20 mars 2024

Préfecture maritime Manche Mer du Nord Cherbourg

 Préfecture maritime Manche Mer du Nord Cherbourg

Cherbourg le port e guerre  © JM Bergougniou

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Cherbourg statue de Napoléon © JM Bergougniou
Dans la logique de la création des préfets départementaux, la fonction de Préfet maritime est créée pendant le Consulat le 27 avril 1800 par un arrêté des consuls en date du 7 floréal an VIII portant règlement sur l'organisation de la Marine. Seul correspondant du ministre de la Marine, il est chargé de la direction des services de l'arsenal et de la « sûreté des ports, de la protection des côtes, de l'inspection de la rade, et des bâtiments qui y sont mouillés.
À cette époque, Cherbourg est rattaché au 2earrondissement, dont le chef-lieu est Le Havre (Seine-Maritime).



Statue de Napoléon Ier. — C'est au Nord de la
place d'Armes, sur le Quai Napoléon, que se trouve
la statue équestre de l'Empereur Napoléon 1er. Cette
statue est due à M. Le Véel (de Bricquebec), artiste dont la renommée grandit chaque jour, depuis
quelques années. Ce monument à 10 mètres 20 de
hauteur. Le piédestal est en granit de Flamanville.

Cherbourg la gare maritime © JM Bergougniou


C'est un arrêté signé du Premier Consul, du 25 germinal an XI (15 avril 1803), qui décide de la création effective d'un port de guerre, dans l'anse du Galet.


On prévoit la construction d'un avant-port et d'un bassin capables de contenir "douze vaisseaux de guerre avec un nombre proportionné de frégates et trois formes de construction" (art. 1). Par la suite, un deuxième bassin doit être construit en arrière de l'avant-port et du premier bassin pour abriter vingt-cinq vaisseaux (art. 4).


Cherbourg la digue fort central  © JM Bergougniou


1812. — Cherbourg devient le siège d'une préfecture maritime. Lechevalier Molini fut le premier préfet du nouvel arrondissement.

Guide du Touriste à Cherbourg 1858 - Marcel Mouchel auteur éditeur





19 mars 2024

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

Rennes Armorique code ROC 46451A a encore frappé avec son arme de destruction massive l'OMEC TOSHIBA... et vive les doubles oblitérations...



Le 20 juillet 2023, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. 

 La cérémonie de prise d'armement pour essai du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville s'est déroulée ce vendredi matin 15 mars sur le site de Naval Group à Cherbourg. Petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, ce navire de 99 mètres de long est le troisième né de la série des Barracuda.


 Au nom du ministre des Armées, le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville est armé à compter de ce jour". Les mots du vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines françaises, sonnent comme une forme de naissance pour le navire. "La cérémonie d'aujourd'hui marque une étape importante. Le Tourville va passer d'un état d'objet industriel inerte à celui de navire armé. Pour moi, armé, c'est quelque chose de vivant", explique Laurent Espinasse, directeur sous-marins chez Naval Group.


Les 65 membres de l'équipage bleu du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville ont pris possession de leur navire ce vendredi au cours d'une cérémonie sur le site de Naval Group à Cherbourg. Sous le commandement du capitaine de frégate Guillaume Egret, 40 ans, ces marins vont avoir la mission de réaliser les essais à quai et à la mer dès cet été. Un équipage "bleu" qui sera bientôt rejoint "dans les mois qui viennent" par un autre équipage "rouge" de 65 marins pour avoir un cycle continu, à terre et en mer. Ce dernier sera le sixième équipage de la classe Suffren.


"C'est un honneur de se tenir ici, à Cherbourg, dans le berceau de l'excellence industrielle où plus d'un centaine de sous-marins ont été construits", confie le commandant du Tourville, huitième navire à porter ce nom, mais seulement le premier sous-marin. "Pour beaucoup, ici, le sous marin, c'est le travail de toute une vie. Et donc, dans quelques mois, vous allez prendre le Tourville et lui faire quitter pour la dernière fois Cherbourg. Ce sera pour nous un grand moment d'émotion. Je me rappelle encore, quinze ans après le départ du Terrible de Cherbourg, où, sans annonce particulière, des centaines de collaborateurs s'étaient réunis, en silence, pour assister à ce départ et à cette déchirure", ajoute Laurent Espinasse.


 Près 
de 100 mètres de long, 5.200 tonnes en plongée... le SNA Tourville, petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, est un petit bijou de technologie issu du savoir-faire de Naval Group. "Ceux, comme moi, qui ont eu l'honneur de commander un SNA de type Rubis*, mesurent parfaitement le saut technologique que nous sommes en train de franchir avec l'arrivée de la classe* Suffren*. Les forces sous-marines française voient pour les quarante prochaines années leurs capacités opérationnelles décupler. Deux fois plus gros, deux fois plus armés, deux fois plus endurants. Cela doit faire notre fierté collective"*, explique le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard. Parmi les grandes particularités de ces SNA : l'emploi de missiles de croisière naval.
"Quand les vents mauvais se lèvent..."

Une cérémonie chargée de symboles. D'abord, avec la remise du premier fanion à l'équipage du Tourville. Un fanion où se dresse le blason d'Anne-Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de France au XVIIIe siècle, qui a notamment remporté les victoires de Béveziers (1690) et de La Hougue (1692). Une prise d'armement qui intervient également dans un contexte international de tensions, en particulier avec la Russie sur fond de conflit ukrainien. "Par les temps qui courent, quand les vents mauvais se lèvent. Nul doute qu'il constituera une capacité opérationnelle redoutable pour nos armées", confie le commandant des forces sous-marines françaises.

En son honneur, cape noire à croix de Malte et chapeaux bicorne ornés de plumes d’autruche et d’une bande d’or, plusieurs chevaliers de l’Ordre sont présents à la cérémonie. « Le comte de Tourville a intégré l’Ordre dès sa jeunesse. À 16 ans, il débute son apprentissage qui durera deux ans et fera de lui un spécialiste de la guérilla navale. » Sous l’impulsion de Colbert, il constituera la flotte militaire française. Ses faits d’armes sont nombreux mais son aura dépasse de loin les seules compétences militaires.

« On retiendra son extrême polyvalence. Il a été de charpentier jusqu’à un excellent amiral. S’y ajoutent des qualités de caractère car il est modeste et doté du sens de l’équité. » Un grand homme dont les valeurs sont désormais entre les mains des sous-mariniers.



Merci à Joël IdF

14 mars 2024

Fête du timbre - Gosné 9 mars 2024 Double oblitération voyage au fil de l'eau

 Fête du timbre - Gosné 9 mars 2024 Double oblitération


C'est toujours un plaisir de retrouver les copains lors des manifestations philatéliques et de pouvoir échanger au sens propre et figuré... et le thème Voyage au fil de l'eau me plaisait bien.



Pour moi un pli doit voyager... A part les souvenirs philatéliques, mes plis fréquentent les boîtes à lettre de La Poste avant de revenir dans la mienne. L'impatience de l'attente et le calcul du temps de trajet entre le départ et l'arrivée. J'ai pu ainsi m'apercevoir qu'il est plus rapide depuis Gosné d'aller au Conquet que d'aller à Tinténiac. Peut-être a-t-on remis en service la poste aux chevaux?


Et puis les enveloppes sont arrivées à une magnifique double oblitération... et une nouvelle fois je vais râler.





Une fois de plus La Poste a été à la hauteur. 
Je trouve cscandaleux... que la Poste ne soit pas capable, le jour de la fête du timbre, d'éviter les doubles oblitérations... 
J'espère que Philapostel qui organisait la manifestation va demander à la direction départementale de la Poste de refaire les plis à ses frais. 
C'est inadmissible, méprisant pour les acheteurs, les collectionneurs et pour ceux qui recevront ces plis... et on s'étonne que les gens ne collectionnent plus
JM Bergougniou collectionneur mécontent





TàD Gosné © JM Bergougniou

Aux "quatre coins" de l’Hexagone, les Français s’approprient fleuves, rivières, torrents, lacs, bords de mer, canaux… 

Tinténiac 
 Tinténiac  le canal par un froid matin © JM Bergougniou

Toujours plus nombreux, ils s’adonnent aux joies de la navigation de plaisance, sous toutes ses formes. Kayak sportif ou péniche-hôtel confortable, planche à voile en solitaire ou bateau-promenade en groupe, paddle ou dériveur véloce : qu’importe l’embarcation, sur l’eau le regard change… Tout un écosystème s’est construit autour du tourisme fluvial. 

Tinténiac radeau utopique © JM Bergougniou


 Chaque halte est l’occasion d’apprécier l’art de vivre à la française, où œnologie et gastronomie ont une place de choix.



En 1999, elle obtient son Diplôme national supérieur d'Arts plastiques à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris. Élève de Pierre Carron, elle concentre sa peinture sur des sujets maritimes. 

Tinténiac sur canal © JM Bergougniou
Pendant deux années consécutives (2008 et 2009), elle reçoit la médaille de bronze aux 40e et 41e Salons de la Marine.



Marie Détrée © JM Bergougniou
Le 2 avril 2010, Marie Détrée est nommée au titre de peintre de la Marine. Elle peint et dessine au gré de ses embarquements ou de ses pérégrinations sur les côtes du littoral nord. En 2012, elle est l'auteure de timbres représentant l'Île Longue aux Kerguelen pour les Terres Australes Antarctiques Françaises (TAAF) à la suite de son embarquement sur un patrouilleur de la Marine Nationale.




Gosné  la relève se fait attendre  © JM Bergougniou

Gosné le voyage par les timbres  © JM Bergougniou

Gosné le tamponneur © JM Bergougniou




10 mars 2024

Théodore Tissier navire océanographique Marine nationale FNFL école navale guerre WWII Anita Conti pêche

 Théodore Tissier navire océanographique Marine nationale FNFL


Le 31 août 1940, devant l’arrivée des Allemands, le gouvernement de Vichy dissout l’École navale de Brest. Celle-ci est transférée au fort Lamalgue à Toulon en novembre, puis à Clairac (Lot-et-Garonne) à l’été 1943.



Parallèlement, de 1942 à 1944 une École navale fonctionne à Alger puis à Casablanca, ainsi qu’en Angleterre depuis 1940. Les élèves y sont formés à bord du Président Théodore Tissier, devenu pour l’occasion navire-école, avant de rejoindre les Forces Navales Françaises Libres et participer aux combats et à la Bataille de l’Atlantique au côté des Alliés. 

La Royal Navy était disposée à mettre ses écoles à la disposition des marins de la France Libre, mais il y avait le lourd handicap, pour les jeunes français, de la langue anglaise. Pour pallier à ces contraintes, l’amiral Muselier décide la création d’une École navale à partir de 1940 à Portsmouth, sur le Courbet, puis sur le Président Théodore Tissier et ses deux annexes l’Étoile et la Belle Poule.


Théodore Tissier fait toute sa carrière au Conseil d’État, dont il devient président de section puis vice-président de 1928 à 1937.

Du 17 janvier 1921 au 15 janvier 1922, il est nommé sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil dans le gouvernement Aristide Briand.



Ce premier navire océanographique appartenait à l'Office scientifique et technique des pêches maritimes (OSTPM) dirigé par Édouard Le Danois. Il possédait une tourelle de plongée atteignant 800 mètres de profondeur. Il est inauguré en 1933 au Musée de mer de Biarritz, avec la collaboration d'Anita Conti.

Il effectue en 1934 et 1935 des voyages d'études pour l'Office des Pêches, dans la région de Terre-Neuve ; Pierre de Morsier en publie une note sur les bancs de Terre-Neuve.

En 1938 il est transféré à la Marine nationale pour servir d'annexe à l'École navale en rade de Brest.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il participe à la tentative d'évacuation des forces alliées encerclées du 11 au 13 juin 1940 à Saint-Valery-en-Caux.

Le concours d’admission à l’École navale de 1940 est interrompu par l’avancée des allemands en France et de ce fait non validé. Dès juillet 1940, le commandement des FNFL constitué en Angleterre décide d’organiser à bord du cuirassé Courbet basé à Portsmouth une compagnie d’élèves aspirants destinés à former les cadres subalternes des bâtiments en armement sous son autorité. Deux cycles d’instruction eurent lieu qui demandèrent un complément de formation. Cet embryon d’école se heurte bientôt à de grosse difficultés pour le recrutement du personnel instructeur, les officiers et officiers mariniers qui auraient pu lui être affectés étant destinés en priorité aux navires de guerre ou de commerce en service actif. De plus, le Courbet se prête mal au bon fonctionnement d’une École Navale .

C’est pourquoi, en octobre 1940, devant le besoin croissant en officiers qu’exigeait le développement de la bataille d’Atlantique, une proposition formulée par l’Amirauté britannique d’accueillir une quinzaine d’élèves à l’École navale de Dartmouth est mise en application. Ceux qui eurent le privilège d’en profiter, une quinzaine d’élèves, purent ainsi acquérir une solide formation. Ceux qui ne le purent pas, la majorité, furent admis après concours sur le Président Théodore Tissier, basé à Portsmouth et qui constitua ce qu’on peut réellement appeler l’École navale FNFL. 

Le 3 juillet, il est saisi par la Royal Navy et aussitôt réarmé par les Forces navales françaises libres (FNFL) pour lesquelles il sert de bâtiment-école au profit des équipages des FNFL en formation au Royaume-Uni.

Le 21 juin 1947, il est cédé au Service des pêches maritimes.

La campagne du « President Theodore-Tissier » Le navire d’études océanographiques Président-Théodore-Tissier, ayant à bord la mission de l’Office Scientifique et technique des pêches maritimes, est arrivé à Lorient après une campagne de deux mois qui fut remarquablement remplie. Il s’était d’abord rendu à Halifax pour le Congrès du Comité international de l'Atlantique Nord, qui eut lieu à son bord du 19 au 22 septembre, et où les délégués de l'Office des Pêches discutèrent d’importantes questions avec les représentants du Canada, de Terre- Neuve et des Etats-Unis. 

De là, il gagne les bancs de Terre-Neuve pour faire en divers points des prélèvements de plancton et des dragages. Il se rend ensuite dans le Saint- Laurent, où il reçoit le plus chaleureux accueil des Canadiens, remonte jusqu’au Labrador et au détroit de Belle-Isle, puis redescend le long des côtes Ouest et Sud de Terre-Neuve, visite Saint-Jean de Terre-Neuve et Saint-Pierre-Miquelon, et rentre en France par les Açores. Il est allé désarmer à Brest pour l’hiver et se préparer à entreprendre au printemps prochain une nouvelle croisière au cours de laquelle il ira probablement aux îles Feroë, en Islande et au Spitzberg. 

Au cours de sa dernière campagne, il a rencontré à diverses reprises de fortes tempêtes, mais s’est admirablement comporté. 


https://anitaconti.lorient.bzh/fr/diaporamas/diaporama-navire-president-theodore-tissier

https://anitaconti.lorient.bzh/fr

08 mars 2024

Goélette Belle-Poule Portugal Lisbonne 2024

Goélette Belle-Poule

escale au Portugal (peut-être)

Y en a marre... Je suis (encore) de mauvaise humeur...car encore une fois le timbre d'un courrier n'est pas annulé... 

Pas de date de traitement pas de de lieu, alors pourquoi se casser le ... pour affranchir du courrier en timbres étrangers?


Pourquoi aucune annulation,  ni timbre à date? 

Peut-être parce que le courrier n'a pas été posté au Portugal, qu'il est revenu par une dépêche et est rentré dans le circuit postal en France - Brest ou ailleurs?

Finalement la philatélie et la marcophilie sont de plus en plus décevantes...

06 mars 2024

BRF Jacques Stosskopf symbolique Alsace mécanicien marine Lorient

BRF Jacques Stosskopf symbolique

Pour remplacer les pétroliers ravitailleurs, un programme porte sur la réalisation de quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces (BRF). Stratégiques, ils permettront de soutenir dans la durée les navires déployés en haute mer (groupe aéronaval et groupes d’action navals), en les ravitaillant en carburants, munitions, pièces de rechanges et vivres.

En plus de disposer d’une plus grande capacité d’emport que leurs prédécesseurs, ces navires bénéficieront de meilleures capacités tactiques et de technologies avancées. Ils seront notamment équipés du nouveau système d’artillerie RAPIDFire de 40mm développé par les sociétés Thales et KNDS en cotraitance, des premières antennes Syracuse IV « Commandement » ainsi que du système SIMBAD RC. Ils disposeront également du nouveau système lutte contre les menaces asymétriques fourni par Naval Group.

Les navires français reprennent le design du navire italien Logistic Support Ship (LSS) Vulcano livré à la Marine italienne en mars 2021, en y apportant les modifications nécessaires au besoin du soutien du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle. Ils sont construits par les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, en partenariat avec Naval Group, notamment pour le système de combat. Les tronçons de coque qui accueillent le système de ravitaillement sont réalisés par Fincantieri en Italie, plus précisément sur le chantier de Castellammare di Stabia situé à proximité de Naples.




La rondache est formée de la roue dentée du mécanicien et de l'ingénieur, du cordage du marin dans sa partie basse
L'ancre se terminant par la croix de Lorraine évoque le  résistant et le rôle de la Marine et des marins durant la guerre (des F.N.F.L., du commando Kieffer ou des blindés des fusiliers marins...)
La cigogne de l'Alsacien est entouré par les décorations croix de guerre et légion d'honneur,  le soleil et les pyramides enfin évoquent l'Orient (Lorient) ).

 

05 mars 2024

Les demoiselles de Rochefort Michel Legrand Jacques Demy Catherine Deneuve

Les demoiselles de Rochefort Michel Legrand Jacques Demy Catherine Deneuve



Place Colbert Rochefort  © JM Bergougniou




Quelques pas de danse sont effectués sur le plancher de la nacelle du pont transbordeur du Martrou, des forains qui  s'installent sur la place Colbert de Rochefort pour monter une foire commerciale qui va créer une animation inhabituelle. Le décor est planté;



Place Colbert Rochefort  © JM Bergougniou
Maxence est un jeune marin blond faisant son service militaire dans une caserne en ville. Peintre et poète à ses heures, il est lui aussi à la recherche de son idéal féminin, comme il le chante dans le café d'Yvonne, y venant régulièrement ; il y raconte son parcours et ses voyages sur les océans à travers le monde, à la recherche de l'amour et de son « idéal" féminin.

 

 
 la fontaine de l'amiral  la Corderie royale 
Rochefort 
© JM Bergougniou

le pont transbordeur du Martrou
Echillais Rochefort 
© JM Bergougniou

le pont transbordeur du Martrou Rochefort  © JM Bergougniou

La Fontaine en forme d’arc de triomphe, qui l’agrémente a été érigée en 1750, à son sommet une sculpture œuvre de Victor Bourguignon représente l’union allégorique de l’Océan Atlantique et de la Charente qui se donnent la main et mêlent leurs eaux. L’une des faces du monument porte un cartouche avec l’inscription suivante (érodée par le temps) faisant allusion à la Charente : « Laeta diu varios errabam nympha per agros, Laetior in vestris moenibus ecce fluo » dont la traduction est : « Autrefois je coulais joyeuse dans les campagnes, plus joyeuse encore je coule maintenant dans vos murs ».

Delphine et Solange  Rochefort 
© JM Bergougniou
Nous sommes deux soeurs jumelles

Nées sous le signe des gémeaux

Mi fa sol la mi ré

Ré mi fa sol sol sol ré do

Toutes deux demoiselles

Ayant eu des amants très tôt

Mi fa sol la mi ré

Ré mi fa sol sol sol ré do



Les capelines de Catherine Deneuve et Françoise Dorléac sont confectionnées par le modiste français Jean Barthet, créateur de chapeaux pour le tournage de nombreux films

Delphine et Solange  Place Colbert Rochefort 
 
© JM Bergougniou
Nous fûmes toutes deux élevées par Maman

Qui pour nous se priva, travailla vaillamment

Elle voulait de nous faire des érudites

Et pour cela vendit toute sa vie des frites

Nous sommes toutes deux nées de père inconnu

Cela ne se voit pas, mais quand nous sommes nues

Nous avons toutes deux au creux des reins c'est fou

Là, un grain de beauté

Qu'il avait sur la joue.

Nous sommes deux soeurs jumelles

Nées sous le signe des gémeaux

Mi fa sol la mi ré

Ré mi fa sol sol sol ré do


Ce thème était tabou à l'époque. 

En 1967, date à laquelle le film est sorti, année de la fameuse loi Neuwirth sur la contraception, les enfants naturels étaient très mal vus dans la société, tout comme la nudité effleurée dans le texte. 

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