05 janvier 2025

Les Oubliés de Saint-Paul Carte 2024 TAAF carte souvenir annuelle

Les Oubliés de Saint-Paul Carte 2024 TAAF

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de ces naufragés du bout du monde sombre dans l’oubli. 

"Ils n’étaient que quelques Bretons de milieu modeste…"

 Mais c’était sans compter la mobilisation de Maryvonne Tatéossian et Dominique Virlouvet, respectivement fille et petite-nièce de Julien Le Huludut, l’un des trois rescapés de Saint-Paul. 


Les deux femmes ont créé, en 2013, une association pour entretenir le souvenir des oubliés de Saint-Paul. Grâce à cette dernière, un timbre commémoratif a été édité en 2015, par le programme philatélique des Terres antarctiques et australes françaises. Suite à la mobilisation de ses membres, la Ville de Concarneau a baptisé un square en leur mémoire, et une plaque commémorative a été posée sur cette terre australe où ceux qui n’ont pas survécu sont enterrés.

04 janvier 2025

MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue

MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue 



Débarquer sur l'île Saint-Paul pour y déposer une plaque commémorative en souvenir d'une mission française astronomique menée par leur arrière-arrière grand père il y a 150 ans, tel est le projet audacieux de Matthias et Barthélemy Lambert.





Cette petite île perdue au milieu de l'océan Indien (à plus de 3000 km de tout continent), est un volcan émergé de 8 km² qui est inhabité, sans source d'eau potable ni arbre et battue par les vents.



Pourtant, le 23 septembre 1874, missionné par la France, le capitaine de vaisseau Ernest Mouchez s'y installa pendant 3 mois avec son équipe pour construire un observatoire astronomique. 


L'objectif : observer le passage de Vénus devant le soleil (transit), un événement rare qui se produit 2 fois en 8 ans tous les 110 ans. Ce transit permettait de calculer la distance de la terre au soleil (l'unité astronomique), suscitant une compétition mondiale pour la mesure la plus précise.

https://www.helloasso.com/associations/venus-en-vue-mouchez-astronomie-marine-australe/collectes/venus-en-vue




03 janvier 2025

Voeux lyonnais Facteur Cheval Hauterives Drome Palais idéal

Facteur Cheval 

Il peut paraître étrange en ce 21e siècle informatisé de se faire souhaiter la bonne année et les voeux par courrier avec en plus avec une enveloppe affranchie d'un timbre représentant un facteur. Et pas n'importe quel facteur.


Un très grand merci à nos amis Roseline et Georges pour cet envoi.

Au plaisir de se revoir à Toulon en 2025.

Grosses bises à vous.

Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles Eparses taaf 15-12-2024

Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles éparses taaf 15-12-2024




Tromelin, petite île corallienne plate d’un kilomètre carré, entourée de fonds de 4 000 mètres de profondeur, est la seule des îles Eparses à ne pas être localisée dans le canal du Mozambique. Elle se situe à environ 600 km au nord-est de Tamatave (Madagascar) et 560 km au nord de La Réunion. Ses dimensions sont d’environ 1 600 m de long sur 700 m de large et sa forme rappelle une amande.



Très isolée géographiquement des autres, l’île serait un ancien banc récifal, aujourd’hui émergé, qui s’est probablement développé sur un haut-fond d’origine volcanique.


Les conditions environnementales particulièrement hostiles sur Tromelin (forte salinité, vents violents, passage régulier de cyclones, recouvrement possible de l’île par les vagues pendant les houles cycloniques, etc.) expliquent la grande homogénéité de l’île et sa faible biodiversité terrestre au regard des autres îles Éparses. La flore se compose principalement d’herbes grasses et d’arbustes peu denses. La faune est constituée de colonies  abondantes d’oiseaux marins (Fous masqués, Fous à pieds rouges et Sternes blanches) et de tortues vertes qui viennent en nombre pondre sur les plages de l’île (environ 1 000 femelles par an).

Le climat est de type tropical maritime, avec des températures mensuelles comprises entre 23,5°C et 27,9°C. Durant la majeure partie de l’année, les alizés du sud-est soufflent à une vitesse de 15 à 35 km/heure. Les précipitations représentent environ 1 106,4 mm d’eau en moyenne par an, dont près de la moitié de janvier à mars. Aucune culture n’est possible par manque d’eau et en raison des alizés qui soufflent presque toute l’année. On distingue deux saisons :
=>La période de sécheresse, de septembre à novembre.
=>La saison chaude de décembre à août. On y observe des périodes de vent calme, interrompues par le passage de dépressions et de cyclones. On surnomme d’ailleurs cette île « l’île aux cyclones ». La fréquence y est à peu près de 10 cyclones en 28 ans.

(ZEE : 285 000 km²).

Sources

T.A.A.F

02 janvier 2025

Voeux Marcophilie Navale Bretagne 2025

Voeux Marcophilie Navale Bretagne

Merci à la section de Brest, à Claude, à Mithé, à Daniel, Romu et à tous ceux qui travaillent au fil de l'année pour la Marcophilie navale. Bonne année 2025 à tous. 










20 décembre 2024

Aviso le Goéland Dakar chantier Claparede Saint-Denis Sénégal base navale

Aviso le Goéland Dakar Sénégal

A l'heure où le Sénégal demande à la France d'abandonner ses points d'appui dans le pays, revenons sur quelques anciens serviteurs de l'Etat dans ce pays! Parmi le Goéland. 

le Goéland stationnaire de Dakar est présent sur nombre de cartes postales sénégalaises dont certaines d'Edmond Fortier. C'est un aviso à roue construit au  chantier Claparède de Saint-Denis. 

A la confluence du canal de Saint-Denis et de la Seine, le site témoigne de l’évolution de l'industrie navale francilienne qui durant plus d’un siècle produisit du matériel pour la Marine nationale et les chemins de fer français.


La première occupation du site remonte à 1862, date à laquelle les chantiers Claparède ouvrent une usine de construction mécanique. L’emplacement s’avère particulièrement stratégique pour la fabrication de machines à vapeurs qui équipent notamment leurs propres navires. Le site est récupéré en 1886 par les Ateliers et chantiers de la Loire, possédant deux importants sites à Nantes et Saint-Nazaire.


Employant une nombreuse main d’œuvre, entre 500 et 800 personnes, le chantier dionysien se spécialise dans la fabrication des pièces de forges et de la chaudronnerie, des machines et chaudières marines, des locomotives et des affûts.

La présence du bassin, qui forme une enclave de près de 300 mètres le long de la rive gauche de la Seine, constitue l’élément structurant de cette organisation. Relié à la ligne de chemin de fer du nord par un raccordement privé, le quai est aménagé pour l’appontement des navires et le fret ferroviaire. Sur toute sa longueur s’étirait l’atelier central (disparu), halle de montage des machines dans laquelle pénètrait directement une voie ferrée. Les autres ateliers des modèles, des moules, de chaudronnerie, d’ajustage ainsi que les magasins (également disparus) sont disposés perpendiculairement à la voie d’eau. Seul le bâtiment de bureaux sera construit en alignement sur le quai de Seine.

La construction du Goéland (Coque en fer) débute en 1881 et il sera mis à flot en 1883. Sa machine développe 480cv et lui permet une vitesse de 10 noeuds.

Combat les indigènes en Sénégambie (LV HIART est blessé)

1887 Revient à Lorient en Août et repart au Sénégal en Septembre

1907 Quitte Dakar pour une tentative de sauvetage du JEAN BART échoué sur les côtes sahariennes.

1912 Vendu à Dakar

1913-1914 Allège à Dakar



La Dépêche coloniale, 21 janvier 1911

Le rôle de Dakar comme port militaire, abstraction faite de sa qualité de point d’appui, sujet sur lequel je ne reviendrai pas, est simple. Il est subordonné à la présence permanente ou temporaire de telles unités militaires, stationnant à demeure ou de passage.
La liste des unités à demeure est courte, trop courte même, peut-on dire. Elle se résume au Goéland, vieil aviso inoffensif, d’ailleurs récemment réformé, après une très coûteuse et bien inutile réparation inopportunément effectuée il y a trois ans, et au
Marigot, petit steamboat sans importance.

Le rôle principal de ces deux modestes « boys of war » est surtout de justifier les embarquements du personnel de la marine, présent à Dakar. Si bien que, pour pallier
une de ces chinoiseries de l'administration maritime, dont l'histoire du Javelot nous a longtemps fourni un exemple métropolitain, on entretient, armés à grands frais, des sabots impropres à tous services. Comme s’il ne vaudrait pas mieux franchement accorder les avantages de la navigation au personnel affecté aux services lointains, que ceux-ci soient accomplis à terre ou en embarquement non fictif.

Ouest-Eclair 20 janvier 1909

Ajoutons, si vous voulez, à ces deux notions d’unités, une théorique flottille de torpilleurs. J’allais oublier une coquette vedette affectée au service du gouverneur
général. C’est tout, bien tout. Et guère en rapport, vous en conviendrez, avec l’étiquette pompeusement militaire mise en avant jadis dans le but de délier les cordons de la bourse métropolitaine, laquelle fût restée sans doute fermée si on lui avait demandé le même sacrifice pour des travaux neufs destinés à doter notre colonie d’un port commercial. Et pourtant... en fait, le nombre des unités affectées à Dakar est suffisant.
C'est la constitution de la flottille locale qui prête à la critique.

 On veut admettre quelques torpilleurs, encore que le séjour de Dakar soit bien peu propice à ces petites unités, en regard des services qu’elles pourraient rendre en cas d’hostilités.
Va pour un Marigot quelconque, bateau de corvées qu’un sous-officier suffit à commander.
Par contre, ce qui s’impose, c’est la présence, en permanence, d’un croiseur-yacht, transport en même temps, navire convenable et « honorable », susceptible d'être affecté aux déplacements du gouverneur général ou, occasionnellement, de ses hauts collaborateurs sur toute la côte de l'Afrique Occidentale, c’est-à-dire jusqu'à Cotonou.



Les gouverneurs généraux des colonies ouest-africaines allemandes et belge ont à leur disposition une unité de ce type. Nous n’avons donc qu'à nous inspirer de ce qui se fait au dehors, dans cet ordre d’idées.
Le Gouverneur Général peut, objectera-t-on, recourir aux paquebots. certes. Seulement, ceux-ci sont mensuels. Et si une circonstance appelle d’urgence la présenced’un de ces hauts fonctionnaires en un point de la côte, leur faudra-t-il attendre, parfois des semaines, pour s’y rendre, le passage du prochain paquebot ?



Le cas vient de se produire. Et M. Merlaud-Ponty, lors de mon dernier séjour à Dakar avait dû embarquer sur un modeste cargo pont gagner Conakry, où l’inauguration du chemin de fer de la Guinée réclamait sa présence.
Aussi démocratiques que nous soyons, il y a tout de même des limites à la simplification du décorum, ne fût-ce que pour le prestige de nos représentants aux yeux
des indigènes. 

DAKAR

La Dépêche coloniale, 21 janvier 1911

18 décembre 2024

Michel Barré TAAF et Marine nationale en Antarctique Barré Imbert Douguet Port-Martin

TAAF et Marine nationale Michel Barré et les autres

Les expéditions polaires doivent beaucoup à la Marine nationale. 


Charcot aurait souhaité faire l'Ecole navale mais son père lui impose d'être médecin... C'est grâce à la fortune familiale qu'il va pouvoir naviguer en s'achetant des voiliers.

À l’origine, Charcot projette de poursuivre sa découverte de l’océan Glacial Arctique. Mais depuis un congrès de géographie tenu en 1899 à Berlin, plusieurs pays coordonnent leurs moyens pour explorer l’Antarctique. Comme les autorités françaises ne se manifestent pas, Charcot propose de faire flotter le pavillon tricolore dans l’hémisphère austral. 
En 1902, il est réserviste de la Marine nationale, il a fait son service militaire dans les chasseurs alpins.



Mais un problème apparaît : la construction du Pourquoi-Pas ? a épuisé la fortune personnelle de son propriétaire qui ne dispose plus des moyens financiers suffisants pour monter une expédition scientifique. Le journal Le Matin lance alors une souscription qui déclenche une multitude de petits dons. Ajoutées à un apport du journal, une subvention de la Chambre, l’assistance de la Marine... ces modestes contributions équilibrent le budget. En remerciement, Charcot rebaptise son navire le Français.

De 1914 à 1918, durant la guerre, Charcot est d'abord mobilisé dans la Marine, avec le grade de médecin de la Marine de première classe, et affecté à l'hôpital maritime de Cherbourg. En juillet 1915, il obtient de l'Amirauté britannique le commandement d'un navire spécialement étudié et construit par les Britanniques pour la chasse aux sous-marins. En 1916, il réussit à convaincre la marine militaire française de construire à Nantes trois bateaux pièges pour la lutte anti-sous-marine, armés par des équipages vêtus comme des marins civils de la marine marchande. Commandant du premier des trois bâtiments sortis du chantier baptisé Meg, il bourlingue pendant deux ans au large des côtes bretonnes et normandes sans hélas rencontrer de sous-marin allemand. Charcot termine la guerre avec les croix de guerre britannique puis française et une citation à l'ordre de l'Armée pour ses services de guerre.
À partir de 1925, atteint par la limite d'âge, il ne peut plus commander le Pourquoi Pas ? — qui est commandé par l'officier de première classe des équipages Le Conniat.

Le Commandant Charcot

Michel Barré est né le 8 mai 1919 à PARIS XVIe  -  Il décédera le 21 octobre 2005 à Neuilly sur Seine

Il entre à l'école navale Entré en 1938

Il est enseigne de vaisseau de 2ème classe, le 15 janvier 1940 et enseigne de vaisseau de 1ère classe, le 15 juin 1941

Lieutenant de vaisseau, le 4 octobre 1946


Il y a près de 50 ans déjà! Novembre 1948, le navire polaire Commandant Charcot, armé par la Marine Nationale sous les ordres du capitaine de frégate Douguet appareillait pour le premier retour de la France en Terre Adélie. Il avait à son bord une expédition dirigée par AndréFrank Liotard qui allait passer un an pour la première fois sur cette terre glacée dont on ignorait alors totalement les conditions hivernales. Ces deux noms, à peine connus aujourd'hui sont pourtant ceux des deux véritables pionniers français de l'Antarctique après l'explorateur Charcot.

 


J'ai eu la chance d'être un des officiers de marine de l'état-major du commandant Douguet pendant deux ans, puis d'être le successeur de Liotard en 1951 et je voudrais, à l'occasion de la réédition de ce livre, rappeler brièvement la genèse de cette aventure. L'idée d'origine appartenait à trois jeunes camarades: Vallette, Pommier et Martin qui, rentrant en 1946 d'une exploration dans les montagnes du Spitzberg, eurent l'idée de monter une expédition en Terre Adélie, découverte par Dumont d'Urville cent ans plus tôt et abandonnée depuis. Manquant des moyens et relations nécessaires, ils firent appel à l'aide de Paul-Emile Victor, dont la notoriété était déjà grande en raison de son passé polaire au Groenland.

C'est grâce à son intervention, qui conduisit à la création des « Expéditions Polaires Françaises-Missions Paul-Émile Victor », que put être montée la série de trois expéditions qui s'étendit de 1948 à 1952, et auxquelles il ne participa pas. 

C'est seulement en été 1955-1956 qu'il vint en Terre Adélie pour la première fois, avec Bertrand Imbert (Ingénieur hydrographe il suit les cours de l'Ecole navale sur l'Amiens) , responsable des expéditions de l'Année géophysique. Victor ne devait d'ailleurs jamais hiverner dans l'Antarctique, mais y venir chaque été, et son action devait permettre d'assurer année après année la présence française en Terre Adélie jusqu'à nos jours. Dans son livre Ceux de Port Martin, Yves Vallette, qui fut le second de Liotard, disparu aujourd'hui, a raconté plus en détail l'origine de cette histoire et a fait le récit de l'hivernage 1950, qui fut le premier. 



Le présent livre raconte l'hivernage suivant, celui de mon équipe en 1951. Ces deux expéditions et la dernière de la série, celle de 1952, dirigée par Mario Marret, connurent des conditions d'existence qui n'ont plus grand-chose à voir avec celles d'aujourd'hui. Comme me le disait un de nos lointains successeurs: « Vos expéditions étaient beaucoup plus proches de celles de Scott, Amundsen ou Byrd que des nôtres ». - Pas de communications avec l'extérieur autrement que par radio, sur ondes courtes avec les fréquentes coupures provoquées par les orages magnétiques et pratiquement toujours en morse au manipulateur. - Aucune possibilité d'assistance extérieure pendant neuf mois; pas de brise-glaces, de porte-hélicoptères à portée; pas de terrain d'atterrissage. - Aucune localisation possible des raids d'exploration, avec chiens ou véhicules à chenilles, pendant des absences de plusieurs semaines. Pas d'appui aérien, pas de parachutages, pas de secours possibles.



— Baraquements en bois sommairement chauffés par un unique poêle à charbon; lavabos, W.-C... n'en parlons pas! Évidemment la vie était plutôt rude et nous avons connu des aventures dont certaines ont peu de chances de se reproduire : Raids des weasels perdus sur glace de mer pourrie, fouillant l'obscurité de l'hiver du pinceau de leurs phares; raids des chiens et des traîneaux sur les sastrugis du plateau et les ponts de neige des crevasses; opérations chirurgicales graves sur la table de baraque... sans parler des camarades égarés dans le blizzard, ou tombés de la falaise, des gelures, des intoxications à l'oxyde de carbone, etc. 


Ces aventures sont restées pour mes seize camarades et moi un souvenirtoujours présent dans nos mémoires. Elles ont soudé une équipe qui s'est ponctuellement retrouvée chaque année depuis notre retour avec la même joie. Cinq nous ont déjà quittés, tous les autres seront là, en septembre prochain, pour la quarante-deuxième fois. Depuislors, les expéditions, montées par les Expéditions Polaires, puis par l'Institut Polaire se sont succédé ponc- tuellement, sous l'égide des T.A.A.F. (Territoires Australs et Antarctiques Français). Développant les moyens scientifiques et les installations matérielles, nos successeurs connaissent un confort et une efficacité dans leurs études dont nous ne pouvions bénéficier. Cela ne doit pas finalement faire disparaître le sentiment proche de la fascination que l'Antarctique exerce sur tous ceux qui ont le bonheur de l'approcher.



Blizzard : Terre Adélie 1951 / Michel Barré

BnF Gallica

Ecole navale 

TAAF


SPID DAMAN V SPID A 422 LIBAN FINUL

SPID DAMAN V SPID A 422 Principalement basée à Dayr Kifa, la FCR est la force de réserve de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban ...