06 mai 2022

L'ASTROLABE prise de commandement TAAF Terre Adélie

L'ASTROLABE prise de commandement


Alban Simon et Steven Caugant sont les deux commandants de L’Astrolabe, navire brise-glace qui ravitaille la Terre Adélie en Antarctique. Leur envie du grand large est née à Saint-Nazaire où ils sont nés tous les deux, à quelques mois d’intervalle.

Le samedi 23 janvier 2021, le capitaine de frégate François Ceccaldi a fait reconnaître son successeur, le capitaine de frégate Alban Simon, comme commandant de l’équipage B du patrouilleur polaire L’Astrolabe, à l’occasion d’une cérémonie en escale à Hobart, en Australie.



Le capitaine de frégate Alban Simon occupait jusqu’à cette date les fonctions de commandant en second à bord de L’Astrolabe. Arrivé à la Réunion en juillet 2020, il s’agit de sa première affectation sur l’île. 

CMT Céphée ravitaillé par le BSM Loire photo JM Bergougniou


Entré dans la Marine nationale en 1998, sa carrière est marquée par une quinzaine d’année embarquées sur différents bâtiments et un premier commandement en 2014, le chasseur de mines Céphée à Brest. Il a également eu l’opportunité de travailler au sein de la marine américaine ou encore pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

LINFO.RE
Cette cérémonie de passation de commandement clôturait une période de quatre mois de mission pour l’équipage B du patrouilleur polaire qui aura, cette année encore, contribué au ravitaillement logistique de la base scientifique antarctique de Dumont d’Urville en Terre Adélie au profit de l’Institut Paul-Emile Victor et des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Les trois rotations ont permis de transporter plus de 800 tonnes de matériel, 900 m3 de carburant spécial nécessaires au fonctionnement des bases antarctiques de Dumont d’Urville et de Concordia, mais également une centaine de passagers, avec l’obligation de ne prendre aucun risque d’introduction de la pandémie COVID-19 sur le continent blanc.

MARION DUFRESNE 2022 OP-1 mars avril

MARION DUFRESNE 2022 OP-1 mars avril

Quelques souvenirs de l'OP1 2022 

Alfred Faure CROZET au 26-3-2022


Le navire amiral des TAAF, le Marion Dufresne, a mouillé dans les eaux de Crozet entre le 24 et le 28 mars dernier. Ce fut l'occasion de recompléter la base en vivres, en matériaux (pour les futurs chantiers) et en pièces de rechange diverses (pour la maintenance). Sans compter la remise à niveau tant attendue de la centrale électrique et un complètement de gasoil après que le "chef centrale" ait réparé la manche récemment détériorée par une méchante tempête ( merci Paul ! ). 

Au delà de cette opération logistique, ce fut l'occasion d'accueillir les nouvelles équipes, cuisine (Delphine et Bruno) et infra (Henry, Guillaume, David, Michaël, Jean-Bernard et Florian). De nouveaux hivernants, de nouveaux amis..











Port-aux-Français Kerguelen au 31-3-2022
La première opération portuaire de l'année (OP1) s'est déroulée du jeudi 31 mars au dimanche 03 avril. Celle-ci marque la fin de la campagne d'été mais également le début de l'hivernage pour la mission 72.




Cette OP a représenté une importante manoeuvre logistique heureusement facilitée par d'excellentes conditions météo. Durant trois journées bien remplies, environ 100 tonnes de marchandises ont été importées, environ 100 tonnes de marchandises ont été exportées et pas moins de 613 m3 de gazole ont rejoint les citernes du port pétrolier pour les besoins de la base mais également pour honorer les demandes de ravitaillement des bâtiments de passage (pour l'essentiel, les palangriers de pêche australe).



Enfin, cette OP a été marquée par d'importants mouvements de personnels. Vingt-sept personnes ont ainsi quitté le district alors que douze (essentiellement des contractuels TAAF) l'ont rejoint. Au moment du départ du Marion Dufresne II, tous les membres de la mission s'étaient réunis près de l'appontement du port pétrolier pour saluer une dernière fois leurs amis.
Martin de Viviès St-Paul Amsterdam au 6-4-2022


L'ASTROLABE TERRE-ADELIE DUMONT d'URVILLE

L'ASTROLABE TERRE-ADELIE DUMONT d'URVILLE

Quelques enveloppes déjà anciennes
le premier vol hélico de l'Astrolabe vers DDU,
passage du cercle polaire,
une enveloppe avec le TàD SPID 11260, 
le patch de L'Astrolabe














05 mai 2022

La faïencerie de Gien gravure Elsa Catelin

La faïencerie de Gien gravure Elsa Catelin

Encore un magnifique travail d'Elsa Catelin pour le bicentenaire de la Faïencerie de Gien 2021

 

ELSA CATELIN est née en 1975 à Coutances, dans la Manche. Elle obtient une licence d'arts plastiques en 1997 à l'Université de Haute Bretagne que j'avais quitté 20 ans plus tôt
Elsa Catelin photo DR



ces études lui permettent de faire connaissance avec la taille douce. Elle va régulièrement à l'atelier de l'université et s'inscrit à un atelier collectif où elle fait plus ample connaissance avec les différentes techniques.
Elle s'oriente alors vers l'école Estienne, où elle réalise avec les félicitations du jury un DMA (diplôme de métiers d'art) et un CAP en gravure. 

Durant ses études et lors de divers stages, elle s'initiera à la gravure de poinçons typographiques à l'Imprimerie Nationale, à la sérigraphie d'art à l'atelier Eric Seydoux, au timbrage et à la gravure de fers à dorer chez Intaglio, imprimerie paris 17ème. Au sortir des études, elle exerce divers emploi en rapport avec "la gravure" ( industrielle en France, puis un an aux Etats Unis, et pédagogique à l'Institut des jeunes aveugles, gravure et maquettes dédiées à la lecture tactile); enfin,elle est sollicitée fin 2003 par l'Imprimerie des Timbres de périgueux pour entrer dans l'univers des graveurs de timbres
Dés 2004, elle travaille officiellement pour la France, en gravant des poinçons de Documents Philatéliques ( "Anniversaire" de Sempé, "le phare de Ouistréham", "Meilleurs voeux", "sicile" de Nicolas de Staël, "Manu" de Titeuf, "Petit Quinquin" de la France à vivre, "de la terre à la lune" de Jules verne, "libération des camps" de Plantu).


En juin 2004, elle découvre de prés le monde des philatélistes lors du salon du timbre au parc floral. Début 2004, le directeur de l'office des timbres des TAAF lui passe commande d'une maquette pour un timbre taille douce en trois couleurs, sur le thème du Rutile, minéral des Terres Australes. 

La Faïencerie de Gien a été créée en 1821 à Gien dans le Val de Loire, au cœur de la France.




Le XIXème siècle donne naissance à de nombreux sites de productions, héritiers des céramistes des siècles passés. Son histoire bicentenaire est attachée au nom de son créateur, l’anglais Thomas Hall. Hall s’installe à Gien et achète l’enclos et les bâtiments du couvent des Minimes situés sur les bords de Loire.



A cette époque, la ville de Gien possède plusieurs atouts : c’est un carrefour commercial important, la ville regorge de matières premières (argiles, sables, cailloux siliceux de Loire) et surtout la Loire permet l’acheminement du bois des forêts d’Orléans pour les fours de cuisson.



1821-1850 : LES PREMIERS PAS


Ces années sont marquées par une fabrication de Faïence blanche de forme octogonale et au modelé sophistiqué imité des pièces d’orfèvreries, puis par l’apparition des premières assiettes à thème.

Cela correspondait aux goûts et à la culture de l’époque.



A partir de la seconde moitié du XIXè siècle, la Faïencerie devient plus créative. Le geste du Maître Faïencier devient plus précis.


La Manufacture propose ainsi des pièces décoratives et des services de table qui s’inspirent de Rouen, Saxe, Marseille,…, de la Renaissance, de l’Empire Ottoman, le l’Antiquité…


La production ne cesse de croître et cette période est certainement la plus riche et la plus inventive de la Manufacture. Outre les différentes inspirations, la richesse des collections est apportée par la collaboration avec des artistes peintres, des graveurs… qui sont invités à imaginer des décors et des formes nouveaux.


La Faïencerie de Gien se diversifie d’un point de vue technique et artistique. Tout ce travail et ces efforts sont reconnus en France et à l’étranger et sont récompensés par des premiers prix et des médailles d’or et d’argent aux expositions universelles.

La Faïencerie de Gien poursuit son ascension et sa montée en gamme en proposant des services personnalisés aux armes des grandes familles d'Europe.






Sources : 

L'Art du timbre gravé
Elsa Catelin

Sur envelopmer



OTAN NATO Cold Reponse Norvège Norway PHA Dixmude

OTAN NATO Cold Reponse NorvEge Norway PHA Dixmude 2022


Le 28 avril, les marins du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude ont retrouvé leur port-base toulonnais après 70 jours de mer passés pour la plupart dans les eaux froides du théâtre Atlantique Nord.


PHA Dixmude  **V 10270** SPID 24 AVR. 2022 La Poste  ** 00100 HUB ARMEES**

Parti le 18 février, le Dixmude avait rejoint le Grand Nord pour l’exercice majeur Cold Response 2022 avec à son bord un groupement tactique embarqué (GTE), un détachement de la flottille amphibie (FLOPHIB) et quatre hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

Cet exercice avait été construit autour d’un scénario classique de lutte contre une menace symétrique et conventionnelle : après que la Norvège, pays organisateur, était envahie par un pays ennemi, les pays alliés et partenaires intervenaient au titre de l’article 5 de la Charte de l'Alliance afin de la défendre. A l’heure où le combat de haute intensité redevient une réalité en Europe, ce type d’entraînement multi-champs multi-milieux (M2MC), parfaitement dans l’esprit du plan MERCATOR accélération, est une nécessité pour conserver des armées aptes à faire face aux affrontements les plus durs.


Cold Response 2022 is a long-planned and regular exercise, which Norway hosts biannually. This year's exercise was announced over eight months ago. It is not linked to Russia's unprovoked and unjustified invasion of Ukraine, which NATO is responding to with preventive, proportionate and non-escalatory measures.


Lundi 14 mars, la Combined task force (CTF) 323, composante maritime de l’exercice COLD RESPONSE 2022 (CORE22), s’est rassemblée pour marquer le début de cet entraînement interallié majeur dans le Grand Nord.

From 14 to 31 March 2022, more than 30,000 soldiers from 27 NATO and partner nations have exercised in Norway. The training makes us stronger and better able to secure and defend our Alliance. #

Lundi 14 mars, 32 bâtiments de guerre, 10 nations, plus de 10 000 marins se sont rassemblés en mer, au large des côtes norvégiennes, au sein de la Combined task force (CTF) 323, composante maritime de l’exercice CORE22, pour inaugurer le début de cet exercice multinational dans le Grand Nord, planifié jusqu’au 1er avril 2022.

CORE22 est le plus gros entraînement impliquant l’OTAN et ses partenaires sous des latitudes arctiques depuis la guerre froide. Il se déroule dans trois zones réparties sur le territoire norvégien. Sous le commandement anglais du commandant du HMS Prince of Wales, la force à la mer conduit des exercices multi-luttes, allant de la lutte antisurface et anti-sous-marine à la guerre des mines, avec pour point d’orgue une opération amphibie de grande ampleur.

Pour la France, la Marine nationale arme la composante marine de l’exercice avec le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude - avec à son bord un groupement tactique embarqué (GTE) de l'armée de Terre et un détachement d’hélicoptère de l’ALAT2 - la frégate multimissions (FREMM) Languedoc et un aéronef Atlantique 2 de la flottille 21F.


Allied forces need to be ready to operate in any environment under any conditions. Training in Norway allows NATO Allies and partners to practise their skills operating in extreme and rugged surroundings, from frozen fjords to shivering seas to ice-encrusted mountains. There's a reason that Norway hosts the NATO Centre of Excellence for Cold Weather Operations!

But many other NATO Allies host exercises and help develop this expertise as well, from the bitterly cold Baltics to the remote volcanic beaches of Iceland to the Canadian High Arctic. Check out the videos below to see cold-weather troops in action.

Sources



04 mai 2022

Mission Jeanne D'Arc 2022 La Réunion PHA Mistral FLF Courbet Cap Horn

Mission Jeanne D'Arc La Réunion  PHA Mistral  FLF Courbet


Après sa participation aux exercices IMEX 2022 et VARUNA, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et la Frégate de type La Fayette (FLF) Courbet ont traversé l’océan Indien et fait relâche sur l’île de la Réunion, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC 2022.

Après quinze jours en mer et de nombreuses sollicitations opérationnelles, nombreux ont été les marins motivés par les défis sportifs proposés.

et les plus sportifs ont participé au trail de la « Griffe du Diable » sur deux tracés de 16 et 27 kilomètres sur les pentes du volcan. Tous ont fait preuve de dépassement de soi et plusieurs s’y sont illustrés avec mérite.



Les équipes de rugby et de football du Mistral n’ont pas été en reste puisqu’elles ont participé à 6 matchs amicaux avec des équipes locales.

Attirés par les sommets et enthousiastes à relever le défi posé par l’équipage du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain, qui a gravi le sommet du Piton des Neiges il y a quelques semaines, une équipe de marins du Mistral s’est élancée très tôt le 14 avril à la conquête du Grand Bénare qui culmine à près de 2900m. Propices à renforcer la cohésion entre élèves, cadres et équipage, leurs efforts ont été récompensés par un lever de soleil inoubliable sur le sommet du Piton des Neiges et par une vue dégagée sur le cirque de Mafate et l’océan Indien.

Le TG 625.01 a désormais repris la mer en direction de l’Afrique du Sud. Les équipages du Mistral, du Courbet, du Nivôse et du Champlain naviguent de conserve, conduisant de nombreux exercices communs pendant lesquelles ils montrent le même engagement, au service de la mission.


#LeSaviezVous l Le groupe #JeanneDArc22 atteint le point le plus austral de sa mission ! À cette occasion, le Croix du Sud a fait son apparition : reconnaissable à ses quatre étoiles très brillantes, elle est utile aux marins pour naviguer dans l’hémisphère Sud.
Marine nationale / Défense

sources


03 mai 2022

Mission Jeanne d'Arc 2022 VARUNA PHA MISTRAL FLF COURBET Inde


Mission Jeanne d'Arc 2022 VARUNA PHA MISTRAL  FLF COURBET

Exercice IMEX 22



L’exercice a réuni les nations de l’Indian ocean naval symposium (IONS), au large de Goa du 28 au 30 mars. Actuellement déployé en océan Indien, le groupe JEANNE D’ARC – composé du PHA Mistral, de la FLF Courbet et du BSAM Loire – a participé à cet exercice multinational axé sur l’assistance humanitaire aux côtés des marines indienne, iranienne et bangladaise.
Le scénario portait sur le passage d’un cyclone au large de Goa. À partir de ce cadre réaliste, de nombreux exercices en mer ont été conduits par le groupe JEANNE D’ARC avec les frégates indiennes Chenai et Gharial, le navire iranien Denna ainsi que le Prottasha de la marine bangladaise. Pendant trois jours, les équipages ont coordonné leurs actions pour conduire des manœuvres d’évolutions tactiques, de sauvetage en mer, d’assistance à un navire en difficulté, d’assistance médicale et de mise en œuvre d’hélicoptères. Ces exercices ont permis d’appliquer les stratégies opérationnelles mises en place dans la cadre de la présidence française de l’IONS et ainsi opérer de concert entre les nations de l’océan Indien.

Les exercices conduits par le PHA Mistral ont confirmé le rôle moteur de la France dans le domaine du secours aux populations grâce aux capacités amphibies embarquées et capacités médicales renforcées du Mistral.

À la suite de l’exercice IMEX 22, l’entraînement annuel VARUNA sera l’occasion de renforcer la coopération bilatérale avec l’Inde, partenaire incontournable de la France en océan Indien.

À la suite de l’exercice multinational IMEX 22 au large de Goa, la mission JEANNE D’ARC a participé à l’exercice franco-indien VARUNA.

Du 1er au 3 avril 2022, le porte-hélicoptères amphibie Mistral, la frégate type La Fayette Courbet, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Loire ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque ont participé à cet exercice bilatéral avec la frégate indienne Chennai, son hélicoptère Seaking et un avion de patrouille maritime P-8. Pendant trois jours, les bâtiments français et indiens ont conduit des exercices de lutte anti-sous-marine ainsi que des entraînements de tirs et de manœuvres aviation.

VARUNA a préparé les équipages à faire face, en coalition, à une menace multi-milieux (aérien, surface et sous-marin) et illustre la coopération de haut niveau avec l’Inde, premier pays partenaire de la France en océan Indien.

sources 

02 mai 2022

SPANISH MINEX CMT ANDROMEDE CMT CAPRICORNE avril mai 2022

SPANISH MINEX CMT ANDROMEDE 


Le CMT Capricorne entamera son déploiement par SPANISH MINEX qui se déroulera cette année du 25 avril au 06 mai. Il s’agit d’un exercice annuel organisé par la Marine espagnole en mer Méditerranée occidentale, auquel est intégré le Standing NATO Mine Countermeasures Groupe 2 (SNMCMG2), commandé par le capitaine de vaisseau espagnol Javier Núñez De Prado Aparicio. Force permanente, le SNMCMG2 a néanmoins été récemment activé comme composante de la force de réaction de l’OTAN, sous le contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN (MARCOM). En complément, la force maritime européenne EUROMARFOR est également intégrée à cet exercice, dans laquelle le CMT Andromède interviendra.

La flotte participant à l’exercice se compose ainsi de deux CMT français, d’un patrouilleur de haute mer espagnol, de chasseurs de mines espagnol, allemand, italien et grec. Le but est de s’entraîner à la guerre des mines en environnement contesté, dans le cadre de scénarios réalistes qui permettront aux marines de l’OTAN et aux forces européennes de travailler leur interopérabilité dans le domaine exigeant de la lutte contre les mines. L’objectif de cet entraînement est de réduire le risque « mines » en présence d’une menace asymétrique, au plus près de côtes alliées.

L’intégration de chasseurs de mines dans un exercice international tel SPANISH MINEX 2022 est indispensable pour se préparer à interagir avec des marines étrangères. Ce sera l’occasion de démontrer l’excellence française dans les domaines de la guerre des mines et la plongée militaire, et ainsi affirmer la place de la France dans un cadre interallié.



01 mai 2022

Raid Dumont D'Urville Concordia Dome C Concordia

Raid  Dumont D'Urville Dome C  Concordia 

31-12-2021 / 09-01-2022


Le raid, long convoi de tracteurs qui approvisionnent la station de Concordia en Antarctique depuis la côte en carburant, vivres, matériels scientifiques et matériels d'entretien de la base. Il faut une dizaine de jours à ce convoi pour parcourir les quelques 1 100 km qui séparent Concordia de la côte. Il y a trois raids par an, tous réalisés pendant la période d'été. Le dernier a la particularité d'apporter également les vivres pour l'hivernage et la saison suivante.

DDU 31-12-2021 au dessus de Concordia 9 janv 2022
qui peut confirmer ces dates?

La station franco-italienne Concordia, une des trois seules stations permanentes à l’intérieur du continent antarctique, avec la russe Vostok et l'américaine Amundsen-Scott, a été activée en 1997 et a connu son premier hivernage en 2005. 


Située à 3233 mètres d'altitude et 1145 kms de distance de la côte, elle est exclusivement ravitaillée par un raid terrestre qui opère 2 à 3 fois par an, entre novembre et février seulement. 

Dimanche 10 janvier, le second et dernier raid de la saison 2021/2022 est parti de sa base de départ, la station Robert Guillard, située sur le continent, à 5 kms de DDU.

La station est composée de deux tours, l’une accueillant les activités « calmes » (chambres, laboratoires, hôpital …), l’autre les activités « bruyantes » (cuisine, séjour, salle de sport, ateliers …) et de bâtiments techniques. Pendant la campagne d’été, une partie du personnel est logée au camp d’été, un ensemble de bâtiments et de tentes situé à 500 m de la station. Autour, différents bâtiments hébergent des installations scientifiques. 

Un raid est composé de trois séries de tracteurs, des challengers MT 865 de chez Catterpillar, qui ont été « hivernés » c’est-à-dire spécialement modifiés pour pouvoir fonctionner à de très basses températures, précédés de dameuses et tirant des caravanes, des cuves de fuel, et des conteneurs de denrées et matériel posés sur des traîneaux.

L’équipage du raid comprend 9 à 10 personnes, dont un médecin. Les caravanes sont spécialement étudiées pour héberger l’équipage, lui apporter confort et sécurité durant ces traversées qui, aller-retour, durent entre 20 et 25 jours.une caravane vie, accueillant les couchettes, l’infirmerie, le local radio, la cuisine et la salle à manger une caravane énergie qui abrite le générateur (qui alimente les caravanes mais maintient également en température les moteurs des tracteurs lors des arrêts), l’atelier, la production d’eau et les sanitaires.
Un module magasin qui contient le ravitaillement et les pièces de rechanges.

Le raid est chargée à Robert Guillard, sur le site de Cap Prud’homme sur le continent Antarctique, où est préacheminée la cargaison depuis la station Dumont d’Urville distante de 5 km et l’Astrolabe. Il parcourt ensuite les 1100 km (et 3300 mètres de dénivelé) séparant les deux stations en un peu plus d’une dizaine de jours au rythme d’entre 60 à 120 km par jour en moyenne. Un raid peut transporter entre 150 à 200 tonnes de cargaison.

Pour les télécommunications, le convoi est équipé d’une station Irridium (messagerie électronique et téléphone), de terminaux Inmarsat C et M et d’un émetteur radio HF classique. Trois convois de ce type acheminent 400 à 500 T de matériel et de ravitaillement à chaque campagne d’été. Au retour ils évacuent les déchets de la station Concordia.

Retrouver la « piste » entre deux passages du convoi ou deux étés austraux n’est pas chose facile. Celle-ci n’est matérialisée que par le léger remblai créé par la lame des machines de nivelage. Les véhicules, et plus particulièrement celui situé en tête du convoi, sont équipés de systèmes électroniques de navigation qui reposent sur l’utilisation du GPS. Le véhicule de tête est équipé de puissants projecteurs qui permettent de voir le sol même dans des conditions de visibilité réduites (Whiteout).

La bonne marche du convoi nécessite d’adapter la répartition des charges aux types de traineaux utilisés et à l’état de la « piste » afin de ménager le matériel, d’optimiser la consommation de fuel et de réduire les temps de parcours.

Au retour vers Robert Guillard, le raid est chargé des déchets de la station Concordia, et ramasse au fur et à mesure du trajet les cuves de fuel vides abandonnées lors du trajet aller.

Sources :

https://institut-polaire.fr/fr/antarctique/la-station-concordia/


https://www.italiantartide.it/st-italo-francese-concordia/


http://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2022/01/le-raid-polaire-laventure-des-temps.html

http://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2017/02/base-concordia-passerelle-entre-terre.html


Mission Peau 1923 1924 Kerguelen TAAF

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