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12 août 2021

BSAOM Champlain Juan de Nova Iles Eparses TAAF 30-6-2021

BSAOM Champlain Juan de Nova Iles Eparses TAAF 30-6-2021


L’équipage A du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) "Champlain" est rentré le 15 juillet 2021 à Port des Galets à l’issue de sa mission de ravitaillement des îles Eparses. Déployé depuis juin, il est revenu à son port base après avoir réapprovisionné en vivres et en matériels les détachements du 2e RPIMa des îles d’Europa, de Juan de Nova et de la Légion étrangère  des Glorieuses. 

De nombreux faits ont marqué cette mission. Une patrouille menée conjointement avec un navire comorien a permis de renforcer l’interopérabilité entre les unités française et comorienne. À cette occasion, le "Champlain" a fourni du carburant ainsi que divers matériels au navire des garde-côtes comoriens. La mission s’est poursuivie par une patrouille vers la Réunion dans des conditions de mer difficiles et s’est achevée par une "journée des familles" à quai.

Les BSAOM sont adaptés à des missions de ravitaillement et de soutien grâce à leurs grandes capacités d’emport et grâce à leur plage arrière. Ils peuvent notamment recevoir six conteneurs Équivalent Vingt Pieds (EVP) et permettent de renforcer les actions de coopération de la Marine française avec ses partenaires dans la zone. (info Cols Bleus)















sources


Marcophilie Navale - Section TAAF et Polaire

INFORMATION n°21-2020/21 – début août

11 août 2021

Juan de Nova TAAF Iles Eparses BSAOM Champlain Patrouilleur Astrolabe 30 juin 2021

Juan de Nova TAAF Iles Eparses BSAOM Champlain Patrouilleur Astrolabe 

Le risque covid perturbe encore des programmations de missions, des plis expédiés à un bâtiment ont été transférés vers un autre, suite aux retards de la poste réunionnaise (bateau parti), ou annulation de rotation aux Eparses (problème sanitaire); cela pourrait se constater par la traçabilité de nos plis, sachant que les équipages sont consignés à bord lors des escales, les échanges de courriers restreints... ce qui "fait le piment" de nos collections!


La covid a encore perturbé des courriers: des plis expédiés pour la tournée aux Eparses de l'Astrolabe, retardés, sont arrivés après son départ; mais la vaguemestre, consciencieuse, a préparé les plis en y apposant différents tampons du P800, signés par le commandant; les timbres étant en rapport avec les Eparses, j'ai demandé que nos plis soient transférés au Malin, programmé pour une mission aux Eparses, mais en raison d'un closter, c'est le Champlain qui a assuré la rotation de juin aux Eparses. Et ainsi, les plis revenus comportent les tampons de l'Astrolabe et ceux du Champlain au verso avec son cachet service à la mer (cf Europa du 14-6, et la suite à venir)



Sources
René Pauliat Marcophilie navale section TAAF

28 juin 2021

Iles Glorieuses Iles Eparses TAAF 28 avril 2021

Iles Glorieuses Iles Eparses TAAF 28 avril 2021

L’archipel de l’océan Indien, situé dans le canal du Mozambique, au nord-ouest de Madagascar, troque son titre de simple parc marin, acquis en 2012, pour un statut plus protecteur.

Bonne nouvelle pour les tortues vertes (Chelonia mydas) et imbriquées (Eretmochelys imbricata) qui viennent y faire leurs nids, les requins et les raies qui passent dans les parages et quelques autres : dauphins à long bec, baleines, poissons de récif… La réserve naturelle nationale des Glorieuses est officiellement créée. Elle est la 170e de France. Le décret, daté du 8 juin, a été publié au Journal officiel jeudi 10 juin. L’archipel de l’océan Indien, situé dans le canal du Mozambique, au nord-ouest de Madagascar, troque donc son titre de simple parc marin acquis en 2012, pour un statut plus protecteur.

Le classement de ces atolls et de ces îles, qui représentent des oasis de vie en plein océan, a été un peu laborieux. Les premiers arrêtés préfectoraux visant à limiter les impacts sur ces écosystèmes remontent à 1975. L’objectif du décret paru jeudi 10 juin est de conserver la biodiversité sur ses 4,3 km² de terres et dans ses eaux sous juridiction française qui s’étendent sur 43 700 km² alentour.



SOURCES 


LE MONDE  

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/10/les-glorieuses-deviennent-une-reserve-naturelle-nationale_6083590_3244.html

26 juin 2021

Ile Europa Iles Eparses 26 avril 2021

Ile Europa  Iles Eparses 26 avril 2021


Toujours aux Eparses 26 avril 2021 Ile Europa - pour la beauté des plis




25 juin 2021

Juan de Nova Iles Eparses TAAF L'Astrolabe 26 avril 2021

Juan de Nova Iles Eparses TAAF L'Astrolabe 26 avril 2021

Le lundi 26 avril 2021, le patrouilleur polaire L’Astrolabe, renforcé par les marins de son complément de souveraineté (complément d’équipage), a quitté son port base de la Réunion pour une mission de surveillance maritime et de police des pêches autour des îles Eparses et de Mayotte, zone de travail des îles Kerguelen ou la Terre Adélie.


Dans un premier temps, L’Astrolabe a patrouillé autour des îles Europa, Bassas da India puis Juan de Nova, œuvrant activement à la surveillance des Zones économiques exclusives (ZEE) françaises en coordination avec le Centre national de surveillance des pêches (CNSP) du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Etel et le CROSS La Réunion.

Les phases de transits dans le canal du Mozambique ont également été mises à profit pour entraîner l’équipage dans tous les domaines, allant de la sécurité, à la lutte contre les incendies jusqu’aux exercices contre les actions illicites. Le complément de souveraineté a ainsi déroulé une opération de visite complète à des fins de préparation opérationnelle, notamment en prévision d’opération de contrôle à la mer.


L’Astrolabe a ensuite réalisé l’acheminement à Antsiranana d’un véhicule et de fret humanitaire, offerts par le Détachement de la Légion étrangère à Mayotte (DLEM) aux Forces armées malgaches, au titre de la coopération de défense entre les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et ces dernières. Le fret a été réceptionné par le général de brigade Montrouge, commandant la zone de défense Nord de Madagascar.


Enfin, après un dernier crochet par les ZEE des Glorieuses et de Tromelin, le bâtiment a remis le cap vers la Réunion pour réaliser une campagne d’essais aéronautiques réalisée par le Centre d’expérimentation pratique de l’aéronautique naval (CEPA) avec un hélicoptère de type Ecureuil de la section aérienne de la Gendarmerie de la Réunion stationné sur le Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » et un Ecureuil de la société Hélilagon. Cette campagne de plusieurs jours a eu pour objectif d’étendre le domaine de vol des hélicoptères mis en œuvre depuis la plateforme afin de permettre le ravitaillement et la relève de Tromelin par hélicoptère depuis L’Astrolabe.

Après avoir profité du spectacle offert par les coulées de lave dans le sud de l’île, les trente-deux marins de L’Astrolabe et de son complément de souveraineté ont finalement rejoint leur port base le vendredi 14 mai 2021, après trois semaines de mer particulièrement clémentes pour la saison et variées en termes d’activité. Ces derniers sont ainsi parés à débuter leur stage annuel de confirmation de l’aptitude opérationnelle du bâtiment, dénommée Remise à niveau opérationnelle (RANO).


sources :

https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/fazsoi-l-astrolabe-en-mission-dans-les-iles-eparses







24 juin 2021

Iles Eparses TAAF La Curieuse Juan de Nova 26-4-2021

Iles Eparses TAAF La Curieuse  Juan de Nova 

 Juan de Nova 26-4-2021

La mission de la Curieuse se poursuit à Juan de Nova, mais à cause du Covid les Curieux n'ont pas le droit de débarquer.
Pour vous donner une idée de ce bout d'ile du bout du monde, un peu d'histoire et un peu d'images, notamment celles de Bruno Marie, un habitué des iles éparses
(http://seaview.photodeck.com)
L’île Juan de Nova est située dans le canal du Mozambique à environ 150 km des côtes ouest de Madagascar, 600 km au sud de Mayotte et à 280 km des côtes de l’Afrique orientale. Sa superficie est de 5 km². C’est une île en croissant qui mesure 6 km d’une pointe à l’autre, pour une largeur de 1 600 mètres.

 Juan de Nova 26-4-2021
Cette île est protégée par un vaste lagon et une barrière corallienne. Elle est composée de collines rocheuses (beach-rock) et de dunes de sable pouvant atteindre 12 m de hauteur. Il faut également signaler que le faciès de l’île a été modifié par l’exploitation minière (phosphate) qui a eu lieu jusqu’en 1972. Les dépôts phosphatés, entassés dans les petites dépressions de l’intérieur de l’île, sont le résultat d’une transformation du guano (exploitation entre 1900 et 1968) suite à des phénomènes physico-chimiques.

6 Mai 2021

Fin de mission à Juan de Nova. Rapide escale à Mayotte pour débarquer passagers et matériels puis 14 jours en mer obligatoires avant le retour à l’écurie.

sources

https://www.facebook.com/lacurieusemauritius/

23 juin 2021

Juan de Nova Iles Eparses TAAF CASA 235 Escadron de transport 50 26-4-2021

Juan de Nova Iles Eparses TAAF CASA 235 Escadron de transport 50

Le premier CASA CN 235, affecté à l’escadron de transport 50 « Réunion », s’est posé le 4 juin 2015 sur le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros ». Il a été rejoint par un second appareil à la mi-juillet 2015.


Ile Juan de Nova Iles Eparses TAAF 26-4-2021
TAAF. Casa CN 235 B aux Eparses, 2017
(dessin de Pierre-André Cousin, impression héliogravure)
 (© TAAF / PA. Cousin)
Pour les îles Eparses, de manière générale, la desserte est essentiellement assurée par voie aérienne militaire depuis La Réunion en partenariat avec les FAZSOI. En effet, des pistes d’avion entretenues par les militaires sont présentes sur chacune des îles. Les avions basés à La Réunion, 2 Casa CN235-300, assurent des rotations de manière régulière afin de permettre la relève des personnels et le transport de petits matériels.

Concernant Tromelin, suite à l’augmentation de la population aviaire, la voie aérienne est limitée voir suspendue sur certaines périodes. Lorsque les vols ne peuvent se faire, les TAAF assurent les relèves de ses personnels et partenaires ainsi que la logistique à l’aide de passages du Marion Dufresne, à minima une fois par an.


Situées entre 10° et 25° de latitude sud dans le canal du Mozambique, les îles Éparses constituent une surface terrestre cumulée très modeste (43 km2). Mais l'ensemble de leurs eaux sous juridiction française représente un total de 640 400 km2, soit environ 6 % du territoire maritime français.

Le fait qu'elles n'ont jamais été perturbées par le développement des activités humaines (pêche côtière, urbanisation, pollution qui en découle, etc.) en a fait des sites de référence où l'état de naturalité, par exemple à Europa, est unique en son genre. Jusqu'à très récemment, les îles Éparses n'ont été soumises qu'à des pressions climatiques d'origine naturelle (acidification des océans, variations du climat, etc.) ou des événements cycloniques, ce qui leur confère un état de conservation unique dans l'océan Indien


Ile Juan de Nova Iles Eparses TAAF 26-4-2021

Depuis 1973, la présence militaire dans les îles Éparses contribue à l'affirmation de la souveraineté française dans le canal du Mozambique et à la préservation du milieu naturel.

Elle est opérée par les Forces armées de la zone Sud de l'océan Indien (FAZSOI) qui assurent les missions suivantes :

- garantir la protection du territoire national ;

- préserver les intérêts de la France et assurer le volet militaire de l'exercice de souveraineté des Éparses ;

- maintenir la sécurité dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) ;

- assurer la posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) ;

- contribuer à la lutte contre la piraterie.

Plusieurs corps d'armée sont présents :

- un détachement du 2ème RPIMa (régiment parachutiste d'infanterie de marine) basé à Saint-Pierre de La Réunion pour les îles Juan de Nova et Europa, et du DLEM (détachement de Légion étrangère de Mayotte) pour les îles Glorieuses ;

- un représentant de la gendarmerie (officier de police judiciaire) présent sur chacune de ces trois îles en qualité de représentant de la préfète administratrice supérieure des TAAF. Il assure les missions préfectorales, administratives, judiciaires et militaires (prévôté) ;
- la Marine nationale n'est que ponctuellement présente à l'occasion des tournées de ravitaillement des îles (3 à 4 fois par an) ou bien lors de missions de surveillance dans la zone, à l'occasion desquels des échanges sont établis entre le bâtiment et le détachement à terre.


Les escadrons de transport 50 (ou « ET 50 »), basés sur le détachement aérien 181, assurent les relèves et ravitaillent les détachements militaires. On compte ainsi 9 rotations annuelles pour la mise en place des relèves sur Juan de Nova, Glorieuse et Europa.

Les liaisons aériennes permettent de relever les équipes, d'acheminer du matériel en petites quantités, et de procéder, par des entreprises civiles spécialisées, à l'entretien des osmoseurs et groupes électrogènes. Les tournées logistiques par bateau, assurées par le Batral (bâtiment de transport léger de la Marine nationale) et de manière exceptionnelle par le Marion-Dufresne, permettent d'acheminer du matériel de tous poids et tailles, d'évacuer les déchets, de compléter les stocks de carburant, des matériaux de construction volumineux et lourds, soit tout le nécessaire pour assurer une autonomie complète dans tous les domaines, avec les réserves qui s'imposent (eau, nourriture, carburant...).


Sources

http://www.senat.fr/rap/r19-664/r19-664_mono.html



08 juin 2021

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars avril 2021 BSAOM Champlain - Marion Dufresne

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars - avril 2021

Aux Glorieuses, une même date mais des timbres différents : L'Astrolabe, deux Marianne, une rouge et une verte, un montimbramoi Champlain, un timbre TAAF  B2M Champlain, un timbre TAAF Iles Eparses...



« "Les îles Éparses n’intéressaient personne il y a dix ans, constate le colonel Rémi Bariéty, chef de corps du DLEM. Nous sommes aux Glorieuses en présence dissuasive afin que personne ne cherche à les revendiquer, et empêcher que des activités illégales n’y soient commises, ou qu’elles soient utilisées comme base arrière. »



Situé à l’entrée du canal du Mozambique, dans l’océan Indien, le parc naturel marin des Glorieuses s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive et couvre 43 762 km². Il comprend également le banc corallien du Geyser, situé à environ 122 km au sud-ouest de l’archipel des Glorieuses et le banc de la Cordelière au sud-est.

Les deux parcs naturels marins de Mayotte et des Glorieuses fonctionnent avec des moyens communs, ce qui permet d’assurer une cohérence technique aussi bien dans la rédaction des plans de gestion que dans les actions des deux parcs. Cependant, compte tenu des particularités administratives de chacune de ces zones, les conseils de gestion sont distincts.

Le conseil de gestion du parc naturel marin est composé de 20 membres représentants de l’État, des organisations professionnelles, notamment de pêcheurs, d’associations de protection de l’environnement et d’experts. Le plan de gestion du parc adopté en janvier 2015 par le conseil de gestion puis en mars 2015 par l’Agence des aires marines protégées (devenue le 1er janvier 2017 Agence française pour la biodiversité) suit les quatre orientations de gestion présentées dans le décret :
Protéger le patrimoine naturel, particulièrement les tortues, les récifs coralliens et les mammifères marins, notamment par une surveillance maritime adaptée aux enjeux et par la sensibilisation des acteurs et des usagers ;
Faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêche durable ;
Faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique pouvant intégrer des observatoires pour contribuer à l’amélioration des connaissances ;
Encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un éco-tourisme respectant le caractère préservé de cet espace.

Le conseil de gestion a été renouvelé par arrêté préfectoral conjoint le 12 janvier 2018 pour une période de 5 ans.

La France compte à ce jour 9 parcs naturels marins répartis à la fois sur les façades maritimes métropolitaines et ultramarines. Le parc naturel marin des Glorieuses fut le quatrième à voir le jour.





Les prévisionnistes de la Réunion interprètent les résultats des modèles de simulation de l’atmosphère à l’échelle globale (Arpège, Aladin, CEP, UKMO...). La connaissance du climat local reste l’élément clé d’une bonne prévision. La climatologie  Le service climatologique participe à la conservation, l’exploitation et la valorisation des données météorologiques acquises dans le réseau de mesures géré par Météo-France pour l’océan Indien. Cette mission de base est complétée par la production de nombreuses études climatologiques qui donnent des aides précieuses à la décision en matière de construction, de gestion de l’énergie, de la ressource en eau, de pratiques agricoles. Pour cela la Direction Interrégional pour l’océan Indien (DIROI) s’appuie sur un réseau dense d’observation : - 96 points de mesure dans l’île de La Réunion. - 4 dans les îles éparses (Juan de Nova, Tromelin, Glorieuses et Europa). - 12 à Mayotte. La maintenance Le service de maintenance a en charge l’installation et l’entretien des systèmes d’observation et d’acquisition de données. Outre La Réunion, son domaine de compétence s’étend aux Iles éparses (Tromelin, Europa, Juan Nova et Glorieuses), aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), et à Mayotte.


Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte aux Glorieuses

Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.



A l'entrée nord du Canal de Mozambique, à 250 km au NE de Dzaoudzi, par 11°33 de latitude sud et 47°17 de longitude est, se situent Les Glorieuses. Elles sont formées d'une l'île principale "La Grande Glorieuse", de "l'îlot du Lys" à une dizaine de kilomètres au NE et des "Roches Vertes" minuscules îlots situés à proximité de l'île principale. Seule La Grande Glorieuse est habitée en permanence par un détachement armé par le DLEM.

Avec 8,4 km de circonférence et 5 Km2 de superficie, Grande Glorieuse est recouverte d'une vaste cocoteraie, vestige d'une ancienne exploitation, de filaos et de buissons épineux. D'origine corallienne elle est semblable à certaines îles de l'archipel polynésien des Tuamotu dans le Pacifique que les anciens du 5RE ont connues.



Les Glorieuses ont été découvertes tout au début du XVI siècle par un navigateur espagnol, le capitaine Juan de Nova, qui était au service de don Manuel 1er du Portugal. Utilisées occasionnellement comme refuge par les pirates, Les Glorieuses sont restées inhabitées. En 1879 un Français, Monsieur Caltaux, y fait escale. De retour à Nossy Bé, il demande au Ministre de la Marine et des Colonies de bien vouloir lui accorder la concession des Glorieuses. Ce dernier accède verbalement à sa requête en lui précisant toutefois que ce sera "à ses risques et périls..." et en avril 1882, Mr Caltaux fait flotter le drapeau de la France sur les Glorieuses. Il y revient trois années plus tard pour mettre en oeuvre son projet de plantation de cocotiers afin d'exploiter le coprah. C'est à cette époque que Mr Caltaux doit faire face aux revendications des Anglais, mais sûr de son bon droit il refuse de quitter l'île. Informé des prétentions britanniques, le gouvernement français affrète un navire de guerre "Le Primauguet" qui arrive sur zone et hisse le drapeau national sur l'île le 23 août 1892. Le 6 août 1896, le gouvernement français promulgue une loi notifiant aux puissances étrangères que "Madagascar et dépendances" sont une colonie française. Le 31 octobre 1897, la France par un acte officiel prend possession des Glorieuses, d'Europa et de Juan de Nova.

En plus de la production du coprah, Mr Caltaux met exploite le guano qui se trouve en abondance sur l'îlot du Lys. Après bien des vicissitudes, dont le naufrage de ses deux navires chargés de matériel au cours duquel il manque d'y laisser la vie, Mr Caltaux cesse ses activités en 1907. La concession est alors accordée à la Société des îles malgaches qui l'exploite jusqu'en 1921. La famille Sauzier prend la relève et exploite la cocoteraie jusqu'en 1958 ; année d'expiration de la concession. La cocoteraie de 15 000 pieds employait encore vingt deux ouvriers seychellois et produisait 80 tonnes de coprah par an.

En 1955, une station météorologique avait été mise en place sur la Grande Glorieuse pendant les périodes cycloniques. Devenue permanente en 1960, elle est de nos jours entièrement automatisée. C'est en 1973 que l'armée vient s'installer aux Glorieuses afin d'y assurer la souveraineté de la France que Madagascar conteste depuis son indépendance en 1960. Classée depuis quelques années "Réserve naturelle" l'île de Glorieuse est un site protégé pour la faune en particulier les tortues de mer qui viennent pondre toute l'année sur les magnifiques plages de sable blanc qui ceinturent l'île.




Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.




12 mai 2021

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses TAAF Juan de Nova 6 avril 2021 Québec Brouage

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses TAAF Juan de Nova 6 avril 2021

Le BSAOM Champlain a fait une tournée Eparses et a touché Juan de Nova le 6 avril 2021.
L'occasion de parler de Samuel de Champlain et du phosphate de Juan de Nova

Cachet humide Champlain - service à la mer -
situation de Juan de Nova - TàD Juan de Nova 6-4-2021


Une devise tirée du Livre des psaumes Psaume 72
« Qu’il domine d'une mer à l’autre mer, Depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre. »

A mari usque ad mare est la devise nationale du Canada, qui provient du huitième verset du psaume 72 du livre des Psaumes de la Bible. Elle signifie De la mer jusqu’à la mer et est à comprendre 
D’un océan à l’autre (l’océan Atlantique et l’océan Pacifique)
Elle a été choisie par le pasteur presbytérien George Monro Grant, secrétaire de Sanford Fleming à l’époque de la Confédération canadienne.
Quelques éléments sur Samuel de Champlain et le Québec

Brouage - Samuel de Champlain et ses explorations  - photo JM Bergougniou





Brouage - église St-Pierre-St Paul détail vitrail 
Samuel de Champlain - photo JM Bergougniou
Samuel de Champlain, vraisemblablement né à Brouage entre 1567 et 1574 (peut-être baptisé le  à La Rochelle au Temple Saint-Yon) et mort à Québec (Nouvelle-France), est un colonisateur, navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et auteur de récits de voyage français. Il fonde la ville de Québec.







Québec - monument à Samuel de Champlain
photo JM bergougniou
Samuel de Champlain meurt à Québec le 25 décembre 1635, durant la nuit de Noël, à l’âge de 55 ou 56 ans, après avoir reçu les derniers sacrements des mains du père Charles Lalemant, son ami, confident et confesseur, qui l’avait accompagné tout au long de sa courte maladie. C’est également le père Lalemant qui célèbre la messe de funérailles à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Recouvrance, tandis que le père Paul Le Jeune prononce l’oraison funèbre, insistant sur les qualités personnelles du défunt et ses immenses mérites envers la Nouvelle-France. Champlain laissait un héritage fabuleux comme explorateur, colonisateur, diplomate, chroniqueur ou entrepreneur
.


Québec - monument à Samuel de Champlain
photo JM bergougniou


« J’y suis arrivé le 3 juillet », écrit-il en 1608. « J’ai cherché un endroit convenable pour notre établissement, mais rien n’était plus commode ni mieux situé que la pointe de Québec ». Samuel de Champlain y plante le fleur de lys, et ainsi voit le jour non seulement Québec, mais aussi le Canada.

Samuel de Champlain ordonne l’abattage de noyers cendrés à ses hommes. Creusant des fosses de sciage, ceux-ci taillent les rondins en planches. L’« habitation » qui découle de leur assemblage est une ambitieuse structure de trois étages, à la manière d’une Bastille miniature. Comportant une galerie sur tout son pourtour, elle est également dotée d’un pigeonnier que seuls les nobles sont alors autorisés à installer en France. La structure tout entière est encerclée de douves et d’un pont-levis menant à l’entrée principale. Les matériaux sont pour la plupart préparés sur place, à l’exception notable des belles fenêtres vitrées, importées de France.


 Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594), il se fait soldat en Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-1601), du fleuve Saint-Laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte atlantique (entre l'actuel Nouveau-Brunswick et Cap Cod).

Brouage - église St-Pierre-St Paul détail vitrail 
Champlain/Maisonneuve - photo JM Bergougniou



 Il nomme définitivement la Nouvelle-France en l'inscrivant sur une carte de 1607, représentant l'Acadie à partir de La Hève jusqu'au sud du Cap Cod. Champlain enracine la première colonie française permanente, à Port Royal d’abord, puis à Québec ensuite. À cette fin, il bénéficie du soutien du roi de France Henri IV, de Pierre Dugua de Mons, de François Gravé et du chef montagnais Anadabijou.


N'appartenant pas à la noblesse, Champlain agit en tant que subalterne d'un noble désigné par le roi. Il est ainsi « lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France » puis à partir de 1629 « commandant en la Nouvelle-France » en l’absence du cardinal de Richelieu. Administrateur local de la ville de Québec jusqu'à sa mort, il ne reçoit jamais le titre officiel de gouverneur de la Nouvelle-France, même s'il en exerce les fonctions.



En 1603, ne possédant aucun titre officiel, Samuel de Champlain se rend au Canada pour la première fois, remontant le fleuve Saint-Laurent lors d’un voyage en compagnie de François Gravé du Pont. 

De retour en France, il en publie le récit, intitulé Des Sauvages, ou, Voyage de Samuel Champlain. Il s’agit de la première description détaillée du Saint-Laurent depuis les explorations de Jacques Cartier. Dans les décennies suivant le passage de ce dernier, les Algonquins se sont établis dans la région autrefois occupée par les Iroquois. À Tadoussac et ailleurs dans la vallée laurentienne, les Français côtoient alors surtout les Montagnais, les Algonquins, les Malécites et les Mi’kmaq.

En 1604, Samuel de Champlain se rend en Acadie en compagnie de Pierre Dugua de Mons, qui projette d’y établir une colonie française. Il ne détient aucun poste de commande ni dans les colonies acadiennes à Sainte-Croix ni à Port-Royal (de nos jours Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse). En qualité de cartographe, il est chargé d’explorer la côte en vue de trouver un emplacement de colonisation idéal. Il doit du même coup agir comme diplomate auprès des peuples autochtones que Pierre Dugua de Mons veut mieux connaître.

https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/samuel-de-champlain


Madagascar et lies de l'Océan Indien, Paris igo3, p. 361. 

 Bulletin économique de Madagascar, Tananarive, t. Il, 1902, p. 385.


11 mai 2021

TROMELIN TAAF Iles Eparses 13-3-2021 Marion Dufresne

TROMELIN TAAF Iles Eparses 13-3-2021


Le Marion Dufresne quitte le 11 mars son port d’attache de La Réunion pour faire route vers l’île Tromelin. Il mettra ensuite le cap au sud pour rejoindre le district de Saint-Paul et Amsterdam, avant de poursuivre vers les archipels Crozet et Kerguelen, territoires administrés par les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).


Située dans l’Océan Indien au nord ouest de la Réunion et de Maurice, à 560 kilomètres des côtes de la Réunion et 450 kilomètres de celles de Madagascar, l’île de Tromelin dont les dimensions n’excèdent pas 1,5 km de longueur sur 0,7 km de largeur et dont l’altitude maximum est de 7 mètres, habitée seulement par des missions scientifiques ou météorologiques, dépourvue d’eau potable et balayée par des alizés qui rendent toute culture impossible, ne peut être abordée que dans des conditions particulièrement difficiles. L’île comme la vaste zone économique exclusive (ZEE) qui l’entoure fait l’objet d’un contentieux de souveraineté entre la France, qui l’occupe effectivement et assure le contrôle de la ZEE, et Maurice, qui la revendique et délivre des licences de pêche pour sa propre ZEE incluant celle, mitoyenne, de Tromelin, ce qui occasionne épisodiquement des tensions entre les deux pays.


La France décide en 1950 d’implanter des stations météorologiques sur ces îles placées stratégiquement sur la trajectoire des cyclones tropicaux du sud-ouest de l’océan Indien.
Sur Europa, l’installation humaine est difficile en raison de l’absence d’eau douce et c’est en 1949 avec la construction d’une station météorologique qu’une présence permanente s’établie. En 1981, une nouvelle station météorologique est construite.
Sur Juan de Nova, une première station météorologique est construite en 1955, remplacée en 1973 par une nouvelle station.
En 1955, une station météorologique est installée au nord de Grande Glorieuse, puis déplacée en 1965, au sud de l’île.
Sur Tromelin, une station météorologique et du personnel sont déployés en 1954 jusqu’en 2011.
Si entre 1949-1955, l’installation de stations météorologiques a entraîné la présence continue de personnels de Météo France (techniciens météorologistes), l’automatisation des stations depuis 1993 (Tromelin) et 1994 (Europa, Juan de Nova et Glorieuses) a entrainé un départ progressif des agents Météo France, les derniers ayant quitté Tromelin en 2011.


 

La partie terrestre de l’îlot ne présente pas véritablement d’intérêt économique. Elle abrite une station météorologique automatisée. Bien que ne représentant qu’un kilomètre carré, cet îlot accueille une forte population de tortues vertes qui viennent se reproduire chaque année et abrite deux populations d’oiseaux marins, les fous à pieds rouges et les fous masqués, protégés par le droit français et classés par certaines conventions internationales. Ces animaux font l’objet d’études spécifiques menées par des laboratoires de recherche réunionnais.

 


Sur le timbre dessiné par Patrick Derible, on y voit le drapeau Français placé au centre, que renforce le mot France en haut à gauche pour bien réaffirmer la souveraineté de la France sur cette ile.

Sources
BNF Gallica
Cartes Tromelin  [Division 7 du portefeuille 222 du Service hydrographique de la marine consacrée à l'île Tromelin et à l'archipel d'Agalega] ; 1/1 D

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