Affichage des articles dont le libellé est Brest. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Brest. Afficher tous les articles

08 mai 2021

Brest Préfet Maritime 3e arrondissement 1811 Denis Decrès Ministre de la Marine Ecole

Brest Préfet Maritime 3e arrondissement 1811 Ministre Denis Decrès

Denis Decrès, nait le 18 juin 1761  à Chaumont (Haute-Marne) et meurt le 7 décembre 1820 à Paris. Officier de marine et homme politique du Consulat et du Premier Empire il marque la Marine de l'Empire.

Préfet maritime à Lorient, il devient ministre de la Marine de 1801 à 1814, vice-amiral, sénateur, grand officier et chef de la  cohorte de la Légion d'honneur en 1804, inspecteur général des côtes de la Méditerranée, grand cordon de la Légion d'honneur en 1805, grand officier de l'Empire en 1806, comte puis duc en 1813. Il meurt à Paris, le , des suites des blessures reçues lors de l'incendie criminel de son domicile.


Créées par décret du 27 septembre 1810, les Écoles spéciales de marine chargées de former les futurs officiers de la marine impériale sont installées sur le Tourville à Brest et le Duquesne à Toulon. Pour la première fois en France, ce type d’école est embarqué dans ce que l’on appelle des vaisseaux-écoles ou écoles flottantes, spécialement aménagés pour recevoir les élèves.

Le Tourville est un vieux vaisseau de 74 canons espagnol, le San Genaro, lancé à Carthagène en 1765. Faisant partie de la liste des vaisseaux espagnols cédés à la France au début des années 1800, il est incorporé dans la Marine française en 1801 sous le nom de Saint Génard. En 1803, il est renommé l’Ulysse. Devenu école flottante en 1810, il est définitivement renommé le Tourville à cette occasion.

Lettre adressée à Monsieur
Monsieur le capitaine de vaisseau
commandant l'école de Marine à Brest

Contreseing Préfet maritime 3e arrondt



Sceau à l'aigle impérial Préfecture maritime









Paris le 2Xbre 1811

J'ai reçu , Monsieur, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de l'écrire le 7 de ce mois concernant les garnitures de retroussis pour l'uniforme des élèves.
Je suis fâché  que vous ayez conclu avec le Sr Rahier, avant de m'avoir soumis son marché à mon approbation; mais je ne puis me dispenser de prendre les garnitures que j'ai commandées au Sr Habert; vous en ferez admettre 400 pour être par... en 1812, et le surplus sera admis postérieurement au fur et à mesure et besoins. 
Le prix, auquel il a traité étant de 5f5c par garniture, j'ai réduit à ce taux celle du Sr Rahier; vous trouverez ci-joint une expédition de son marché revêtue de ma signature, sous la clause de cette réduction,
J'ai l'honneur de vous saluer. Signé Decrès.         

Le retroussis est la partie retroussée, relevée de manière permanente d'un vêtement, formant une sorte de revers destiné à faciliter les mouvements ou simplement décoratif. 

 


Gilbert-Amable Faure-Conac, né le 5 avril 1755 à Vidaillat (Creuse), mort le 14 février 1819 à Chénérailles (Creuse), est un officier de marine et homme politique français des xviiie et xixe siècles.

De 1799 à 1809, il commande successivement l'Indivisible, la Bravoure, la Constitution, le Cassard

Le 4 janvier 1811, il est nommé commandant de l'École de marine de Brest, à bord du vaisseau-école le Tourville jusqu'en 1814.

Il est admis comme contre-amiral honoraire le 1er janvier 1816 et se retire à Chénérailles.

Il était officier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis.

Une autre lettre de Decrès concernant une admission à la dite école de Marine


Lettre à M. LaRoche Officier de Santé à La Rochelle (de Decrès, Ministre de la Marine).
Paris le 30 juin 1811.
…j’ai soumis à l’Empereur le demande qui m’a été adressée en faveur du Sr. La Roche Caprais, votre fils…


...par décret du 27 juin Sa Majesté a bien voulu nommer ledit Sr LaRoche Caprais Élève à la charge de payer la pension entiere à l’École spéciale de Brest, commandée par le Capitaine de vaisseau Faure.
…l’admission des Élèves nommés par le décret du 27 juin depuis l’âge de treize ans jusqu'à celui de seize ans et demi révolus le 1er juillet 1811
Decrès (signé)
sources :



06 mai 2021

Ville de Paris - Commerce de Paris - Commerce - Borda - Vulcain Brest - apprenti mécanicien

Historique du Vulcain ex Ville de Paris - ex Borda

C'est un pli adressé à bord du Vulcain à Brest qui va servir à illustrer nos propos.

Au 19e siècle les tournées du facteur sont longues : de l'ordre de cinq lieues, soit une vingtaine de kilomètres, le plus souvent sur des chemins tortueux et accidentés. L’administration est particulièrement tatillonne. » En effet, celle-ci exige des facteurs qu’ils tamponnent les lettres sitôt qu’ils les récupèrent… mais pas avec n’importe quel cachet !


Dans le cas d’un courrier récupéré dans une boîte rurale, il doit impérativement se servir du cachet contenu dans celle-ci, dont le motif diffère de celui des autres boites dont il a la charge (il s’agit, en général, d’une lettre majuscule de l’alphabet entourée par un cercle, correspondant au nom d’un lieu-dit). Ici nous avons la lettre A

 Dans le cas d’un courrier remis de la main à la main, il doit, en revanche, utiliser un cachet qu’il porte sur lui en permanence, dont le motif (un O et un R dans un cercle) signifie « Origine Rurale » et qui est strictement réservé à cet usage.

Courrier parti le 19 ou 20 octobre 1873

Le courrier est parti de Demanges-aux-Eaux dans la Meuse (oblitération gros chiffres 1289) et cachet dateur - DEMANGES-AUX-EAUX (difficilement lisible)

Au verso du pli se trouvent 3 timbres à date qui marquent l'itinéraire

Avricourt à Paris  20 OCT. 73  B- 

Avricourt - le démembrement de la France l'a élevé au rang de station frontière, et ce village est devenu aussi célèbre parmi les voyageurs de la ligne de l'Est qu'il était autrefois inconnu.

Rennes 21 OCT. 73 - gare de transit vers Brest
Brest 22 OCT. 73 - date d'arrivée à Brest





Le Commerce de Paris en construction à Toulon le 15 novembre 1806, Ange-Joseph Antoine Roux

Le Borda ex Commerce de Paris (1807-1884), vaisseau de 110 canons du type éponyme, conçu sur plans Sané comme prototype des vaisseaux 3 ponts à construire à Anvers.
La construction, qui est ordonnée le 14 mai 1804, et commence à Toulon en décembre 1804, est le fruit d’un don des commerçants parisiens à la République (27 mai 1803). C’est sans doute ce qui explique que baptisé dans un premier temps le 7 novembre 1804 Ville de Paris, il prit dès le 21 novembre le nom de Commerce de Paris.


Mis à flot le 8 août 1806, il eut une carrière aussi longue que relativement tranquille, dans un premier temps à Toulon de 1808 à 1814, puis Brest, où il désarme le 2 décembre 1814. Entre 1822 et 1825, il est rasé d’une batterie pour améliorer ses qualités nautiques. 

Le Borda bâtiment de l'Ecole Navale, ex vaisseau de 110 canons Commerce de Paris, alors rasé d'une batterie.
Puis il est rebaptisé plus simplement Commerce le 9 août 1830 (pour éviter toute confusion avec le Ville de Paris). Le 18 décembre 1839, il prend le nom de Borda, car il va peu après remplacer l’Orion comme bâtiment amiral de l’Ecole Navale. 


Ce fut l’Ecole Navale, de 1846 à 1848, de Georges de Parseval. Après plus de vingt ans au service de l’Ecole Navale, le 10 août 1863, il est rebaptisé Vulcain, pour servir comme bâtiment central de la réserve jusqu’en 1884. Condamné en avril 1884, il est démoli l’année suivante à Brest.

lettre pour un QM mécanicien Lannion 29 SEPT. 74



La seconde moitié du 20e siècle vit un essor prodigieux de la marine à vapeur. Des écoles furent installées à Brest et Toulon pour former des ouvriers mécaniciens et chauffeurs destinés à servir sur des bâtiments à vapeur, mais dépendant d'un corps militaire autonome avec des grades différents de celui de la hiérarchie militaire.

La Marine crée le 30 mai 1831, à Toulon, une compagnie d'ouvriers marins. En 1840 est créé le corps des ouvriers chauffeurs. Le corps de officiers mécaniciens est créé en 1860.

En 1861, des écoles théoriques et pratiques pour les ouvriers mécaniciens et chauffeurs furent instituées à Toulon et à Brest sous l'autorité du Major de la Flotte. En 1879, l'école de Brest fut supprimée et en 1881, le Préfet Maritime propose au ministre de rétablir, non pas l'école des mécaniciens, mais une école auxiliaire. 



Cette proposition fut acceptée par décision ministérielle du 20 juin 1881 et l'école auxiliaire installée sur le Vulcain, situé sur la rive gauche de la Penfeld (Brest), reçut des mousses mécaniciens. Par la suite fut ouvert un cours de quartiers-maîtres mécaniciens aux ouvriers chauffeurs (effectif: 160 en 1883).


En 1883, le Préfet Maritime obtint le transfert de l'école auxiliaire dans les bâtiments libérés par les pupilles de la Marine (caserne Guépin). Un arrêté ministériel du 1er octobre 1886 organisa à Brest un cours d'apprentis mécaniciens; y étaient admis pour une période de deux ans, des apprentis ayant reçu une instruction spéciale à l'école des mousses et des jeunes gens recrutés sur concours.. Un arrêté du 10 juillet 1889 compléta cette organisation en créant un cours de quartiers-maîtres pour les mousses qui n'avaient pas été admis au cours d'apprentis.L'arrêté du 27 janvier 1891 créa un cours préparatoire à l'emploi d'élèves mécaniciens à Brest et Toulon, et seul Brest eut un cours de quartiers-maîtres. A Brest, le cours à l'emploi d'élèves mécaniciens fut organisé rue de la Mairie et le Refuge, ancien navire ancré au fond de l'arsenal, servit pour les cours de chauffe.

16 mars 2021

Toulon Foyer du Marin 30-10-1998 80e anniversaire Brest Laninon YMCA Grandperrin

 

Notre président et néanmoins VA, dans ses envois, inclut pour rigidifier les enveloppes, des cartons, des cartes postales. Dernièrement il y a mis une petite carte bleue évoquant le 80e anniversaire du foyer du marin et la flamme illustrée. L'occasion d'un article sur les foyers.

Toulon Foyer du Marin



Toulon Chicago
En 1912, un armateur grec, Basil Zaharoff, "scandalisé par la vue de tant de cols bleus déambulant dans les rues de Toulon sans autres possibilités d'accueil que les bistrots de la vieille ville", offre 300 000 francs or à la Marine pour construire un "Abri du marin" où puissent aller les matelots pour y passer la nuit dans des conditions de confort convenable".



Durant la Grande Guerre le soutien aux soldats est l'oeuvre de la société des Foyers du soldat devenue société des foyers de l'Union Franco-Américaine (U.F.A.). A Toulon, un premier "Foyer du marin et du soldat" appartenant à l'U.F.A. est inauguré le 4 janvier 1919 et M. Georges Elisée Grandperrin en prend la direction en mai 1919.


Cependant, les plans du projet de Basil Zaharoff n'avaient pas disparu dans la tourmente de la première guerre mondiale et G.E. Grandperrin participa activement à leur révision qui déboucha en 1923 à la pose de la première pierre d'un nouveau Foyer par le Président de la République lui-même, M. Millerand !


« Georges-Elisée GRANDPERRIN naquit le 18 mai 1890 à ORTHEZ. Sa carrière d'imprimeur aux côtés de son père, comme ses activités sociales, furent brusquement interrompues par la guerre. Grièvement blessé au Chemin des Dames, en septembre 1915, il s'engagea dans l'oeuvre des Foyers du soldat, devenue plus tard, l'Union Franco-Américaine où il servit tout près du front jusqu'à la fin de la guerre. C'est alors, en 1919, que la Marine Nationale demande à l'Union Franco-Américaine de lui détacher un de ses spécialistes pour animer le Foyer du marin qui venait de se créer à Toulon. Monsieur GRANDPERRIN fut désigné et commença aussitôt une carrière exceptionnelle.

Un armateur grec, Monsieur ZAHAROFF, me dit-on (et j'ouvre les guillemets) « scandalisé par la vue de tant de cols bleus déambulant dans les rues de Toulon sans autre possibilité d'accueil que les bistrots de la vieille ville » (je ferme les guillemets), avait offert à la Marine de construire une maison où puissent aller les marins y passer la nuit dans des conditions de confort convenable. La guerre retarda ce projet. Ouvert aux marins en 1926, le nouveau Foyer des équipages de Toulon connut immédiatement, grâce à la dynamique impulsion de son directeur, Monsieur GRANDPERRIN, un succès brillant et déterminant pour l'avenir.

Monsieur GRANOPERRIN dirigeait cet ensemble de main de maître - et les qualités que je vais citer sont celles que l'on observe chez nos directeurs de foyer d'aujourd'hui, qui voient toujours dans la personnalité de Monsieur GRANDPERRIN un modèle - son rayonnement, sa foi optimiste, son sens moral élevé, ses sentiments humains et son dévouemen
t sans
limites, le faisaient respecter de tous et lui attachaient naturellement ses subordonnés."


Discours du Vice-Amiral d'Escadre LEFEBVRE 31 mai 1990 Brest







Ce Foyer, dénommé "Foyer des équipages de la flotte" fut inauguré en 1926. Il ne reste aujourd'hui de cet établissement (qui comprenait de vastes installations sportives) que les tribunes du stade Amiral Jauréguiberry qui jouxte l'actuel Cercle du Marin.


L’origine de l’organisation des Foyers de la Marine nationale remonte implicitement au décret du 20 janvier 1940 portant réglementation des Cercles Navals, Cercle-Mess et des Foyers des Equipages de la Flotte.



Toutefois, ce n’est que le 13 novembre 1945, que le Ministre de la marine, M. Louis Jacquinot, signe l'arrêté de création du Service Central des Sports et Foyers qui a dans ses attributions "les questions relatives aux distractions du personnel de la Marine et à l'utilisation de ses loisirs en vue de son perfectionnement moral et intellectuel" afin de coordonner une action laissée jusqu'alors à l'initiative de chaque commandant d'unité.



Ainsi, la Marine a été la seule armée à former un personnel spécialisé pour diriger et animer ses Foyers, aujourd'hui dénommés « Cercles », dont la vocation sociale, culturelle, éducative et de loisir s'est élargie aux familles. Ce personnel porte sur le côté droit de sa veste d’uniforme l’insigne des foyers

L'Ouest-Eclair 18 février 1918

L'Ouest-Eclair 24-5-1922

courrier adressé en France à un américain. Le courrier a été renvoyé au foyer du soldat-
soldat a été rayé remplacé par marin 31-5-1919 Bloomington Indiana

Le foyer du Marin à Laninon

La dépêche de Brest 8 avril 1919

Une inauguration

Dimanche dernier, à deux heures de l'après-midi, au camp d'aviation de Laninon, a eu lieu l'inauguration officielle du Foyer du Marin des formations de Laninon, installé par l'Oeuvre des Foyers du Soldat et du Marin (Union franco-américaine), dont le siège est à Paris. 13 rue Lafayette, et dont M. Emmanuel Sautter est le directeur général.

C'est le 1471e Foyer installé par cette oeuvre, tant au front français que dans les villes de garnison. Les Foyers du Soldat ont décidé depuis quelques mois — sur la demande expresse du ministre de la Marine d'étendre le fonctionnement de leur oeuvre dans la marine; c'est ainsi que Toulon, Rochefort et Cherbourg ont des installations de premier ordre.

Le foyer du Marin devenu espace Oasis
photo JM Bergougniou
La séance d'inauguration du Foyer du Marin de Laninon était présidée par l'amiral Grand-Clément, commandant le front de mer, et M. Ghissler, directeur régional de l'oeuvre pour les 10e et 11e régions. Une matinée récréative, comprenant quelques poésies, des chants et deux petites saynètes: « Eux », de Maurice Donnay, et « Les Coteaux du Médoc », de Tristan Bernard, fut offerte aux officiers et marins et à leurs familles. Cette représentation fut interprétée par des artistes du Gymnase, .venus spécialement de Paris.

Un orchestre, composé d'éléments civils et militaires, s'est fait entendre pendant la représentation.

LES FOYERS A TOULON
Date de création F.E.F. de Toulon : 2 mai 1946 (arrêté n.i. BO).
Dissolution et transformation en S.L.F. : 1er janvier 1987.



APPELLATION A L'ORIGINECREATIONOBSERVATIONS
Foyer de l'Hôpital Sainte-Anne, "La Néréide"15 janvier 1946Dissout le 1er mars 1986
Foyer des grands bassins Vauban, "La Trirème"23 janvier 1946Dissout en 1971
Foyer du Dépôt des Equipages, "La Naïade"1er février 1946'
Foyer de la BAN Saint-Mandrier, "La Caraque"1er février 1946'
Foyer de la BAN Hyères, "Le Redan"23 mars 1946Renommé "Le Palmier" en 1985
Foyer du G.E. Transmissions - Les Bormettes, "L'Astrolabe"15 juin 1946Dissout en 1971
Foyer de l'Ecole T.E.R. du Cap Brun, "La Danaé"15 juin 1946Dissout le 15 mai 1960
Foyer de la BAN Aspretto, "La Magicienne"1er août 1946Dissout le 1er juillet 1994
Foyer de la BAN Cuers, "La Sirène"1er octobre 1946'
Foyer du G.E. Détection - Porquerolles, "La Melpomène"5 juin 1948Dissout en 1971
Foyer du G.E. Mécaniciens - Saint-Mandrier, "L'Ariane"20 octobre 1948Rénommé "Elisabeth Boissat" le 11 octobre 1978 Devient le Foyer du C.I.N. Nord en mai 1993
Dortoir "Palma", Boulevard Foch à Toulon25 juin 1949Dissout en 1976
Foyer de l'Hôpital, "L'Oratoire"15 mars 1950Dissout le 1er mai 1961
Foyer de Marine Marseille, "La Canebière"6 mai 1951Dissout le ?
Foyer des appontements de Milhaud, "Le Triton"18 juillet 1951Dissout le 1er mars 1974
Foyer de la Base des Sous-Marins « Le Nautilus »4 décembre 1953Transféré CRSM La Condamine (05) le 1er juillet1991
Foyer du C.E. Fréjus - Saint-Raphaël1er mai 1957Nommé "l'Estérel" en juin 1991 – Dissout le ?
Foyer de l'îlot Castigneau, "La Corvette"18 août 1958Dissout le 1er mai 1983
Foyer Principal - Stade Jauréguiberry1er septembre 1963Actuel Cercle du Marin - porte Castigneau
Foyer de la BAN Nîmes-Garons1er octobre 1964'
Foyer de l'Ecole des Transfilistes - La Crau19 février 1968Dissout en 1971
Foyer de Crevoux (Hautes-Alpes)14 juin 1968Dissout en 1969
Foyer de l'U.M. Ile du Levant1er avril 19691er avril 1986
Foyer de Pra-Loup (Alpes de Haute-Provence)19 décembre 1969Dissout le 10 novembre 1985
Foyer du CIN Saint-Mandrier1er octobre 1971Devient le Foyer du C.I.N. Sud en mai 1993
Foyer CTM France Sud?"
Foyer du Bataillon de Marins Pompiers - Marseille1er septembre 1994'
Foyer du Centre Lamalgue1er janvier 1995'
Foyer Club Sportif et Artistique?'
Foyer Club Nautique des Equipages (Cap Brun à Toulon)mars 1959Nommé « Foyer Centre de détente » en 2001
Pour mémoire : Un poste d’ASFOY ouvert sur les P.A. Clémenceau et P.A. Foch le 1er juillet 1984.



                                                                                              

https://www.amicale-foyers-marine.org/index.php/un-peu-dhistoire.html

https://www.amicale-foyers-marine.org/index.php/hommage-au-fondateur-des-foyers-de-la-marine.html


09 mars 2021

La Marine française et la guerre d'Espagne 1936 - 1939 mouilleur de mines Emile Bertin réfugies Brest suite

La Marine française et la guerre d'Espagne 1936 - 1939 mouilleur de mines Emile Bertin





L'Ouest-Eclair 30-7-1936

FINISTÈRE LA REVOLUTION ESPAGNOLE



Le croiseur « Emile-Bertin » a rapatrié à Brest dix-neuf réfugiés

Brest, le 29 juillet. (De notre rédaction)

Le croiseur mouilleur de mines Emile Bertin, portant la marque du contre-amiral Duplat, commandant le groupe de contre-torpilleurs de la deuxième escadre, est arrivé hier à 16 heures, à Brest, et il s'est amarré en rade-abri à son poste d'embossage habituel. Il était au nombre des bâtiments envoyés par le gouvernement français dans différents ports d'Fspagne pour rapatrier les ressortissants français et étrangers qui voulaient fuir la révolution.

L'Emile Bertin a ainsi fait successivement escale à Bilbao, Santander et Gijon, le 25 juillet; Las Arenas, le 26; La Corogne et Vigo, le 27.




Dès son arrivée en rade de Brest, M. Jacques-Henry, sous-préfet; M. Lucien, adjoint au maire; M. Hornez, commissaire spécial; M. Darey, commissaire central; M. Poggioli, capitaine de santé maritime, et deux inspecteurs de la police spéciale embarquèrent au pont Gueydon sur le remorqueur Victoire qui les conduisit à bord du croiseur. Ces différentes personnalités prirent contact avec le contre-amiral Duplat et le capitaine de vaisseau Tavera. commandant l'Emile Bertin, ainsi qu'avec les dix-neuf personnes que le bâtiment rapatriait et parmi lesquelles se trouvaient plusieurs femmes et enfants.


Après avoir rempli les formalités légales et avoir pris congé de l'état-major du bord, qu'ils remercièrent de son excellente hospitalité, ces rescapés embarquèrent sur le remorqueur Victoire avec les quelques bagages qu'ils avaient pu emporter, c'est-à-dire un peu de linge et divers objets précieux. Des taxis emmenèrent toutes les personnes en ville. La plupart d'entre elles possédaient un peu d'argent français et purent prendre le rapide de 20 h. 50. 

Mais bien d'autres ne possédaient que des pesetas que les banques refusèrent de changer, cette devise n'étant plus cotée en bourse. Elles se. trouvaient donc dans l'impossibilité de faire le moindre achat et encore moins de prendre le train. Elles furent logées, par les soins de M Lullien, adjoint au maire, dans différents hôtels de la ville, en attendant que le gouvernement français leur procure une réquisition leur permettant de prendre le train pour regagner soit leur domicile, soit le lieu quelconque où elles comptent résider.

En ce qui concerne les frais qu'elle aura assumés, la ville de Brest en demandera le remboursement à l'Etat, qui se retournera vraisemblablement ensuite vers le gouvernement espagnol, quel qu'il puisse être.

Sources 
BnF Gallica
L'Ouest-Eclair

17 février 2021

croiseur Algérie 1932 centenaire Algérie 1830 Brest Arsenal

Croiseur Algérie


Les six premiers croiseurs de 1re classe français avaient été baptisés du nom de personnalités liées à l'histoire militaire et maritime mais le septième croiseur lourd est baptisé Algérie pour célébrer le centenaire de la conquête de l'Algérie

Le croiseur Algérie est l'aboutissement des travaux découlant de l'étude C4 qui plus qu'un croiseur lourd aboutit à un croiseur lourdement protégé , le nouveau croiseur est financé par la tranche navale votée dans le cadre de la loi du 12 janvier 1930 qui prévoit également la construction du croiseur mouilleur de mines Emile Bertin .


C'est le premier grand navire de la Marine construit en faisant appel majoritairement à la soudure même si le cuirassement est riveté .



Les célébrations du centenaire de la prise d'Alger en 1930 sont l'occasion pour la France de célébrer l'œuvre accomplie en Algérie et les réussites de la colonisation. Le 3 mai 1930, le président de la République Gaston Doumergue s'embarque à Toulon sur un vaisseau de la marine nationale pour, selon les termes de son discours, "aller, au nom de toute la France, saluer l'Algérie et s'associer aux fêtes organisées pour célébrer l'œuvre admirable de colonisation et de civilisation réalisée entre ces deux dates, 1830-1930". Après une grande revue navale dans la baie d'Alger, d'importants défilés sont organisés dans la capitale algérienne. Les cérémonies font revivre les grandes phases de la conquête et des troupes défilent vêtues de l'uniforme de 1830. A Sidi-Ferruch, Gaston Doumergue inaugure une colonne commémorant le débarquement de l'armée française en juin 1830. Il se rend ensuite dans les principales villes algériennes. 




A Constantine, le président déclare : "Il n'y a plus en Algérie de vainqueurs et de vaincus mais seulement des concitoyens". Les cérémonies organisées à l'occasion du centenaire de la prise d'Alger sont relayées en métropole par une imposante campagne de propagande pour célébrer l'œuvre accomplie par la France en Algérie : affiches, cinéma, radio, livres et presse vantent les mérites de l'Algérie française.

L'Ouest-Eclair 22-05-1932


LE LANCEMENT DU CROISEUR « ALGERIE » A BREST

BREST, 21 mai. La cérémonie du lancement du croiseur protégé Algérie s'est déroulée hier à Brest.

Le deuil national n'a pas permis de donner à cet événement l'éclat habituel et les fêtes prévues ont été décommandées. (Paul Doumer est assassiné le 6 mai 1932)

En l'absence de M. Piétri, ministre de la Défense Nationale, qui n'a pu venir à Brest, en raison des circonstances, c'est l'amiral Durand-Viel, chef d'Etat-Major général de la Marine, qui a présidé au lancement de la nouvelle unité.

Les caractéristique de l' « Algérie"


L'Algérie est un croiseur protégé de 10.000 tonnes. Ses caractéristiques principales sont les suivantes longueur entre perpendiculaires. 180 mètres et hors-tout. 180 m. 20; largeur maximum. 20 mètres: tirant d'eau réel. maximum, 6 m. 15.Machines puissance maximum normale. 84000 H P.; puissance maximum à feux poussés. 96.600 H. P.; vitesse, 31 nœud 32 Le croiseur aura six chaudières, réparties dans trois rues de chauffe et deux chambres de machines de deux machines chacune. 

Son endurance sera de 5.000 milles à 15 noeuds. Son armement comprendra 4 tourelles doubles de 203 m/m., six plateformes doubles de 100 m/m.. et six tubes lance-torpilles en deux affûts triples. Le croiseur sera en outre doté de deux catapultes lance-avions et son équipage se composera de 30 officiers et 575 hommes d'équipage.


Sa silhouette sera différente des autres croiseurs de 10.000 tonnes. Le mât tripode sera remplacé, à l'avant, par une tour dans laquelle seront aménagés la passerelle, la chambre de veille et la commande de tous les appareils de direction et de tir et les projecteurs.


 Il n'aura qu'une seule cheminée et une tour située en son milieu supportera les deux mâts de charge et des projecteurs. Le mat arrière subsistera Son poids au lancement, avec les appareils de lancement était de 6.250 tonnes. Le poids de ces appareils (savate, câbles, etc..) peut être évalué à 500 tonnes et l'eau de lest située à l'arrière à 300 tonnes


L'Algérie, tel qu'il est est plus avancé que les autres croiseurs similaires ne l'étaient au moment de leurs lancements. au point de vue des aménagements intérieures.

Cette fois encore, le service du Génie maritime réalisera encore un gain de main-d'oeuvre par rapport aux autres bâtiments.

L'Algérie a été construit d'après les plans de la direction technique, sous la direction de M. l'ingénieur en chef du Génie maritime Borde, chef de section, secondé par M. l'ingénieur de lre classe du Génie maritime Pommelet. Le chef de chantier. était M Renault. ingénieur en chet des directions de travaux. L'ingénieur principal des directions de travaux Masson, était chargé du bâtiment.


Les études et plans, ont été exécutés à la salle de dessin, sous la direction de MM Lannuzel. ingénieur en chef des directions de travaux et l'agent technique principal Goarant, chef de groupe.
Les matériaux sortent de l'atelier des bâtiments en fer. que dirige M. Anselin ingénieur principal des directions de travaux.

Aviation maritime Philippeville Algérie 1914-1018 guerre Bône hydravion Méditerranée

Aviation maritime Philippeville Algérie  Les principales missions de l’Aviation maritime sont la surveillance des routes d’accès aux ports, ...