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15 mai 2022

PH Jeanne d'Arc 8 décembre 1964 à 400 km de Tahiti Première croisière lettre

PH Jeanne d'Arc 8 décembre 1964 à 400 km de Tahiti

TàD hexagonal angle ouvert porte-hélicoptères Jeanne d'Arc *  22-12-1964

Le 16 juillet 1964, la Résolue devient la Jeanne d'Arc. Le croiseur à vécu, la Jeanne rentre en scène. Mise en chantier le 7 juillet 1960 et mise à l'eau le 7 juillet 1961 la Résolue doit attendre la disparition du croiseur pour prendre son nom.

Aux ordres du CV Postec, elle va entreprendre sa première croisière croisière au départ de Brest le 5-11-1964.

Derniers préparatifs avant l'appareillage




A l’occasion de la venue à Brest de M. Messmer, ministre des Armées, pour le départ du porte-hélicoptère école « Jeanne d’Arc », l’amiral Cabanier s’est rendu à Brest le 5 novembre. Accueilli à l'aérodrome de Brest-Guipavas, le mercredi 4 en fin d’après-midi par l’amiral Amman, le chef d’état-major de la Marine fit, avec le préfet maritime, une visite aux constructions nouvelles qui témoignent de la vitalité de la ville de Brest.

Le soir même, l’amiral Cabanier et l’amiral Amman accueillaient à la Résidence le ministre des Armées qui arrivait par la route, venant de Lann-Bihoué. Le lendemain matin, M. Messmer, l’amiral Cabanier et l’amiral Amman décollaient de l’héliport de la Direction du Port pour Lanvéoc-Poulmic. Accueilli par le vice-amiral Bailleux, directeur du personnel militaire et par le capitaine de vaisseau Bourdais, commandant l’Ecole Navale, le ministre se rendit en cour d’honneur, où il passa l’inspection des deux promotions en armes. L’état-major et les professeurs lui furent présentés puis tous les élèves défilèrent devant le ministre des Armées et le chef d’état-major de la Marine. Le capitaine de vaisseau Bourdais présenta la nouvelle école au ministre qui visita les salles de conférence, un poste d’élèves et les cuisines. Après un exposé du commandant de l’école sur l’enseignement qui est dispensé aux différentes catégories d’élèves, sur la situation actuelle de l’école et les transformations futures ainsi que sur les perspectives de fins de travaux, le ministre et sa suite visitèrent le foyer des équipages.

A 11 h 30, le ministre des Armées, le chef d’état-major de la Marine, le préfet maritime, le directeur du personnel militaire de la Marine arrivèrent à bord du P.H.E. « Jeanne-d’Arc » où les honneurs étaient rendus. Puis M. Messmer prononça devant les élèves l’allocution que nous reproduisons en page 3. Un déjeuner traditionnel réunissait sur le navire-école, autour de M. Messmer, de l’amiral Cabanier, de l’amiral Amman et du capitaine de vaisseau Postée, commandant, M. Le Goasguen, député du Finistère, M. Besiau, sous-préfet, les directeurs centraux des Constructions et Armes navales, l’ingénieur général du Génie maritime Dutilleul, des Travaux maritimes l’ingénieur gé néral Guy, le commissaire général Blaquière, directeur adjoint du commissariat de la Marine, le vice-amiral Bailleux, directeur du personnel militaire de la Marine, le capitaine de frégate de Cazanove, commandant le « Victor-Schoelcher ». 

A 14 h 35, le ministre des Armées quitta la « Jeanne-d’Arc » salué à la coupée par le capitaine de vaisseau Postée, auquel une dernière fois il souhaite bon voyage. Le navire-école rendait les honneurs et saluait le ministre de 19 coups de canon. Une vedette amena les autorités sur 1’ « Ouragan », d’où, avant de procéder à une visite du bord, elles assistèrent au départ de la « Jeanne » et du « Victor-Schoelcher » en l’honneur de qui les dragueurs de la 2e Région, les goélettes de l’Ecole navale sous voile, les stampes de l’Ecole navale et les hélicoptères exécutèrent un carrousel. Après avoir visité 1’ « Ouragan », le ministre et l’amiral Cabanier inspectèrent le « Maine ». Puis, après une conférence à la Préfecture maritime sur le plan de charge de l’Arsenal, le ministre des Armées et l’amiral Cabanier s’envolèrent de Guipavas sur un D.C.4. de TAéronavale pour rejoindre Paris.


Une lettre à l'entête à l'entête du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc en date du 8 décembre 1964. L"auteur est un maître Pilote. 

Deux formations se trouvaient à bord :
la 32F avec 4 HSS
la 22F avec 4 Alouette III.



La lettre est datée du 8 décembre 1964 à 400 km de Tahiti.
La Jeanne d'Arc a quitté les Marquises le 6 décembre.
Nous avons un récit de cette première partie du voyage - La Martinique, la côte jusqu'à Balboa, le franchissement du Canal, le passage de la ligne et l'arrivée aux Marquises. C'est ensuite  la direction de Tahiti.









Sources 

Cols bleus 7-11-1964 n° 867

Cols bleus 14-11-1964 n° 868

Cols bleus 21-11-1964 n° 869


Merci à Joël Le Moigne

30 juillet 2021

PH Jeanne d'Arc Kerguelen Crozet 2 février 1990 Commandant Bourdais BCR Marne Doudart de Lagrée

PH Jeanne d'Arc Kerguelen 2 février 1990 Commandant Bourdais

Mission dans les TAAF

par le commissaire en chef de 2e classe Sciorella

La Marne à Port-aux-Français

Le TG 623.2 composé de la Marne, de la Jeanne d'Arc, du Commandant Bourdais et du Doudart de Lagrée a fait son entrée fin janvier dans la zone économique exclusive des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

Couvrant une superficie immense (1,7 million de km2), cette zone entoure les îles Crozet, Kerguelen, St-Paul et Amsterdam. La principale ressource est la pêche, réglementée par arrêtés de l'administrateur supérieur des TAAF et dont la surveillance incombe notamment à la Marine nationale. Les commandants des bâtiments, en particulier de l' Albatros qui effectue plusieurs missions de surveillance par an, sont habilités à contrôler les navires de pêches et à dresser procès-verbal aux éventuels contrevenants.


Chacun des trois groupes d'îles a été tour à tour visité par les bâtiments du TG 623.2. Ayant franchi les quarantièmes rugissants le 28 janvier, la Marne, roulant fortement au rythme de la houle, a atteint Crozet le 29 janvier. L'archipel est constitué de deux groupes d'îles découverts, ainsi que les Kerguelen, en 1772. Une base est installée sur l'une des deux îles du groupe Est, l'île de la Possession dont le relief tourmenté culmine à 770 mètres, la superficie étant de 146 km2.

Contact a été aussitôt pris avec les trente-six hivernants, renforcés par trois spécialistes pendant la campagne d'été. M. Martel Thoumian, chef de district, a présenté au CA Bonnot les installations de la base Alfred Faure située sur un plateau à environ 150 mètres d'altitude.

 

L'île connaît un climat très venteux (vitesse de pointe 180 km/heure) et pluvieux. La présence au voisinage de la base de très nombreux oiseaux et d'une manchotière comprenant plusieurs dizaines de milliers d'individus a constitué un attrait particulier pour nos marins. Le spectacle est insolite en cette période de reproduction, où les couples constitués se relaient pour couver les œufs, envahissant la plage et remontant très haut dans l'étroite vallée car chaque centimètre compte et l'espace est âprement disputé.

Ce bref séjour, mis à profit pour effectuer du transport de matériel dans l'île grâce à l'hélicoptère Alouette III de la Marne, s'est achevé dès le 30 janvier en soirée, le bâtiment appareillant pour les Kerguelen où il est arrivé le 2 février.

Les Kerguelen sont constituées d'une grande île dite «Grande Terre», (6 675 km2) entourée de 85 îles et d'innombrables petits îlots. Le climat est humide et froid. La base de Port-aux-Français, créée en 1951, se trouve sur la baie du Morbihan qui comporte un mouillage assez peu abrité des vents qui peuvent atteindre 230 km/heure. Les 79 hivernants, renforcés par 20 personnes pour la durée de l'été, ont accueilli l'équipage. 

Le CA Bonnot a pu au cours de cette visite de trois jours s'entretenir avec le VAE (2S) Corbier, administrateur supérieur des TAAF, arrivé quelques jours plus tôt à bord du Lowland Lancer, navire affrété pour assurer la relève du personnel des TAAF.

La période est favorable, l'été austral bat son plein. La température peut atteindre 20 degrés mais les variations sont brutales lorsque le vent se lève, faisant chuter la température très rapidement ; la houle se forme alors et les liaisons entre la terre et les bâtiments deviennent très difficiles.


Ces difficultés n'ont pas empêché l'équipage de la Marne, bientôt rejoint par celui de la Jeanne d'Arc et celui du Commandant Bourdais, d'envahir Port-aux-Français et de découvrir l'île. La visite de la base, de ses locaux vie, de ses ateliers et laboratoires, fait mieux connaître les conditions de vie et les activités des hivernants, dont le séjour est en principe d'un an.

Les installations permettent une autonomie prolongée. L'énergie électrique est fournie par des groupes électrogènes d'une capacité de 1 300 kW, l'eau douce provient des rivières. De nombreux engins mécaniques (grues, bulldozers, tracteurs...) servent aux travaux de terrassement, constructions, levages de charges lourdes.

Les activités scientifiques portent sur de nombreux programmes placés sous la responsabilité d'une personnalité scientifique métropolitaine, qui participe au choix des jeunes chercheurs affectés sur le territoire. Parmi les domaines de recherche, l'on peut citer la géophysique externe (étude de la magnétosphère), la géophysique des basses couches de l'atmosphère, les études sismiques, la biologie animale et végétale. Une petite flottille comportant notamment une vedette océanographique, la Curieuse, facilite les sorties sur les côtes de l'île. Grâce à elle et aux moyens propres des bâtiments, les visiteurs de la Marine nationale ont pu explorer la vaste baie du Morbihan, voir Port Jeanne d'Arc et la station d'aquaculture du lac d'Armor où l'on élève le saumon. Pendant ce temps, d'autres ont choisi la voie des airs pour se rendre en hélicoptère sur la presqu'île de Ratmanoff, saluer manchots et éléphants de mer, surpris mais impassibles devant cette affluence inaccoutumée de représentants de l'espèce humaine. C'est également l'hélicoptère qui a transporté nos explorateurs en reconnaissance à l'ouest de l'île, jusqu'au magnifique glacier Cook.


Les échanges et invitations réciproques ont rapidement tissé des liens d'amitié sur ce bout de terre française perdue dans l'Antarctique. Le 3 février, le froid piquant du petit matin n'a pas dissuadé les délégations d'assister à une cérémonie militaire au cours de laquelle les couleurs nationales ont été hissées et des décorations remises à du personnel civil et militaire, récipiendaires probablement les plus australs qui fussent.

La mission de présence de nos bâtiments se conjugue le plus souvent avec celle d'assistance. Cette visite aux Kerguelen n'a pas failli à la règle puisque la Marne a apporté son soutien notamment en délivrant 1 500 m3 de gazole et une tonne de vivres. Au même moment, plus au nord, le Doudart de Lagrée a mouillé devant St-Martin-de-Vivies, la base de l'île d'Amsterdam. Constituée par un système volcanique formant un cône cul, minant à 881 mètres, la superficie totale est de 54 km2. Les eaux environnantes sont poissonneuses et abritent des peuplements de langoustes, objets d'une pêche fructueuse. La rencontre avec les hivernants fut aussi très amicale. La journée est consacrée à la pêche et à la chasse aux boeufs importés et devenus sauvages. Le climat tempéré permet le développement d'une espèce particulière d'arbre, le Phylica, objet de soins attentifs et d'une protection contre les agressions de la gent bovine.

Le 4 février, la Marne transite vers  St-Paul et met à profit sa rencontre à la mer avec l' Albatros, en mission de surveillance des pêches, pour transférer du courrier et des vivres.

Mais le temps est compté. Malgré l'accueil chaleureux réservé dans les trois districts à nos marins, en dépit des attraits de ces îles préservées par leur isolement, notre groupe doit se résoudre à faire ses adieux aux manchots royaux, gorfous, pétrels géants, skuas et albatros. Le séjour est éphémère, les souvenirs demeurent. Cap au nord, la mission n'attend pas. 

La Marne à Crozet - Cols bleus

Impressions de midship

Un spectacle fabuleux s'offre aux midships alignés au poste de bande comme une colonie de manchots.

Les principaux habitants de l'île les accueillent avec force enthousiasme : éructations violentes et flatulences obsédantes des éléphants de mer, cris stridents des albatros des Kerguelen et applaudissements effrénés des quatre manchots venus spécialement de l'autre bout de l'île pour la Jeanne d'Arc.

Rythmée par le vent, une noria d'hélicoptères et d'embarcations permet à plus de mille marins de poser le pied sur cette terre. Une rencontre étonnante les attend : Jean-Paul Kaufmann, incognito, venu spécialement pour s'isoler.

Las ! Une chute brutale de 50 hectopascals est relevée au baromètre. En catastrophe, tous doivent rentrer à bord, les plus chanceux par la voie des airs. Quant aux autres, entassés sur des chaloupes censées les ramener à bord, ils ont beau se recroqueviller, ils ne peuvent éviter les paquets d'eau glacée quoique vivifiante s'abattant sur eux. Ridicules esquifs ballottés par les flots, les embarcations dansent, sautent, plongent avec leur cargaison humaine. La mer se soulève, ignorant quelque peu le Règlement international pour la prévention des abordages...

Sources

Cols bleus  3 mars 1990

06 mars 2017

PH Jeanne d'Arc Alain Bailhache SPM Saint-Pierre et Miquelon 2010

L’étonnant voyageur Alain Bailhache

Jeanne d'Arc / SPM 2010

En attendant l'arrivée hypothétique des enveloppe du départ de la Mission Jeanne d'Arc 2017 (postées le 28 février 2017 à Toulon), je vous propose un autre retard, celui du départ d'Alain Bailhache pour SPM à l'occasion de l'émission par Saint-Pierre et Miquelon du timbre Jeanne d'Arc. Je vous propose le texte de Stéphane Dugast alors reporter à Cols Bleus




Un volcan, des fumées, des contrariétés pour un timbre spécial « Jeanne d’Arc » néanmoins tamponné à date. Revue de détails de cette singulière histoire….


Le contretemps est fâcheux. « C’est même totalement rageant ! », tempête Alain Bailhache*, bloqué à terre. La faute aux éruptions intempestives du volcan situé auprès du glacier Eyjafjallajokull en Islande. « Je me suis même rendu à deux reprises à Roissy. En vain je n’ai jamais pu voir mon vol », se justifie le peintre de la Marine. Les fumées du volcan islandais ayant paralysé les vols longs courriers en Europe du Nord, l’artiste septuagénaire n’a donc pas pu se rendre à Saint-Pierre-et-Miquelon. 


« Quel dommage ! Je ne pourrai pas y signer le timbre-hommage » soupire l’artiste d’origine creusoise. A l’occasion du mouillage du Porte-Hélicoptères R 97 les 22 et 23 Avril 2010 dans l’Archipel Français de l’Amérique du Nord , Alain Bailhache* devait ainsi y signer un timbre hors programme, édité par des philatélistes locaux, reproduisant l’un de ses dessins sur le motif dédié à la « Jeanne d’Arc ». 




« J’aime ce bateau. Son profil, son élégance, ses lignes architecturales et sa multitudes de détails », confesse l’artiste féru de ces « détails » que je ne comprends pas toujours en dessinant. J’y sens cependant la main de ceux qui les ont imaginés et fabriqués ». Concernant son œuvre, autant de détail que son graphisme ou son style étonnent et détonnent. « Tout est finesse et solidité mais également poésies », énoncent d’ailleurs doctement les critiques d’art avant de souligner la magie des couleurs consécutive à un séjour longue durée en Iran. « Douze ans exactement », précise d’emblée l’intéressé. 

C’est en 1967 que l’architecte d’intérieur de formation part enseigner à Téhéran comme professeur à l’Ecole des Arts décoratifs. Cessation de ses activités à la chute du Shah en 1979 après plus d’une décennie de « réjouissantes artistiques éclectiques et enrichissantes ». Des travaux cartésiens consacrés à l’architecture et des productions plus poétiques dédiées principalement à l’illustration de livres pour enfants. « En visitant là-bas caravansérails et mosquées, j’ai également éduqué mon œil à ce souci constant du détail.»




Retour brutal en France. Le persan de cœur s’établit entre Paris et la Bretagne, la terre natale de sa femme. « A Dinard précisément. » S’ensuivent des productions imprégnées de cultures orientales, d’autres dédiés au littoral breton. En 1987, une rencontre avec Serge Marko* sur les rivages malouins va bousculer le destin d’Alain Bailhache*. A la vue de ses œuvres bigarrées, verdict sans appel du peintre de la Marine chevronné : « J’emmène vos toiles tout de suite au salon de la Marine. » Le jury les sélectionnera régulièrement jusqu’à sa nomination définitive en 1997 comme peintre de la Marine. Signant dorénavant ses œuvres avec une ancre, le natif de Guéret se donne alors du temps – « une denrée savamment cultivée par les Orientaux » - afin de croquer ses envies tout en conciliant ses influences orientales et occidentales. 

A quai à Panama photo (c) JM Bergougniou

Le virtuose des perspectives peint également la mer et les bateaux gris. « Au gré des rencontres et des propositions d’embarquements.» Quant au récent timbre édité en l’honneur de la « vieille dame », l’acte était loin d’être prémédité « C’est grâce à un copain d’armée ! », s’enthousiasme le peintre. Un demi-siècle plus tard, les ex-soldats Bailhache* et Oliveiro de la Condition d’Action Psychologique (CDP) numéro 4 renouent grâce à Internet. Philatéliste invétéré, Jean-Jacques Olliveiro propose à son frère d’armes d’éditer un timbre « Il a tout géré. Il a fait lui-même la maquette ! », précise l’artiste qui autorise la reproduction de l’une de ses œuvres dédiée au bateau-école de la Marine depuis 1964. « C’est la Jeanne à quai. 


A quai à Panama photo (c) JM Bergougniou

A Brest ou pendant l’armada de Rouen, je ne me souviens plus très bien… » Ce dessin estampillé Brest sera astucieusement fondu avec un cliché de Saint-Pierre-et-Miquelon vue depuis la mer. Imprimé en offset et taille-douce à Périgueux, le timbre est prêt pour un tamponnage à date in situ. Un rendez-vous manqué par un concepteur bloqué à Paris. « Dommage », soupire Alain Bailhache*. 

A quai à Panama photo (c) JM Bergougniou

La prochaine disparition de la Jeanne le chagrine également : « Une merveille va s’en aller. C’est tout un monde des bateaux gris qui s ‘évanouit. J’espère que l’on saura conserver une trace de ce monument du patrimoine naval. Il y avait à bord de la poésie. » Et cette multitude de détails si chers à Alain Bailhache*, l’étonnant artiste-voyageur flânant éternellement entre Orient et Occident.

* Peintre de la Marine
Stéphane Dugast  Reporter à Cols Bleus


22 mai 2010

La Jeanne en France depuis hier 2010 Rouen

PARIS NORMANDIE 

La Jeanne d'Arc

 à Rouen



en images
enveloppe souvenir Marcophilie Navale Ile de France
Les adieux de la « Jeanne »

Carte souvenir section Marcophilie navale Ile de France
Photos Joël Moreau merci à lui

Publié le vendredi 21 mai 2010 à 07H34
ACCOSTAGES.Le porte-hélicoptères la « Jeanne-d'Arc » arrive ce jour à Rouen. Avec dans son sillage, le « Belem ».


Un équipage impressionnant sur ce bâtiment de 181 mètres de long

Les abords des quais de Seine devraient prendre un air de fête tout au long du week-end, avec l'arrivée simultanée du porte-hélicoptères la Jeanne-d'Arc - en tournée d'adieu - et le Belem, qui vient lui rendre un dernier hommage. De nombreux événements se dérouleront autour de la dernière escale de la Jeanne à Rouen, sa ville « marraine ». Le ministre de la Défense et chef d'état-major de la marine lors de la remontée de la Seine, ce vendredi (arrivée prévue vers 20 h 30).

Demain samedi, la prise d'armes sera présidée par le vice-amiral Philippe Périssé, à 11 h, place Carnot à Rouen. Un détachement de marins de la Jeanne y participera.
Les deux navires pourront être visités


Le bâtiment sera ouvert aux visites dimanche 23 mai, de 10 h à 18 h, et lundi 24 mai, de 14 h à 17 h. La Jeanne appareillera de Rouen mardi 25 mai pour descendre, une dernière fois la Seine. Les spectateurs pourront admirer le porte-hélicoptères depuis les berges, entre 13 h 30 et 20 h.
Le Belem arrivera à Rouen ce vendredi en soirée. Il devrait passer sous le pont Gustave-Flaubert vers 21 h et accoster dans la foulée au ponton d'honneur. Cette escale commune « a été conçue dans l'esprit qui préside aux Armadas organisées par la capitale normande et qui rassemble toujours « bateaux gris » et grand voiliers. La Fondation Belem a plus spécifiquement souhaité que la présence conjointe de la Jeanne d'Arc et du Belem porte témoignage de la solidarité des marines civiles et militaires, et de l'attachement de la France à sa tradition maritime ». Visites publiques : samedi 22 et dimanche 23 mai de 10 h à 17 h (visites gratuites, les dons en faveur de la conservation du Belem seront les bienvenus).


Afin d'accueillir le Belem, la direction interdépartementale des routes Nord-Ouest procédera au levage du pont Gustave-Flaubert ce soir et le lundi 24 mai au matin. Ce jour, la mise en place des fermetures de la RN1338 s'effectuera dans les deux sens à 19 h 30 pour une fermeture effective à 20 h. Après la levée des tabliers du pont Flaubert, le Belem passera sous le pont à 21 h. Les tabliers seront redescendus et les voies rouvertes à la circulation à 21 h 45.

Lundi 24 mai, la fermeture de la RN 1338 s'effectuera dans les deux sens à 9 h 30. Le Belem passera à 11 h. Réouverture à 11 h 45.


http://www.paris-normandie.fr/diaporama/arrivee-de-la-jeanne-darc-et-du-belem-a-rouen

18 avril 2010

PH JEANNE D'ARC R97 Rugby Team Colombie Carthagène des Indes Cartagena

ALLEZ LES PETITS
Jeanne Rugby Team

quelques photos de RUGBY à Carthagène




Toutes les photos JM Bergougniou avec un appareil prêté pour l'occasion le mien ayant été volé à Lima...!

TERIIEROO A TERIIEROOITERRAI Passage du Cap Horn avril 2024 Ushaia Argentine

 TERIIEROO A TERIIEROOITERRAI Passage du Cap Horn 26 avril 2024 Pour la première fois depuis près de 15 ans, un bâtiment de la Marine nation...