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28 juillet 2020

Arrivée du Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren à Toulon

Arrivée du Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren à Toulon

Ni clairon ni crieur en place publique : en dépit de l’événement que cela représente pour les forces navales françaises, l’arrivée dans son port base du Suffren, le tout nouveau sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français, n’a fait l’objet d’aucune communication préalable de la part du ministère des armées. Le navire doit émerger dans la rade de Toulon dimanche 26 juillet, avant de rejoindre les quais de l’escadrille des SNA mercredi.Arrivée du Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren à Toulon  (Le Monde)



Communiqué du ministère de la Défense



Le Suffren, premier des six SNA de classe Suffren, est arrivé ce jour à la base navale de Toulon.






Cette arrivée dans son port d’attache marque une étape importante des essais à la mer du premier sous-marin du programme Barracuda.



Pilotés par la Direction générale de l’armement (DGA) et conduits par la Marine nationale, les essais en mer permettent de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes et équipements du sous-marin, avant sa qualification puis sa livraison aux forces françaises.




Après la première plongée du sous-marin au large de Cherbourg en avril, les équipes étatiques et industrielles du programme ont mené différents essais en mer afin de s’assurer que le sous-marin navigue en sécurité et pour tester ses performances tant techniques qu’opérationnelles.



Ces essais ont permis aux spécialistes des centres d’expertise DGA, d’étudier les données recueillies. Il ressort de ces analyses que le comportement en mer du premier sous-marin de la série est cohérent avec sa modélisation.


La poursuite des essais en Méditerranée sera conduite par un équipage de la Marine nationale. Elle sera supervisée par des ingénieurs et des techniciens de la DGA et du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et des industriels Naval Group et TechnicAtome ainsi que de leurs partenaires et sous-traitants.



02 mai 2019

SNA PERLE équipage bleu Avril/Août 2019 2C22

SNA PERLE équipage bleu Avril/Août 2019 2C22
La mission 2C22 signifie tout simplement le 22e cycle d'opérations après la 2e IPER.

Et comme chacun le sait l'IPER est Indisponibilité périodique pour entretien et réparation. 






Redoutables chasseurs de sous-marins, les SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien de la FOST comme à la protection d’une force aéronavale à la mer (exemple : opérations Trident ou Héraclès).






 Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle ». Ils peuvent rallier rapidement un théâtre d’opérations, y rester longtemps, discrètement ou si nécessaire plus ostensiblement, y recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes : torpilles, missiles antinavires.

Photo JMB
Plus encore que le SNA actuels, les six SNA futurs de type Barracuda, dont le premier sera livré en 2017, auront une vocation stratégique.

À la fois navires de combat et instruments de puissance, ils bénéficient grâce à l’emport du missile de croisière naval d’une capacité de frappe contre la terre dans la profondeur et des moyens accrus de mise en œuvre de forces spéciales.


Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :
6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
les permissions.


Photo JMB 
Longueur : 73,6 mètres
Largeur : 7,6 mètres
Poids : 2670 tonnes en plongée
Immersion maximale : 300 mètres
Motorisation : 1 réacteur nucléaire, 1 groupe turbo-réducteur de 7 MW
Équipage : 2 équipages de 70 marins
Vitesse : > 20 nœuds
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm pour torpilles F17 ou pour missiles SM-39 EXOCET antinavire à changement de milieu
Équipement : 1 sonar multifonction, 1 sonar remorqué d’écoute très basse fréquence, 1 détecteur de radar ARUR 13, 1 système de transmissions par satellite, système de combat Titlat.



Merci à Claude Arata

09 juillet 2022

SUFFREN Admission au service actif 01-06-2022

SUFFREN Admission au service actif 01-06-2022



M Sébastien Lecornu, ministre des armées, s’est rendu à bord du SNA Suffren en escale à Brest le 3 juin à l’occasion de son admission au service actif.

Débutées à la réception de bâtiment le 6 novembre 2020 et entrecoupées de deux périodes d’entretien, ces phases, appelées vérifications des caractéristiques militaires (VCM) visaient à acquérir avec certitudes la maitrise des différents domaines de lutte.

Il s’agissait donc de tester le fonctionnement des d’armes mais aussi d’expérimenter et de s’approprier pleinement l’emploi comme la maitrise des systèmes d’armes du bâtiment dans tous les types de zones maritimes.

Les équipages ont réalisé le programme d’essais à la mer du bâtiment en apportant leurs expertises pour évaluer ses capacités opérationnelles. Ils développé de nouvelles tactiques, appréhendé de nouveaux usages et éprouvé le bâtiment dans des conditions d’emploi différentes.

L’acquisition des domaines de lutte s’est faite à travers un processus progressif de maîtrise lors de scénarii de plus en plus complexes, dont le point culminant fut la participation à l’exercice Polaris où le sous-marin fut opposé à toute une force navale comportant plusieurs frégates modernes.

Le SNA Suffren reprendra les mêmes missions que les SNA de type Rubis, avec des capacités bien supérieures. Il dispose en particulier d’une capacité de frappe contre terre avec le MdCN et la capacité de mettre en œuvre des forces spéciales par un sas nageurs et par son hangar de pont.

Le SNA Duguay-Trouin sera prochainement mis à l’eau, le Suffren est le premier d’une série de six SNA qui remplaceront les SNA Rubis à l’horizon 2030.

Source : Marine nationale


Le 1er juin 2022 le chef d’état-major de la Marine Nationale Pierre Vandier a prononcé l’admission au service actif du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren, premier de série du programme Barracuda.

Le Suffren, qui avait été livré à la Marine en novembre 2020, a donc franchi le dernier jalon, celui qui officialise son entrée au service des forces sous-marines.

Point d’orgue pour tous les acteurs qui ont participé à la réalisation du navire, dont les équipes de TechnicAtome, en charge de sa chaufferie, l’ASA marque le passage au stade de l’entretien en service pour plusieurs décennies.

Pour Loïc Rocard, « c’est l’aboutissement formalisé de quinze années et du travail de près d’un millier de collègues qui ont participé à ce chantier au fil du temps. Et une nouvelle occasion de fierté, le jour où ce navire, à la pointe du progrès, conforme à des spécifications très ambitieuses, prend définitivement et complètement sa place au sein des forces  ».

Cinq sous-marins suivront dans la décennie, au premier rang desquels le Duguay Trouin actuellement en phase finale de réalisation.

Sources

https://www.colsbleus.fr/fr/node/667


22 janvier 2021

Voeux 2021 SNA SUFFREN barracuda sous-marin ALFOST Toulon équipage bleu

Voeux 2021 

SNA SUFFREN

et équipage bleu


Les forces sous-marines et la force océanique stratégique sont composées d'environ 4000 marins, militaires et civils, qui mettent en œuvre 4 sous marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), 6 sous marins nucléaires d’attaque (SNA) et des unités assurant leur commandement et leur soutien : état-major, base opérationnelle de l'Ile Longue, stations de transmissions, escadrilles, écoles de navigation sous-marine et centre d'interprétation et de reconnaissance acoustique. Ces forces sont placées sous l'autorité de l'amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), actuellement le vice-amiral d’escadre Jean-Philippe


Par Le Parisien avec AFP
Le 21 octobre 2020 à 08h08


La France a effectué pour la première fois mardi un tir de missile de croisière depuis un sous-marin, a annoncé le ministère des Armées.


Le Suffren - nouvelle génération de sous-marins nucléaires d'attaque (classe Barracuda) - a « réalisé avec succès » ce tir d'essai de Missile de croisière naval (MdCN) au large de Biscarrosse (Sud-Ouest), a-t-il précisé dans un communiqué.

https://www.leparisien.fr/politique/decouvrez-les-entrailles-du-suffren-le-nouveau-sous-marin-nucleaire-francais-08-07-2019-8111850.php


LES SOUS-MARINS NUCLEAIRES D’ATTAQUE (SNA) type Suffren

Missions : Outre les missions actuellement remplies par les SNA de type Rubis, les SNA de type Suffren auront notamment la capacité de frapper dans la profondeur grâce à la mise en œuvre du missile de croisière naval. Ils auront également des moyens accrus de mise en œuvre de forces spéciales.

Les futurs bâtiments : Suffren, Duguay-Trouin, Tourville, De Grasse, Rubis et Casabianca

Port d’attache : Les six sous-marins seront basés à Toulon, assurant la suite de SNA de type Rubis.

Caractéristiques :
Longueur : 99,50 m
Largeur : 8,8 m
Poids : 5 300 tonnes en plongée
Propulsion : un réacteur nucléaire
Vitesse : 25 nœuds en plongée
Immersion : 300 m
Équipage : 2 équipages de 60 marins
Autonomie : 70 jours
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm pour torpilles F 21 et missiles antinavire (type SM-39 EXOCET ) ; missiles de croisière naval (MDCN)


Sources

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/silencieux-propre-sans-periscope-huit-choses-a-savoir-sur-le-suffren-la-formule-1-des-sous-marins-nucleaires-francais_3533363.html




17 novembre 2023

SNA AMETHYSTE équipage Rouge cercle polaire juillet novembre 2023

SNA AMETHYSTE équipage Rouge cercle polaire juillet novembre 2023




Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots)







L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :

  • 6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
  • 3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
  • 13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
  • une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
  • les permissions.



« Les déploiements réguliers des bâtiments de la Marine nationale dans le grand Nord revêtent un caractère stratégique du fait des enjeux géopolitiques et environnementaux de cette zone. Ils garantissent à la France une capacité d’intervention et d’appréciation autonome de la situation », a en effet expliqué l’EMA, dans un commentaire accompagnant plusieurs photographies d’un SNA et d’un Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM]. 

« Déployés en eaux glaciales, BSAM et SNA témoignent par leur endurance et leurs performances, de la capacité de la Marine nationale à se déployer sur toutes les mers du monde », a enchéri la Marine nationale, sans plus de précision. 

Étant donné que l’on peut voir le pavillon norvégien au niveau du kiosque du SNA, il est facile d’en déduire que les deux navires français ont fait une escale en Norvège, plus précisément à Tromsø [nord de la Norvège]. Ce qu’a confirmé la presse locale, selon laquelle la présence d’un sous-marin nucléaire français dans cette base navale est « inédite ».

Sources

Armée française - Opérations militaires

https://twitter.com/EtatMajorFR/status/1706727493594759468

https://www.opex360.com/2023/09/27/un-sous-marin-nucleaire-dattaque-francais-fait-une-escale-remarquee-en-norvege/#google_vignette


Første franske atomubåt ved Grøtsund i Tromsø – årets sjuende ubåtanløp ved havna

https://www.highnorthnews.com/nb/forste-franske-atomubat-ved-grotsund-i-tromso-arets-sjuende-ubatanlop-ved-havna


16 février 2018

SNA PERLE équipage rouge déploiement Océan Indien 2C19 Djibouti

SNA PERLE équipage rouge déploiement Océan Indien 2C19

article modifié le 19 février 2018

C’est sur les hauteurs de Toulon, dans le splendide cadre du mémorial du Mont Faron, que le capitaine de vaisseau Cyril de Jaurias, commandant l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) de la Marine nationale, a fait reconnaitre le 12 février le nouveau commandant de l’équipage bleu du SNA Perle. Il s’agit du capitaine de corvette Julien Fieschi, qui succède au capitaine de frégate Axel Roche. Pendant les deux années de commandement de ce dernier, la Perle a connu une activité soutenue, totalisant 4300 heures de plongée et 215 jours d’absence de de son port base de Toulon, principalement en Atlantique.

A propos du numéro de la mission 2C19, il s'agit du 19e cycle après la deuxième IPER.


la mission en Océan Indien est prévue jusqu'en avril 2018


Mise sur cale à Cherbourg en mars 1987, à l’eau en septembre 1990 et admise au service actif en juillet 1993, la Perle devait être le sixième des huit sous-marins nucléaires d’attaque du type Rubis. C’est finalement devenu le dernier après l’abandon de la construction des Turquoise et Diamant suite à la fin de la guerre froide.

Le SNA Perle (©  MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Longs de 73.6 mètres pour un déplacement d’environ 2670 tonnes en plongée, les bâtiments de ce type, équipés d’un réacteur nucléaire K48 et d’un appareil propulsif développant 7000 kW, peuvent dépasser les 25 nœuds en plongée. Ils disposent de quatre tubes de 533mm permettant de lancer des torpilles lourdes et missiles antinavire, avec une capacité d’emport de 14 armes.




La Perle sera le dernier SNA du type Rubis à bénéficier d’un arrêt technique majeur, en 2019, chantier qui sera conduit à Toulon par Naval Group et comprendra notamment le rechargement de con cœur nucléaire. De quoi permettre au sous-marin de naviguer encore 10 ans, jusqu’à l’arrivée du sixième et dernier SNA de nouvelle génération du type Barracuda. 




sources :

https://www.meretmarine.com/fr/content/un-nouveau-commandant-pour-le-sna-perle


29 avril 2018

Sous-marin Perle SNA déploiement Océan Indien 2C19 décembre 2017 Avril 2018

Sous-marin Perle SNA déploiement Océan Indien 2C19 Escale à Mormugao Bombay






Après un déploiement de 101 jours en Océan Indien, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle a retrouvé son port base de Toulon le 26 avril. Le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), avait tenu à embarquer pour la dernière nuit et journée de ce déploiement. Il effectuait là son dernier embarquement après trois ans et demi à la tête des forces sous-marines, occasion pour lui de rappeler en quoi consiste le métier de sous-marinier « un mélange de camaraderie, de professionnalisme et de solidarité où chacun est important.





Espace de toute première importance pour l’économie mondiale, l’Océan Indien voit transiter 25% du trafic mondial et 75% des exportations de l’UE. La présence d’un SNA dans cette zone stratégique permet de protéger les unités précieuses que la Marine y déploie régulièrement comme le porte-avions Charles de Gaulle, qui est systématiquement accompagné d’un SNA au sein du groupe aéronaval.


photo  © Gilles Guérin




Bombay ou Mumbai) est la capitale de l'État indien du Maharashtra. La métropole compte 12 478 447 habitants en 20113. Ville d'Inde la plus peuplée, elle forme avec ses villes satellites de Navi Mumbai, Bhiwandi, Kalyan, Ulhasnagar et Thane, une agglomération de 18 414 288 habitants4, soit la cinquième plus peuplée au monde

Pour le capitaine de vaisseau Cyril de Jaurias, commandant de l’escadrille des SNA (basée à Toulon), "Les opérations avec la Marine indienne sont essentielles dans une zone d’intérêt international très fort où transitent des flux extrêmement importants pour notre pays. Les hommes ont acquis une énorme expérience et maintiennent leur savoir-faire. Leur travail en eaux chaudes comporte des spécificités et nous devons aussi sans cesse actualiser nos connaissances de cette région du monde. Les hommes vont se reposer brièvement puis ils reviendront travailler avec l’équipage qui les remplace pendant la période d’entretien et au moment des essais en mer, ils auront sept semaines de congés bien mérités."


Mormugao (portugais : Mormugão) est une localité du district de Goa Sud, dans l'État de Goa, en Inde. On y trouve le principal port maritime de l'État. 

« Nous avons besoin de maîtriser l’environnement pour un prochain envoi de notre porte-avions », précise le pacha de la Perle, le capitaine de frégate Franck Catros. Il qualifie également l’océan Indien de « complexe ». Ainsi, des eaux chaudes en surface et froides en profondeur perturbent les senseurs.

Lors de cette mission , le sous-marin, en compagnie de la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne,a participé à la première phase de l’exercice Varuna 18 avec la marine indienne.

Celle-ci avait déployé les frégates Mumbai et Trikand accompagnées du sous-marin Kalvari, qui vient d’être admis au service actif. Ce tout nouveau sous-marin de la classe Scorpène a été construit en Inde en partenariat avec Naval group.

Si cet exercice avait une vocation anti sous-marine, le but était également « d’échanger et dialoguer entre sous-mariniers », amenés à coopérer davantage à l’avenir.

Le SNA Perle a également participé à l’exercice Tiger Eel 18 avec la marine des Émirats arabes unis au large des côtes de l’émirat de Fujairah.

sources : 

Marine nationale Cols bleus 

Var-Matin

http://www.varmatin.com/environnement/photos-apres-cent-jours-en-mer-le-retour-du-sous-marin-perle-a-toulon-etait-tres-attendu-226419?t=YjMyYTIyODE1Yjg1M2FmYzQ0MzEzZDFlMTRiMTQxMGVfMTUyNDkzNDIwNTM3OV8yMjY0MTk%3D&tp=viewpay


Le Marin 

http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/defense/31295-la-perle-de-retour-toulon-apres-une-mission-en-ocean-indien

Un grand merci à l'expéditeur des plis indiens


18 janvier 2014

SNA PERLE Mission Bois-Belleau

SNA PERLE équipage rouge 
Mission Bois-Belleau


Redoutables chasseurs de sous-marins, les SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien de la FOST comme à la protection d’une force aéronavale à la mer. Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle ». Ils peuvent rallier rapidement un théâtre d’opérations, y rester longtemps, discrètement ou si nécessaire plus ostensiblement, y recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes : torpilles, missiles antinavires. 



BPI 610 Djibouti 9-1-2014



Du 19 au 23 décembre 2013, le groupe aéronaval (GAN) composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, de la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, du pétrolier ravitailleur (PR)Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), a fait escale à Djibouti, un mois après avoir quitté Toulon.

BPI 610 Djibouti 9-1-2014


Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).
L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante : 6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages, 13 semaines d’activité opérationnelle à la mer, une nouvelle période d’entretien au retour de mer, les permissions.
Mission Bois-Belleau

Après son appareillage le 20 novembre dernier, le groupe aéronaval a réalisé un entraînement intensif d’une dizaine de jours en Méditerranée dans le but de finaliser la préparation de son déploiement opérationnel. Ayant mis le cap à l’est, il a franchi le canal de Suez le 6 décembre.

Du 7 au 10 décembre 2013, le GAN a conduit avec l’Arabie Saoudite en Mer Rouge le premier exercice bilatéral de sa mission baptisé « White Shark ». Les bâtiments constituant le groupe aéronaval ont ensuite rejoint ceux de laTask Force 465, qui agissent dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalante »,afin de patrouiller dans le Golfe d’Aden et de participer à la sécurisation des voies maritimes stratégiques.

Dans le même temps, une campagne d’entraînement au tir pour les Rafale et les Super Etendard Modernisés embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle a été réalisée à Koron, à l’ouest de Djibouti du 13 au 18 décembre 2013.

Au terme de 600 vols durant ce premier mois, cette escale a permis de conduire des interventions technique sur les différents aéronefs. Elle a également permis d’assurer le soutien des bâtiments du groupe, mais aussi de ravitailler en vivres et en combustible.

Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.

28 mars 2020

Le sous-marin Provence 1979

Le sous-marin Provence 


Quelque part en Méditerranée, le Suffren piste un sous-marin appartenant à une nation étrangère. "Un intrus qui se trouve dans notre zone d'intérêt. Nous ne connaissons pas ses intentions, il est identifié et nous n'avons pas été détectés", chuchote visiblement satisfait le commandant en second du Suffren, le capitaine de corvette, Laurent, 37 ans. Le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) français, le Suffren, est considéré comme l'un des sous-marins les plus silencieux du monde.
Dans le central opérationnel, un lieu sombre qui "invite au silence et à la concentration", une vingtaine de sous-mariniers, s'entraîne dans une salle de simulation, à Toulon. Les logiciels ou encore les consoles pour les systèmes de combat et les sonars sont identiques à ceux qui se trouvent à bord du Suffren. "Le simulateur est instructif et c'est exactement ce que l'on retrouve à bord", résume ainsi le premier maître, Jérémy, 33 ans, en charge de la conduite de la chaufferie nucléaire et de l'usine électrique.
Mais bien avant cela 




Avec la mise en service des SNLE dans la Marine nationale française dans les années 1970, il est décidé pour les forces sous-marines la construction d'une classe de SNA utilisant la même technologie de propulsion, mais reprenant, pour des questions de coût, la forme de coque des classe Agosta. Cet « Agosta à propulsion nucléaire » est tout d'abord connu sous le nom de SNA 72 puis classe Provence (les deux bâtiments suivants s'appelant Bretagne et Bourgogne), avant d'être rebaptisés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.





LE lancement du sous-marin Provence, prototype des sous-marins nucléaires d'attaque a eu lieu le 7 juillet dans l'arsenal de Cherbourg en présence du capitaine de frégate Foillard, son commandant, et de l'ingénieur en chef de l'armement La Mière, chargé du programme S.N.A.

La présente série, qui devrait être « figée » à cinq unités selon l'Etat-Major, avait été décidée en juin 1975 par un conseil de défense sous le nom de « programme SNA 72 ». Mais c'est par une dépêche de mise en chantier datée du 4 mars 1976 que le ministre de la Défense a passé commande du prototype, dont la construction a pu effectivement commencer en juillet de la même année, les dimensions du bâtiment permettant d'utiliser les infrastructures — atelier de préfébrication des tronçons de coque épaisse, cale de construction et forme d'achèvement notamment — qui avaient déjà servi à la réalisation des sous-marins classiques, et tout dernièrement au programme des sous-marins de 1 200 tonnes du type Agosta.

La Provence est le 85ème sous-marin construit à Cherbourg

et c'est pour reprendre une vieille tradition de la Marine que les sous-marins nucléaires d'attaque prendront le nom de provinces de France, le dernier bâtiment de la série ayant été un cuirassé du programme 1912. Un autre sous-marin nucléaire d'attaque est actuellement en construction : la Bretagne, qui sera suivi d'un troisième, la Bourgogne, réalisé dans la même cale où a été construite la Provence. Le prototype devrait effectuer ses essais officiels au cours du premier semestre de l'année 1981 pour entrer en service actif à Toulon début 1982.

Rappelons que les S.N.A. de la 1ère génération déplaceront moins de 2 700 tonnes en plongée pour une longueur de 72 m, soit seulement 5 mètres de plus que les sous-marins du type Agosta, dont ils possèderont le système d'arme, soit quatorze torpilles du dernier modèle, lancées à partir de quatre tubes placés à l'avant. ■' La direction technique des constructions navales a confié la conception et la réalisation de la chaufferie nucléaire, donnant une puissance continue dis,ponible de 48 mégawatts thermiques, au Commissariat l'énergie atomique, et celle de l'appareil turbo-moteur électrique à l'établissement d'Indret.

La chaufferie nucléaire peut fournir une puissance notable correspondant aux vitesses usuelles en circulation primaire naturelle, ajoutant ainsi la discrétion à l'autonomie énergétique de longue durée qu'elle donne au bâtiment.

René MOIRAND



Ce sont les SNA les plus compacts du monde, ce qui a causé quelques difficultés pour l'intégration du réacteur à eau pressurisée K48. La conception de ce dernier étant validée par le prototype baptisé « CAP » pour « Chaufferie avancée prototype » construit en 1974

Le navire de tête fut livré en 1983 et a repris le nom de son illustre prédécesseur, le Rubis, qui fit partie des FNFL et fut fait Compagnon de la Libération. Le 3e de la série ne porte pas un nom de pierre précieuse mais reprend celui du Casabianca, un sous marin de 1 500 tonnes qui s'est échappé du sabordage de Toulon et s'est distingué en Méditerranée durant la seconde guerre mondiale.

Le 18 mai 1991, Nuits-Saint-Georges (Département de la Côte-d'Or) devient la ville marraine du sous-marin Rubis

Merci à Patrick Le Pestipon pour l'enveloppe

sources :

Dans les salles secrètes d’un des sous-marins les plus silencieux du monde
L'équipage du nouveau sous-marin nucléaire d'attaque français achève son entraînement sur simulateur à Toulon avant les essais en mer

Par Jeremy Michaudet
https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/5799494/a-bord-du-suffren-comme-si-vous-y-etiez.html

Cols bleus 



26 octobre 2021

SNA SUFFREN passage de la ligne septembre 2021 sous-marin

SNA SUFFREN - passage de la ligne 

« Toujours vainqueur, jamais vaincu » est sa devise. Après avoir navigué jusqu’à l’Équateur, le sous-marin « Suffren », premier de la série des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque, vient de terminer ses essais à la mer et son premier passage de la ligne. Celle-ci est-elle matérialisée sous l'eau? 
Dans quelques semaines, il entrera en service actif. 



Le sous-marin français Suffren, qui entrera en service actif ces prochains mois, est un bâtiment de 5.000 tonnes, destiné à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980.




Gros plan sur le Suffren, fierté de la défense tricolore. Un mastodonte d'acier de 100 mètres de long émerge des eaux de la rade de Toulon. A l'avant, un sas étroit permet d'accéder aux entrailles du premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de nouvelle génération, qui entrera en service actif ces prochains mois. Ce modèle de submersible bardé de technologies et d'armement dernier cri aurait dû être exporté en Australie à hauteur de 12 exemplaires, dans une version conventionnelle (propulsion non nucléaire). Mais au grand dam de Paris, Canberra a préféré conclure début septembre un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, annulant de fait son contrat avec les Français.

Alors que Paris peine encore à digérer ce camouflet diplomatique, la Marine française a convié plusieurs journalistes pour une rare visite du bâtiment flambant neuf de 5.000 tonnes, le premier d'une série de six SNA destinés à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980. Le programme baptisé Barracuda, d'un coût estimé à 9,1 milliards d'euros, compte pour l'instant trois ans de retard. Il promet d'équiper la Marine de submersibles "plus discrets, plus endurants, plus armés", pour protéger les bâtiments précieux comme les porte-avions et sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) porteurs des missiles nucléaires, traquer les sous-marins ennemis et recueillir du renseignement, résume le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna D'Istria, commandant l'escadrille des SNA français.

En phase d'essais, le Suffren a déjà réalisé une première traversée de longue durée cet été, sous le commandement du capitaine de vaisseau Laurent Coggia. "On est descendus jusqu'à l'équateur pour tester son fonctionnement en eaux chaudes et vérifier son endurance dans la durée. Puis mi-septembre on a fait une escale en Crète", décrit le sous-marinier aux 13.000 heures de plongée, en parcourant une coursive à peine plus large qu'un homme, au plafond tapissé d'une forêt de câbles. Parmi les nouveaux équipements à tester: un sas permettant de déployer plusieurs nageurs de combat. "Cette mise en œuvre de forces spéciales depuis un sous-marin, en toute discrétion, est susceptible de produire des effets stratégiques majeurs", commente-t-il.

- "Révolution pour les armées" -

Sur le pont inférieur, au petit carré des officiers sobrement décoré d'une photo de ville en bord de mer, se succède le lieu de vie des membres d'équipage: de modestes banquettes autour de quelques tables, face à une minuscule cuisine où sont préparés les repas quotidiens de 63 marins. Deux locaux attenants renferment les conditions de la survie en immersion: les frigidaires, qui renferment 75 précieux jours de vivres, et le système de régénération d'oxygène. A l'avant, une lourde porte s'ouvre sur la soute renfermant les systèmes d'armes: torpilles semi-guidées, missiles anti-navire mais aussi missiles de croisière navals (MdCN) d'une portée de 1.000 km. "C'est une nouvelle capacité dans les forces sous-marines, qui permet de frapper discrètement des cibles à terre depuis n'importe où. C'est une révolution pour les armées", explique le capitaine de vaisseau Coggia.

Une volée d'escaliers raides plus haut, le pont supérieur se déploie ainsi que ses cabines de six couchettes - contre 15 par chambrée dans les sous-marins Rubis. Des bannettes suspendues au plafond de la coursive font office d'espaces de rangement. Seul le commandant possède sa propre cabine: quelques mètres carrés d'intimité équipés d'un lit simple, d'un bureau et d'un petit évier. A quelques pas s'ouvre le central opérations, cœur névralgique du bâtiment plongé dans la pénombre. Une multitude d'écrans et de commandes automatisées, dédiés à la détection des bruits alentours, à la conduite du sous-marin et de sa propulsion, générée par une chaufferie nucléaire sur laquelle veillent des atomiciens.

Sans attendre la livraison l'an dernier du premier SNA de type Suffren, la Marine s'est équipée de longue date de simulateurs "à échelle 1 qui sont une copie conforme des équipements à bord" pour s'entraîner au plus proche de la réalité, explique le directeur de l'école de navigation sous-marine de Toulon, le capitaine de vaisseau Stanislas Guillou. Six à sept semaines d'entraînement sont nécessaires aux marins pour conduire le Suffren en toute sécurité. Mais "il faut parallèlement continuer à s'entrainer sur les simulateurs de type Rubis, car ces sous-marins vont continuer à être déployés pendant dix ans", prévient-il.

Merci à Claude Arata

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