02 avril 2021

Mission Jeanne d'Arc 2021 Port Safaga Mer Rouge Djibouti

Mission Jeanne d'Arc 2021    Port Safaga


Après une phase d’entraînement en Méditerranée, le PHA Tonnerre et la frégate Surcouf traverseront le Canal de Suez pour des manoeuves avec la marine égyptienne en mer Rouge. Puis ils poursuivront leur route jusqu’à Djibouti, où ils prendront part à l’exercice amphibie Wakri. À cette occasion le GTE sera en grande partie débarqué.





Par la suite, la mission Jeanne d’Arc prendra la direction de Cochin [Inde], où une participation du Tonnerre et du Surcouf à l’exercice aéronaval Varuna est prévue. Les deux navires retrouveront d’ailleurs le groupe aéronaval formé autour du porte-avions Charles de Gaulle, qui a également appareillé le 18 février.

Les 3 et 4 mars, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et la frégate Surcouf ont réalisé des manœuvres communes en mer Rouge avec la marine égyptienne. Au programme : EVOLEX, NAVCOMEX, SURFEX et PRERAM.



Les bâtiments constituant le groupe Jeanne d’Arc ont quitté leur escale de Port Safaga le 3 mars au matin et ont retrouvé en mer Rouge deux bâtiments égyptiens, la frégate Sharm El-Sheikh et la corvette Abu Qir. Les quatre navires, accompagnés de leurs hélicoptères respectifs, se sont entraînés ensemble à travers une série d’exercices (EVOLEX et SURFEX).



Le 4 mars, les bâtiments ont conduit des présentations de ravitaillement à la mer. La frégate Sharm El-Sheikh s’est ainsi présentée plusieurs fois auprès du PHA. Toujours enrichissantes, ces interactions l’ont été d’autant plus pour les midships au regard du grand nombre d’activités conduites dans le même temps : manœuvres nautiques, aéronautiques, exercices de sécurité, tir d’armes légères d’infanterie réalisés à bord des bâtiments français.


La conduite de ces nombreuses activités avec la Marine égyptienne constitue un défi pour les midships et une occasion riche d’enseignements pour leur formation.


Au-delà du défi et des enseignements inhérents à la conduite de ces activités pour les midships, les interactions avec la Marine égyptienne ont renforcé coopération et interopérabilité.

Du 8 au 12 mars 2021, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont conduit un exercice de grande ampleur dénommé WAKRI. Il s’agissait d’une opération d’évacuation de ressortissants suite à l’agression du territoire de la République de Djibouti par une force étrangère mécanisée.

En lien permanent avec le Poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Djibouti Ville, le commandant des FFDj (COMFOR) a commandé les opérations. Le chef d’état-major interarmées, responsable de la conduite des opérations, a souligné que « Ce fut un beau défi de réaliser cet exercice majeur pour les FFDJ dans un contexte particulièrement contraint par la période de pré-élection présidentielle à Djibouti, mais aussi par le contexte de pandémie. De fait, 80% des objectifs tactiques ont été atteints par les unités ».



Agissant dans le cadre du Traité de coopération en matière de Défense (TCMD) signé avec Djibouti, et optimisant le passage en mer Rouge du Porte-hélicoptères amphibie (PHA), les FFDj ont été renforcées par plus de 800 militaires lors de cet exercice. Ce renfort a permis de contrer une force d’égalité comparable mais dont le rapport de force (RAPFOR) n’était pas toujours favorable aux armées françaises.

Dans le scénario, l’ennemi disposait non seulement d’équipements modernes mais surtout d’un volume de militaires plus important que celui des FFDj. Ces différents aspects ont permis d’aborder le combat par le prisme de la haute intensité afin de faire manœuvrer les équipes tactiques dans différents domaines : la lutte anti-aérienne, la lutte anti-drone, la supériorité aérienne ainsi que le combat mécanisé. 



À titre d’exemple, une demande de renfort a même été réalisée en milieu d’exercice afin de faire intervenir le Sous groupement tactique embarqué sur le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre. Ainsi, ce ne sont pas moins de 138 militaires ainsi que 22 véhicules qui ont été déployés sur le sol diboutien. Ce renfort a permis une reprise de l’ascendant face au deuxième échelon de l’ennemi équipé de char T72. En conséquence, le PHA a pu procéder à des évacuations sanitaires et de ressortissants.

En appui de la manœuvre interarmes et interarmées, une manœuvre aérienne s’est jouée avec les Mirage 2000-5. Tout en confirmant la présence de moyens ennemis, ils ont permis aux FFDj de retrouver un RAPFOR favorable grâce à leur supériorité aérienne.


Durant ces 4 jours, cette concentration exceptionnelle de moyens militaires dans la Corne de l’Afrique est l’illustration d’une manœuvre de haute intensité qui combine des moyens interarmes, interarmées et interalliées. Avec la participation de deux sections américaines, du groupe amphibie constitué autour du PHA Tonnerre et son groupe tactique embarqué, l’intervention des hélicoptères embarqués et de combat, la participation de la Frégate légère de type Surcouf et la force terrestre du 5ème Régiment interarmes d’outre-mer, cet exercice a été d’une grande réussite.

Cette démonstration de forces vise à affirmer la capacité des Forces armées françaises à projeter et à concentrer rapidement les moyens nécessaires pour répondre aux menaces visant les intérêts de la France à l’étranger.

Merci à Joël et à la section Ile de France

Merci à C. A. section Provence

Sources

https://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/dossier-de-presse_mission-jeanne-d-arc-2021


https://www.colsbleus.fr/articles/12803

01 avril 2021

SNLE Le Redoutable et le canard confinement

SNLE Le Redoutable, le canard et le confinement



Si il y en a qui connaissent le confinement ce sont bien les sous-mariniers.


Dans un tube de métal de 128 m de long et de 10 mètres de largeur encombré de tuyaux, de vérins, d'arbres, de manomètres, de fils électriques, de cadrans, d'échappées, de missiles, de bombes atomiques, de torpilles et autres installations, ils sont appelés à y vivre 70 jours. L'espace est réduit, les places sont chères, les volumes restreints...

tube 
Le Redoutable tube lance-torpille - photo JM Bergougniou

Le local torpilles et les rances - photo JM Bergougniou



Et là je vais parodier Charles Baudelaire


Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des canards, vastes oiseaux des mares,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres d'épaves.

Je suis certain que vous n'allez pas me croire 

Le local à torpilles n'a pas abriter que des torpilles. Les torpilleurs trouvaient le temps long, tournaient en rond, en un mot ils s'ennuyaient ferme lors de leur quart à la mer, leur rôle se limitant à la surveillance.



Certains n'avaient donc rien trouvé de mieux que d'embarquer un pensionnaire... un canard qui a navigué quelques semaines sans que l'Etat-major s'en aperçoive. 

Lors de la première patrouille du Terrible l'ancien) un aquarium y a été installé. Le personnel venait se détendre et admirer les poissons qui semblent-ils avaient un effet sur les confinés volontaires. Mais attention au remplissage si la pointe était trop importante...

AIRBUS DEFENSE & SPACE NAVALISE QUATRE CN-235 POUR LA MARINE NATIONALE.

AIRBUS DEFENSE & SPACE NAVALISE QUATRE CN-235 POUR LA MARINE NATIONALEE.
La remise en service  du porte-avions français Charles de Gaulle,  s’accompagnera de l’apparition d’un nouvel avion dans l’arsenal de l’Aviation Navale. L’avionneur Airbus Defense & Space vient de débuter dans ses ateliers de Séville la transformation de quatre avions de transport tactique CN-235 destinés aux missions de ravitaillement depuis le pont du bâtiment. Ces avions seront donc la réponse française au concept anglo-saxon du COD.


Il s’agit donc du transfert de quatre avions appartenant actuellement à l’Armée de l’Air et qui vont donc désormais revêtir la livrée et les marquages de la Marine Nationale. Bien sûr il ne s’agit pas des seules modifications, on s’en doute. Et la première, et non des moindres est véritablement la navalisation des Casa CN-235 . L’un des tâches les plus ardues auxquelles les ingénieurs vont devoir s’atteler sera le renforcement de la cellule et du train d’atterrissage de ce bimoteur à turbopropulseurs. Mais surtout il va falloir lui ajouter une crosse d’appontage ainsi que les systèmes propres aux brins d’arrêt.

Le choix du Casa CN-235 n’était pas si évident et il représente un sacré pari pour les ingénieurs européens, d’autant qu’existait deux autres alternatives : acheter des Grumman C-2A d’occasion auprès de l’US Navy ou bien acquérir des Bell-Boeing CMV-22B. Les marins français ont préféré privilégier une solution européenne. Mais aussi beaucoup plus osée. En effet le marché pour de tels avions semble très réduit, car en dehors des États-Unis et de la France aucun pays ne possède actuellement de porte-avions susceptible de justifier leur acquisition. Alors l’avionneur européen ne va t-il pas le regretter ? Seul l’avenir nous le dira.

C’est l’Escadrille 23S qui mettra en œuvre ces quatre avions à partir de début 2022. Il s’agira de la réactivation de cette unité de l’aéronavale française qui jusqu’à sa mise en sommeil en 1999 volait sur hélicoptère, Alouette III et Dauphin dans les faits. Il s’agira donc d’un véritable renouveau !

Photo © Armée de l’Air.

Mission AGENOR 2021 FLF GUEPRATTE Détroit D'Ormuz Emirats Arabes Unis golfe persique golfe d'Oman

Mission AGENOR 2021 FLF GUEPRATTE Détroit D'Ormuz Emirats Arabes Unis


carte ancienne du golfe persique et du golfe d'Oman - années 1950

Cachet Trodat V SPID 10423 - 18 février 2021

Le 27 mars 2021, la Frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte, soutenue par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2), a accompagné un pétrolier français en transit dans le détroit d’Ormuz.
Cachet Trodat V SPID 10423 - 23 février 2021
Les missions d’accompagnement dans le détroit sont effectuées sous le commandement tactique de l’état-major tactique (Force Head Quarter - FHQ) de l’opération AGÉNOR. Elles visent à assurer le soutien de l’European-led maritime awareness in the straight of Hormuz (EMASoH) aux navires de commerce dans une zone particulièrement complexe. Cette mission d’accompagnement témoigne de l’attachement des armées françaises à la liberté de navigation.

Cachet Trodat V SPID 10423 - 04 mars 2021
Au-delà de cet accompagnement, l’opération AGÉNOR permet à l’ensemble des pays contributeurs de disposer d’une appréciation autonome de la situation sécuritaire dans et autour du détroit d’Ormuz.

Cachet Trodat V SPID 10423 - 17 mars 2021


L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission EMASoH « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 8 pays européens, dont la France, principal contributeur, et le Danemark dont le Commodore Carsten Fjord-Larsen commande depuis le 13 janvier 2021 l’opération AGÉNOR. Elle a pour mission d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. A plus de 2000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, cette initiative renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.


https://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/agenor-le-guepratte-en-mission-d-accompagnement

31 mars 2021

Un sabotier à la conquête du Congo Brazza Rennes Congo

Un sabotier à la conquête du Congo


En recherchant des articles sur la vie de Brazza j'ai découvert cette anecdote que je veux partager aujourd'hui. Chaussez vos sabots à la poursuite d'Anne de Bretagne et de Brazza.




Le sabotier rennais et M. de Brazza


Nous lisons dans le bulletin des renseignements coloniaux, sous la signature de son directeur, M. G. Laforest, ce qui suit au sujet de M. de Brazza:


«Avec Savorgnan de Brazza disparaît l'un des grands artisans de notre extension en Afrique et le plus populaire des explorateurs français. Celui qui n'a pas assisté aux ovations qui l'accueillirent à son retour du continent noir ne peut se faire une idée de l'enthousiasme qui m'emparait des assistants chaque fois que de Brazza apparaissait dans une réunion. Et il n'y avait pas que les «coloniaux» à s'enthousiasmer pour le grand conquérant pacifique, son œuvre, son nom n'étaient pas moins populaires dans le peuple. 

Le fait que je vais rappeler en est une preuve. En septembre 1886, un jour que j'étais chez mon illustre collègue de la Société de Géographie Commerciale qui m'avait engagé de l'aller voir, son regretté collaborateur et ami Crampel,  qui devait peu après périr si tragiquement en allant à la conquête du Tchad, me fit part des difficultés que de Brazza rencontrait dans le recrutement d'une soixantaine d'ouvriers de métier dont il avait besoin pour le Congo. Un avis da Ministre de la Marine avait bien été affiché dans les bureaux des arsenaux, mais il n'avait produit aucun effet.

"J'offris mon concours à Crampel, il me dicta pour le Bulletin de Renseignements Coloniaux une note qui fit produite aussitôt par toute- la presse de Paris et des départements. L'effet en fut colossal, tant était grand parmi le peuple, le prestige du nom de Brazza. Des milliers d'ouvriers fusent immédiatement pris du désir de le suivre au Congo pour raider à y fonder une grande colonie française. » Rue Saint-Florentin où demeurait l'explorateur, ce fut un envahissement; la maison ne désemplissait pas de candidats colons qui en obstruaient littéralement les quatre escaliers, malgré les protestations du concierge. Le premier jour, il en vint à la fois 200, rien que de l'usine Cail.

Notre distingué confrère nous écrit à ce sujet:
« La note dont je parle fut publiée dans les journaux de Rennes et produisit le même effet que dans les autres départements. Mais parmi ceux que tentait l'aventure, il y en eut un qui fit exprès le voyage de Rennes à Paris "à pied", se disant qu'on n'oserait pas refuser le service d'un homme qui montrait tant de dévouement à la cause coloniale.

 C'était un ouvrier sabotier.

« Je sais bien, disait-il à M. de Brazza, que vous n'avez pas demandé de sabotiers, mais tout de même, je vous serai rudement utile. Dans un pays neuf, sans route, on doit user beaucoup de chaussures, et si l'on n'a pas de cuir pour en faire de neuves, on trouve toujours du bois pour faire des sabots.



N'ayant pas réussi auprès de M. de Brazza, notre homme s'en vint chez moi peur me prier d'intercéder pour lui. Vous pensez bien que le résultat fut pour lui le même.
«Eh bien, dit-il en s'en allant, ça ne fait rien, je ne regrette pas mon voyage; d'abord j'ai vu «le chef du Congo" (M. de Brazza) dont on parle tant chez nous, et puis j'ai vu Paris, et ça vaut bien le voyage. 

Au revoir, Monsieur, et merci tout de même.

30 mars 2021

Torpilleur le Mars 1936 Guerre d'Espagne

Torpilleur  le Mars


Pendant 33 mois, une partie importante de la Marine française (une centaine de navires) a vécu en état d'alerte et a patrouillé sans relâche au large des côtes d'Espagne. Cela a coûté cher en risques courus, en fatigue du personnel, en usure du matériel, en mazout mais heureusement pas en homme et aucune victime n'est a déploré dans les équipages français. Nous allons vivre quelques épisodes de la vie du Torpilleur "Mars"
.

La Société des Chantiers Navals Français de Blainville-sur-Orne a été fondée en 1917. L’entreprise paternaliste disposait d’une école d’apprentissage et logeait la majorité de ses salariés dans des citées leur appartenant, notamment à Blainville. Un pont sur le canal permettait alors de relier le chantier au village de Blainville.
La société a fermé ses portes en 1954




Caen, 28, — Ce matin, 11 h. 30, devant une assistance nombreuse, il a été procédé, par les Chantiers navals français, au bassin de Blainville, près de Caen, au lancement du torpilleur d'escadre « Mars". L'opération a pleinement réussi Parmi les personnalités présentes on remarquait: M. Laubeuf membre de l'Institut; M. Blaisot, député du Calvados; le général Goureau, commandant la 5e division; MM. Lepine. ancien préfet de police; Lefèvre, président de la Chambre de Commerce de Caen; l'ingénieur en chef Dupont; Ziégcl. vice-président du conseil d'administration des Chantiers navals français; Vasseur ingénieur en chef des ponts et chaussées des officiers des armées de terre et de mer, etc..

Les caractéristiques du « Mars » sont les suivantes: déplacement, tonneaux; longueur 107 m. 20; largeur, 9 m. 80: vitesse. ,13 noeuds; puissance des turbines, 34.000 CV.
Le torpilleur sera armé de quatre canons de 130 et de six tubes lance-torpille de 350 millimètres, disposés en deux groupes de trois tubes.

Quelques enveloppes sans indication de nom de bateau cependant

les documents à l'intérieur des enveloppes permettent (parfois) d'identifier un bateau.

Ici nous avons un document de changement d'adresse d'un destinataire recevant la solde mensuelle par l'intermédiaire de l'administration des Postes.

Mme Yvette Bonnin, femme du LV Bonnin quitte son domicile pour Toulon. Le LV Bonnin est embarqué sur le torpilleur Le Mars.



Les Forces de Haute-mer  constituent le groupement tactique le plus important du dispositif français. 
La recrudescence probable de la guerre des mines sur les côtes gouvernementales  rend nécessaire la présence permanente  d'un bâtiment dragueur à proximité immédiate d'intervenir en Zone 2 centre.
 Il importe de constituer des groupes stables habitués à manoeuvrer sous la conduite d'un même chef.
Les FHM sont articulées en trois groupes - 5e DCT -7 e DCT -4e DCT + torpilleur Le Mars



Février 1938
Suite à l'attaque par méprises des bâtiments français par l'aviation républicaine, le torpilleur mars est envoyé pour la première fois à Rosas. siège d'une flotille de "vigilance". L'accueil est bon et permet de connaître l'emplacement des champs de mines de Bagur et Saint-Sébastien.

TàD BÔNE CONSTANTINE 1-10-1939


Novembre 1938
Le Mars en escale à Palma. L'accès de tout navire de commerce dans les ports républicains est interdit et tout navire sera attaqué par tous les moyens dans les eaux territoriales espagnoles...

Début janvier 1938 - L'escale du torpilleur Mars  à Palma est l'objet d'une nouvelle plainte nationalisye contre les permissionnaires du torpilleur et le VA Moreno demande également que le torpilleur Mars ne fasse plus escale à Palma

Un rapport officiel du CV Rodriguez, adjoint au VA Moreno, accuse trois officiers du torpilleur Mars d'avoir pris des photographies et d'avoir levé le poing à plusieur occasions.  Le vice-consul de France intervient avec diplomatie  pour ramener les faits à leurs justes valeurs. Le VA Moreno va promulguer le 2 février 1938 des règles très strictes pour le mouillage  des bâtiments français et et la descente ) terre des permissionnaires.



Sources

La dépêche de Brest 29-08-1926

La Marine française et la guerre civile d'Espagne -1936-1939 René Sabatier de Lachadenede - Service Historique de la Marine

Archives Marine Toulon

60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC Monaco Albert

60 e  ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES  JEANNE D’ARC Construit par l’arsenal de Brest et baptisé à l'origine  La Résolue , le porte-hé...