La faïencerie de Gien gravure Elsa Catelin
Encore un magnifique travail d'Elsa Catelin pour le bicentenaire de la Faïencerie de Gien 2021
ELSA CATELIN est née en 1975 à Coutances, dans la Manche. Elle obtient une licence d'arts plastiques en 1997 à l'Université de Haute Bretagne que j'avais quitté 20 ans plus tôt;
Elsa Catelin photo DR |
ces études lui permettent de faire connaissance avec la taille douce. Elle va régulièrement à l'atelier de l'université et s'inscrit à un atelier collectif où elle fait plus ample connaissance avec les différentes techniques.
Elle s'oriente alors vers l'école Estienne, où elle réalise avec les félicitations du jury un DMA (diplôme de métiers d'art) et un CAP en gravure.
Elle s'oriente alors vers l'école Estienne, où elle réalise avec les félicitations du jury un DMA (diplôme de métiers d'art) et un CAP en gravure.
Durant ses études et lors de divers stages, elle s'initiera à la gravure de poinçons typographiques à l'Imprimerie Nationale, à la sérigraphie d'art à l'atelier Eric Seydoux, au timbrage et à la gravure de fers à dorer chez Intaglio, imprimerie paris 17ème. Au sortir des études, elle exerce divers emploi en rapport avec "la gravure" ( industrielle en France, puis un an aux Etats Unis, et pédagogique à l'Institut des jeunes aveugles, gravure et maquettes dédiées à la lecture tactile); enfin,elle est sollicitée fin 2003 par l'Imprimerie des Timbres de périgueux pour entrer dans l'univers des graveurs de timbres
Dés 2004, elle travaille officiellement pour la France, en gravant des poinçons de Documents Philatéliques ( "Anniversaire" de Sempé, "le phare de Ouistréham", "Meilleurs voeux", "sicile" de Nicolas de Staël, "Manu" de Titeuf, "Petit Quinquin" de la France à vivre, "de la terre à la lune" de Jules verne, "libération des camps" de Plantu).
En juin 2004, elle découvre de prés le monde des philatélistes lors du salon du timbre au parc floral. Début 2004, le directeur de l'office des timbres des TAAF lui passe commande d'une maquette pour un timbre taille douce en trois couleurs, sur le thème du Rutile, minéral des Terres Australes.
Ces années sont marquées par une fabrication de Faïence blanche de forme octogonale et au modelé sophistiqué imité des pièces d’orfèvreries, puis par l’apparition des premières assiettes à thème.
Cela correspondait aux goûts et à la culture de l’époque.
La Faïencerie de Gien a été créée en 1821 à Gien dans le Val de Loire, au cœur de la France.
Le XIXème siècle donne naissance à de nombreux sites de productions, héritiers des céramistes des siècles passés. Son histoire bicentenaire est attachée au nom de son créateur, l’anglais Thomas Hall. Hall s’installe à Gien et achète l’enclos et les bâtiments du couvent des Minimes situés sur les bords de Loire.
A cette époque, la ville de Gien possède plusieurs atouts : c’est un carrefour commercial important, la ville regorge de matières premières (argiles, sables, cailloux siliceux de Loire) et surtout la Loire permet l’acheminement du bois des forêts d’Orléans pour les fours de cuisson.
Ces années sont marquées par une fabrication de Faïence blanche de forme octogonale et au modelé sophistiqué imité des pièces d’orfèvreries, puis par l’apparition des premières assiettes à thème.
Cela correspondait aux goûts et à la culture de l’époque.
A partir de la seconde moitié du XIXè siècle, la Faïencerie devient plus créative. Le geste du Maître Faïencier devient plus précis.
La Manufacture propose ainsi des pièces décoratives et des services de table qui s’inspirent de Rouen, Saxe, Marseille,…, de la Renaissance, de l’Empire Ottoman, le l’Antiquité…
La Manufacture propose ainsi des pièces décoratives et des services de table qui s’inspirent de Rouen, Saxe, Marseille,…, de la Renaissance, de l’Empire Ottoman, le l’Antiquité…
La production ne cesse de croître et cette période est certainement la plus riche et la plus inventive de la Manufacture. Outre les différentes inspirations, la richesse des collections est apportée par la collaboration avec des artistes peintres, des graveurs… qui sont invités à imaginer des décors et des formes nouveaux.
La Faïencerie de Gien se diversifie d’un point de vue technique et artistique. Tout ce travail et ces efforts sont reconnus en France et à l’étranger et sont récompensés par des premiers prix et des médailles d’or et d’argent aux expositions universelles.
La Faïencerie de Gien poursuit son ascension et sa montée en gamme en proposant des services personnalisés aux armes des grandes familles d'Europe.
La Faïencerie de Gien se diversifie d’un point de vue technique et artistique. Tout ce travail et ces efforts sont reconnus en France et à l’étranger et sont récompensés par des premiers prix et des médailles d’or et d’argent aux expositions universelles.
La Faïencerie de Gien poursuit son ascension et sa montée en gamme en proposant des services personnalisés aux armes des grandes familles d'Europe.
Sources :
L'Art du timbre gravé
Elsa Catelin
Sur envelopmer
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