Affichage des articles triés par date pour la requête SNA. Trier par pertinence Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par date pour la requête SNA. Trier par pertinence Afficher tous les articles

26 avril 2024

SNA EMERAUDE BLEU avril/juin 2024 Akila COURCO 3 C20


Même si le porte-avions Charles de Gaulle en est sa colonne vertébrale, le GAN est trop souvent réduit à ce seul bâtiment. C’est, en fait, une grande variété de moyens et de missions qui rassemblent 3 000 marins. Il y a donc, au centre, le porte-avions qui accueille l’état-major embarqué et qui met en œuvre le groupe aérien embarqué. Ce dernier est composé de plusieurs types d’aéronefs : des avions de chasse pour frapper loin en mer ou à terre, des hélicoptères pour la logistique mais aussi la chasse aux sous-marins ou encore l’éclairage de la force en surface. Puis des avions de guet aérien pour effectuer de la détection aérienne lointaine et commander un éventuel raid conduit par les chasseurs.




Autour de ce noyau sont également déployés des frégates et des sous-marins français et alliés pour escorter la force navale, la renseigner et la défendre d’éventuelles attaques aériennes et sous-marines. Enfin, un bâtiment ravitailleur complète le GAN pour lui assurer une autonomie logistique en haute mer et ravitailler tout type de bâtiment militaire.

La mission 3C20 signifie tout simplement qu'il s'agit du 20e cycle d'opérations après la 3e IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) 

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle passe pour la première fois sous commandement otanien à l’occasion de la mission Akila, qui se déroule en Méditerranée du 26 avril au 10 mai.

Naval Striking and Support Forces NATO - Wikipedia

Une première. Le porte-avions Charles de Gaulle quitte ce lundi la rade de Toulon, son port d’attache traditionnel, pour être sous commandement opérationnel de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (Otan) du 26 avril au 10 mai prochains. Plus précisément, le Charles de Gaulle fait partie du Groupe aéronaval (GAN), chargé de la mission Akila en mer Méditerranée. Des unités alliées américaines, espagnoles ou encore italiennes participeront également à la mission, d’après le ministère des Armées. Le porte-avions, mis en service en mai 2001, avait déjà été engagé dans des opérations de l'Otan mais était toujours resté sous contrôle français.

La mission Akila (du latin aquila qui signifie «aigle») réunit en tout quinze États et est placée sous l’autorité de l'état-major maritime StrikforNato (Naval Striking and Support Forces NATO, Forces navales de frappe et de soutien de l'OTAN, en français), un commandement naval de l'Otan actif depuis 2004. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Akila s'inscrit dans une logique de réassurance du mandat de l’Otan, qui assure ici la sécurité des États membres par une politique de dissuasion. Elle reflète donc l’«engagement commun (des membres, NDLR) à renforcer la coopération et à assurer l'interopérabilité», d’après Farah Dakhlallah, porte-parole de l'Otan, qui précisait le 11 avril dernier à l’AFP que l’opération s’inscrit dans un «environnement de sécurité difficile».

L’implication française «aux activités de l'Alliance en Méditerranée et dans toute l'Europe» permet de «renforcer la posture défensive et dissuasive» européenne et de «contribuer à la sécurité collective» tout en soutenant «les opérations visant à favoriser la stabilité régionale», explique le ministère des Armées sur son site Internet. Depuis l'invasion de l'Ukraine par l’armée russe, l'Otan a largement augmenté sa présence maritime en Europe. Par ailleurs, la France a déployé plus de 1500 militaires à la frontière ukraino-roumaine, dans le cadre de la mission otanienne Aigle, lancée en février 2022 et réunissant des soldats français, belges, néerlandais et luxembourgeois.

Chasseurs de sous-marins, les SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien de la FOST et à la protection d’une force aéronavale à la mer. Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle ». Ils peuvent rallier rapidement un théâtre d’opérations, y rester longtemps, discrètement ou si nécessaire plus ostensiblement, y recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes torpilles, missiles antinavires.

Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
les permissions.

19 avril 2024

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton




Du 11 au 20 février, la Marine nationale a participé à la première phase de l’exercice majeur de l’OTAN, STEADFAST DEFENDER, sous contrôle opérationnel du commandement des opérations maritimes de l’OTAN (MARCOM). Cette première phase s’est déroulée au sud de l’Angleterre et a engagé plusieurs navires alliés aux côtés de la Frégate multi-missions (FREMM) Normandie.

La
FREMM Normandie a été engagée dans de nombreux exercices de cette première phase avec des unités alliées, notamment espagnoles, italiennes, canadiennes et américaines. La Normandie a été engagée dans un cycle de haute intensité en conduisant de nombreuses manœuvres de lutte antinavire et de défense aérienne.

Cette première phase de l’exercice a impliqué d’importants moyens aéromaritimes dont l’hélicoptère Caïman Marine embarqué sur la Normandie. Le 14 février, deux avions de chasse Rafale Marine ont également décollé de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour rejoindre des unités espagnoles et canadiennes en mer du Nord à l’occasion d’un exercice de défense aérienne.

Cette semaine a enfin été marquée par le transfert du bataillon de fusiliers marins Détroyat, de la Normandie vers le bâtiment américain USS Gunston Hall. Ce bataillon français prendra part, depuis le navire américain, aux phases de débarquement amphibie de STEADFAST DEFENDER. La Normandie a également reçu la visite du contre-amiral Ruiz Escagedo, commandant le Task GroupOTAN, qui a salué le haut niveau d’interopérabilité de la FREMM française avec les forces alliées engagées dans l’exercice.

Le dispositif français déployé sera par ailleurs complété par un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) qui a appareillé de Brest et qui participera à la prochaine étape de l’exercice en Mer de Norvège.

La première phase de l’exercice STEADFAST DEFENDER a ainsi démontré la capacité de l’Alliance à déployer ses capacités et moyens multi-milieux multi-champs en Atlantique Nord. Cet important déploiement aéromaritime a témoigné de l’engagement des armées françaises dans le renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe.

L’exercice STEADFAST DEFENDER 2024 est l’exercice de l’OTAN le plus important de ces dernières années. Il rassemble 90 000 militaires des 31 nations alliées et de la Suède. Il a pour objectif de valider la capacité de l’Alliance à déployer des forces de l’ensemble des pays de l’Alliance pour renforcer la défense du flanc est l’Europe. L’action des armées françaises s’inscrit dans le cadre opérationnel stratégique défini par l’OTAN et commandé par SACEUR. La France sera engagée avec les Alliés dans différentes activités constituant l’exercice STEADFAST DEFENDER (et plus particulièrement dans JOINT WARRIOR, DRAGON et NORDIC RESPONSE). La France déploiera des moyens sur terre, dans les airs, sur les mers et sous les mers avec notamment un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). Le déploiement de ces capacités de haut du spectre participe à la posture dissuasive et défensive de l’OTAN.








Du 19 au 23 mars 2024, la frégate multi-missions (FREMM) Normandie, accompagnée de quatre bâtiments alliés de la force navale multinationale de l’OTAN en Atlantique Nord (Standing NATO Maritime Group 1 - SNMG1), a effectué une relâche opérationnelle à Stockholm, une première, marquant l’adhésion de la Suède à l’OTAN le 7 mars dernier.

Accostés à quelques mètres les uns des autres dans une zone du port de commerce de Stockholm, transformée pour l’occasion en zone militaire, la Normandie, le bâtiment espagnol Almirante Juan de Borbon, le ravitailleur allemand Bonn, la frégate Otto Sverdrup norvégienne et la frégate italienne Luigi Rizzo ont hissé haut les pavillons de la Suède et de l’OTAN.

A l’occasion de cet évènement, la Normandie a reçu la visite du vice-amiral d’escadre Maleterre, commandant adjoint au chef du commandement maritime de l’OTAN (MARCOM) ainsi que le contre-amiral d’Hébrail, adjoint au commandant de la zone maritime Atlantique.

Cette escale, riche en échanges avec les équipages des bâtiments de la force ainsi qu’avec les autorités suédoises, a donné lieu à différentes activités : réception en présence du chef d’état-major de la marine suédoise et de l’ambassadeur de France en Suède, visites de bâtiments et cérémonie au Palais royal en présence du maire de Stockholm mais aussi visite d’élèves officiers de l’Ecole navale suédoise à bord du navire français.

Ces quelques jours ont également été l’occasion pour les marins de la Normandie de se ressourcer à la suite d’une intense période de mer marquée par de nombreux exercices au profit de l’interopérabilité au sein de l’OTAN.

https://www.colsbleus.fr/fr/node/1662

https://www.colsbleus.fr/fr/node/1696

https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/lotan-deploie-steadfast-defender-24-lexercice-militaire-plus-important-guerre-froide

19 mars 2024

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

Rennes Armorique code ROC 46451A a encore frappé avec son arme de destruction massive l'OMEC TOSHIBA... et vive les doubles oblitérations...



Le 20 juillet 2023, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. 

 La cérémonie de prise d'armement pour essai du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville s'est déroulée ce vendredi matin 15 mars sur le site de Naval Group à Cherbourg. Petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, ce navire de 99 mètres de long est le troisième né de la série des Barracuda.


 Au nom du ministre des Armées, le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville est armé à compter de ce jour". Les mots du vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines françaises, sonnent comme une forme de naissance pour le navire. "La cérémonie d'aujourd'hui marque une étape importante. Le Tourville va passer d'un état d'objet industriel inerte à celui de navire armé. Pour moi, armé, c'est quelque chose de vivant", explique Laurent Espinasse, directeur sous-marins chez Naval Group.


Les 65 membres de l'équipage bleu du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville ont pris possession de leur navire ce vendredi au cours d'une cérémonie sur le site de Naval Group à Cherbourg. Sous le commandement du capitaine de frégate Guillaume Egret, 40 ans, ces marins vont avoir la mission de réaliser les essais à quai et à la mer dès cet été. Un équipage "bleu" qui sera bientôt rejoint "dans les mois qui viennent" par un autre équipage "rouge" de 65 marins pour avoir un cycle continu, à terre et en mer. Ce dernier sera le sixième équipage de la classe Suffren.


"C'est un honneur de se tenir ici, à Cherbourg, dans le berceau de l'excellence industrielle où plus d'un centaine de sous-marins ont été construits", confie le commandant du Tourville, huitième navire à porter ce nom, mais seulement le premier sous-marin. "Pour beaucoup, ici, le sous marin, c'est le travail de toute une vie. Et donc, dans quelques mois, vous allez prendre le Tourville et lui faire quitter pour la dernière fois Cherbourg. Ce sera pour nous un grand moment d'émotion. Je me rappelle encore, quinze ans après le départ du Terrible de Cherbourg, où, sans annonce particulière, des centaines de collaborateurs s'étaient réunis, en silence, pour assister à ce départ et à cette déchirure", ajoute Laurent Espinasse.


 Près 
de 100 mètres de long, 5.200 tonnes en plongée... le SNA Tourville, petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, est un petit bijou de technologie issu du savoir-faire de Naval Group. "Ceux, comme moi, qui ont eu l'honneur de commander un SNA de type Rubis*, mesurent parfaitement le saut technologique que nous sommes en train de franchir avec l'arrivée de la classe* Suffren*. Les forces sous-marines française voient pour les quarante prochaines années leurs capacités opérationnelles décupler. Deux fois plus gros, deux fois plus armés, deux fois plus endurants. Cela doit faire notre fierté collective"*, explique le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard. Parmi les grandes particularités de ces SNA : l'emploi de missiles de croisière naval.
"Quand les vents mauvais se lèvent..."

Une cérémonie chargée de symboles. D'abord, avec la remise du premier fanion à l'équipage du Tourville. Un fanion où se dresse le blason d'Anne-Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de France au XVIIIe siècle, qui a notamment remporté les victoires de Béveziers (1690) et de La Hougue (1692). Une prise d'armement qui intervient également dans un contexte international de tensions, en particulier avec la Russie sur fond de conflit ukrainien. "Par les temps qui courent, quand les vents mauvais se lèvent. Nul doute qu'il constituera une capacité opérationnelle redoutable pour nos armées", confie le commandant des forces sous-marines françaises.

En son honneur, cape noire à croix de Malte et chapeaux bicorne ornés de plumes d’autruche et d’une bande d’or, plusieurs chevaliers de l’Ordre sont présents à la cérémonie. « Le comte de Tourville a intégré l’Ordre dès sa jeunesse. À 16 ans, il débute son apprentissage qui durera deux ans et fera de lui un spécialiste de la guérilla navale. » Sous l’impulsion de Colbert, il constituera la flotte militaire française. Ses faits d’armes sont nombreux mais son aura dépasse de loin les seules compétences militaires.

« On retiendra son extrême polyvalence. Il a été de charpentier jusqu’à un excellent amiral. S’y ajoutent des qualités de caractère car il est modeste et doté du sens de l’équité. » Un grand homme dont les valeurs sont désormais entre les mains des sous-mariniers.



Merci à Joël IdF

25 janvier 2024

Bulletin Marcophilie navale n° 144 janvier 2024 philatélie association bulletin timbres

Bulletin de la Marcophilie Navale  Janvier 2024 n° 144

Le magazine de la Marcophilie Navale de janvier 2024 est arrivé dans ma boîte à lettres. En couverture une photo du BRF Jacques Chevallier 





On retrouve les données "administratives" de la Marco avec les coordonnées des responsbales de l'association et des différentes sections. 







Le Trésorier nous adresse ses voeux mais aussi nous rappelle à nos devoirs de payer la cotisation. Malgré l'inflation, l'augmentation des matières premières, son montant reste inchangé... alors rejoignez-nous!



Au Programme de ce numéro de janvier 2024


L'or de la France et sa Marine   par Lewis E. Bussey

Quand l'or voyage dans les cales de navires de la Marine nationale



Suffren un Suffren arrive, l'autre s'en va  par Paul Roy

De la FASM au SNA


La dernière année du tour colonial du LV Du Vigier par  Gérard Laforge

L'indochine sur le Dumont-D'Urville et le Duguay-Trouin






Sur les bancs avec ka Frégate AVENTURE   par Jean-Michel Bergougniou


L'assistance aux pêches sur les bancs









L'amiral Battet  par Roseline Giletto


Biographie


Auguste Devé  par  Roseline Giletto

Biographie

Aviso Detroyat    par Claude Arata

L'aviso et la dispersion des cendres de Jean Gabin 



BRF Jacques Chevallier par Pau Roy

un bâtiment ravitailleur pour la flotte




Qu'est-il arrivé au Dixmude il y a cent ans par  Claude Arata





Vie des sections


Provence

Souvenirs

Nouvelles Marine

Abonnement enveloppes








T.A.A.F.

les missions de L'Astrolabe








Bretagne

les cachets reçus et ceux en attente

prévisions de mouvements

Ile de France  

Voeux

les émissions du trimestre

enveloppes couleurs






18 janvier 2024

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023 DGSE DRM renseignements militaires

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023





Pour vivre heureux vivons cachés telle pourrait être la devise du Dupuy de Lome. Un article de Var-Matin nous en révèle un peu plus sur ce bâtiment.



Le Dupuy-de-Lôme (indicatif visuel « A759 ») est un navire collecteur de renseignements de la Marine nationale française travaillant au profit de la direction du Renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE).




La première qualité pour un espion est à coup sûr la discrétion. Avec ses deux grands radomes sur son pont supérieur et sa longueur qui dépasse les 100 mètres, pas certain que le Dupuy-de-Lôme remplisse cette condition : "Il est connu de tous, c’est évident. Mais avec ce type de navire, il y a plus d’avantages que d’inconvénients" affirme Jérôme Poirot, nommé coordinateur national du renseignement à la Présidence de la République en 2009.


Actuellement quelque part en mer, le bateau, mis en service en 2006, a pour mission principale de collecter du renseignement au profit de la Direction du renseignement militaire (DRM) mais aussi de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

Pour cela, le Dupuy-de-Lôme est à la pointe avec ses antennes satellites : "Depuis la mer, elles interceptent des signaux électromagnétiques. Par exemple, ces données peuvent provenir de radars de surveillance aérienne ennemie. Si vous êtes dans une zone de conflit, la guerre électromagnétique vous permet d’avoir une meilleure connaissance du champ de bataille et des capacités de vos ennemis ", explique l’auteur du Renseignement français en 100 dates, aux éditions Perrin.

utre utilité du bateau immatriculé A759, sa capacité d’écoute "Il peut s’approcher de certaines zones tout en restant dans les eaux territoriales", confie Pierre Martinet, toulonnais et ancien agent de la DGSE. "Cela permet d’intercepter des communications radio. C’est un principe de base pour toute action militaire ou de service de renseignement. En effet, les opérations sont menées après avoir collecté des informations par des vecteurs électroniques ou humains", détaille l’ex-membre du service Action.



Il poursuit: "Le renseignement maritime occupe une place importante au sein de la DGSE". Mais alors, quelle est la plus-value de ce navire alors que la France dispose de six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) dotés eux aussi de capteurs performants et qui ont notamment joué un rôle important lors de l’intervention en Libye en 2011 ? "Les missions des SNA sont très variées, contrairement au Dupuy-de-Lôme dont la feuille de route est très claire. Dans ce cadre, il peut agir dans un temps long. Il a été très précieux durant la crise ukrainienne en 2014".

Dupuy-de-Lôme, un destin lié à Toulon

 Si dans le monde du renseignement, Dupuy de Lôme rime avec bâtiment d’écoute et d’interception, à Toulon ce nom est également associé à une place située au Mourillon.

Stanislas-Charles-Henri-Laurent Dupuy de Lôme était ingénieur militaire. Sorti de Polytechnique dans le génie maritime, il commence sa carrière au port de Toulon.

Il est l'auteur de nombreuses inventions dans le domaine de la construction navale, on lui doit notamment :le premier navire de ligne à vapeur au monde, le Napoléon, lancé en 1850.
le développement du procédé de la cuirasse avec la Gloire, premier vaisseau cuirassé d'Occident (1852).
la conception, avec son ami Gustave Zédé, du premier sous-marin véritablement opérationnel, le Gymnote, lancé en 1888, soit trois ans après sa mort.

Concepteur extraordinaire, il meurt à Paris le 1er février 1885 et est inhumé à Toulon.

80 spécialistes du renseignement à son bord

Construit selon des normes civiles afin d’optimiser l’effectif de l’équipage, le bateau blanc avec ses systèmes d’interception, d’écoute et d’analyse des émissions radios et radars ne serait rien sans ses hommes. "Un effectif de quatre-vingts spécialistes du renseignement peut travailler à bord et y traiter les informations", explique l’ancien coordinateur du renseignement sous le mandat de Nicolas Sarkozy.

Permet-il d’embarquer des agents du renseignement afin de les projeter ? "Il fait 100 mètres de long, on peut trouver une couchette pour faciliter leur mise à l’eau. Ce n’est pas sa mission mais il peut être utilisé pour ça selon les opportunités", concède l’expert.


Pierre Martinet va plus loin: "Ce type de bateau peut aussi servir de soutien à certaines opérations des nageurs de combat".

Avec les SNA, des avions spécialisés et ce navire espion, très peu de pays dans le monde ont une gamme de renseignement comme celle-ci. "C’est lié aussi à la place que souhaite avoir la France sur la scène internationale", conclut Jérôme Poirot.

27 novembre 2023

BSAM LOIRE Mission Confiance janvier mars 2022

BSAM LOIRE Mission Confiance janvier mars 2022 


Avec 17 mois de retard...

Dès son retour de plus de cinq mois de déploiement en Océan Indien, dans le cadre de la mission « CONFIANCE 22 », l’équipage B de la Loire, assume ses prérogatives dans le domaine de l’action de l’état en mer (AEM) au profit du préfet maritime, le long du littorale français.




L’Améthyste, l’un des sous-marins nucléaires d’attaque de la Marine nationale, est rentré le 6 juillet à sa base de Toulon après un déploiement particulièrement long en océan Indien. Cette mission, baptisée Confiance, a en effet duré pas moins de six mois, grâce au support technique et logistique de la Loire, l’un des quatre nouveaux bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) qui a accompagné le SNA. Une capacité qui avait déjà été démontrée l’an dernier avec le déploiement de l’Emeraude jusque dans le Pacifique dans le cadre de la mission Marianne, que le sous-marin avait mené à bien avec le soutien du BSAM Seine.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-sna-amethyste-et-le-bsam-loire-rentrent-d-un-deploiement-de-six-mois-en-ocean-indien

17 novembre 2023

SNA AMETHYSTE équipage Rouge cercle polaire juillet novembre 2023

SNA AMETHYSTE équipage Rouge cercle polaire juillet novembre 2023




Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots)







L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :

  • 6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
  • 3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
  • 13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
  • une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
  • les permissions.



« Les déploiements réguliers des bâtiments de la Marine nationale dans le grand Nord revêtent un caractère stratégique du fait des enjeux géopolitiques et environnementaux de cette zone. Ils garantissent à la France une capacité d’intervention et d’appréciation autonome de la situation », a en effet expliqué l’EMA, dans un commentaire accompagnant plusieurs photographies d’un SNA et d’un Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM]. 

« Déployés en eaux glaciales, BSAM et SNA témoignent par leur endurance et leurs performances, de la capacité de la Marine nationale à se déployer sur toutes les mers du monde », a enchéri la Marine nationale, sans plus de précision. 

Étant donné que l’on peut voir le pavillon norvégien au niveau du kiosque du SNA, il est facile d’en déduire que les deux navires français ont fait une escale en Norvège, plus précisément à Tromsø [nord de la Norvège]. Ce qu’a confirmé la presse locale, selon laquelle la présence d’un sous-marin nucléaire français dans cette base navale est « inédite ».

Sources

Armée française - Opérations militaires

https://twitter.com/EtatMajorFR/status/1706727493594759468

https://www.opex360.com/2023/09/27/un-sous-marin-nucleaire-dattaque-francais-fait-une-escale-remarquee-en-norvege/#google_vignette


Første franske atomubåt ved Grøtsund i Tromsø – årets sjuende ubåtanløp ved havna

https://www.highnorthnews.com/nb/forste-franske-atomubat-ved-grotsund-i-tromso-arets-sjuende-ubatanlop-ved-havna


Voyage à bord du Marion Dufresne TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises timbre philatélie 2023 Kerguelen Amsterdam Crozet Saint-Paul

Voyage à bord du Marion Dufresne  Le carnet de voyage philatélique est signé Sylvain Cnudde, embarqué en mars 2023 sur le Marion-Dufresne, d...