23 septembre 2021

BSAM Rhône mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Mission Grand Nord 2021

Au moins les timbres pourront resservir...

L’équipage « B » du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a appareillé de Brest le lundi 23 août pour un déploiement dans le Grand Nord. Ce déploiement du Rhône répond à un objectif de maintenir et développer les savoir-faire de la Marine nationale à opérer loin et dans un environnement spécifique, notamment en eaux froides. Les BSAM sont des bâtiments dotés d’une grande autonomie à la mer, propice aux déploiements lointains.


Armés par un effectif optimisé de 17 marins, l’équipage habituel a été renforcé par un médecin, une infirmière et un météorologue (METOC). Ce dernier participe notamment au renforcement des connaissances environnementales grâce à l’acquisition de données météorologiques et océanographiques.

Après son appareillage de Brest, le Rhône a mis à profit sa patrouille pour s’entraîner, intégrer et former les nouveaux embarqués à leur nouvel outil. Différents exercices tels que des hommes à la mer, des avaries de barre et des entraînements de lutte contre des sinistres ont rythmé la remontée en puissance de l’équipage.

Après avoir accosté à Reykjavik, en Islande. Le samedi 28 août, il a effectué une relâche opérationnelle quatre jours.

https://www.colsbleus.fr/articles/13294

22 septembre 2021

L'ASTROLABE à Kerguelen TAAF 1-07-2021

 L'ASTROLABE à Kerguelen TAAF

Trop fort n'a jamais manqué...

Pas moins de 24 plis du passage de l'Astrolabe à Kerguelen (1-7-2021) me sont revenus. Des envois accumulés depuis quelques mois.


L’Astrolabe est un navire brise-glace construit dans le cadre d’un partenariat entre, d’une part la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ainsi que l' Institut Paul-Emile Victor (IPEV), et d’autre part le Ministère de la défense  Marine nationale (MN)).

Rappel

Les TAAF ont financé la construction du navire par l’emprunt et ont assuré la maîtrise d’ouvrage du projet. L’Institut polaire français verse quant à lui aux TAAF un loyer annuel équivalent à la moitié du remboursement de l’emprunt. 

L’armement, la conduite et la maintenance, sont pris en charge par la Marine nationale. Cette mutualisation permet une optimisation des coûts et des ressources.


Armé en permanence par la Marine, le patrouilleur effectue deux types de missions :
MISSION DE SOUTIEN À LA LOGISTIQUE ANTARCTIQUE (MSLA) :


Au profit des TAAF et de l’Institut polaire français, la Marine nationale effectue des missions de transport de fret et de passagers entre Hobart en Tasmanie (Australie) et la base scientifique française en Antarctique Dumont-d’Urville (terre Adélie), soit une distance d’environ 2700 km à raison de 4 à 5 rotations pendant les 120 jours que dur l’été austral, de novembre à février.

Dans le cadre de la coopération scientifique internationale entre la France et l’Australie, des missions de ravitaillement sont également susceptibles d’être effectuées au profit de l’Australian Antarctic Division (AAD).


MISSIONS DE DÉFENSE DE L’ASTROLABE :

L’Astrolabe, basé à La Réunion, réalise des missions de souveraineté et des missions d’action de l’Etat en mer (AEM) en océan Indien et notamment dans les TAAF. L’Astrolabe contribue donc à asseoir la présence de la France dans sa zone économique exclusive (ZEE TAAF : plus de 2 300 000 km2). Sa présence outre-mer est un intérêt majeur par la connaissance et la maîtrise de cette zone éloignée.


Le bâtiment participe à la défense maritime du territoire puisqu’il permet de surveiller et de faire respecter le droit dans les espaces maritimes sous souveraineté et juridiction françaises. Outil mis à disposition des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, il participe par exemple aux missions de lutte contre la pêche illégale, en remplacement du patrouilleur austral L’Albatros.


Sources 

TAAF


DLD FREMM DA-R ALSACE Dynamic mangoose 21 juin juillet

DLD FREMM DA-R ALSACE Dynamic Mangoose

Les plis de la DLD de la FREMM Alsace reviennent... avec un peu moins de 4 mois après la pose du TàD V SPID 11404
... Bon ils sont revenus


avec une double oblitération et une date au 26 juin 2031. Prendre dix ans d'un coup ça peut faire mal... Ka date a été corrigée au 36 juin 2021



Plusieurs unités de la Marine nationale participent à DYNAMIC MONGOOSE 21, tant sur les seaux que dans les airs avec des avions de patrouille maritime. 


Ainsi, le 3 juillet, le BCR Marne a réalisé un RAM au profit de la frégate multi-missions Alsace. Dans le cadre de son déploiement de longue durée, la frégate Alsace vient de débuter sa participation à DYNAMIC MONGOOSE 21. Les exercices menés sont l'occasion pour l’équipage du BCR de conduire ses premières interactions en contexte OTAN et de continuer à éprouver les capacités militaires du bâtiment.



Sources




20 septembre 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2021 30 août 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération CHAMMAL représente le volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE (OIR) rassemblant 80 pays et organisations. En coordination avec le gouvernement irakien et les alliés de la France présents dans la zone, l’opération CHAMMAL apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre Daech sur leur territoire. La Coalition internationale adapte en permanence son dispositif au Levant et la France poursuit son effort dans la région car le combat contre le terrorisme continue. L’opération CHAMMAL se concentre désormais sur son pilier « appui » et compte 600 soldats insérés au sein des états-majors d’OIR ou sur les déploiements aériens et maritimes.

Le TàD V SPID 10009 ( FLF ACONIT) est apposé le 30-08-2021 sur l'enveloppe (pas sur le timbre)
Pour diverses raisons - absence de dépêches? Covid?
le pli n'est remis à SPID Roissy que le 14-09-2021


Le 5 août 2021, 
La Frégate de type La Fayette (FLF) Aconit a appareillé de son port base de Toulon en direction de la Méditerranée orientale (MEDOR) pour y conduire son second déploiement de l’année. Régénérée par un arrêt technique de trois mois, l’Aconit et son équipage ont rejoint pour la cinquième fois une zone d’opérations qu’ils connaissent bien, six mois à peine après l’avoir quittée. La FLF a succédé à la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin pour être placée en soutien direct de l’opération CHAMMAL, conduite par les armées françaises au Levant.


L’Aconit a ainsi mis le cap vers la Méditerranée orientale, pour remplir des objectifs dans de nombreux domaines : connaissance et maîtrise de l’espace aéromaritime, soutien à la lutte contre le terrorisme, coopération régionale ou encore affirmation de l’attachement de la France au respect du droit de la mer. La frégate Aconit patrouillera principalement dans le canal de Syrie. Elle restera, toutefois prête à répondre aux sollicitations du Commandant en chef pour la Méditerranée (CECMED), son contrôleur opérationnel, partout ailleurs en Mer Méditerranée.

Intervenant de manière autonome, la FLF participe, grâce à ses capteurs et à son détachement hélicoptère composé d’un Panther de la flottille 36F, à l’appréciation autonome de situation de la France dans une région sensible, fonction essentielle pour connaître et anticiper les évolutions des théâtres d’opérations et prévenir les atteintes au droit de la mer.

Durant sa patrouille, le bâtiment conduira plusieurs exercices de coopération avec les pays riverains afin de renforcer les liens et l’interopérabilité de la France avec ses alliés.


sources 


17 septembre 2021

Duguay Trouin SNA Cherbourg équipage d'armement Saint-Malo

SNA Duguay-Trouin 

de St-Malo à Cherbourg


Le 9 septembre 2021, le vice-amiral d’escadre (VAE) Jean-Philippe Chaineau, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique a remis son fanion à l’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Duguay-Trouin à l’occasion d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Cité de la Mer à Cherbourg. Cette remise marque la création de l’équipage d’armement, dont la mission sera de préparer puis de conduire les essais à la mer du deuxième sous-marin du type actuellement en construction.


Lors de cette cérémonie, l’amiral a fait reconnaître le capitaine de frégate Sébastien Renaud comme commandant de l’équipage d’armement du SNA Duguay-Trouin bleu. Les marins de cet équipage sont issus des SNA de type Rubis, ils ont effectué une transformation de compétences grâce à des formations théoriques, des séances sur simulateurs à l’école de navigation sous-marine de Toulon et lors d’embarquements à la mer sur le SNA Suffren. L’équipage continuera à se former pour conduire ensuite les essais à la mer du SNA Duguay-Trouin. Soutenu dans ses missions par le groupement des sous-marins de Cherbourg, l’équipage d’armement montera progressivement en puissance pour atteindre un effectif de 70 personnes.

Agé de 39 ans, le capitaine de frégate Sébastien Renaud est issu de la promotion de l’Ecole Navale 2002, dont il a préparé le concours au Lycée Naval de Brest. En 2005, en sortie de l’école de spécialité « lutte sous la mer », il occupe les fonctions d’officier « opérations » puis commandant en second sur le patrouilleur La Moqueuse, en Nouvelle-Calédonie. Il rallie le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca en 2007, au poste de chef des services navigation puis transmissions. Pendant ces deux ans, le théâtre des déploiements du Casabianca s’étend de l’océan Atlantique à l’océan Indien. En 2009, il prend à Brest le commandement du bâtiment-école Chacal, chargé de la formation à la mer des futurs chefs de quart de la Marine.

Breveté de l’Ecole des Systèmes de Combat et Armes Navales, il est affecté en 2011 comme chef du service « armes tactiques » puis officier « opérations » des sous-marins Saphir et Améthyste, qui se déploient alors principalement en Méditerranée. En 2014, il est breveté atomicien puis rejoint comme instructeur l’Ecole d’Application des Officiers de Marine. Il y effectue deux missions « Jeanne d’Arc » en océan Indien et mer de Chine sur les porte-hélicoptères d’assaut Dixmude et Tonnerre.


Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou

Il revient aux forces sous-marines en janvier 2017, comme commandant en second de l’équipage bleu du SNA Améthyste, alors en fin de période d’entretien majeur. Une fois la disponibilité du sous-marin acquise, il effectue deux cycles en Atlantique et Méditerranée.

Il réussit le cours de commandement de sous-marins en 2018. Il prend le commandement de l’équipage rouge du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste le 7 octobre 2019 pour effectuer une mission en Atlantique. De septembre 2020 à mars 2021, il est stagiaire de la 28ème promotion de l’Ecole de Guerre, avant de prendre le commandement du SNA Emeraude.

Chevalier de la Légion d’honneur, le capitaine de frégate Renaud est marié et père de deux enfants.

Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Dugay-Trouin, un sacré Malouin

un article du journal L'Ouest-Eclair du 26 juin 1940. L'armistice est signé depuis le 22 juin. Nos alliés d'hier deviennent nos ennemis d'aujourd'hui.  La presse va utiliser la vie des marins français pour rappeler les conflits qui ont opposés les deux nations et pour diaboliser la Perfide Albion.


René Trouin sieur du Gué

Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou
Duguay-Trouin (René), un des plus célèbres marins, naquit à Saint-Malo, le 10 juin 1673. Il fit des études au Séminaire de Rennes et à l'Université de Caen.

Embarqué sur un corsaire, en 1687, il se distingua par sa bravoure, et dès l'âge de 18 ans, fut pourvu d'un petit commandement.

Il devint capitaine-général des côtes de Saint-Malo en 1706.

A la suite de nombreux exploits, il reçoit des lettres de noblesse en 1709.

A la tête d'une escadre, en 1711, il part pour le Brésil, et en quelques jours, s'empare de Rio de Janeiro.

Chef d'escadre en 1715, lieutenant-général en 1728. Il fait, en 1731, une glorieuse campagne pacifique dans le Levant.

Très désintéressé, presque pauvre, il meurt à Paris le 27 septembre 1736 des suites de longues fatigues et de blessures reçues.




Duguay-Trouin revient à la Course en 1702.

Le Roi l'a chargé d'armer la Bellone. 38 canons et la Railleuse de 24. Il s'adjoint un navire malouin de 40 pièces et s'en va croiser vers les Orcades.

Il s'y emparera de plusieurs Hollandais mais aura du mal à ramener son propre bâtiment très endommagé.

L'année suivante. il repart avec 5 frégates, trois royales et deux malouines. et reprend le même cap.  Alors qu'il se propose de surprendre la flottille hollandaise revenant des Indes Orientales, il se trouve en face de 15 vaisseaux de guerre. Notre capitaine s'expose seul à la poursuite, laissant à son escadre le moyen de fuir.

Seule la grande rapidité de sa frégate le sauvera de cet ennemi redoutable.

Ayant été faire la chasse aux baleinières du Spitzberg et navigué au milieu des glaces pendant une dizaine de jours, le Malouin rentre à Port-Louis avec 13 prises. Puis s'en va faire construire, à Brest, le Jason et la Valeur de 54 canons chacun, et une corvette. 
Croisant dans les parages des Sorlingues avec cette nouvelle flottille, Duguay perd sa corvette du fait de l'ennemi. Il se venge et capture un gros vaisseau anglais et 12 bateaux marchands.

Peu après avoir augmenté ses prises, il est surpris auprès du cap Llzard et se trouve en position critique. Son navire est presque rasé, ses Hommes tués pour la plupart lorsqu'il regroupe ses forces.

En 1705, il commande un nouveau vaisseau et fait route avec son frère et le chevalier de Nesmond. Ces trois navires patrouillent en Manche.

Un vaisseau de 72 pièces et un autre de 54 se précipitent sur eux. Duguay-Trouin choisit l'Elisabeth et la canonne terriblement. La riposte est vigoureuse. On en vient à l'abordage. L'Anglais doit amener pavillon,
En rentrant à Brest, le capitaine malouin rafle un corsaire hollandais.

Cependant, son frère, séparé de lui par les hasards de la mer, livre trois combats victorieux, est blessé au cours du dernier et meurt quelques jours plus tard.

Avec 21 vaisseaux, les Anglais profitent de fermer l'entrée de la Manche.
Quittant Brest avec 17 navires, le marquis de Coëtlogon s'en va les combattre.

Duguay-Trouin se joint à lui avec le Jason et l'Auguste. Le commandant de la place juge les ennemis trop supérieurs. Le corsaire de Saint-Malo sort seul. Il met hors de combat le premier navire qu'il rencontre. La flotte accourt. Duguay-Trouin et Nesmond doivent se résigner à fuir. Ils sont rejoints. Le Honster, 64 canons, attaque avec furie a bout portant. Duguay-Trouin rend coup pour coup et tue plus de 100 hommes. Il va prendre le Honster à l'abordage lorsque celui-ci est secouru. Les survivants harcèlent les corsaires mais ils ne les abordent pas cependant. Le Malouin leur échappe a la faveur des ténèbres, tandis que son frère d'armes est prisonnier. Cependant les Anglais sont maitres en Méditerranée.


Duguay-Trouln repart avec le Jason dans le but de rejoindre la flotte du comte de Toulouse. Il ne la rencontre pas, mais prend, devant Lisbonne, deux vaisseaux: deux autres devant Gibraltar et revient sur Brest

Le Roi le fait capitaine de vaisseau.

Sources
BNF Gallica
L'Ouest-Eclair 26 juin 1940

16 septembre 2021

FREMM DA-R Alsace DLD 2021Palma de Majorque 9 juin 2021

FREMM DA-R Alsace DLD 2021



Deux ans après avoir été mise à flot, la frégate multimissions [FREMM] à capacité de défense aérienne renforcée [DA-R] Alsace a officiellement été livrée à la Marine nationale, lors d’une cérémonie organisée ce 16 avril à Toulon, en présence de Florence Parly, la ministre des Armées. Ce nouveau navire, construit par Naval Group, remplacera la frégate anti-aérienne [FAA] Cassard, retirée du service en mars 2019.


Si elle est la septième FREMM réceptionnée par la Marine nationale, l’Alsace est donc la première de la série à disposer de capacités renforcés dans le domaine de la défense aérienne. La seconde, la FREMM DA Lorraine, est en cours de construction à Lorient.


« Nous sommes très heureux d’être ici à Toulon pour la livraison, dans les délais malgré la crise sanitaire, de cette première frégate multimissions dotée d’une capacité de défense aérienne renforcée. Je tiens à exprimer la gratitude

de Naval Group à nos clients, qui nous ont fait confiance et qui travaillent avec nous au quotidien pour construire ces frégates polyvalentes », s’est félicité Pierre-Éric Pommellet, le Pdg de Naval Group.

Les différences entre l’Alsace et les FREMM précédentes ne sautent pas aux yeux, si ce n’est qu’elle est dotée d’un mât plus fin pour réduire l’effet de masque sur l’arrière pour le radar Herakles +, plus puissant, avec une portée de 250 km. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. En effet, cette frégate dispose de moyens de communications renforcés, d’une nouvelle conduite de tir radar et électro-optique et de consoles supplémentaires au niveau du « central opérations » du système de combat SETIS, pourvi de fonctions propres à la défense aérienne.


Autre différence : l’armement. Si la FREMM DA Alsace aura les mêmes capacités de lutte anti-sous-marine et anti-navire que les six autres qui l’ont précédée, elle n’emportera pas de missiles de croisière navals [MdCN]… mais deux fois plus de missiles surface-air Aster 15 ou Aster 30 [32 au total, ndlr].

À ce propos, il n’a pas été précisé si l’Alsace pourra emporter le missile Aster Block 1NT, appelé à équiper les deux frégates de défense aérienne [FDA] de la classe Horizon. Pour celui, il faudrait qu’elle puisse disposer du radar de surveillance à longue portée SMART-S, dont était équipée la frégate Cassard.

Avant d’être officiellement mise en service, la FREMM DA Alsace devra effectuer un « déploiement longue durée » [DLD], dont l’objectif est de vérifier l’ensemble de ses capacités militaires, via des tests et des exercices planifiés par la Commission permanente des programmes et des essais [CPPE], qui relève directement du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM].

Illustration : Naval Group


Au cours des deux années de commandement du capitaine de vaisseau Garnoix, l’équipage de l’Alsace a participé à l’armement de l’unité à Lorient, à son changement de port base vers Toulon puis à un déploiement de longue durée destiné à vérifier ses capacités militaires. Le capitaine de vaisseau Sébastien Baquer, originaire de Bretagne, a rejoint la Marine nationale en 1998 en intégrant l’École navale. Au cours de sa carrière, il s’est distingué lors de nombreux déploiements opérationnels, notamment dans le cadre d’opérations de lutte contre le terrorisme et contre le trafic de stupéfiants. Il a déjà commandé deux bâtiments de la Marine nationale : le patrouilleur La Rieuse basé à La Réunion et la frégate type La Fayette Aconit basée à Toulon.

Basée à Toulon, la FREMM DA Alsace est, depuis le 16 avril 2021, l’une des 15 frégates de premier rang de la Marine nationale. Grâce à son hélicoptère Caïman Marine embarqué, son sonar immergé, ses torpilles de dernière génération et sa discrétion acoustique poussée et innovante, elle est optimisée pour la lutte sous la mer mais peut également, avec ses capacités renforcées en défense aérienne, assurer la maîtrise de l’espace aéromaritime, voire assumer le commandement de la défense aérienne d’une force, y compris en contexte interalliés.

Sources 
OPEX
Ministère de la Défense
Marine nationale

13 septembre 2021

Patrouilleur L'Astrolabe Iles Eparses Europa TAAF 14-6-2021

Patrouilleur L'Astrolabe Iles Eparses Europa TAAF 14-6-2021

un joyeux micmac dans le transport des plis entre covid, Malin, L'Astrolabe et le Champlain. De quoi ne pas retrouver ses petits...


PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...