BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses TAAF Juan de Nova 6 avril 2021
Le BSAOM Champlain a fait une tournée Eparses et a touché Juan de Nova le 6 avril 2021.
L'occasion de parler de Samuel de Champlain et du phosphate de Juan de Nova
|
Cachet humide Champlain - service à la mer - situation de Juan de Nova - TàD Juan de Nova 6-4-2021 |
Une devise tirée du Livre des psaumes Psaume 72
« Qu’il domine d'une mer à l’autre mer, Depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre. »
A mari usque ad mare est la devise nationale du Canada, qui provient du huitième verset du psaume 72 du livre des Psaumes de la Bible. Elle signifie De la mer jusqu’à la mer et est à comprendre D’un océan à l’autre (l’océan Atlantique et l’océan Pacifique).
Elle a été choisie par le pasteur presbytérien George Monro Grant, secrétaire de Sanford Fleming à l’époque de la Confédération canadienne.
Quelques éléments sur Samuel de Champlain et le Québec
|
Brouage - Samuel de Champlain et ses explorations - photo JM Bergougniou |
|
Brouage - église St-Pierre-St Paul détail vitrail Samuel de Champlain - photo JM Bergougniou |
Samuel de Champlain, vraisemblablement né à Brouage entre 1567 et 1574 (peut-être baptisé le à La Rochelle au Temple Saint-Yon) et mort à Québec (Nouvelle-France), est un colonisateur, navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et auteur de récits de voyage français. Il fonde la ville de Québec.
|
Québec - monument à Samuel de Champlain photo JM bergougniou |
Samuel de Champlain meurt à Québec le 25 décembre 1635, durant la nuit de Noël, à l’âge de 55 ou 56 ans, après avoir reçu les derniers sacrements des mains du père Charles Lalemant, son ami, confident et confesseur, qui l’avait accompagné tout au long de sa courte maladie. C’est également le père Lalemant qui célèbre la messe de funérailles à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Recouvrance, tandis que le père Paul Le Jeune prononce l’oraison funèbre, insistant sur les qualités personnelles du défunt et ses immenses mérites envers la Nouvelle-France. Champlain laissait un héritage fabuleux comme explorateur, colonisateur, diplomate, chroniqueur ou entrepreneur.
|
Québec - monument à Samuel de Champlain photo JM bergougniou |
« J’y suis arrivé le 3 juillet », écrit-il en 1608. « J’ai cherché un endroit convenable pour notre établissement, mais rien n’était plus commode ni mieux situé que la pointe de Québec ». Samuel de Champlain y plante le fleur de lys, et ainsi voit le jour non seulement Québec, mais aussi le Canada.
Samuel de Champlain ordonne l’abattage de noyers cendrés à ses hommes. Creusant des fosses de sciage, ceux-ci taillent les rondins en planches. L’« habitation » qui découle de leur assemblage est une ambitieuse structure de trois étages, à la manière d’une Bastille miniature. Comportant une galerie sur tout son pourtour, elle est également dotée d’un pigeonnier que seuls les nobles sont alors autorisés à installer en France. La structure tout entière est encerclée de douves et d’un pont-levis menant à l’entrée principale. Les matériaux sont pour la plupart préparés sur place, à l’exception notable des belles fenêtres vitrées, importées de France.
Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594), il se fait soldat en Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-1601), du fleuve Saint-Laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte atlantique (entre l'actuel Nouveau-Brunswick et Cap Cod).
|
Brouage - église St-Pierre-St Paul détail vitrail Champlain/Maisonneuve - photo JM Bergougniou |
Il nomme définitivement la Nouvelle-France en l'inscrivant sur une carte de 1607, représentant l'Acadie à partir de La Hève jusqu'au sud du Cap Cod. Champlain enracine la première colonie française permanente, à Port Royal d’abord, puis à Québec ensuite. À cette fin, il bénéficie du soutien du roi de France Henri IV, de Pierre Dugua de Mons, de François Gravé et du chef montagnais Anadabijou.
N'appartenant pas à la noblesse, Champlain agit en tant que subalterne d'un noble désigné par le roi. Il est ainsi « lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France » puis à partir de 1629 « commandant en la Nouvelle-France » en l’absence du cardinal de Richelieu. Administrateur local de la ville de Québec jusqu'à sa mort, il ne reçoit jamais le titre officiel de gouverneur de la Nouvelle-France, même s'il en exerce les fonctions.
En 1603, ne possédant aucun titre officiel, Samuel de Champlain se rend au Canada pour la première fois, remontant le fleuve Saint-Laurent lors d’un voyage en compagnie de François Gravé du Pont.
De retour en France, il en publie le récit, intitulé Des Sauvages, ou, Voyage de Samuel Champlain. Il s’agit de la première description détaillée du Saint-Laurent depuis les explorations de Jacques Cartier. Dans les décennies suivant le passage de ce dernier, les Algonquins se sont établis dans la région autrefois occupée par les Iroquois. À Tadoussac et ailleurs dans la vallée laurentienne, les Français côtoient alors surtout les Montagnais, les Algonquins, les Malécites et les Mi’kmaq.
En 1604, Samuel de Champlain se rend en Acadie en compagnie de Pierre Dugua de Mons, qui projette d’y établir une colonie française. Il ne détient aucun poste de commande ni dans les colonies acadiennes à Sainte-Croix ni à Port-Royal (de nos jours Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse). En qualité de cartographe, il est chargé d’explorer la côte en vue de trouver un emplacement de colonisation idéal. Il doit du même coup agir comme diplomate auprès des peuples autochtones que Pierre Dugua de Mons veut mieux connaître.https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/samuel-de-champlain
Madagascar et lies de l'Océan Indien, Paris igo3, p. 361.
Bulletin économique de Madagascar, Tananarive, t. Il, 1902, p. 385.