21 décembre 2021

BCR VAR dernière rentrée des couleurs Toulon 08-12-2021

BCR VAR dernière rentrée des couleurs Toulon 08-12-2021


Construit à Brest, le Var est le premier BRC de la Marine. Il fallait faire évoluer la capacité des pétroliers ravitailleurs Durance et Meuse vers un bâtiment capable de recevoir un état-major embarqué en opération.Le château est plus imposant pour y accueillir les logements, salles de réunion, moyens de communication… la Marne et la Somme  basées à Toulon et Brest devraient être désarmées entre 2022 et 2025 quand les nouveaux ravitailleurs seront livrés
















20 décembre 2021

TERRES POLAIRES n° 205 décembre 2021 UFPP-SATA

TERRES POLAIRES n° 205 décembre 2021 


Terres Polaires est la revue de l'UFPP-SATA avec qui la section TAAF collabore régulièrement. Vous trouverez l'éditorial de son président, le sommaire de la revue, les adresses utiles si vous souhaitez les contacter et un entre-filet sur la carte des Oubliés de Saint-Paul.








19 décembre 2021

Espionnage dans les ports - Ouest-Eclair Ouest France 1922 -

Moustaches et grandes oreilles  
La collecte des informations

Je reprends quelques articles du journal Ouest-France qui revient sur des événements des années 1920 dans les ports français mais qui évoquent aussi la "pêche" par les chalutiers russes...

L’affaire est sérieuse et l’heure est grave. L’article à la une de L'Ouest-Eclair le 5 mai 1922, couvre une large part de la page. Avec ce gros titre d’un autre temps : Les Soviets avaient organisé en France et surtout dans nos ports un vaste réseau d’espionnage​. Il s’était déployé un peu partout, à tel point que sept parquets sont saisis et une vingtaine de commissions rogatoires sont ouvertes afin de prolonger les enquêtes.

De quoi s’agit-il ? Des documents confidentiels concernant les installations miliaires françaises ont été dérobés avec, sans doute, la complicité de militants communistes. Et la Marine nationale a été particulièrement visée. Ces précieux renseignements, précise l’Ouest-Eclair, concernaient la construction des sous-marins, les navires en chantier, les mouvements d’escadres, l’augmentation ou la diminution des forces maritimes, les emplacements de dépôts d’armes, les stocks d’explosifs​.
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Le début de l’affaire remonte à plusieurs mois. Vers le milieu de février, une indication troublante parvint au ministère de la Marine. Le commissaire de surveillance d’un de nos grands ports avertissait le service de renseignements que, dans un arsenal de sa circonscription, plusieurs documents secrets intéressant nos constructions maritimes avaient disparu​, précise le journal.
Les ports de Brest et de Lorient visés

Dans l’Ouest, les ports militaires de Brest et de Lorient ont été visés mais aussi des arsenaux de la région parisienne. L’enquête aurait déjà permis d’établir que les renseignements transitaient par Berlin avant de filer à Moscou. Déjà, trois arrestations ont eu lieu. Le réseau prévoyait aussi de récupérer puis de transmettre des renseignements concernant les mouvements de l’escadre de la Méditerranée à l’occasion d’un voyage prochain du président de la République, Alexandre Millerand.


La une de l'Ouest-Eclair du 5 mai 1922 est largement occupée par la révélation d'une affaire d'espionnage au profit de l'URSS.

C’était il y a un siècle, mais il suffit aujourd’hui de demander à quelques anciens de la Marine nationale  d’ouvrir leur album à souvenirs pour mesurer combien l'URSS a toujours été bien curieuse à l’égard des bâtiments français. Cet ancien adjoint au commissaire de bord du porte-avions Clémenceau se souvient d’exercices entre alliés au début de l’année 1973, en Atlantique au large du Portugal.



Nous avons vu arriver les chalutiers russes avec leurs grandes antennes. Nous avons compris qu’ils allaient nous accompagner. Ils ne se cachaient pas. On ne les voyait jamais pêcher​, se souvient-il. Gilles, un ancien appelé, à bord de l’Arromanches, a participé aussi à des manœuvres avec des bâtiments américains. Le risque d’une présence de bateaux russes pour être aux premières loges était réel. Aussi, raconte-t-il, on nous demandait à bord de doubler les veilles et d’ouvrir les yeux.

« Les Russes à la conquête des mers »


Eric, un autre ancien de la Royale, alors matelot sur le Beautemps-Beaupré (bâtiment hydrographique chargé de relevés des fonds marins), n’a pas oublié cette escale à Dakar (Sénégal) au début des années 1960. Un chalutier soviétique accoste. À bord de ce navire, il ne devait avoir comme poisson que celui dans les congélateurs. Le navire débordait de matériel n’ayant rien à voir avec la pêche, mais avec l’espionnage. La mâture le prouvait​, détaille-t-il.

Échange habituel entre marins, quel que soit l’uniforme, le capitaine soviétique est invité à déjeuner par le commandant du Beautemps-Beaupré. Avec au programme une visite du bâtiment. Par précaution, au PC radio, les indicateurs de fréquences et les codes avaient été recouverts. Le capitaine soviétique a alors souri. Il a dit qu’il connaissait déjà tout cela. Il avait aussi les noms de membres d’équipage​, se souvient l’ancien marin.

« Au large de Mururoa (le centre des essais nucléaires dans le Pacifique), nous avons eu droit au coup du sous-marin russe en panne et du pseudo-chalutier russe qui venait à son secours »​, raconte encore cet ancien de la Royale.

Les Russes à la conquête des mers​, titrait ainsi Ouest-France. C’était dans l’édition du 15 avril 1971. L’article estimait que la conquête des océans sera la grande affaire en l’an 2000​. Une prévision largement confirmée.

Une très grave affaire Les Soviets avaient organisé en France et surtout dans nos ports de guerre un vaste réseau d'espionnage A l'heure actuelle, sept parquets sont saisis.

Trois arrestations ont été opérées, dont celle du secrétaire du parti communiste à Ivry

 PARIS, 4 mai. La Sûreté générale vient de découvrir, après de patientes recherches, qui s'échelonnent sur plusieurs mois, l'existence en France d'une organisation extrêmement importante, qui pratiquait l'espionnage au profit du Gouvernement des Soviets.

Les membres de cette association criminelle opéraient dans nos ports de guerre, dans nos arsenaux et dans divers établissements de l'Etat.

Des documents disparaissent

Vers le milieu de février dernier une indication troublante parvint au Ministère de la Marine. Le Commissaire de surveillance d'un de nos grands ports avertissait le service de renseignements que, dans un arsenal de sa circonscription plusieurs documents secrets intéressant nos constructions maritimes avaient disparu.

Quelques semaines plus tard, nouvelle alerte, on signalait d'une poudrière du centre de la France, à la Sûreté générale cette fois, que des circulaires confidentielles avaient été distraites d'un dossier.

En même temps que l'autorité militaire prescrivait une surveillance plus sévère dans tous les établissements travaillant pour la guerre, la Sûreté générale recherchait, dans les milieux communistes actifs, si certains affiliés plus particulièrement signalés comme suspects n'étaient pas en relations avec des ouvriers. travaillant dans ces établissements. Ces recherches devaient être couronnées-de succès. '"̃

Une « babillarde. » trop indiscrète

En effet: une correspondance venant de .province et adressée au .secrétaire d'un eroû" pement-libertaire de banlieue avant été interceptée, on trouva dans la lettre, outre diverses indications écrites dans un langage conventionnel, le plan d'une des plus importantes poudrières françaises.

L'enquête ordonnée dans les ports donnait en effet des résultats inattendus. Ce n'était plus seulement des actes isolés de quelques communistes que l'on découvrait presque quotidiennement, mais des manifestations coordonnées et méthodiques d'une redoutable et mystérieuse organisation. Une documentation abondante concernant l'état de notre marine, la construction des sous-marins, nos stocks matières premières, etc.. était livrée à intervalles réguliers aux agents des Soviets en France.



Sur l'ordre de ceux-ci, des individus à leur solde transmettaient fidèlement à Moscou tous les renseignements d'ordre maritime et militaire, ainsi que toutes les précisions désirables sur l'état d'esprit du personnel.

De Brest, de Lorient, de Toulon à Moscou, via Berlin


Des embryons de centres d'espionnage existaient à Brest, Lorient, Toulon, dans des poudrières du Centre, dans des arsenaux voisins de Paris-; des a courriers » faisaient la navette entre ces divers points et Berlin.

De la capitale allemande, les renseignements confidentiels étaient transmis à Moscou. mais, peut-être, les nouveaux alliés des Soviets en tiraient-ils parti auparavant. A cOté de l'espionnage caractérisé, les agents de Moscou faisaient une très active propagande bolcheviste excitant les ouvriers au sabotage, les marins à l'insoumission. Ils préparaient des mutineries' qui auraient éclaté, espéraient-ils, au premier signal. Sept Parquets sont saisis



l'heure actuelle sept parquets informent eu France sur cette grave affaire. Des Commissions rogatoires au nombre de près de ont été envoyées sur les divers points du territoire. On voit l'extension qu'est appelée à prendre l'action judiciaire.

On sait déjà que trois arrestations seulement ont été opérées jusqu'ici. Il serait peutêtre plus vrai de dire « connues jusqu'à présent », car il est probable, que déjà en Province, dans les ports notamment, les individus sur lesquels pèsent les soupçons les plus graves, sont gardés à vue, sinon appréhendes.

D'ailleurs les arrestations opérées à Paris et qui ont été annoncées, hier soir, *emontent elles-mêmes à plusieurs jours mais on les avait tenues secrètes pour que des divulgations prématurées n'entravassent pas les opérations en cours.

La dernière de Bettemps

Ces précautions n'étaient pas inutiles, puisque, dans la nuit de Vendredi à samedi, alors que François Bettemps était déjà arrêté, mais que ses amis ignoraient encore son incarcération, un personnage mystérieux vint, sans être vu ni entendu de personne, clisser sous la porte de sa chambre, une lettre sur laquelle étaient tracés ces simples morts « Ne va pas où tu sais, c'est dangereux

Les 5 agents des Soviets ont, cet incident le prouve, un service de contre surveillance, dont le but est de déjouer les recherches de la police.

Les derniers renseignements que Bettemps s'apprêtait à transmettre au moment de son arrestation avaient trait aux mouvements de l'escadre de la Méditerranée, l'occasion du voyage du Président de la République en Algérie.

Il les avait reçus, jeudi, de Toulon, par un courrier spécial et devait les communiquer vendredi, à Gène..

Quel était le destinataire T Dans quel but ces renseignements étaient-ils demandés î L'enquête l'établira bientôt.

Ajoutons que Coudon, un des individus arrêtés, a été élu conseiller municipal aux rérentes élections complémentaires, qui ont eu lieu à Ivry-Port. Il est secrétaire du parti communiste de cette localité.

A Brest

Les faits ci-dessus ont eu, à Brest, une répercussion très vive.

Il y a plusieurs mois qu'une enquête très discrète est menée à Brest par l'autorité ma- 1 ritime, sur les agissements suspects de communistes attachés comme ouvriers à l'Arsenal, aux Etablissements du port ou aux Chantiers navals.

A Brest, comme dans plusieurs autres ports, des fuites.. très graves se sont, en effet, produites ces derniers temps, et on a la conviction, dans les milieux maritimes, que les documents secrets et confidentiels qui ont disparu à diverses reprises, ont été. par l'organe de communistes français, livrés aux Soviets.

D'une part, les renseignements étaient d'ordre purement technique navires en chantier, mouvements d'escadres, état des constructions, augmentation ou diminution des forces maritimes d'autres pouvaient avoir un but politique, tels que désignation des emplacements de dépôt d'armes, stocks d'explosifs, etc. afin de s'en emparer le cas échéant, à l'occasion d'une tentative révolutionnaire.

Le communisme vu par le journal Le Pélerin
N° 2514 de 1925
Les listes noires

Les derniers, enfin, étaient de véritables listes civiles et militaires sur lesquelles figuraient les noms des officiers chefs d'ateliers. commandants de groupe, ainsi que des statistiques établissant le nombre des unités susceptibles d'adhérer à. un mouvement bolcheviste ».

A ces chiffres étaient joints des rapports sur le moral des marins et des ouvriers et les indications sur les mesures prises par les autorités maritimes pour combattre la propagande soviétique.

Le bruit a couru ici que, récemment, de graves sabotages auraient été découverts dans les chantiers navals.

Il est certain, en tout cas que le sabotage était quotidiennement conseillé aux ouvriers par certains -meneurs, dont plusieurs sont compromis dans l'affaire actuelle.

Diverses perquisitions ont été effectuées. ces jours derniers, dans les milieux communistes et anarchistes.

On avait d'abord cru qu'elles se rattachaient à l'agitation du premier mai, mais on sait aujourd'hui qu'elles avaient un tout autre but. Elles ont été, dit-on, particulière-'ment fructueuses et elles ce tarderont pas à6 provoquer de nombreuses inculpations et arrestations, si ce n'est déjà fait.

Sources

Ouest-France
Ouest-Eclair

18 décembre 2021

SPID D468 Lynx 1er régiment de chasseur Estonie novembre décembre 2022

SPID D468 Lynx 1er régiment de chasseur


Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité », le 9 juillet 2016 à Varsovie.


FOCUS : La France et l’OTAN Face à l’évolution de l’environnement stratégique ces dix dernières années et compte tenu de la diversification des menaces qui pèsent sur notre sécurité, maintenir la capacité d’assurer collectivement la défense européenne reste déterminante. 
Engagée dans l’approfondissement de l’Europe de la Défense, dans une logique de complémentarité avec l’OTAN, la France demeure un membre actif, solidaire et impliqué de l’Alliance atlantique. Convaincue de l’intérêt de maintenir une Alliance réactive, capable d’intervenir à 360° en entretenant l’interopérabilité de ses membres, la France soutient sa rénovation stratégique et participe aux grandes activités opérationnelles de l’OTAN. La France est mobilisée dans les mesures d’assurance depuis 2017, engagée dans TRIDENT JUNCTURE, exercice majeur de l’Alliance en 2018. Elle est également impliquée dans le processus de certification de la capacité de réponse rapide de l’Alliance (NATO Response Force – NRF), dont elle assurera le rôle de nation-cadre en 2022 en prenant son tour d’alerte. La France reste active malgré un engagement opérationnel soutenu. Les forces françaises constituent des alliés solides et sont respectées pour leur expérience des opérations extérieures, leur savoir-faire et leur performance capacitaire.

La mission LYNX constitue la contribution des armées françaises au dispositif eFP. Le détachement français compte environ 300 soldats et est déployé un an dans le cadre de la mission Lynx. Ainsi, quatre mandats de trois mois seront réalisés : - Le premier mandat, LYNX 9, était armé par des unités provenant du 12e régiment des cuirassiers (Olivet), du régiment de marche du Tchad (Meyenheim), du 13e régiment de génie (Valdahon) et du 40e régiment d’artillerie (Suippes). - Le deuxième mandat, LYNX 10 était aussi armé par des unités de la 2e brigade blinde (2e BB) : le 501e régiment de chars de combat (Mourmelon-le-Grand), le 16e bataillon de chasseurs à pied (Bitche), le 13e régiment de génie (Valdahon) et le 40e régiment d’artillerie (Suippes). - Le troisième mandat, LYNX 11 est désormais armé par des unités de la 7e brigade blinde (7e BB) et compte :  deux pelotons blindés de chars Leclerc du 1er régiment de chasseurs (Verdun),  un peloton de reconnaissance et d’investigation du 1er régiment de chasseurs,  une section d’infanterie sur VBCI du 35e régiment d’infanterie (Belfort),  une section de combat du 3e régiment de génie (Charleville-Mézières),  une équipe d’observation et de coordination du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (La Valbonne).

- Le quatrième et dernier mandat sera armé par de nouvelles unités de la 7e BB et sur un format toujours identique. Il clôturera en mars 2022 la participation d'un an au BG.

Le SGTIA agit ainsi comme une force dissuasive sur le territoire estonien, en intervenant en appui des forces estoniennes dans le cadre de nombreuses activités opérationnelles notamment. En engageant des moyens de haut niveau et en maintenant une activité opérationnelle régulière dans la région, la France montre qu’elle est impliquée dans les mesures d’assurance sur le flanc Est-européen, pour la protection et la sécurité de la population

17 décembre 2021

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses EUROPA 30-09-2021

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses EUROPA 30-09-2021


LE CHAMPLAIN

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a été commandé au chantier Piriou de Concarneau le 30 décembre 2013 avec trois autres bâtiments du même type. Lancé le 22 août 2016, il a été livré à la Marine nationale le 2 décembre 2016. Il a rallié la base navale de Port-des-Galets à La Réunion, son nouveau port base, le jeudi 22 juin 2017.

Spécialement conçus pour évoluer dans les grands espaces maritimes ultramarins, les bâtiments de soutien outre-mer (BSAOM) mesurent 65 mètres de long pour 14 mètres de large et affichent un déplacement de 2300 tonnes en charge. Très robustes et endurants, avec un design inspiré des navires de service à l’offshore, ces bâtiments, capables d’atteindre 14 nœuds, offrent une autonomie de 5000 milles à 12 nœuds et des vivres pour 30 jours d’opération (avec 40 personnes à bord).



Ils se distinguent aussi par leur polyvalence, leur permettant d’assurer dans le cadre de la sauvegarde maritime un très large panel de missions, tant militaires qu’interministérielles : présence, surveillance et protection des intérêts français et des territoires nationaux outre-mer, assistance de navires en difficulté et sauvetage en mer, lutte contre la pollution maritime, projection de forces, assistance et secours aux populations sinistrées, ou encore soutien logistique avec par exemple du transport de fret au profit des collectivités territoriales françaises.

Ces unités bénéficient de deux équipages de 23 marins qui se relaient tous les quatre mois, permettant aux B2M d’assurer plus de 200 jours à la mer par an.

A La Réunion, outre les missions d’action de l’Etat en mer, le B2M Champlain assure la tournée de ravitaillement des îles éparses (TRDI) quatre fois par an.










03/09/2021

Le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a réalisé sa première escale en Tanzanie. Cette escale s'intègre dans la mission de surveillance de la zone Sud de l’océan Indien (SURSOI) remplie par les Forces armées en zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI).


Cette escale a permis à l’équipage B du BSAOM Champlain d’échanger avec des marins tanzaniens, le consul honoraire et des ressortissants français de sujets liés à la sécurité maritime et aux enjeux de la zone et de mieux comprendre les intérêts convergents des forces armées françaises et tanzaniennes.

Après cette relâche opérationnelle, le Champlain a poursuivi sa route





16 décembre 2021

Marion Dufresne OP3 2021 CROZET TAAF

Marion Dufresne OP3 2021 CROZET TAAF

En ce 9 octobre 2021, le Blog de Crozet saisit l’occasion de la journée mondiale de la Poste pour vous présenter un des résidents les plus connus des philatélistes et les plus aimé des hivernants et de leurs proches… le Gérant Postal !

Et cela tombe bien : David, adjudant-chef dans l’Armée de l’Air et de l’Espace fête également son anniversaire en cette journée célébrant la Poste !






En métropole, David est administrateur de sécurité des systèmes d’information et de communication. Nous sommes là bien loin du métier de Gérant Postal, mission qu’il a cependant embrassé avec enthousiasme, sérieux et efficacité depuis son arrivée sur l’île de la Possession, le 17 août dernier. Auparavant, il avait déjà effectué plusieurs opérations extérieures (OPEX, comme l’on dit dans les armées) dans sa carrière, ainsi qu’un séjour hors métropole, en Afrique.




« J’ai découvert les TAAF au cours de ma carrière militaire en discutant avec mes chefs qui avaient été eux-mêmes gérant postaux à KERGUELEN. Je me suis toujours dit qu’il fallait qu’un jour je tente l’expérience ! Ma situation personnelle me permettant aujourd’hui de réaliser une telle mission dans les terres lointaines, je me suis porté volontaire pour une année d’hivernage ».

Arrivé lors de l’OP2-2021 (OP : Opération Portuaire ; il s’agit d’une des 4 opérations logistiques annuelles ravitaillant les districts subantarctiques), David a pu mesurer, depuis, l’ampleur du travail de Gérant Postal et tout ce que cela implique : « Les philatélistes du monde entier, fans des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), nous font part de leurs demandes afin de compléter leurs collections Ô combien précieuses à leurs yeux. Il nous appartient de répondre au mieux à leurs sollicitations, avec rigueur et précision. Je dirais même que parfois nous faisons un petit peu « d’art philatélique », en quelque sorte ».


Mais il n’y a pas que les philatélistes qui dépendent de l’efficacité du GP : il lui faut également prendre en compte les lettres et colis que reçoivent et envoient les hivernants de et à leurs proches. Une mission très observée et appréciée lors des différentes OP, tant les nouvelles font chaud au cœur, particulièrement lorsqu’elles n’arrivent que 4 fois par an.

Ainsi, les différentes OP mettent en ébullition la GP (Gérance Postale) : en effet il faut réceptionner, traiter, exploiter et refaire partir les différentes dépêches postales à bord du Marion Dufresne, le navire bien connu des passionnés des TAAF.

Etant aussi chef BCR (Bureau Communication Radio), David assure également la veille radio lors des différentes OP, durant lesquelles les rotations d’hélicoptère sont foison, mais aussi lors des nombreuses « manips » que les scientifiques effectuent à travers l’île.

Sources:


15 décembre 2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021


Le Malin a été mis à flot en janvier 1997 à Olensvaag (Norvège). Aujourd’hui patrouilleur de la Marine Nationale, ce bâtiment a pourtant commencé sa vie comme palangrier et pratiquait la pêche à la légine en toute illégalité !


Un jour de juin 2004, le patrouilleur austral Albatros, l’intercepte et l’arraisonne aux Kerguelen. Ce navire alors baptisé Apache est saisi et contraint de rallier La Réunion. En parfait état, récent, moderne et robuste, l’Apache est rebaptisé Le Malin et transformé en Bâtiment de Soutien Auxiliaire (BSA) par la Marine nationale. Il rejoint Toulon, le 13 mars 2006.



Après un arrêt technique au chantier Piriou de Concarneau, Le Malin rejoint finalement le 25 octobre 2011, Port-des-Galets (île de La Réunion), son nouveau port base, où il remplace le P400 La Rieuse. Long de 54 mètres et large de 11 mètres, le Malin a un déplacement de 1100 tonnes et une vitesse de 14 nœuds.

Ses missions consistent principalement dans la surveillance des ZEE françaises, la police des pêches et de l’environnement, la lutte contre l’immigration clandestine dans le canal du Mozambique et missions de coopération avec les partenaires régionaux.


12/11/2021

Au cours de sa mission de surveillance en zone sud de l’océan Indien (SURSOI 2021.2), Le Malin a conduit une patrouille de contrôle des pêches et de lutte contre le narcotrafic aux côtés du bâtiment garde-côte comorien M’Kombozi.


Dans une mer agitée et des conditions météorologiques exigeantes, le M’Kombozi et Le Malin ont partagé leurs savoir-faire, notamment dans le domaine des radiocommunications. Le spécialiste des systèmes d’information et des télécommunications a contribué à la réparation de la VHF (radio très haute fréquence) du patrouilleur comorien en partageant ses connaissances avec l’équipage.


Cette patrouille a renforcé les liens avec le partenaire comorien et permis d’ouvrir la voie à des opérations conjointes plus développées dans la région.

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...