18 janvier 2024

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023 DGSE DRM renseignements militaires

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023





Pour vivre heureux vivons cachés telle pourrait être la devise du Dupuy de Lome. Un article de Var-Matin nous en révèle un peu plus sur ce bâtiment.



Le Dupuy-de-Lôme (indicatif visuel « A759 ») est un navire collecteur de renseignements de la Marine nationale française travaillant au profit de la direction du Renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE).




La première qualité pour un espion est à coup sûr la discrétion. Avec ses deux grands radomes sur son pont supérieur et sa longueur qui dépasse les 100 mètres, pas certain que le Dupuy-de-Lôme remplisse cette condition : "Il est connu de tous, c’est évident. Mais avec ce type de navire, il y a plus d’avantages que d’inconvénients" affirme Jérôme Poirot, nommé coordinateur national du renseignement à la Présidence de la République en 2009.


Actuellement quelque part en mer, le bateau, mis en service en 2006, a pour mission principale de collecter du renseignement au profit de la Direction du renseignement militaire (DRM) mais aussi de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

Pour cela, le Dupuy-de-Lôme est à la pointe avec ses antennes satellites : "Depuis la mer, elles interceptent des signaux électromagnétiques. Par exemple, ces données peuvent provenir de radars de surveillance aérienne ennemie. Si vous êtes dans une zone de conflit, la guerre électromagnétique vous permet d’avoir une meilleure connaissance du champ de bataille et des capacités de vos ennemis ", explique l’auteur du Renseignement français en 100 dates, aux éditions Perrin.

utre utilité du bateau immatriculé A759, sa capacité d’écoute "Il peut s’approcher de certaines zones tout en restant dans les eaux territoriales", confie Pierre Martinet, toulonnais et ancien agent de la DGSE. "Cela permet d’intercepter des communications radio. C’est un principe de base pour toute action militaire ou de service de renseignement. En effet, les opérations sont menées après avoir collecté des informations par des vecteurs électroniques ou humains", détaille l’ex-membre du service Action.



Il poursuit: "Le renseignement maritime occupe une place importante au sein de la DGSE". Mais alors, quelle est la plus-value de ce navire alors que la France dispose de six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) dotés eux aussi de capteurs performants et qui ont notamment joué un rôle important lors de l’intervention en Libye en 2011 ? "Les missions des SNA sont très variées, contrairement au Dupuy-de-Lôme dont la feuille de route est très claire. Dans ce cadre, il peut agir dans un temps long. Il a été très précieux durant la crise ukrainienne en 2014".

Dupuy-de-Lôme, un destin lié à Toulon

 Si dans le monde du renseignement, Dupuy de Lôme rime avec bâtiment d’écoute et d’interception, à Toulon ce nom est également associé à une place située au Mourillon.

Stanislas-Charles-Henri-Laurent Dupuy de Lôme était ingénieur militaire. Sorti de Polytechnique dans le génie maritime, il commence sa carrière au port de Toulon.

Il est l'auteur de nombreuses inventions dans le domaine de la construction navale, on lui doit notamment :le premier navire de ligne à vapeur au monde, le Napoléon, lancé en 1850.
le développement du procédé de la cuirasse avec la Gloire, premier vaisseau cuirassé d'Occident (1852).
la conception, avec son ami Gustave Zédé, du premier sous-marin véritablement opérationnel, le Gymnote, lancé en 1888, soit trois ans après sa mort.

Concepteur extraordinaire, il meurt à Paris le 1er février 1885 et est inhumé à Toulon.

80 spécialistes du renseignement à son bord

Construit selon des normes civiles afin d’optimiser l’effectif de l’équipage, le bateau blanc avec ses systèmes d’interception, d’écoute et d’analyse des émissions radios et radars ne serait rien sans ses hommes. "Un effectif de quatre-vingts spécialistes du renseignement peut travailler à bord et y traiter les informations", explique l’ancien coordinateur du renseignement sous le mandat de Nicolas Sarkozy.

Permet-il d’embarquer des agents du renseignement afin de les projeter ? "Il fait 100 mètres de long, on peut trouver une couchette pour faciliter leur mise à l’eau. Ce n’est pas sa mission mais il peut être utilisé pour ça selon les opportunités", concède l’expert.


Pierre Martinet va plus loin: "Ce type de bateau peut aussi servir de soutien à certaines opérations des nageurs de combat".

Avec les SNA, des avions spécialisés et ce navire espion, très peu de pays dans le monde ont une gamme de renseignement comme celle-ci. "C’est lié aussi à la place que souhaite avoir la France sur la scène internationale", conclut Jérôme Poirot.

16 janvier 2024

Courrier transporté par Estafette depuis l'Angleterre GB pour Paris 1830 Lavalette commissaire général des Postes directeur ANGL.EST.

Courrier en provenance d'Angleterre ANGL EST. par Estafette


Antoine-Marie Chamans, comte de Lavalette sera nommé commissaire général des Postes le 17 novembre 1801 puis il deviendra directeur général des Postes le 19 mars 1804 (jusqu'en 1815) lors de l'avènement de l'empire. Il est à l'origine de la création des estafettes mises en place le 15 août 1805. Il s'agit de messagers à chevaux spécialement dédiés au transport du courrier impérial. Les maîtres de Poste ont la charge de cette organisation en envoyant des postillons de relais en relais afin de transporter un portefeuille fermé à clef dont Napoléon et Lavalette ont chacun une clef.

Ce service d'estafettes sera maintenu après la chute de l'Empire jusqu'en 1872 et d'autres lignes seront même créées par exemple entre Paris et Le Havre en 1818.

Taxe 1/2 soit 1 shilling 2 pence
pour le trajet de Londres à Douvres
La Convention de poste signée le 14 juin 1833 entre la Grande-Bretagne et la France règle les modalités pratiques d'échange du courrier, mais n'intervient pas au niveau d'un tarif postal commun. Les taxes restent celles appliquées par chacun des deux pays suivant sa réglementation propre.

Côté anglais, le tarif de la lettre simple (une feuille scellée de moins d'une once) pour Calais est fixé à 1 shilling et 2 pence, notés en noir 1/2 sur cette lettre de 1830. 
Cette taxe mécontente les usagers, qui la trouvent trop élevée, la mettent en comparaison avec le tarif intérieur de 8 pence entre London et Dover (52 Geo III c.88), et qui s'étonnent qu'il soit exigé 6 pence en sus uniquement pour passer le Channel (The Metropolitan, mai 1834).



Cachet à date 23 octobre 1850
Côté français, la vieille loi du 4 messidor an 10 (23 juin 1802), faisant suite à la convention postale franco-anglaise de la même année, fixe à 6 décimes, dont 2 décimes de port de mer, la taxe devant être perçue à Calais sur les lettres venant d'Angleterre. Ceci, sans préjuger du tarif intérieur français (article 3).

S'y ajoute donc le tarif de la lettre simple appliqué depuis 1828 (loi du 15 mars 1827), ce qui fait, pour une lettre pesant moins de 7,5 grammes, pour l'intérieur du pays, 10 décimes sur une distance comprise entre 601 et 750 kilomètres.




La mention ANGL. EST., créée pour justifier la surtaxe facultative, est devenue inutile, mais elle continue d'être appliquée au moins durant l'année 1834.

L'addition de ces diverses taxes donne un total de 19 décimes pour la partie française, soit près du double du port requis pour une lettre simple entre Calais et Lyon. Ajoutés aux 14 pence, ou 14 décimes, de la partie anglaise, le montant total s'élève à 3 francs et 30 centimes. Ce qui n'est pas donné ...





http://histoirepostale.com/histoire/napoleon_et_la_poste_aux_armees.html#:~:text=L'estafette%20partait%20et%20arrivait,ne%20co%C3%BBtait%20pas%203%20francs.


https://collections.forumgratuit.org/t17686-estafette



15 janvier 2024

Voyage aux TAAF du représentant AMAEPF Tromelin Kerguelen Amsterdam OP4 2023

Marion DUfresne TAAF  OP 4 2023 AMAEPF



L’association AMAEPF fondée le 7 décembre 1976 est ouverte aux personnes ayant séjourné dans les Terres australes (Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam), en Antarctique (Terre Adélie, Concordia...) et dans tous les pays de l’Arctique. Et à tout individu intéressé par les questions australes et polaires.



https://www.amaepf.fr/thierry-peze-voyage-taaf-2023-op4

C'est le blog de AMAEPF qui va nous raconter le voyage de son représentant aux TAAF dans les districts des Terres australes et antarctiques françaises. J'en tire quelques extraits.



La journée du mercredi est consacrée à la préparation de l’OP de Tromelin : formation biosécurité, présentation de l’île et séance de philatélie.

Jeudi 30 novembre, nous sommes devant l’île de Tromelin, les rotations de l’hélicoptère commencent. Les personnels sont débarqués : la relève, les techniciens de différents services : météo, traitement de l’eau, élagage, transmissions et quelques accompagnants. C’est beaucoup de travail en peu de temps, mais c’est le lot des opérations portuaires, heureusement la météo est favorable.

J’ai pu descendre à terre le vendredi 1er décembre. Bien que résident à la Réunion, je suis quand même surpris par l’intensité de l’ensoleillement et j’ai une pensée pour les esclaves qui ont été abandonnés sur cette île sans eau, sans ombre et sans ressources. Les fous à pieds rouges sont avec leurs poussins aussi grands que les adultes. Les oiseaux ne craignent pas les hommes, mais les visiteurs respectent la distance. Le site est alimenté électriquement en grande partie par des panneaux photovoltaïques et  du stockage en batteries. Un groupe électrogène assure l’appoint.

Ce soir, c’est le pot du commandant avec repas sur la DZ ; j’ai apprécié l’harmonie entre le commandant, ses officiers et ses hommes d’équipage. La soirée est conviviale, l’équipe relevée de Tromelin a pu savourer ce moment de détente.








Lundi 11 décembre, la mer est étrangement calme, les prévisions météo ne sont pas optimums pour les opérations de Kerguelen. Aujourd’hui conférence : pourquoi planter des choux à Kerguelen.

Conférence sur la biosécurité, sur les espèces endémiques, sur leur fragilité par exemple l’Azorelle et son temps de développement très long.

Mardi 12 décembre, mer très calme, conférence sur la mémoire des glaciers.


Mercredi 13 décembre, je suis réveillé depuis 3h00 du matin impossible de dormir, à 4h00 je suis à la passerelle, nous sommes dans la baie d’Audierne les reliefs sont dégagés, vers 5h30 la Curieuse se rapproche pour transférer des scientifiques qui viennent de la baie de la mouche, 

c’est la première fois que je viens dans cette partie de l’archipel, l’hélico livre du matériel vers le site des deux frères, nous passons devant les îlots Kernabat avant d’aller aux Fumerolles réaliser une dépose de matériel et de personnel, ensuite demi-tour direction la baie de la table pour déposer l’équipe se rendant à la Mortadelle, c’est la première fois que je vois le mon Ross d’aussi près, la manip pour sourcils noirs est annulée à cause du vent, vers 19h30 nous entrons dans la baie du Morbihan.



L’île Amsterdam est une petite île française située dans le centre de l’océan Indien.
Elle forme avec l’île Saint-Paul le district des îles Saint-Paul et Amsterdam.









13 janvier 2024

FS Floréal Amsterdam 20-12-2023 escale Le Cap Afrique du sud novembre 2023

FS Floréal TAAF Amsterdam 20-12-2023 Escale au Cap


Avant sa Mission TAAF la FS Floréal a fait escale au Cap Afrique du Sud le 1er novembre





Les frégates de surveillance sont conçues essentiellement pour faire respecter la souveraineté de l’État sur les espaces maritimes éloignés de la métropole et intervenir en haute mer là où la France a des intérêts. A ce titre, la police des pêches, la surveillance du trafic commercial, le contrôle des trafics illicites et le sauvetage en mer sont les missions traditionnelles du bâtiment.

Le « Floréal » est la première des six frégates de surveillance de la marine nationale. Construit à Saint-Nazaire, le bâtiment est déployé à la Réunion depuis 1992.

A l’occasion de l’escale du Floréal au Cap, des visites seront organisées à bord du bateau pour la communauté française les jeudi 2 et vendredi 3 novembre à 15h et 16h. Deux groupes de 10 personnes pourront visiter le bâtiment chaque jour. Les enfants de plus de 6 ans sont les bienvenus. Pour des raisons d’accès les visites sont déconseillées aux personnes à mobilité réduite.

Si vous souhaitez y participer, envoyez un courriel au Consulat (consulat.le-cap-fslt@diplomatie.gouv.fr) en précisant dans l’objet « Escale Floréal » et en indiquant l’heure de visite souhaitée, le nombre de personnes ainsi que leurs noms, prénoms et numéros d’identité ou de passeports.

Vous devrez présenter une pièce d’identité lors de la visite.

Attention : compte tenu du nombre limité de places, seules les personnes s’inscrivant en premier pourront visiter la frégate. Conseil : porter des chaussures fermées sans talon et un pantalon ou un short pour la visite.

Sources 
Ambassade de France en Afrique du sud
Consulat de France Le Cap

publié le 27/10/202

12 janvier 2024

Oubliés de Saint-Paul Voeux 2024 TAAF Saint-Paul Amsterdam Ramine Brest

 Oubliés de Saint-Paul Voeux 2024 TAAF Saint-Paul Amsterdam


Martin-de-Viviès St Paul Amsterdam TAAF 20-12-2023
Deux cartes postales en provenance des TAAF Amsterdam. Chaque année l'Association des Oubliés de Saint-Paul édite une carte postale qui est expédiée du district d'Amsterdam. Cette année c'est Ramine (de Brest) qui l'a dessinée. Cerise sur le gâteau il y a au verso une dédicace ...



Merci Ramine et merci Maryvonne






Martin-de-Viviès St Paul Amsterdam TAAF 20-12-2023

La seconde est une carte de réemploi représentant la Roche Quille de l'île Saint-Paul. Elle avait été éditée pour les voeux de 2018.




11 janvier 2024

BRF Jacques Chevallier DLD Islande Reykjavik Norfolk Rio Brésil Le Cap La Réunion détachement longue durée

BRF Jacques Chevallier DLD

Avec ses 194 mètres de long, plus de 27 mètres de large et une masse de 31 000 tonnes, le BRF Jacques Chevallier est le deuxième plus gros et le troisième plus long des navires de la flotte, après le porte-avions Charles de Gaulle et le porte-hélicoptères amphibie. 

Livré en septembre dernier, le BRF est encore en phase d’essai. “C’est un bâtiment qui a énormément de potentiel, mais c’est un premier de série, et donc, évidemment, il y a toujours des petits points à régler et à améliorer”, avoue le contre-amiral Benoît Rouvière, président de la commission permanente des programmes et des essais des bâtiments de la flotte.






Le bâtiment ravitailleur des forces (BRF) Jacques Chevallier a accosté au port de Reykjavik le 13 octobre 2023, 4 jours après son appareillage de Brest.



L’Islande est ainsi la première escale dans un port étranger pour le bâtiment parti de Toulon le 27 septembre dernier afin de mener son premier déploiement de longue durée. L’équipage a rencontré des conditions de mer difficiles pendant son transit avant d’accoster.

Le capitaine de vaisseau Pierre Ginefri, commandant du bâtiment, a accueilli l’ambassadeur de France en Islande, Guillaume Bazard ainsi que plusieurs autorités islandaises lors d’un déjeuner officiel à bord. Une visite du bâtiment a clôturé cette journée en présentant aux autorités islandaises et françaises les nouvelles capacités opérationnelles du Jacques Chevallier.

Cette escale a également été l’occasion de confirmer le port de Reykjavik comme point d’appui des BRF dans le cadre de déploiements en soutien des bâtiments français et alliés du Grand Nord. Enfin, l’Islande est un point de départ naturel pour rallier les hautes latitudes dans lesquelles les différents systèmes du BRF seront éprouvés par mer froide.

Le premier déploiement du Jacques Chevallier le conduira en océan Atlantique Nord et Sud, en océan Indien, en mer Rouge et en mer Méditerranée, ultime étape avant son admission au service actif.




La date du TàD ne correspond pas à la date de l'escale à Rio (20 novembre 2023)



Depuis son arrivée en océan Atlantique Nord, au large de Norfolk, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a conduit plusieurs ravitaillements à la mer (RAM) avec certains des plus grands bâtiments de combat américains et britanniques. Un message fort d’engagement et d’interopérabilité avec nos alliés américains et britanniques. Plusieurs records, en débit comme en quantités embarquées, ont été dépassés grâce aux capacités nouvelles des BRF.


RAM avec le Georges Washington © Marine Nationale
Le 26 octobre 2023, la France a manœuvré dans le rôle du bâtiment ravitaillé pour la première fois depuis sa construction, en collaboration avec l’USNS Arctic, un ravitailleur de l’US Navy.

Plus de 2 700 m3 de F44 et 2 000 m3 de F76 ont été embarqués. 4 700 m3 en tout, à un débit cumulé de près de 2 000m3/h, du jamais vu de mémoire de ravitaillé français.


Prince of Wales © Marine nationale
Le 3 novembre, plusieurs échanges avec nos partenaires de l’US Navy et de la Royal Navy ont été opérés. A l’aube, trois bâtiments de combat, et non des moindres (le porte-aéronefs britannique Prince of Wales, le porte-avions américain Georges Washington et le destroyer américain Leyte Gulf) ont rejoint le Jacques Chevallier en mer pour un exercice d’évolution en formation rapprochée (EVOLEX). Une escorte rapprochée impressionnante et inhabituelle… L’après-midi fut consacrée au ravitaillement à la mer du HMS Prince of Wales. Une grande première, une fois de plus, à quelques nautiques de la baie de la célèbre bataille de Chesapeake, célébrée il y a à peine plus d’un mois par l’équipage à l’occasion de son évaluation physique et mentale du combattant, en pleine MECO.

Le 4 novembre, un RAM triple a été réalisé où le BRF a cette fois-ci joué le rôle du ravitailleur auprès de l’US Navy :200 m3 de F76 transmis au destroyer USS Leyte Gulf ;
50 palettes et 1 200 m3 de F44 transmis au porte-avions USS Georges Washington.

Plusieurs défis ont été relevés pour le premier de série français : des transferts depuis 3 postes, un rythme déjà opérationnel pour le transfert de charges lourdes et l’utilisation des pompes à leur débit maximal, pour un débit F44 de 1 200 m3/h.

La collaboration avec la Marine américaine a été renforcée par un échange, appelé « Crossdeck », entre des marins français et américains pour une après-midi et une nuit. Ce fut l’occasion des premières manœuvres aviation du BRF avec un hélicoptère étranger.

Entre deux ravitaillements à la mer, le Jacques Chevallier a fait escale dans la plus grande base navale américaine : Norfolk. De nombreuses personnalités françaises et américaines, mais aussi alliées, ont été reçues à bord pour un déjeuner, une réception ou une visite. La baie de Chesapeake restera une étape importante du déploiement longue durée (DLD) du bâtiment avant sa traversée vers les Antilles pour des interactions avec les forces armées aux Antilles.







Arrivé le 20 novembre 2023 à Rio, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a réalisé plusieurs interactions avec le landing platform helicopter (LPH) Atlantico de la Marine brésilienne.



Au programme pour les deux bâtiments, une présentation pour ravitaillement à la mer, puis plusieurs manœuvres aviation. Pour ce faire, un hélicoptère SeaHawk de la marine brésilienne a réalisé des exercices de « touch and go » sur la plateforme hélicoptère du BRF et un Cougar a permis un transfert d’équipage, d’environ une dizaine de marins, pour une visite sur leurs bâtiments respectifs.

Les équipes de visite des deux bâtiments ont réalisé un exercice de simulation de visite. Les marins brésiliens ont investi le BRF en corde lisse et les marins français sont intervenus à l’aide d’une embarcation de drome opérationnelle (EDO).

Pendant le ravitaillement à la mer, plusieurs m3 de carburant ont été transférés par le Jacques Chevallier à l’Atlantico.

Ces exercices opérationnels conjoints démontrent l’efficacité de la coopération militaire franco-brésilienne en mer et permettent de renforcer l’interopérabilité entre les deux marines.





Le bateau Jacques Chevallier permet de maintenir l’autonomie de la flotte française. Autrement dit, il permet de pousser les navires de la Marine Nationale plus loin et de les garder plus longtemps en mer, en les ravitaillant. 

Le Jacques Chevallier a la capacité d’embarquer 1 500 tonnes de matériel, 13 000 m3 de carburants et peut contenir jusqu’à 20 conteneurs de 20 pieds. Il est également capable de fournir des vivres pour soutenir environ 2000 personnes pendant 2 mois.



Situé tout au sud du continent africain, le cap de Bonne-Espérance n’en est cependant pas l’extrémité, titre qui revient au cap des Aiguilles plus à l’est.


Le cap des Aiguilles : Le point le plus loin de l’Afrique

Le cap des Aiguilles est le point de relief le plus méridional du continent africain. Il est injustement inconnu au profit du cap de Bonne Espérance. Mais c’est bien lui le point de repère officiel pour marquer le passage de l’océan Atlantique et l’océan Indien.




L’origine du nom est portugaise.

C’est l’explorateur Bartolomeu Dias qui découvre le cap en 1488. Il l’appelle alors quelques années plus tard, en 1500 : Agulhas (aiguille en portugais).
Il fut dénommé ainsi, car des navigateurs avaient remarqué la coïncidence entre le nord magnétique et le nord géographique dans cette région. 

Le courant des Aiguilles : un des plus fort du monde.

Le courant des Aiguilles est un courant de surface. Il est parmi les plus fort et les plus réguliers du monde. Le volume de ce courant ne varie que très peu selon les saisons et il peut atteindre jusqu’à 5 km/h.
Il est créé par la rencontre entre les eaux froides de l’océan Antarctique à l’ouest et des eaux chaudes de l’océan Indien à l’est.
Les vents aussi ont un rôle dans la dangerosité de cette zone géographique tant redoutée des marins. Les vents d’ouest, souvent très forts, arrivent face au courant des aiguilles. Ce phénomène crée alors des vagues d’une hauteur vertigineuse, responsable de nombreux naufrages.











Jusqu’au 26 décembre 2023, le premier Bâtiment Ravitailleur de Forces (BRF) de la Marine Nationale, nommé "Jacques Chevallier", est en escale au Grand Port maritime de La Réunion. Livré en septembre dernier, ce dernier-né de la marine française est encore en phase d’essai.

Avec sa taille imposante, il ne passe pas inaperçu. Certains Réunionnais ont peut-être vu le Bâtiment Ravitailleur de Forces (BRF) Jacques Chevallier, hier ou ce jeudi 21 décembre 2023, au large de nos côtes.

Le bateau fait escale sur notre île jusqu’au 26 décembre prochain. Avant de rejoindre son point d’attache à Toulon, le Jacques Chevallier remontera par le Canal de Suez, lieu de conflit maritime actuellement.

09 janvier 2024

FS Floréal Kerguelen 18-11-2023 TAAF

 FS Floréal Kerguelen 18-11-2023


Avec 2,3 millions de km2 et d’importantes richesses halieutiques, les Zones Economiques Exclusives (ZEE) des TAAF sont sans cesse menacées par la pêche illégale, non contrôlée, non réglementé (INN).


Pour répondre à cette menace, depuis 2004, les ZEE des îles australes bénéficient d’une surveillance radar par satellite, couplée à la présence quasi permanente d’un moyen de l’Etat.

Ces moyens de surveillance constant et dissuasif et une parfaite coopération entre les services de l’Etat (Marine Nationale, DMSOI) permet aujourd’hui d’éviter le retour d’une activité illégale dans les ZEE des îles australes.

Dans les îles Eparses, outre le besoin d’un vecteur maritime pour le ravitaillement de ces territoires isolés, la nécessité d’affirmer la souveraineté française face aux revendications territoriales des pays voisins et la pression de la pêche INN impose des patrouilles fréquentes des navires de l’Etat.



La frégate à utiliser des cachets de missions datant des années 2010... dont un cachet d'une mission ATALANTA...

Peut-être faut-il demander aux vaguemestres de gratter les dates des missions précédentes ou que la section TAAF réalise des cachets sans date?

Le 5 novembre à 12h00Z, lors de son escale au Cap en Afrique du Sud, la frégate de surveillance (FS) Floréal a eu l’honneur de donner le départ de la seconde étape de l’Ocean Globe Race (OGR).

Le Floréal au départ de la 2e étape de l’Ocean Globe Race au Cap

Le Floréal au départ de la 2e étape de 
l’Ocean Globe Race au Cap - © Marine nationale




50 ans après la Whitbread Round the World Race de 1973 pour laquelle Eric Tabarly avait conçu Pen Duick VI, l’OGR voit concourir cette année quatorze équipages dans une course à la voile sans GPS. Parmi les concourants, cinq voiliers battent pavillon français dont à nouveau le fameux Pen Duick VI skippé par la fille d’Eric, Marie Tabarly, et Triana, skippé par Jean d’Arthuys.

Durant les jours qui ont précédé le départ, les échanges avec les compétiteurs ont été d’une grande richesse pour les marins du Floréal. Les difficultés de cette course imposent de grandes qualités humaines et d’excellentes capacités de navigateurs ainsi qu’une détermination de fer. Accès aux réseaux du commis, recommandations avisées de la METOC, intervention sur les radios par le secteur SIC, diagnostic technique sur générateur électrique par le groupement machine sont autant de contributions à travers lesquelles la Marine nationale a démontré ses savoir-faire ! Elles soulignent en même temps son attachement à la navigation à voile et révèle à quel point une même passion de la mer unit les marins français : en voile comme au combat, l’exigence porte l’équipage à donner le meilleur de lui-même pour que le bateau puisse être élevé au plus haut de ses capacités. La présence d’un bâtiment de la Marine à ce départ a suscité un grand enthousiasme parmi les organisateurs de la course et les skippers.  

Parti de Southampton en Angleterre le 10 septembre 2023, les voiliers sont arrivés au Cap entre fin octobre et début novembre. Ils repartent désormais en direction de la Nouvelle-Zélande.
Le Floréal serait ensuite parti vers les îles australes.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/floreal-au-depart-2e-etape-locean-globe-race-au-cap

Kerguelen Port-aux-Français pli détérioré lors du transfert en Zodiac L'Astrolabe P800 TAAF gérant Postal mai 2024

Kerguelen Port-aux-Français L'Astrolabe pli détérioré Lors du passage de L'Astrolabe à Kerguelen du courrier a déposé à l'agence...