05 janvier 2025
Les Oubliés de Saint-Paul Carte 2024 TAAF carte souvenir annuelle
04 janvier 2025
MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue
MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue
Débarquer sur l'île Saint-Paul pour y déposer une plaque commémorative en souvenir d'une mission française astronomique menée par leur arrière-arrière grand père il y a 150 ans, tel est le projet audacieux de Matthias et Barthélemy Lambert.
Cette petite île perdue au milieu de l'océan Indien (à plus de 3000 km de tout continent), est un volcan émergé de 8 km² qui est inhabité, sans source d'eau potable ni arbre et battue par les vents.
Pourtant, le 23 septembre 1874, missionné par la France, le capitaine de vaisseau Ernest Mouchez s'y installa pendant 3 mois avec son équipe pour construire un observatoire astronomique.
L'objectif : observer le passage de Vénus devant le soleil (transit), un événement rare qui se produit 2 fois en 8 ans tous les 110 ans. Ce transit permettait de calculer la distance de la terre au soleil (l'unité astronomique), suscitant une compétition mondiale pour la mesure la plus précise.
https://www.helloasso.com/associations/venus-en-vue-mouchez-astronomie-marine-australe/collectes/venus-en-vue
03 janvier 2025
Voeux lyonnais Facteur Cheval Hauterives Drome Palais idéal
Facteur Cheval
Il peut paraître étrange en ce 21e siècle informatisé de se faire souhaiter la bonne année et les voeux par courrier avec en plus avec une enveloppe affranchie d'un timbre représentant un facteur. Et pas n'importe quel facteur.
Un très grand merci à nos amis Roseline et Georges pour cet envoi.
Au plaisir de se revoir à Toulon en 2025.
Grosses bises à vous.
Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles Eparses taaf 15-12-2024
Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles éparses taaf 15-12-2024
Très isolée géographiquement des autres, l’île serait un ancien banc récifal, aujourd’hui émergé, qui s’est probablement développé sur un haut-fond d’origine volcanique.
Sources
02 janvier 2025
Voeux Marcophilie Navale Bretagne 2025
Voeux Marcophilie Navale Bretagne
Merci à la section de Brest, à Claude, à Mithé, à Daniel, Romu et à tous ceux qui travaillent au fil de l'année pour la Marcophilie navale. Bonne année 2025 à tous.
20 décembre 2024
Aviso le Goéland Dakar chantier Claparede Saint-Denis Sénégal base navale
Aviso le Goéland Dakar Sénégal
le Goéland stationnaire de Dakar est présent sur nombre de cartes postales sénégalaises dont certaines d'Edmond Fortier. C'est un aviso à roue construit au chantier Claparède de Saint-Denis.
A la confluence du canal de Saint-Denis et de la Seine, le site témoigne de l’évolution de l'industrie navale francilienne qui durant plus d’un siècle produisit du matériel pour la Marine nationale et les chemins de fer français.Employant une nombreuse main d’œuvre, entre 500 et 800 personnes, le chantier dionysien se spécialise dans la fabrication des pièces de forges et de la chaudronnerie, des machines et chaudières marines, des locomotives et des affûts.
La présence du bassin, qui forme une enclave de près de 300 mètres le long de la rive gauche de la Seine, constitue l’élément structurant de cette organisation. Relié à la ligne de chemin de fer du nord par un raccordement privé, le quai est aménagé pour l’appontement des navires et le fret ferroviaire. Sur toute sa longueur s’étirait l’atelier central (disparu), halle de montage des machines dans laquelle pénètrait directement une voie ferrée. Les autres ateliers des modèles, des moules, de chaudronnerie, d’ajustage ainsi que les magasins (également disparus) sont disposés perpendiculairement à la voie d’eau. Seul le bâtiment de bureaux sera construit en alignement sur le quai de Seine.
La construction du Goéland (Coque en fer) débute en 1881 et il sera mis à flot en 1883. Sa machine développe 480cv et lui permet une vitesse de 10 noeuds.
Combat les indigènes en Sénégambie (LV HIART est blessé)
1887 Revient à Lorient en Août et repart au Sénégal en Septembre
1907 Quitte Dakar pour une tentative de sauvetage du JEAN BART échoué sur les côtes sahariennes.
1912 Vendu à Dakar
1913-1914 Allège à Dakar
La Dépêche coloniale, 21 janvier 1911
DAKAR
La Dépêche coloniale, 21 janvier 1911
18 décembre 2024
Michel Barré TAAF et Marine nationale en Antarctique Barré Imbert Douguet Port-Martin
TAAF et Marine nationale Michel Barré et les autres
Les expéditions polaires doivent beaucoup à la Marine nationale.
Charcot aurait souhaité faire l'Ecole navale mais son père lui impose d'être médecin... C'est grâce à la fortune familiale qu'il va pouvoir naviguer en s'achetant des voiliers.
Le Commandant Charcot
Michel Barré est né le 8 mai 1919 à PARIS XVIe - Il décédera le 21 octobre 2005 à Neuilly sur Seine
Il entre à l'école navale Entré en 1938
Il est enseigne de vaisseau de 2ème classe, le 15 janvier 1940 et enseigne de vaisseau de 1ère classe, le 15 juin 1941
Lieutenant de vaisseau, le 4 octobre 1946
Il y a près de 50 ans déjà! Novembre 1948, le navire polaire Commandant Charcot, armé par la Marine Nationale sous les ordres du capitaine de frégate Douguet appareillait pour le premier retour de la France en Terre Adélie. Il avait à son bord une expédition dirigée par AndréFrank Liotard qui allait passer un an pour la première fois sur cette terre glacée dont on ignorait alors totalement les conditions hivernales. Ces deux noms, à peine connus aujourd'hui sont pourtant ceux des deux véritables pionniers français de l'Antarctique après l'explorateur Charcot.
J'ai eu la chance d'être un des officiers de marine de l'état-major du commandant Douguet pendant deux ans, puis d'être le successeur de Liotard en 1951 et je voudrais, à l'occasion de la réédition de ce livre, rappeler brièvement la genèse de cette aventure. L'idée d'origine appartenait à trois jeunes camarades: Vallette, Pommier et Martin qui, rentrant en 1946 d'une exploration dans les montagnes du Spitzberg, eurent l'idée de monter une expédition en Terre Adélie, découverte par Dumont d'Urville cent ans plus tôt et abandonnée depuis. Manquant des moyens et relations nécessaires, ils firent appel à l'aide de Paul-Emile Victor, dont la notoriété était déjà grande en raison de son passé polaire au Groenland.
C'est grâce à son intervention, qui conduisit à la création des « Expéditions Polaires Françaises-Missions Paul-Émile Victor », que put être montée la série de trois expéditions qui s'étendit de 1948 à 1952, et auxquelles il ne participa pas.
C'est seulement en été 1955-1956 qu'il vint en Terre Adélie pour la première fois, avec Bertrand Imbert (Ingénieur hydrographe il suit les cours de l'Ecole navale sur l'Amiens) , responsable des expéditions de l'Année géophysique. Victor ne devait d'ailleurs jamais hiverner dans l'Antarctique, mais y venir chaque été, et son action devait permettre d'assurer année après année la présence française en Terre Adélie jusqu'à nos jours. Dans son livre Ceux de Port Martin, Yves Vallette, qui fut le second de Liotard, disparu aujourd'hui, a raconté plus en détail l'origine de cette histoire et a fait le récit de l'hivernage 1950, qui fut le premier.Le présent livre raconte l'hivernage suivant, celui de mon équipe en 1951. Ces deux expéditions et la dernière de la série, celle de 1952, dirigée par Mario Marret, connurent des conditions d'existence qui n'ont plus grand-chose à voir avec celles d'aujourd'hui. Comme me le disait un de nos lointains successeurs: « Vos expéditions étaient beaucoup plus proches de celles de Scott, Amundsen ou Byrd que des nôtres ». - Pas de communications avec l'extérieur autrement que par radio, sur ondes courtes avec les fréquentes coupures provoquées par les orages magnétiques et pratiquement toujours en morse au manipulateur. - Aucune possibilité d'assistance extérieure pendant neuf mois; pas de brise-glaces, de porte-hélicoptères à portée; pas de terrain d'atterrissage. - Aucune localisation possible des raids d'exploration, avec chiens ou véhicules à chenilles, pendant des absences de plusieurs semaines. Pas d'appui aérien, pas de parachutages, pas de secours possibles.
— Baraquements en bois sommairement chauffés par un unique poêle à charbon; lavabos, W.-C... n'en parlons pas! Évidemment la vie était plutôt rude et nous avons connu des aventures dont certaines ont peu de chances de se reproduire : Raids des weasels perdus sur glace de mer pourrie, fouillant l'obscurité de l'hiver du pinceau de leurs phares; raids des chiens et des traîneaux sur les sastrugis du plateau et les ponts de neige des crevasses; opérations chirurgicales graves sur la table de baraque... sans parler des camarades égarés dans le blizzard, ou tombés de la falaise, des gelures, des intoxications à l'oxyde de carbone, etc.
Ces aventures sont restées pour mes seize camarades et moi un souvenirtoujours présent dans nos mémoires. Elles ont soudé une équipe qui s'est ponctuellement retrouvée chaque année depuis notre retour avec la même joie. Cinq nous ont déjà quittés, tous les autres seront là, en septembre prochain, pour la quarante-deuxième fois. Depuislors, les expéditions, montées par les Expéditions Polaires, puis par l'Institut Polaire se sont succédé ponc- tuellement, sous l'égide des T.A.A.F. (Territoires Australs et Antarctiques Français). Développant les moyens scientifiques et les installations matérielles, nos successeurs connaissent un confort et une efficacité dans leurs études dont nous ne pouvions bénéficier. Cela ne doit pas finalement faire disparaître le sentiment proche de la fascination que l'Antarctique exerce sur tous ceux qui ont le bonheur de l'approcher.
Blizzard : Terre Adélie 1951 / Michel Barré
BnF Gallica
Ecole navale
TAAF
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