28 septembre 2021

Marion Dufresne OP-2 2021 TROMELIN Iles Eparses

Marion Dufresne OP-2 2021 TROMELIN

TROMELIN 9-6-2021 - il faut lire évidemment 6-9-2021
monter un timbre à date n'est pas toujours évident
surtout en jouant avec les 9 et les 6 à l'endroit à l'envers



27 septembre 2021

quelques enveloppes envoyées par le Gépé de Kerguelen mission 71 Marion Dufresne

Fin de mission (71) pour le gérant postal de Kerguelen

Retour par l'OP2-2021 à Kerguelen le 22-8-2021




Un pli dédié à l'agence postale de Kerguelen le 09-10-2020

Quelques plis envoyés par le gérant postal au cours de l'année

LR Port-aux-FrançaisKerguelen 4-4-2021

LR Port-aux-Français Kerguelen 2-6-2021

LR Port-aux-Français Kerguelen 21-7-2021



26 septembre 2021

Mettre le Marion Dufresne en bouteille - Marie Détrée Hourrière

Mettre le Marion Dufresne en bouteille - Marie Détrée Hourrière

la création du timbre Marion Dufresne en bouteille.



Il n’est plus nécessaire de présenter le navire ravitailleur des TAAF. Si en 2020, le Marion Dufresne a effectué un arrêt en cale sèche sur l’île Maurice, en 2021 Marie DETREE–HOURRIERE a choisi de le « mettre en bouteille », d’après une maquette réalisée par M. SUBREVILLE au 1/100e.


Merci à Marie pour les documents

25 septembre 2021

Croiseur cuirassé Edgar Quinet

Croiseur cuirassé Edgar Quinet

Il était 2 heures de l’après-midi, ce jour du 4 janvier 1930. Le croiseur Edgar-Quinet accomplissait des exercices d'école de pilotage et des manoeuvres d'attaque avec le torpilleur Enseigne-Roux, ce qui explique sa position si proche de la côte. Le vaisseau école filait à une allure de 12 noeuds. En arrivant près du cap Blanc, à hauteur de la roche aux moules, un choc violent se produisit et l’avant se souleva légèrement. L'Edgar-Quinet continua sa course, puis s'arrêta brusquement. Surpris, les matelots montèrent, en hâte, sur les ponts.


L'Edgar Quinet est la dernière classe de croiseur cuirassé. C'était un développement de la classe Ernest Renan


La ceinture de blindage de 90 à 170 mm allait de 1,40 m sous la ligne de flottaison à 2,30 m au-dessus. Le pont supérieur avait un blindage de 20 à 34 mm et le pont inférieur de 45 à 65 mm. Les tourelles d'artillerie étaient protégées par un blindage de 150 mm.

Edgar Quinet, est né le 17février 1803 à Bourg-en-Bresse et mort le 27 mars 1875 à Versailles. Historien poète, philosophe et homme politique, il est profondément républicain et anticlérical. Il n'accepte pas le coup d'Etat du 2 décembre 1851, avec d'autres écrivains engagés (Victor Hugo) il s'exile et part à Bruxelles de 1851 à 1858.








" II était environ 10 heures du matin. Nous avions passé au large d'Oran et de Mers-el-Kébir. On marchait très doucement pour se livrer à des exercices combinés avec L'Enseigne-Roux, qui évoluait tantôt â l'avant, tantôt â l'arrière. Après déjeuner, nous doublions le cap Falcon et l'ordre était donné d'accélérer l'allure qui de six noeuds était portée à douze. C'est alor3 que nous abordâmes l'endroit dangereux du cap Blanc. L'horloge du bord marquait 13 h. 30. La mer était d'un calme absolu ; pas de bruine du côté de la terre. Le vent ne soufflait pas. Tout a coup, un grand choc, suivit d'un second, puis d'un troisième beaucoup plus atténué. 



 Le cuirassé est ébranlé de la poupe à la proue. Il gîte fortement à tribord, revient a peu prés à sa position normale, puis s'incline encore légèrement à tribord. Il s'arrête dans sa marche après avoir raclé un fond de rocher. Les vieux loups de mer dont nous sommes plusieurs à bord, comprenons que le Quinet est au sec. Nous ne nous affolons pas. A mes côtés, au moment de l'accident, j'aperçois les musiciens du bord qui répètent un morceau. Ils sont une quinzaine. 


Leur chef, qui a entendu le clairon, leur ordonne de courir à leur poste de sécurité et c'est avec leurs instruments sous le bras qu'ils obéissent â l'ordre donné et qu'ils se dirigent vers l'endroit qui leur a été assigné. A mon tour. Je traverse en courant les ruelles n° 2 et n° 3. Je me dirige vers mes hommes ; ils ont entendu eux aussi la sonnerie d'alarme et sont à la sécurité Si vous aviez vu avec quel courage chacun a rejoint son poste. Tenez, un exemple entre mille : Quand la sonnerie a retenti, les hommes logeant aux étages inférieurs du navire se sont engouffrés dans leurs quartiers sans savoir s'ils remonteraient vivants. A ce moment, l'eau avait déjà envahi la pontée avant du Quinet et la chaufferie. Les actes de courage ont été innombrables. Tous les officiers et marins ont agi en la circonstance avec un sang-froid admirable".






LA TROISIÈME AUDIENCE L'amiral Basire déclare à 9 heures les débats repris. On poursuit l'interrogatoire du commandant Benoist, appelé à s'expliquer sur la disparition de divers livres de bord.

Ces documents sans grande importance d'ailleurs, puisqu'ils concernent des périodes de navigation autres que celle en cause ont, d'après le commandant été rassemblés et mis dans une valise par le premier maître de timonerie. Placée sur un remorqueur, au moment de l'évacuation, la valise ne fut plus retrouvée à l'arrivée à Oran.


Rien d'étonnant, dit le commandant Benoist, il y avait à ce moment une pagaïe énorme. J'ai d'ailleurs chargé un officier dès la disparition constatée, de rechercher ces documents.


On en arrive aux témoins.

Le premier d'entre eux est le lieutenant de vaisseau Dainac, officier de navigation du Quinet.

Le 4 janvier, il avait été de quart de 4 heures à 8 heures du matin. Le commandant n'avait à ce moment indiqué la route à suivre que jusqu'à Mers-el-Kebir.




M. Dainac a-t-il trouvé que la route tracée par la suite par le commandant Benoist était osée ? Non, c'était une route très possible, comme le lui montra sur le champ la lecture de son manuel d'instructions nautiques, consulté sur la passerelle où il était revenu pour surveiller les travaux des midships.

Interrogé sur les livres de bord disparus, M. Dainac indique que le premier maître de timonerie, après les avoir placés dans une valise, dut les en sortir et les mettre dans une couverture, moyen d'emballage utilisé en grand dans cette précipitation que l'on mit à sauver le petit matériel. D'ailleurs questionné par lui, le premier maitre de timonerie ne put lui assurer avoir mis le paquet dont il s'agit à bord d'un remorqueur. Le commandant Muselier, membre du Conseil de guerre, interroge ensuite le témoin avant qu'il ne quitte la barre pour obtenir de lui une précision Intéressante.

Le commandant Benoist avait-il l'habitude de vous tenir au courant de ses projets de navigation ?

̃ Oui. répond le témoin, dans une certaine mesure.

La navigation du Quinet comportait en effet, deux parties distinctes le navigation normale du bâtiment et la navigation spéciale du navire école cette dernière étant déterminée par le commandant selon les circonstances, dans des conditions telles que je ne collaborais alors avec lui qu'occasionnellement.

LE COMMANDANT MUSELIER. Avez-vous jamais pensé que la navigation tracée par votre- commandant présentait une imprudence ?


Non, le choix d'une route est chose tellement personnelle, les instructions nautiques ne nous donnant pas de solutions sous forme de recettes et tant d'éléments interviennent dans le raisonnement qui précède l'arrêté d'un tracé qu'il est difficile à un marin de juger la décision d'un autre. Mon âge d'ailleurs ne me permet pas d'apprécier ce qu'avait décidé notre commandant. Il aurait fallu d'ailleurs pour cela que je me mette dans sa peau (sic). »

Suit la déposition du lieutenant de vaisseau Demotes-Mainard qui était de quart au moment de l'accident. « Dans mon idée, dit-il, i: s'agissait ce jour-là, comme à l'ordinaire, de suivre la route prévue d'aussi près que possible pour la meilleure instruction des élèves. »








24 septembre 2021

Lettre Ministère de la Marine et des colonies amiral Olry

Lettre Ministère de la Marine et des Colonies

Jean-Baptiste Olry est contre-amiral depuis 1884. Nommé directeur du personnel au ministère de la Marine de janvier 1886 à avril 1887 il écrit pour promouvoir un officier qu'il a eu sous ses ordres :
Joseph Alphonse PHILIBERT (1848 - 1926). Cet officier nous est connu car il commandait la Marine lors de l'affaire de Casablanca.


En 1710, le bureau des colonies est rattaché au secrétariat d'Etat à la Marine qui est renommé le 26 octobre 1790 par l'Assemblée constituante "Ministère de la Marine et des Colonies".

Ministère de la Marine et des ColoniesCabinet du Contre-Amiral

Directeur du Personnel

Paris le 12 oct. 1886

Mon cher amiral

Vous me ferez grand plaisir en proposant Philibert et j'apprécierai très chaudement sa candidature au tableau. Il a commandé très bien deux petits bâtiments en Calédonie et au Tonkin.

Je l'ai eu fois comme officier de manoeuvre à bord du Forbin et de l'Alma. J'en fais grand cas.

Comme vous le pensez bien je me suis absolument mis en travers des devoirs de M Philibert et il en sera de même toutes les fois que quelqu'un voudra se mettre entre vous et vos officiers


Sentiments respectueux et bien dévoués

Olry



Jean-Baptiste OLRY est né le 8 février 1832 à NANCY (Meurthe & Moselle) - est écédé le 10 novembre 1890 à PARIS


Il entre dans la Marine en octobre1848 - Aspirant de 2ème classe le 1er août 1850

Campagne sur le "PSYCHE" en Tunisie,Aspirant de 1ère classe en septembre 1852

Embarque sur le "MONTEBELLO"  Enseigne de vaisseau le 9 juillet 1854; port BREST.

Participe sur le "FRIEDLAND" à la campagne de Crimée

Sur le bâtiment "ALGESIRAS" en 1856

Sur le "FAON" en 1858

Officier en second sur la "SAINTE BARBE" en 1859

Lieutenant de vaisseau le 3 octobre 1860

Embarque sur la "FORTE" dans l'escadre de l'amiral CHARNER en Chine

Commande la canonnière N°13, en 1863

Chevalier de la Légion d'Honneur le 16 mars 1863

Commande la "MITRAILLE" en Cochinchine de 1863 à 1864

Chef d'Etat-major du gouverneur de Cochinchine en 1868

Chef d'état-major du contre-amiral Ohier, Gouverneur de Cochinchine et Commandant en chef de la Division navale d'Extrême-Orient. en 1870

Capitaine de frégate le 22 mai 1869

1er aide de camp de l'amiral BOUET-WILLAUMEZ

Officier en second du "JEAN BART", vaisseau école d'application en 1872

Commande le "FORBIN" en 1874

Capitaine de vaisseau le 29 février 1876.

Membre de la commission supérieure des défenses sous-marines

Commande le "THETIS" en 1877

Officier de la Légion d'Honneur, le 25 octobre 1877



Gouverneur de Nouvelle Calédonie et commandant de la division navale, du 11 avril 1878 au 8 aout 1880


1880

Commandeur de la Légion d'honneur, le 11 juillet 1880

Membre adjoint du conseil d'amirauté en 1881

Membre du Comité hydrographique en 1882, sur le "TALISMAN"

Commande le cuirassé "ALMA"

Contre amiral en avril 1884

Major général de Toulon

Membre du Conseil des travaux en novembre 1885

Directeur du personnel au ministère de la Marine de janvier 1886 à avril 1887

En mai 1887, commandant en chef de la division du Levant avec pavillon sur le "VAUBAN"   Inspecteur général de la Marine

Vice amiral en aout 1890




http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_olry_jean.htm


Frégate Nivôse escale à Kerguelen - 1-12-2020

Frégate Nivôse escale à Kerguelen - 1-12-2020

Retour en arrière avec un pli du Nivôse en escale à Kerguelen quand...

Le mercredi 2 décembre, la frégate de surveillance Nivôse se trouve au mouillage devant Port-aux-Français, aux îles Kerguelen, lorsqu’elle reçoit l’ordre de tenter de recueillir à son bord le coureur au large Kévin Escoffier, participant du Vendée Globe 2020, un tour du monde en solitaire sans assistance.





Ce dernier, rescapé du naufrage de son voilier IMOCA quelques jours plus tôt, avait été secouru par son concurrent et ami Jean Le Cam, aiguillé par le dispositif déployé au CROSS Gris-Nez, responsable des missions d’assistance et de sauvetage en mer.

Placée sous le contrôle opérationnel du commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien en liaison avec le préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’Action de l’Etat en mer et le Commandant de la zone maritime, en coordination avec le comité de course du Vendée Globe 2020, la mission implique de faire route au nord-ouest sur plus de 1000 nautiques, face aux éléments 4 jours durant, pour se porter au-devant du monocoque de Yes, we Cam.

Aussitôt, le bâtiment de combat stationné à la Réunion appareille, et affronte bientôt les creux supérieurs à 6 mètres caractéristiques des redoutables « 40èmes rugissants ». Au fil des heures, les prévisions météorologiques s’affinent, comme les informations sur le trajet de Jean Le Cam, et un rendez-vous est fixé sur une fenêtre d’état de mer favorable.



« Je suis très heureux du dénouement de cette opération. Son succès n’était absolument pas garanti dans l’environnement capricieux des 40èmes rugissants. C’est avant tout la réussite collective d’un équipage qui a su se mobiliser : affronter pendant 3 jours des conditions de navigation très rugueuses, réparer le système de stabilisation du bâtiment en plein tempête hier, et enfin réussir une manœuvre nautique audacieuse ce matin. La confiance, la fluidité des rapports entre les acteurs (direction de la course, états-majors, MRCC, préfecture de La Réunion ont grandement facilité l’action de l’équipage du Nivôse. » Capitaine de Vaisseau Frédéric Barbe, commandant de la FS Nivôse

Cette opération réussie, preuve s’il en est de la solidarité des gens de mer, témoigne de la capacité de la Marine nationale à opérer, à assister et soutenir les ressortissants français où qu’ils soient, y compris dans les océans les plus reculés. Elle vient également clore le déploiement du Nivôse. Après plusieurs semaines de patrouille visant à affirmer la souveraineté de la France dans ses zones économiques exclusives, et à lutter contre la pêche illicite, les marins du Nivôse

regagneront en effet leur port-base réunionnais dans quelques jours.

sources 
Cols bleus

23 septembre 2021

Donec Humour dans le carré pages noires de la résistance

Donec Humour dans le carré pages noires de la résistanc


Bonjour la compagnie,

Notre histoire comporte quelques pages sombres à oublier bien vite.

De l’année 1944 nous nous rappelons des héros, cachés dans les forêts depuis 1941, en guenilles, armés de bric et de broc qui guettaient l’envahisseur au coin d’un bois et réglaient leur compte aux « collaborateurs ».
Cette image est vraie si nous parlons des colonels Georges GUINGOUIN ou Henri ROMAN-PETIT mais il en est d’autres de moins reluisantes.

Mon grand-père était pétainiste et patriote, il déménagea de Nice vers la Dordogne en mars 1944 au prétexte que le ravitaillement ne posait pas de problème là-bas. Mauvaise pioche, on le retrouvera assassiné sur un chemin forestier au mois de juillet. En effet une proportion importante de la résistance armée était communiste et envisageait très sérieusement une prise de pouvoir conforme aux idéaux moscoutaires pour construire (enfin) un monde où le prolétaire goûterait à la joie de vivre.

Pour atteindre ce but il convenait d’éliminer tout collaborateur, milicien véritable ou bourgeois supposé qui ne manquerait pas le jour venu d’être un suppôt de la réaction.

En ce qui concerne le Limousin le communiste Georges GUINGOIN, le futur « préfet du maquis » avait transformé son territoire en « petite Russie ». De Saint Gilles la Forêt à Treignac et Eymoutiers l’ordre régnait et les exactions inutiles n’avaient pas cours. Il faisait à son idée sans suivre les directives du « Parti » ce qui le mettra dans une situation très pénible après la guerre. Il n’en était pas de même au nord de Limoges, du côté de Magnac-Laval où les exécutions sommaires de traîtres supposés ne manquaient pas.

Il reste peu de traces de cette justice expéditive néanmoins après la guerre. Dans les années cinquante il fut demandé aux membres de certaines associations de rédiger leurs souvenirs sur des cahiers d’écolier. Ceux-ci furent collectés, mis en lieu sûr et disparurent de la circulation. Xavier Laroudie dans son livre « UN SEUL CHÂTIMENT pour les traitres » en a retrouvé un dont il cite les « bonnes pages ». L’auteur est un militant communiste de Saint-Junien, communiste comme il se doit ( gilet jaune avant l’heure). Il nous conte par le menu l’exécution de quelques traîtres.

« Un Alsacien marié à une Française et engagé dans la Wehrmacht finissait sa permission le 21 mars 1944. Le 20 nous décidons de l’attaquer et de le descendre. Nous partons à trois et pendant que le camarade et moi montions la garde, l’autre de deux balles dans la tête exécute le traître ».

En fait ce soldat était engagé dans la L.V.F. lui était un vrai traître. En juin 1944 notre maquisard rejoint le groupe « Rolland » cantonné au hameau des Ramades.

« Le lendemain le groupe auquel j’étais rattaché parti à côté du Chêne-Plantier faire un barrage. Les 15, 16 et 17 juin 1944 nous restons là-bas. Le 16 un milicien passe avec toute sa famille ne pensant pas être reconnu. Mais le malheur pour lui est qu’il y avait un camarade qui le connaissait et nous l’arrêtons. A la tombée de la nuit, il s’évade et pendant deux heures nous le cherchons mais nous ne le trouvons pas. Bien qu’il soit blessé, il nous échappe. Nous allons arrêter sa femme, son associée plutôt en représailles et nous la gardons.
J’avais allumé un peu de feu malgré la nuit et nous nous chauffions pendant que les camarades faisaient leur tour de garde ou se reposaient. Avec deux autres, nous interrogions la gonzesse. Nous avions les mains un peu lestes pendant qu’elle se défendait mollement, après un autre attaquait par ailleurs. Enfin le sergent donna l’ordre de la ramener chez elle, elle n’était pas celle que nous voulions. Nous la ramenons à deux et en arrivant à la maison, nous avons rigolé un bon coup et nous sommes revenus au barrage reprendre notre poste.»
« Le 18 un milicien est amené au camp et je suis chargé de l’interroger et c’est moi qui le soir l’ai abattu comme un animal malfaisant. Je l’ai tellement bien interrogé que je conserve encore la marque de mon poing et qu’il a avoué »

Il est alors affecté à la 2 414èmecompagnie mais il ne perd pas la main.

« Comme je me suis bien conduit au combat on me donne un milicien à exécuter, je lui fais creuser son trou et sauter dedans se coucher, après quoi, soigneusement je le descends. C’était le 30 juin. C’était mon deuxième milicien.»

Et le 3 et 4 juillet :

« Nous sommes allés chercher le milicien qui nous avait été désigné. Une garce de gonzesse nous tire dessus et blesse un copain, ce fut le bouquet. Nous l’arrêtons et revenons au camp avec 3 prisonniers : 2 miliciens et une milicienne et avec 10 fusils e 10 revolvers. Nous allons déménager une fois de plus et quand nous sommes arrivés je demande et obtiens d’exécuter la milicienne. Elle avait 48 ans, j’ai gardé son anneau de mariage en souvenir.»

« Avant que je l’exécute, elle m’a dit textuellement : « Ce n’est pas bien ce que vous faites là, celui qui est la-haut vous jugera et vous irez en enfer.»
« Comme je suis beaucoup croyant je m’ennuie follement »

Plus tard dans la nuit.

« Et à un kilomètre de là, il y a une maison où habitait un milicien. Nous nous arrêtons chez lui et le faisons prisonnier et moi-même je l’exécute, ça faisait 4 boches, 3 miliciens et une milicienne que j’avais sur la conscience ».

« Le 20 juillet, occupation de Saint Sulpice les feuilles, 31 miliciens arrêtés et exécutés, parmi lesquels 6 femmes dont 4 de moins de 20 ans. Le 21, occupation du Dorat 14 miliciens arrêtés et exécutés. »

Comme vous le voyez il ne fallait sans doute pas grand-chose pour être déclaré milicien quant aux jeunes filles de moins de 20 ans on se doute bien qu’elles ne devaient pas être très dangereuses ni engagées dans la collaboration.

D’ailleurs un certain nombre de ces exécutés ont été déclarés « mort pour la France »

Mais nous n’y pouvons rien c’est la justice du peuple.

A bientôt pour la suite de nos aventures

Donec

Sur la peau de bouc (motif de punitions dans la Marine de grand père)
40 jours de prison (ordre du Préfet Maritime) « Avoir été l’objet d’une ordonnance de non-lieu. »

Les mots du Général

Du maréchal Montgomery : « Ce n’est pas un soldat, c’est un acteur. Mais il joue tellement bien la comédie du chef qu’il arrive à s’identifier à son personnage. »

BSAM Rhône mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Mission Grand Nord 2021

Au moins les timbres pourront resservir...

L’équipage « B » du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a appareillé de Brest le lundi 23 août pour un déploiement dans le Grand Nord. Ce déploiement du Rhône répond à un objectif de maintenir et développer les savoir-faire de la Marine nationale à opérer loin et dans un environnement spécifique, notamment en eaux froides. Les BSAM sont des bâtiments dotés d’une grande autonomie à la mer, propice aux déploiements lointains.


Armés par un effectif optimisé de 17 marins, l’équipage habituel a été renforcé par un médecin, une infirmière et un météorologue (METOC). Ce dernier participe notamment au renforcement des connaissances environnementales grâce à l’acquisition de données météorologiques et océanographiques.

Après son appareillage de Brest, le Rhône a mis à profit sa patrouille pour s’entraîner, intégrer et former les nouveaux embarqués à leur nouvel outil. Différents exercices tels que des hommes à la mer, des avaries de barre et des entraînements de lutte contre des sinistres ont rythmé la remontée en puissance de l’équipage.

Après avoir accosté à Reykjavik, en Islande. Le samedi 28 août, il a effectué une relâche opérationnelle quatre jours.

https://www.colsbleus.fr/articles/13294

22 septembre 2021

L'ASTROLABE à Kerguelen TAAF 1-07-2021

 L'ASTROLABE à Kerguelen TAAF

Trop fort n'a jamais manqué...

Pas moins de 24 plis du passage de l'Astrolabe à Kerguelen (1-7-2021) me sont revenus. Des envois accumulés depuis quelques mois.


L’Astrolabe est un navire brise-glace construit dans le cadre d’un partenariat entre, d’une part la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ainsi que l' Institut Paul-Emile Victor (IPEV), et d’autre part le Ministère de la défense  Marine nationale (MN)).

Rappel

Les TAAF ont financé la construction du navire par l’emprunt et ont assuré la maîtrise d’ouvrage du projet. L’Institut polaire français verse quant à lui aux TAAF un loyer annuel équivalent à la moitié du remboursement de l’emprunt. 

L’armement, la conduite et la maintenance, sont pris en charge par la Marine nationale. Cette mutualisation permet une optimisation des coûts et des ressources.


Armé en permanence par la Marine, le patrouilleur effectue deux types de missions :
MISSION DE SOUTIEN À LA LOGISTIQUE ANTARCTIQUE (MSLA) :


Au profit des TAAF et de l’Institut polaire français, la Marine nationale effectue des missions de transport de fret et de passagers entre Hobart en Tasmanie (Australie) et la base scientifique française en Antarctique Dumont-d’Urville (terre Adélie), soit une distance d’environ 2700 km à raison de 4 à 5 rotations pendant les 120 jours que dur l’été austral, de novembre à février.

Dans le cadre de la coopération scientifique internationale entre la France et l’Australie, des missions de ravitaillement sont également susceptibles d’être effectuées au profit de l’Australian Antarctic Division (AAD).


MISSIONS DE DÉFENSE DE L’ASTROLABE :

L’Astrolabe, basé à La Réunion, réalise des missions de souveraineté et des missions d’action de l’Etat en mer (AEM) en océan Indien et notamment dans les TAAF. L’Astrolabe contribue donc à asseoir la présence de la France dans sa zone économique exclusive (ZEE TAAF : plus de 2 300 000 km2). Sa présence outre-mer est un intérêt majeur par la connaissance et la maîtrise de cette zone éloignée.


Le bâtiment participe à la défense maritime du territoire puisqu’il permet de surveiller et de faire respecter le droit dans les espaces maritimes sous souveraineté et juridiction françaises. Outil mis à disposition des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, il participe par exemple aux missions de lutte contre la pêche illégale, en remplacement du patrouilleur austral L’Albatros.


Sources 

TAAF


Aviation maritime Philippeville Algérie 1914-1018 guerre Bône hydravion Méditerranée

Aviation maritime Philippeville Algérie  Les principales missions de l’Aviation maritime sont la surveillance des routes d’accès aux ports, ...