Historique du Vulcain ex Ville de Paris - ex Borda
C'est un pli adressé à bord du Vulcain à Brest qui va servir à illustrer nos propos.
Dans le cas d’un courrier récupéré dans une boîte rurale, il doit impérativement se servir du cachet contenu dans celle-ci, dont le motif diffère de celui des autres boites dont il a la charge (il s’agit, en général, d’une lettre majuscule de l’alphabet entourée par un cercle, correspondant au nom d’un lieu-dit). Ici nous avons la lettre A
Dans le cas d’un courrier remis de la main à la main, il doit, en revanche, utiliser un cachet qu’il porte sur lui en permanence, dont le motif (un O et un R dans un cercle) signifie « Origine Rurale » et qui est strictement réservé à cet usage.
Courrier parti le 19 ou 20 octobre 1873 |
Au verso du pli se trouvent 3 timbres à date qui marquent l'itinéraire
Avricourt à Paris 20 OCT. 73 B-
Avricourt - le démembrement de la France l'a élevé au rang de station frontière, et ce village est devenu aussi célèbre parmi les voyageurs de la ligne de l'Est qu'il était autrefois inconnu.
Rennes 21 OCT. 73 - gare de transit vers Brest
Brest 22 OCT. 73 - date d'arrivée à Brest
Le Commerce de Paris en construction à Toulon le 15 novembre 1806, Ange-Joseph Antoine Roux
Le Borda ex Commerce de Paris (1807-1884), vaisseau de 110 canons du type éponyme, conçu sur plans Sané comme prototype des vaisseaux 3 ponts à construire à Anvers.
La construction, qui est ordonnée le 14 mai 1804, et commence à Toulon en décembre 1804, est le fruit d’un don des commerçants parisiens à la République (27 mai 1803). C’est sans doute ce qui explique que baptisé dans un premier temps le 7 novembre 1804 Ville de Paris, il prit dès le 21 novembre le nom de Commerce de Paris.
Mis à flot le 8 août 1806, il eut une carrière aussi longue que relativement tranquille, dans un premier temps à Toulon de 1808 à 1814, puis Brest, où il désarme le 2 décembre 1814. Entre 1822 et 1825, il est rasé d’une batterie pour améliorer ses qualités nautiques.
Puis il est rebaptisé plus simplement Commerce le 9 août 1830 (pour éviter toute confusion avec le Ville de Paris). Le 18 décembre 1839, il prend le nom de Borda, car il va peu après remplacer l’Orion comme bâtiment amiral de l’Ecole Navale.
Ce fut l’Ecole Navale, de 1846 à 1848, de Georges de Parseval. Après plus de vingt ans au service de l’Ecole Navale, le 10 août 1863, il est rebaptisé Vulcain, pour servir comme bâtiment central de la réserve jusqu’en 1884. Condamné en avril 1884, il est démoli l’année suivante à Brest.
La seconde moitié du 20e siècle vit un essor prodigieux de la marine à vapeur. Des écoles furent installées à Brest et Toulon pour former des ouvriers mécaniciens et chauffeurs destinés à servir sur des bâtiments à vapeur, mais dépendant d'un corps militaire autonome avec des grades différents de celui de la hiérarchie militaire.
La Marine crée le 30 mai 1831, à Toulon, une compagnie d'ouvriers marins. En 1840 est créé le corps des ouvriers chauffeurs. Le corps de officiers mécaniciens est créé en 1860.
En 1861, des écoles théoriques et pratiques pour les ouvriers mécaniciens et chauffeurs furent instituées à Toulon et à Brest sous l'autorité du Major de la Flotte. En 1879, l'école de Brest fut supprimée et en 1881, le Préfet Maritime propose au ministre de rétablir, non pas l'école des mécaniciens, mais une école auxiliaire.
Le Commerce de Paris en construction à Toulon le 15 novembre 1806, Ange-Joseph Antoine Roux
Le Borda ex Commerce de Paris (1807-1884), vaisseau de 110 canons du type éponyme, conçu sur plans Sané comme prototype des vaisseaux 3 ponts à construire à Anvers.
La construction, qui est ordonnée le 14 mai 1804, et commence à Toulon en décembre 1804, est le fruit d’un don des commerçants parisiens à la République (27 mai 1803). C’est sans doute ce qui explique que baptisé dans un premier temps le 7 novembre 1804 Ville de Paris, il prit dès le 21 novembre le nom de Commerce de Paris.
Mis à flot le 8 août 1806, il eut une carrière aussi longue que relativement tranquille, dans un premier temps à Toulon de 1808 à 1814, puis Brest, où il désarme le 2 décembre 1814. Entre 1822 et 1825, il est rasé d’une batterie pour améliorer ses qualités nautiques.
Le Borda bâtiment de l'Ecole Navale, ex vaisseau de 110 canons Commerce de Paris, alors rasé d'une batterie. |
Ce fut l’Ecole Navale, de 1846 à 1848, de Georges de Parseval. Après plus de vingt ans au service de l’Ecole Navale, le 10 août 1863, il est rebaptisé Vulcain, pour servir comme bâtiment central de la réserve jusqu’en 1884. Condamné en avril 1884, il est démoli l’année suivante à Brest.
lettre pour un QM mécanicien Lannion 29 SEPT. 74 |
La seconde moitié du 20e siècle vit un essor prodigieux de la marine à vapeur. Des écoles furent installées à Brest et Toulon pour former des ouvriers mécaniciens et chauffeurs destinés à servir sur des bâtiments à vapeur, mais dépendant d'un corps militaire autonome avec des grades différents de celui de la hiérarchie militaire.
La Marine crée le 30 mai 1831, à Toulon, une compagnie d'ouvriers marins. En 1840 est créé le corps des ouvriers chauffeurs. Le corps de officiers mécaniciens est créé en 1860.
En 1861, des écoles théoriques et pratiques pour les ouvriers mécaniciens et chauffeurs furent instituées à Toulon et à Brest sous l'autorité du Major de la Flotte. En 1879, l'école de Brest fut supprimée et en 1881, le Préfet Maritime propose au ministre de rétablir, non pas l'école des mécaniciens, mais une école auxiliaire.
Cette proposition fut acceptée par décision ministérielle du 20 juin 1881 et l'école auxiliaire installée sur le Vulcain, situé sur la rive gauche de la Penfeld (Brest), reçut des mousses mécaniciens. Par la suite fut ouvert un cours de quartiers-maîtres mécaniciens aux ouvriers chauffeurs (effectif: 160 en 1883).
En 1883, le Préfet Maritime obtint le transfert de l'école auxiliaire dans les bâtiments libérés par les pupilles de la Marine (caserne Guépin). Un arrêté ministériel du 1er octobre 1886 organisa à Brest un cours d'apprentis mécaniciens; y étaient admis pour une période de deux ans, des apprentis ayant reçu une instruction spéciale à l'école des mousses et des jeunes gens recrutés sur concours.. Un arrêté du 10 juillet 1889 compléta cette organisation en créant un cours de quartiers-maîtres pour les mousses qui n'avaient pas été admis au cours d'apprentis.L'arrêté du 27 janvier 1891 créa un cours préparatoire à l'emploi d'élèves mécaniciens à Brest et Toulon, et seul Brest eut un cours de quartiers-maîtres. A Brest, le cours à l'emploi d'élèves mécaniciens fut organisé rue de la Mairie et le Refuge, ancien navire ancré au fond de l'arsenal, servit pour les cours de chauffe.
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