sud-Ouest

https://www.sudouest.fr/societe/animaux/environnement-comment-les-otaries-a-fourrure-ont-recolonise-l-ile-amsterdam-13632164.php

22 janvier 2024

BRF Jacques Chevallier passage de la ligne Abu Dhabi océan Indien Mer rouge

BRF Jacques Chevallier passage de la ligne Ligne Abu Dhabi

Profitant de la venue dans la zone du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier, du 19 au 21 décembre 2023, 4 bâtiments de la composante maritime des Forces armées en zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) et le 2e RPIMA ont participé à l’exercice d’entraînement mutuel PAILLE-EN-QUEUE au large de La Réunion.


Le bateau fait escale sur notre île jusqu’au 26 décembre prochain. Avant de rejoindre son point d’attache à Toulon, le Jacques Chevallier remontera par le Canal de Suez, lieu de conflit maritime actuellement.




Le BRF Jacques Chevallier a quitté La Réunion et emtame sa remontée vers Toulon. Il fera escale aux Emirats Arabes Unis (Abu Dhabi-Fujirah) pour ensuite remonter la Mer Rouge et franchir le canal de Suez.
Il longera les côtes du Yemen 


En remontant, Il passera par la "porte des lamentations" - le détroit de Bab-el-Mandeb et sera peut-être l'objet d'attaque de la part des rebelles Houthis.

Groupe militaire également connu sous le nom d'Ansar Allah (ou « partisans de Dieu »), les houthis exercent un contrôle de facto sur la majeure partie du nord du Yémen. Formée dans les années 1990, la milice porte le nom de son fondateur, Hussein Badreddine al-Houthi, et suit la branche zaïdite de l'islam chiite, qui représente 20 à 30 % de la population du Yémen.

Le bateau tire son nom de Jacques Chevallier, un ingénieur militaire du génie maritime, qui a dirigé la DGA (Direction Générale pour l’Armement). Il a joué un rôle crucial dans le développement de la propulsion nucléaire en France, pilotant la conception des réacteurs des sous-marins. Il est décédé en 2009.

La Marine française lui rend hommage en baptisant le premier des BRF à son nom. Le bâtiment a été construit à Saint-Nazaire, par les Chantiers de l’Atlantique, en coopération avec Naval Group.




19 janvier 2024

PHA DIXMUDE SPID V 10270 SPID La Poste Egypte Al-Arish humanitaire Gaza hôpital

PHA DIXMUDE SPID V 10270 SPID La Poste



V 10270 SPID 12 NOV. 2023 La Poste PHA DIXMUDE
Courrier envoyéà Al-Arish et revenu avec TàD au 12 NOV. 2023



Depuis le 27 novembre, la marine nationale française a ancré son porte-hélicoptères amphibie Dixmude dans le port d’Al-Arish, capitale du Sinaï égyptien, à quelques encablures de la bande de Gaza. Transformé pour la première fois de son histoire en navire-hôpital, il accueille des dizaines de blessés lourds en provenance de l’enclave, en proie à des combats toujours aussi violents entre l'armée israélienne et le Hamas.

Marine nationale 

Tous les deux sont arrivés le 4 décembre sur le navire français amarré dans le port d’Al-Arish, à 40 kilomètres de l’enclave à vol d’oiseau. Ils y sont pris en charge par un équipage de 500 personnes, dont 70 soignants. "Notre mission consiste à déployer au plus près des zones de combat une capacité médico-chirurgicale", explique Alexandre Blonce, le commandant du porte-hélicoptères amphibie transformé en hôpital flottant.

"Après un mois de présence à Al-Arish, le bilan pour le Dixmude est de plus de 90 blessés palestiniens pris en charge et soignés. Ce sont plus de 230 heures d’opérations chirurgicales", assure-t-il. Sur le Dixmude, la moitié des blessés accueillis a subi une amputation, y compris les enfants, comme l’a souligné le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, en visite sur le navire dimanche matin.

18 janvier 2024

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023 DGSE DRM renseignements militaires

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023





Pour vivre heureux vivons cachés telle pourrait être la devise du Dupuy de Lome. Un article de Var-Matin nous en révèle un peu plus sur ce bâtiment.



Le Dupuy-de-Lôme (indicatif visuel « A759 ») est un navire collecteur de renseignements de la Marine nationale française travaillant au profit de la direction du Renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE).




La première qualité pour un espion est à coup sûr la discrétion. Avec ses deux grands radomes sur son pont supérieur et sa longueur qui dépasse les 100 mètres, pas certain que le Dupuy-de-Lôme remplisse cette condition : "Il est connu de tous, c’est évident. Mais avec ce type de navire, il y a plus d’avantages que d’inconvénients" affirme Jérôme Poirot, nommé coordinateur national du renseignement à la Présidence de la République en 2009.


Actuellement quelque part en mer, le bateau, mis en service en 2006, a pour mission principale de collecter du renseignement au profit de la Direction du renseignement militaire (DRM) mais aussi de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

Pour cela, le Dupuy-de-Lôme est à la pointe avec ses antennes satellites : "Depuis la mer, elles interceptent des signaux électromagnétiques. Par exemple, ces données peuvent provenir de radars de surveillance aérienne ennemie. Si vous êtes dans une zone de conflit, la guerre électromagnétique vous permet d’avoir une meilleure connaissance du champ de bataille et des capacités de vos ennemis ", explique l’auteur du Renseignement français en 100 dates, aux éditions Perrin.

utre utilité du bateau immatriculé A759, sa capacité d’écoute "Il peut s’approcher de certaines zones tout en restant dans les eaux territoriales", confie Pierre Martinet, toulonnais et ancien agent de la DGSE. "Cela permet d’intercepter des communications radio. C’est un principe de base pour toute action militaire ou de service de renseignement. En effet, les opérations sont menées après avoir collecté des informations par des vecteurs électroniques ou humains", détaille l’ex-membre du service Action.



Il poursuit: "Le renseignement maritime occupe une place importante au sein de la DGSE". Mais alors, quelle est la plus-value de ce navire alors que la France dispose de six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) dotés eux aussi de capteurs performants et qui ont notamment joué un rôle important lors de l’intervention en Libye en 2011 ? "Les missions des SNA sont très variées, contrairement au Dupuy-de-Lôme dont la feuille de route est très claire. Dans ce cadre, il peut agir dans un temps long. Il a été très précieux durant la crise ukrainienne en 2014".

Dupuy-de-Lôme, un destin lié à Toulon

 Si dans le monde du renseignement, Dupuy de Lôme rime avec bâtiment d’écoute et d’interception, à Toulon ce nom est également associé à une place située au Mourillon.

Stanislas-Charles-Henri-Laurent Dupuy de Lôme était ingénieur militaire. Sorti de Polytechnique dans le génie maritime, il commence sa carrière au port de Toulon.

Il est l'auteur de nombreuses inventions dans le domaine de la construction navale, on lui doit notamment :le premier navire de ligne à vapeur au monde, le Napoléon, lancé en 1850.
le développement du procédé de la cuirasse avec la Gloire, premier vaisseau cuirassé d'Occident (1852).
la conception, avec son ami Gustave Zédé, du premier sous-marin véritablement opérationnel, le Gymnote, lancé en 1888, soit trois ans après sa mort.

Concepteur extraordinaire, il meurt à Paris le 1er février 1885 et est inhumé à Toulon.

80 spécialistes du renseignement à son bord

Construit selon des normes civiles afin d’optimiser l’effectif de l’équipage, le bateau blanc avec ses systèmes d’interception, d’écoute et d’analyse des émissions radios et radars ne serait rien sans ses hommes. "Un effectif de quatre-vingts spécialistes du renseignement peut travailler à bord et y traiter les informations", explique l’ancien coordinateur du renseignement sous le mandat de Nicolas Sarkozy.

Permet-il d’embarquer des agents du renseignement afin de les projeter ? "Il fait 100 mètres de long, on peut trouver une couchette pour faciliter leur mise à l’eau. Ce n’est pas sa mission mais il peut être utilisé pour ça selon les opportunités", concède l’expert.


Pierre Martinet va plus loin: "Ce type de bateau peut aussi servir de soutien à certaines opérations des nageurs de combat".

Avec les SNA, des avions spécialisés et ce navire espion, très peu de pays dans le monde ont une gamme de renseignement comme celle-ci. "C’est lié aussi à la place que souhaite avoir la France sur la scène internationale", conclut Jérôme Poirot.

16 janvier 2024

Courrier transporté par Estafette depuis l'Angleterre GB pour Paris 1830 Lavalette commissaire général des Postes directeur ANGL.EST.

Courrier en provenance d'Angleterre ANGL EST. par Estafette


Antoine-Marie Chamans, comte de Lavalette sera nommé commissaire général des Postes le 17 novembre 1801 puis il deviendra directeur général des Postes le 19 mars 1804 (jusqu'en 1815) lors de l'avènement de l'empire. Il est à l'origine de la création des estafettes mises en place le 15 août 1805. Il s'agit de messagers à chevaux spécialement dédiés au transport du courrier impérial. Les maîtres de Poste ont la charge de cette organisation en envoyant des postillons de relais en relais afin de transporter un portefeuille fermé à clef dont Napoléon et Lavalette ont chacun une clef.

Ce service d'estafettes sera maintenu après la chute de l'Empire jusqu'en 1872 et d'autres lignes seront même créées par exemple entre Paris et Le Havre en 1818.

Taxe 1/2 soit 1 shilling 2 pence
pour le trajet de Londres à Douvres
La Convention de poste signée le 14 juin 1833 entre la Grande-Bretagne et la France règle les modalités pratiques d'échange du courrier, mais n'intervient pas au niveau d'un tarif postal commun. Les taxes restent celles appliquées par chacun des deux pays suivant sa réglementation propre.

Côté anglais, le tarif de la lettre simple (une feuille scellée de moins d'une once) pour Calais est fixé à 1 shilling et 2 pence, notés en noir 1/2 sur cette lettre de 1830. 
Cette taxe mécontente les usagers, qui la trouvent trop élevée, la mettent en comparaison avec le tarif intérieur de 8 pence entre London et Dover (52 Geo III c.88), et qui s'étonnent qu'il soit exigé 6 pence en sus uniquement pour passer le Channel (The Metropolitan, mai 1834).



Cachet à date 23 octobre 1850
Côté français, la vieille loi du 4 messidor an 10 (23 juin 1802), faisant suite à la convention postale franco-anglaise de la même année, fixe à 6 décimes, dont 2 décimes de port de mer, la taxe devant être perçue à Calais sur les lettres venant d'Angleterre. Ceci, sans préjuger du tarif intérieur français (article 3).

S'y ajoute donc le tarif de la lettre simple appliqué depuis 1828 (loi du 15 mars 1827), ce qui fait, pour une lettre pesant moins de 7,5 grammes, pour l'intérieur du pays, 10 décimes sur une distance comprise entre 601 et 750 kilomètres.




La mention ANGL. EST., créée pour justifier la surtaxe facultative, est devenue inutile, mais elle continue d'être appliquée au moins durant l'année 1834.

L'addition de ces diverses taxes donne un total de 19 décimes pour la partie française, soit près du double du port requis pour une lettre simple entre Calais et Lyon. Ajoutés aux 14 pence, ou 14 décimes, de la partie anglaise, le montant total s'élève à 3 francs et 30 centimes. Ce qui n'est pas donné ...





http://histoirepostale.com/histoire/napoleon_et_la_poste_aux_armees.html#:~:text=L'estafette%20partait%20et%20arrivait,ne%20co%C3%BBtait%20pas%203%20francs.


https://collections.forumgratuit.org/t17686-estafette



BH Borda Gabon AP SPID SODEXO V 100090 avril 2024 ZMATO 24 Hydrographie Afrique de l'ouest Libreville

BH Borda Gabon AP SPID A 266 SODEXO  V SPID 10090 avril 2024 Un pli portant le cachet SPID du vaguemestre du BH Borda en date du 24 avril 20...