11 mai 2021

TROMELIN TAAF Iles Eparses 13-3-2021 Marion Dufresne

TROMELIN TAAF Iles Eparses 13-3-2021


Le Marion Dufresne quitte le 11 mars son port d’attache de La Réunion pour faire route vers l’île Tromelin. Il mettra ensuite le cap au sud pour rejoindre le district de Saint-Paul et Amsterdam, avant de poursuivre vers les archipels Crozet et Kerguelen, territoires administrés par les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).


Située dans l’Océan Indien au nord ouest de la Réunion et de Maurice, à 560 kilomètres des côtes de la Réunion et 450 kilomètres de celles de Madagascar, l’île de Tromelin dont les dimensions n’excèdent pas 1,5 km de longueur sur 0,7 km de largeur et dont l’altitude maximum est de 7 mètres, habitée seulement par des missions scientifiques ou météorologiques, dépourvue d’eau potable et balayée par des alizés qui rendent toute culture impossible, ne peut être abordée que dans des conditions particulièrement difficiles. L’île comme la vaste zone économique exclusive (ZEE) qui l’entoure fait l’objet d’un contentieux de souveraineté entre la France, qui l’occupe effectivement et assure le contrôle de la ZEE, et Maurice, qui la revendique et délivre des licences de pêche pour sa propre ZEE incluant celle, mitoyenne, de Tromelin, ce qui occasionne épisodiquement des tensions entre les deux pays.


La France décide en 1950 d’implanter des stations météorologiques sur ces îles placées stratégiquement sur la trajectoire des cyclones tropicaux du sud-ouest de l’océan Indien.
Sur Europa, l’installation humaine est difficile en raison de l’absence d’eau douce et c’est en 1949 avec la construction d’une station météorologique qu’une présence permanente s’établie. En 1981, une nouvelle station météorologique est construite.
Sur Juan de Nova, une première station météorologique est construite en 1955, remplacée en 1973 par une nouvelle station.
En 1955, une station météorologique est installée au nord de Grande Glorieuse, puis déplacée en 1965, au sud de l’île.
Sur Tromelin, une station météorologique et du personnel sont déployés en 1954 jusqu’en 2011.
Si entre 1949-1955, l’installation de stations météorologiques a entraîné la présence continue de personnels de Météo France (techniciens météorologistes), l’automatisation des stations depuis 1993 (Tromelin) et 1994 (Europa, Juan de Nova et Glorieuses) a entrainé un départ progressif des agents Météo France, les derniers ayant quitté Tromelin en 2011.


 

La partie terrestre de l’îlot ne présente pas véritablement d’intérêt économique. Elle abrite une station météorologique automatisée. Bien que ne représentant qu’un kilomètre carré, cet îlot accueille une forte population de tortues vertes qui viennent se reproduire chaque année et abrite deux populations d’oiseaux marins, les fous à pieds rouges et les fous masqués, protégés par le droit français et classés par certaines conventions internationales. Ces animaux font l’objet d’études spécifiques menées par des laboratoires de recherche réunionnais.

 


Sur le timbre dessiné par Patrick Derible, on y voit le drapeau Français placé au centre, que renforce le mot France en haut à gauche pour bien réaffirmer la souveraineté de la France sur cette ile.

Sources
BNF Gallica
Cartes Tromelin  [Division 7 du portefeuille 222 du Service hydrographique de la marine consacrée à l'île Tromelin et à l'archipel d'Agalega] ; 1/1 D

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