14 décembre 2021

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande décembre 2021 relève équipage Reykjavik ESCADRON TOURAINE MRTT A400

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande 



Le 7 décembre 2021, à Reykjavik, le capitaine de vaisseau Franck Pourny, commandant l’équipage A, a confié le fanion de la Bretagne à son homologue de l’équipage B, le capitaine de vaisseau Laurent Laporte.

Cette transmission de la responsabilité du bâtiment est venue clore trois journées de relève d’équipage, qui ont donné lieu à la vérification de l’ensemble des stocks et matériels de valeur détenus à bord, mais aussi à la passation, entre les deux équipages, des éléments de RETEX nécessaires à la poursuite de la mission.

De fait, cette première relève d’équipage en escale sur ce théâtre s’inscrit dans le contexte d’intensification de l’activité opérationnelle en Atlantique Nord. Les déploiements de plus en plus fréquents de nos compétiteurs conduisent à renforcer la présence française en économisant des jours de transit depuis Brest et en permettant la permanence de déploiement sur zone. 

Déployé en Atlantique Nord et en mer de Norvège depuis le 19 octobre, l’équipage A se voit ainsi remplacé par un équipage frais, à même de reprendre le flambeau et de durer à la mer, y compris dans les conditions météorologiques éprouvantes de cette saison.


Cette relève a été rendue possible par une manœuvre logistique interarmées, le transit de l’équipage B vers l’Islande et celui de l’équipage A vers Brest, du 4 au 8 décembre, ayant été opérés par l’armée de l’Air et de l’Espace, respectivement par un A400-M de l’escadron de transport Touraine et par un MRTT de l’escadron de transport Bretagne.

L'Airbus A330 Multi Role Tanker Transport (MRTT) est un modèle d'avion militaire de transport et de ravitaillement à large 
fuselage développé et construit par Airbus Defence and Space, et dérivé du modèle civil Airbus A330





MERCI À CLAUBE B.

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Ploemeur 6-12-2021

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Plomeur 6-12-2021



Force maritime de l'aéronautique navale est l'actuelle appellation de l'aéronautique navale française souvent désignée « l'Aéronavale »  ou plus simplement « l'Aéro ». Elle forme une des quatre grandes composantes de la marine française. Elle est issue de la fusion entre les forces de l'aviation embarquée et de l'aviation de patrouille maritime le . Son actuelle organisation précisée par l'instruction  24/DEF/EMM/ROJ, relative à l'organisation de la force maritime de l'aéronautique navale du 3 novembre 2011, a été publiée au Bulletin officiel des armées le 10 novembre 2011.


La flottille 24F est située sur la base aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué. Elle met en oeuvre des Falcon 50M. Le Falcon est un aéronef performant. Il peut se projeter à 1000 nautiques de sa base en évoluant à 900 km/h, puis patrouiller durant 2 heures, ou surveiller pendant 7 heures des nappes de pétrole dérivant à une centaine de nautiques des côtes.

Ses missions diverses sont :
SAR (Search And Rescue);
Lutte contre le narcotrafic;
Surveillance de l'immigration;
Surveillance des rails de navigation à proximité du territoire;
Maîtrise de la situation navale dans les zones d'intérêts économiques françaises;
Protection de la faune et de la flore marine par la recherche des différents types de pollution;
Contrôle des pêches;
Surveillance de la zone guyanaise.

La flottille 24F a pour ville marraine Chantilly depuis le 25 novembre 1995.





13 décembre 2021

BRE DUPUY DE LOME Zone de la ligne 1er novembre 2021

BRE DUPUY DE LOME Zone de la ligne 

1er novembre 2021

Le Dupuy-de-Lôme (indicatif visuel « A759 ») est un navire collecteur de renseignements de la Marine nationale travaillant au profit de la direction du Renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE)


Dupuy de Lôme V SPID 11152 équipage A 05-08-2021

Dessiné par Thales Naval France, selon des normes civiles , il a été spécialement étudié pour répondre au besoin du recueil de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) depuis la mer : interception, analyse, goniométrie et écoute des communications radios (COMINT), interception, analyse et goniométrie des signaux radar (ELINT), pour des missions de longue durée. C'est le premier navire de la Marine nationale française conçu spécialement pour cette mission

Dupuy de Lôme V SPID 11161 équipage B 01-11-202
passage de la ligne
La marine française a effectué en 2021 des déploiements significatifs dans l’Indo-Pacifique, où s’observe une montée en puissance de la Chine. Son chef d’état-major, l’amiral Pierre Vandier, a répondu aux questions du Monde, mardi 8 juin, pour en dresser le bilan.

L’armée chinoise a récemment multiplié les démonstrations militaires en Indo-Pacifique : elle a massé 200 bateaux devant l’îlot Whitsun revendiqué par les Philippines, cartographié les fonds de l’océan Indien avec des drones, envoyé vingt chasseurs J-20 dans la zone de défense aérienne de Taïwan… Comment analysez-vous ces comportements ?

Nous avons beaucoup d’éléments qui montrent un changement de posture. Nos bateaux sont systématiquement suivis, parfois contraints de manœuvrer face à des navires chinois pour éviter une collision, au mépris des règles de la liberté de navigation que nous défendons. Certaines de nos escales dans des pays de la région où nous avions des habitudes de passage sont annulées au dernier moment, sans explications claires.

Une pression « sanctuarisante » s’étend au-delà de la première chaîne d’îles en mer de Chine [la ligne dite des « neuf traits » considérée par la Chine comme sa frontière immédiate]. Cette chaîne a été poldérisée, des porte-avions fixes sanctuarisent l’espace, et viennent en quelque sorte fissurer la compréhension du droit international qui était partagée par tous. Au-delà, des logiques de contrainte s’exercent sur certains pays, ici pour ne pas forer, là pour ne pas accueillir de navires étrangers… Le développement militaire chinois répond évidemment à une volonté politique, et le livre blanc de la défense chinoise en a exposé les objectifs stratégiques. Le durcissement atteint une nouvelle phase, il était prédictible.

Dupuy de Lôme V SPID 11161 équipage B 01-11-2021
passage de la ligne

La mer d’Okhotsk est stratégique pour les forces armées russes, et en particulier navales. Elle est une zone d’entraînement et d’essais pour les sous-marins de la Flotte du Pacifique, lesquels sont basés à Vilioutchinsk, port situé sur la côte orientale du Kamatchatka.

En décembre dernier, le sous-marin nucléaire lanceurs d’engins [SNLE] Vladimir Monomaque a tiré une salve de quatre missiles balistiques à capacité nucléaire Boulava depuis la mer d’Okhotsk, ce qui, au passage, a mis en alerte la base américaine de Ramstein [Allemagne], son système de notificiation d’alerte de lancement de missile s’étant déclenché.

Le 1er octobre 2021, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaitre le capitaine de frégate (CF) Augustin Blanchet comme commandant de l’équipage A du bâtiment d’expérimentation Dupuy de Lôme en remplacement du capitaine de vaisseau (CV) Pierre Roussel 

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Bore%C3%AFhttp://www.opex360.com/2021/07/06/la-russie-dit-surveiller-le-navire-espion-francais-dupuy-de-lome-pres-du-detroit-de-tatarie/

https://envelopmer.blogspot.com/2021/10/dupuy-de-lome-taiwan-chine-pekin-mer.html


https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/10/amiral-pierre-vandier-en-indo-pacifique-nous-affrontons-une-logique-d-etouffement_6083594_3210.html

12 décembre 2021

Toulon Instruction marine hôpital Saint-Mandrier Saint-Louis

 Toulon Instruction Marine Flamme 1993

Hôpital St-Mandrier


C'est certainement l'une des plus belle flamme de Toulon représentant le Centre d'Instruction Marine


Photo JM Bergougniou

Doté vers le IVe siècle d'une teinturerie eu pourpre, Telo Martius ne tardait pas à s'élever au rang des principales villes manufacturières de l'empire. Un mouvement incessant régnait dans la petite colonie laborieuse et prospère, et sa rade était continuellement sillonnée par les galères qui apportaient les étoffes brutes et emportaient les étoffes teintes. Déjà Telo Martius rivalisait d'activité avec Massillia, sa puissante voisine.

Photo JM Bergougniou
 Plusieurs historiens pensent que le port de Telo Martius et l'établissement de la teinturerie devaient se trouver dans la partie de Castigneau qui avoisine l'ancienne boulangerie de la marine. Cette opinion que nous partageons entièrement est toute naturelle, si l'on songe que primitivement les eaux de la vallée de Dardennes arrivaient librement et en grande abondance dans la plaine de Castigneau, et la transformaient en un vaste, marais. 

Photo JM Bergougniou
Les Romains n'avaient eu donc à exécuter que quelques petits travaux de canalisation pour amener les eaux dans l'établissement impérial. De plus, les restes de quais et de substructions antiques découverts à Castigneau au XVIIIe siècle, paraissent confirmer pleinement les suppositions de ces historiens.


Photo JM Bergougniou
Dans toute la Méditerranée, il est peu de spectacles plus imposants que celui de la rade de Toulon, contemplée, par une belle journée, du sommet de la colline du cap Cépet. De ce point, le regard embrasse en entier l'admirable découpure de l'extrême pointe méridionale de cette partie de la France.

Photo JM Bergougniou
 C'est d'abord la haute mer qui se déploie majestueusement, avec ses horizons infinis sur lesquels se détache tantôt un bateau à vapeur enveloppé d'un panache de fumée, tantôt un navire de commerce naviguant toutes voiles dehors. Puis, c'est la nappe d'eau vaste et bleue qui, s'enfonçant dans l'intérieur des terres entre le cap Cépet et la pointe de Carqueiranne, fuit, en s'arrondissant, vers l'anse où repose la petite ville de La Seyne. Tout l'azur du ciel incomparable de la Provence semble se refléter, avec une orgueilleuse ivresse, dans ce lac étincelant où le soleil se brise en sillons lumineux.

Photo JM Bergougniou


Avant la construction des jetées, en 1878, la Grande Rade se terminait au Goulet formé par le fort de l'Aiguillette et la Grosse Tour, et la Petite Rade commençait à ce goulet même. Par suite de la modification que ce barrage a apportée à l'étendue respective des deux rades, toute la plaine liquide, comprise entre le goulet et les jetées, c'est-à-dire l'anse du Cros Saint-Georges et la baie du Lazaret, se trouve englobée dans la Petite Rade.

Photo JM Bergougniou
 La Grande Rade offre dans l'échancrure dessinée par sa côte Est et dénommée rade des Vignettes, un très bon mouillage aux bâtiments de toute grandeur qui cherchent un abri contre les vents d'Ouest.

Photo JM Bergougniou
 Quant à la Petite Rade, elle est protégée par un rideau presque circulaire de collines contre les vents qui soufflent depuis l'Est jusqu'à l'Ouest en passant par le Nord, et par les jetées et l'isthme des Sablettes qui la défendent contre les lames creuses et dures du large.

L'hôpital de Saint-Mandrier

L'établissement que l'on aperçoit, en sortant du village du Cros Saint-Gorges, l'Hôpital de Saint-Mandrier, s'élève sur un sol historique qui fut, pendant fort longtemps, un lieu de pèlerinage vénéré pour nos ancêtres. D'après un document de nos archives et plusieurs autres textes non moins probants, ce coin de rivage fut le séjour de Saint-Mandrier et de Saint-Flavien. « C'étaient deux gentilshommes saxons qui servirent dans l'armée d'Alaric et qu'on assure avoir été convertis à la foy catholique par Saint-Cyprien, évêque de Toulon, qui les porta à se retirer dans la solitude qu'on appelle encore aujourd'hui Saint-Mandrier. ».

Le fait traditionnel du séjour de ces deux saints sur ce point de la presqu'île du cap Cépet, ne saurait être mis en doute ; mais leur mort est entourée dune légende que la critique historique ne peut admettre, car elle ne s'allie pas avec les événements du temps.



Les archives de Six-Fours relatent que cette chapelle fut « déprédée, en 940, par les pirates. »

La chronique d'Emon, abbé de Worms, qui aborda, en 1217, sur la. côte de la presqu'île de Cépet, la mentionne comme un monument existant déjà depuis plusieurs siècles. 

Enfin, dans son testament portant la date du 14 août 1161, Sibille institue, en faveur de cette même chapelle, quelques legs précieux.

Il est également un fait non moins certain qu'il importe de signaler. En 1022, la tour antique qui menaçait ruine, fut abattue, et sur son emplacement qui servait de tombeau aux deux saints, Guillaume III, comte de Provence, fit ériger une chapelle plus vaste et plus coquette, sous le vocable de Saint-Mandrier. La ville de Toulon dut contribuer pour une large part aux dépenses, car ses armoiries étaient sculptées sur deux pierres d'égale hauteur au-dessus de la porte d'entrée. Un siècle plus tard, un prieuré vint s'adjoindre à la chapelle, ainsi que le prouve une transaction intervenue le 6 septembre 1101, entre le prieur de Saint-Mandrier et l'abbaye de Saint-Victor.

En 1669, Louis XIV conçut le projet d'affecter l'ancien prieuré au service de l'Etat. 

On acheta les terrains qui en dépendaient, et sur une partie de leur emplacement, auprès de la chapelle même, on construisit un hôpital « pour recevoir les malades des armées navales ». Cet établissement, qui ne se composait que de deux corps de bâtiments sans étage et réunis à angle droit, prit le nom d'Hôpital Saint-Louis, dit de Saint-Mandrier .

Pendant les guerres de la succession d'Espagne, on y évacua de nombreux malades provenant des troupes espagnoles qui opéraient de concert avec la France.

L'hôpital fondé par Louis XIV fut abandonné en 1784, année où le Séminaire des Aumôniers des vaisseaux, situé à Toulon, fut converti en hospice pour la marine. Ce n'est qu'en 1818, qu'on songea à réédifier l'établissement hospitalier de Saint-Mandrier. Les travaux furent confiés d'abord à M. Raucourt, puis à M. Bernard, tous deux ingénieurs des travaux hydrauliques. Douze ans après, l'hôpital était entièrement terminé. M. Bernard compléta son oeuvre en élevant, au bas de la colline, sur une petite éminence, l'élégante chapelle circulaire qui domine l'établissement.


sources
BnF Gallica

Toulon, sa rade, son port, son arsenal, son ancien bagne / L. Mongin

Environs de Toulon Salles André


11 décembre 2021

SNA AMETHYSTE Rouge 3C°0 Novembre 2021 Mars 2022 Départ en mission

SNA AMETHYSTE Rouge Novembre 2021 Mars 2022 Départ en mission 3C09

ce qui signifie que pour ce sous-marin c'est le 9e cycle après la 3e IPER


Avant de partir en mission, l'équipage bleu de l'Améthyste avait rendu visite à l'US Navy à 
New London, située à Groton, dans le Connecticut
À Groton, l’équipage [bleu] de l’Améthyste est « chaperonné » par celui de l’USS Cheyenne, un SNA de la classe Los Angeles [qui, pour la petite histoire, eut les honneurs d’un roman de Tom Clancy, « Code SSN« 

Départ de Toulon 27-11-2021
Redoutables chasseurs de sous-marins, les SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien de la FOST comme à la protection d’une force aéronavale à la mer (exemple : opérations Trident ou Héraclès). Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle ». Ils peuvent rallier rapidement un théâtre d’opérations, y rester longtemps, discrètement ou si nécessaire plus ostensiblement, y recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes : torpilles, missiles antinavires.

Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :
6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
les permissions.

https://draft.blogger.com/blog/stats/week/3960784170244103510

Photos :

Sarah Gordon the Day


10 décembre 2021

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B 



L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASoH). EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens. Le capitaine de vaisseau Bruno Royer de Véricourt commande depuis le 15 juillet 2021 l’opération AGÉNOR. Cette opération a pour objet d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. À plus de 2000 milles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASoH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.



Dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 septembre, l’équipage B de la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc, en patrouille dans le nord de l’océan Indien, dans le cadre de l’opération européenne EMASoH/AGENOR, a porté assistance à un navire de commerce à plus de 150 miles nautiques au sud des côtes omanaises.



Il est environ 00h30 heure locale lorsque la FREMM Languedoc, alors à une trentaine de nautiques au sud des côtes omanaises, a été alertée par l’état-major de la Force européenne ATALANTE sur la situation sanitaire à bord du MV Goodwyn Island. Dans l’après-midi, le navire se trouvait au large des côtes somaliennes, en route vers la Tanzanie lorsque trois marins se sont trouvés en état de détresse respiratoire. Il a alors fait demi-tour vers le Sultanat d’Oman pour obtenir une assistance médicale et des bouteilles d’oxygène.

A 02h00, le commandant de la Task Force AGENOR a ordonné au Languedoc de se dérouter pour porter assistance au navire. Dès lors, le bord a organisé la mission de secours maritime (Search and Rescue, ou SAR). L’hélicoptère Caïman du Languedoc a décollé à 03h30, avec à son bord une équipe médicale qui a été treuillée à bord du navire pour poser un diagnostic et prodiguer les premiers soins.

A 07h30, sur recommandation du médecin, il a été décidé d’évacuer les trois patients vers l’hôpital Sultan Qaboos de Salalah. L’hélicoptère Caïman les a treuillés depuis le navire et, après un ravitaillement à bord du Languedoc, rendu nécessaire par la distance à franchir, les a déposés au Sultanat d’Oman où ils ont été pris en charge par une équipe médicale locale.

Cette opération d’assistance au profit de trois marins de nationalité indienne en danger a été rendue possible par l’excellente coordination entre la frégate, les états-majors des forces opérationnelles AGENOR et ATALANTE, la mission de défense française à Mascate et les centres de coordination des secours en mer ou de sécurité maritime. Elle illustre une fois de plus l’indéfectible solidarité des gens de mer.

09 décembre 2021

Marion Dufresne 2021 OP3 Amsterdam Martin-de-Viviès TAAF

Marion Dufresne 2021 OP3 Amsterdam Martin-de-Viviès TAAF

2021-OP3 - Passage du Marion Dufresne à Amsterdam le 19-11-2021








Merci Christophe

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...