Affichage des articles triés par date pour la requête assistance pêches. Trier par pertinence Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par date pour la requête assistance pêches. Trier par pertinence Afficher tous les articles

21 septembre 2024

Fregate Guépratte mission Jeanne d'arc 2024 PHA Tonnerre FLF Guépratte Amérique du sud Pérou Colombie Chili USA Valparaiso Pompe france

Fregate Guepratte mission Jeanne d'arc 2024


Parti le 19 février 2024 pour cinq mois de déploiement autour des Amériques,
le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte composant le groupe Jeanne d'Arc 24 sont rentrés à Toulon le 16 juillet.



La mission Jeanne d’Arc 2024 a été un succès dans ses trois volets. Elle a d’abord rempli ses objectifs de formation des 160 officiers-élèves embarqués au sein de l’Ecole d’application des officiers de Marine (EAOM). Ce déploiement opérationnel de longue durée en conditions réelles permet de les préparer à leur futur rôle d’officier de Marine.

Avec sept pays visités, elle a renforcé la coopération et l’interopérabilité de la Marine Nationale avec les marines partenaires de la région grâce à une série d’exercices conjoints. Trois exercices amphibies majeurs ont été conduits avec le Brésil, le Chili et les Etats-Unis, comportant tous, un volet naval, aéronaval et terrestre. 



Ces exercices ont sollicité les détachements extérieurs embarqués sur le PHA Tonnerre tels que le Groupement Tactique Embarqué (GTE) constitué de 150 soldats de l’armée de Terre et les différents hélicoptères présents à bord.

Cette mission a été l’occasion pour le groupe naval de mener des activités opérationnelles, allant de la lutte contre le narcotrafic au large de l’Afrique de l’Ouest à l’aide au départ et l’assistance à la population à Haïti. Plus largement, les bâtiments français ont conduit, tout au long de leur déploiement, des missions de surveillance maritime et de police des pêches dans les eaux territoriales françaises et internationales.


Après 148 jours de déploiement, les deux bâtiments sont de retour au port base. Les 650 marins du groupe Jeanne d’Arc ont parcouru près de 28 000 nautiques, ponctués de rencontres et d’interactions avec les marines brésilienne, argentine, chilienne, péruvienne, équatorienne, colombienne et américaine.  

La mission Jeanne d’Arc a fait escale le 13 mai au Molo de Abrigo de Valparaíso. Le porte-hélicoptères TONNERRE est arrivé avec un don d’uniformes de dernière génération du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille pour la cinquième compagnie de pompiers « Pompe France » de Valparaíso, qui a accueilli les deux navires avec les honneurs.

 

Juin 1856, la colonie française de Valparaiso, port au commerce florissant en ce milieu du XIXème siècle, décide pour se protéger des flammes de constituer une compagnie de pompiers. En quelques années, cette ville, escale incontournable sur la route maritime Atlantique-Pacifique voit naitre les « pompes coloniales » Allemandes, Anglaises, Françaises, Italiennes et Espagnoles.

167 ans plus tard, les sapeurs-pompiers, tous volontaires, de la « pompe France » de Valparaiso sont toujours là… Des liens précieux tissés avec le bataillon des Marins-pompiers de Marseille et quelques SDIS de France font qu’aujourd’hui « ils décalent » avec du matériel souvent français et des tenues similaires aux nôtres.

Les ordres se donnent en Français et sur les camions comme à la caserne flottent nos Couleurs, Bleue, Blanche et Rouge.

Pendant le 1er conflit mondial 16 pompiers Chiliens issus des « pompes France » de Santiago et Valparaiso, vinrent tomber au Champs d’Honneur.





05 septembre 2024

Lionel Martin Décès Cancale Saint-Malo Terre-neuvas pêche Malabar Assistance aux pêches

Lionel Martin Mémoire des Terre-Neuvas a largué les amarres 

« Tous mes copains étaient déjà partis. Et ils avaient gagné de quoi s’acheter de très beaux vélos. Quand j’en ai parlé à ma mère, elle m’a répondu : si tu en veux un, eh bien vas-y aussi ! 

Lionel Martin, célèbre capitaine et passeur de mémoire des Terre-Neuvas, s’est éteint, vendredi 2 août 2024, des suites d’une longue maladie. Reconnu pour ses compétences maritimes, il est décoré de la Légion d’honneur, de l’Ordre national du mérite et de l’Ordre du mérite maritime. Ses funérailles et un hommage se sont déroulés le mardi 6 août à Cancale.

Cet article sera illustré par des plis ayant transité par le Malabar, Remorqueur de Haute Mer en assistance aux pêches. Ils seront expédiés depuis les chalutiers ISLANDE IV, ZELANDE de la SNPL. 



Lionel Martin nait en 1935 à Saint-Malo, et embarque à l’âge de 17 ans. 
De 1952 à 1988, il a parcouru les mers entre Saint-Malo et Terre-Neuve, d’abord comme mousse, puis en tant que capitaine. Cette période marquera profondément sa vie et inspirera ses nombreux ouvrages, dont neuf livres, ainsi que la création d’une association, un musée et un mémorial dédiés à la grande pêche. 


 Il a mouillé son chalut à Terre-neuve, au Groenland, au Spitzberg, mais aussi dans l’hémisphère sud aux Malouines et aux Kerguelen où il fut le pionnier de la pêche au krill en 1979 puis à la légine durant les campagnes de 1981-1982 ».

 


Lionel Martin a témoigne des conditions des Terre-Neuvas dans le Pays Malouin. 

Quand il évoquait son début de carrière en 1952 : « J’étais mousse de carré, je servais les officiers. Cela faisait quand même 17 bonshommes à s’occuper et comme pour les autres, les journées étaient longues. Je me levais à 5 h, pour aller donner les rations de vin à l’avant du bateau. Quand il faisait mauvais, tu ramassais un paquet de mer. À chaque quart, je servais les casse-croûte aux différentes équipes. Certains n’étaient pas drôles. Je me faisais botter le cul par trois d’entre eux, car leurs assiettes ne brillaient pas. Mais comme on lavait à l’eau de mer, c’était impossible. Heureusement, un mécanicien m’a filé l’astuce : il fallait cracher dedans. Eh bien, pour les trois qui m’emmerdaient, c’est ce que j’ai fait ! »



Les bancs de Terre-Neuve, l’Archipel, le port…. j’en garde de merveilleux souvenirs.

J’y ai effectué 75 campagnes de pêche et commandé un navire pendant 20 ans. Durant toutes ces années, j’ai toujours préféré emmener mon équipage sur Saint-Pierre-et-Miquelon plutôt que sur Saint-John’s afin que l’on puisse tous se reposer dans ce petit coin de France. L.M. à Fier S.P.M.





Il racontera l'arrivée des chalutiers qui apportaient plus de sécurité : « Pourtant, les plus anciens, ceux qui avaient navigué sur les voiliers, n’aimaient pas trop ça. Car l’arrivée des chalutiers signifiait aussi que nous pêchions plus et plus vite le poisson. Donc les cadences étaient infernales ! […] On arrêtait seulement quand le froid était si intense, que les trancheurs ne pouvaient plus travailler, vers – 10 ou -15°C. »

Lionel Martin avait publié son premier livre de souvenirs en 1986. Il a signé huit autres ouvrages, dont des romans comme Le bâtard des mers, en 2019, ou encore Le Naufragé du pôle, en 2022.




La pêche sur les bancs de Terre-Neuve, ce sont 5 siècles d’histoire et nous avons tout simplement souhaité préserver le métier de l’oubli.

L’association a été créée en 2003, nous sommes partis de rien ; j’en ai été le président durant quelques années et c’est désormais Hyacinthe Chaperon qui tient la barre !
Aujourd’hui nous avons plus de 800 adhérents, nous avons la gestion d’un musée au départ composé de bric et de broc et qui aujourd’hui est devenu une référence, ça fait chaud au cœur.

Je suis vraiment fier du travail que nous avons tous accompli au sein de cette association, c’est phénoménal.



À l’époque, les trois grands ports français pour la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve sont Fécamp, Saint-Malo et Bordeaux. Lionel a trouvé une place dans l’équipage d’un capitaine malouin qui commande un navire basé à Bordeaux.

« Tous les navires français devaient respecter une date, le 15 février, pour partir à Terre-Neuve »




Après Rennes, la plupart des marins avait embarqué. Les derniers seraient pris à la gare de La Rochelle. Évidemment, 500 Terre-Neuvas dans un train, ça ne passait pas inaperçu…
« L’ambiance dans le train était hallucinante, se souvient Lionel. Il y avait des cris, des bruits de bouchons de bouteilles qui sautaient, le tout dans un nuage de fumée de tabac ! Les casse-croûtes sortaient : le lard, les huîtres, des saucisses… »
« Comme un couillon, je lui ai filé mon pot de beurre »

En tant que mousse, Lionel n’en menait pas large. Il prenait soin de rester avec les Cancalais et ne pipait mot. Ce qui ne l’a pas empêché de se faire avoir :





« À un moment, un gars m’a demandé si j’avais un peu de beurre. Comme un couillon, je lui ai filé mon pot de beurre. Il a fait tous les compartiments, il en restait à peine la moitié quand il m’est revenu. Or, il faut savoir qu’à bord, on recevait chacun seulement 1 kg de sucre et 250 g de margarine. Donc, le pot de beurre que l’on prenait, on en prenait grand soin. Après cette mésaventure, un ancien m’a dit : Au moins, t’auras appris quelque chose ! Mieux vaut montrer son cul que son pot de beurre ! ».

Le train arrivait à Bordeaux le 15 février à 5h15. « Les différentes compagnies de navires attendaient leurs hommes, dans des camions non bâchés. Direction le port. Je découvrais alors mon bateau : Le Finlande, un sister-ship du Colonel Pléven qui était basé à Saint-Malo. C’était un très beau chalutier classique de 68 m. Les voiliers avaient alors disparu. Mais les chaluts étaient encore jetés par le bord et pas encore par l’arrière ».





https://actu.fr/bretagne/saint-malo_35288/lionel-martin-memoire-des-terre-neuvas-a-saint-malo-est-decede_61441482.html


08 février 2024

Bâtiment d'Assistance des pêches Aviso Détroyat 1979 Terre-Neuve Saint-Pierre Miquelon Cols bleus Marine nationale

 Bâtiment d'Assistance des pêches Aviso Détroyat 1979





du Détroyat



LUNDI 5 février, tout est prêt à bord du Détroyat pour rejoindre l'escadre et faire escale à Porto. Le lendemain les permissionnaires qui rentrent s'étonnent que les dispositions d'appareillage ne soient pas commencées et, à l'appel, l'officier en second apprend à tous la nouvelle mission dans 4 jours le Détroyat appareille pour les bancs de Terre-Neuve,


Le 16 février, le Détrayat se réveille sous la glace, une couche de 10 cm recouvre l'avant et l'équipage commence à casser la glace. Le soir nous rencontrons des plaques de glace en formation au large de Saint-Jean de Terre-Neuve. Samedi 17, nous retrouvons le chalutier Nève mais une mer très forte interdit tout mouvement et nous rallions Saint-Pierre. Dimanche 18, deux heures de travail pour dégager les apparaux de manœuvre puis le Détroyat s'accoste à Saint-Pierre.


Le Détroyat a distribué 1450 lettres, 110 colis, 8 tonnes de matériel, il a reçu 1310 " lettres pour la France. Le médecin et le dentiste ont commencé leur travail : 9 consultations médicales, 5 dentaires, 2 hospitalisations à bord. Malgré le froid et la corvée de glace tous les matins, le moral est au beau fixe.




du Détroyat 

VENDREDI de 16 mars, après trois jours de tempête de sud, pendant lesquels des vents de 40 à 60 nœuds ont cloué à quai le Détroyatet le chalutier Shamrock. le vent tourne à l'ouest â 26 nœuds. Les deux bâtiments en profitent pour s'éviter laborieusementet reprendre la mer. Pendant ces troisjours d'escale forcée, la fraternité des marins a joué. Ceux de la Royale et ceux du grand métier ont tiré quelques bords ensemble dans les rues et les bars de Saint-Pierre. Le capitaine du Shamrock, Jean Recher, s'est prêté de bonne grâce à la corvée des dédicaces de son livre « Le Grand Métier » — Journal d'un capitainede pêche de Fécamp. 


Après l'appareillage, tandis que le Shamrock fait route sud vers le banc de SaintPierre, le Détroyat met le cap à l'est pour retrouver les cinq chalutiers de Bordeaux : Finlande, Zélande, Islande, Jutland, Commandant Gué, qui sortent du golfe du SalntLaurent et font route vers le banc de Scatarie. Les chalutiers attendent le Détroyat à 'la limite des glaces pour faciliter les mouvements. Du 17 au 21, souffle une tempête de nord-est. Des vents de 36 à 46 nœuds interdisent tout mouvement par zodlac. Deux fois le Détroyat passe en rade de SaintPierre pour faire remettre du courrier par la pllotlne, courrier distribué sur les chalutiers par bouée postale. Le 21 au soir, le vent tombe, la mer se calme rapidement. Dans la nuit du 21 au 22, le médecin et le dentiste ont quelques malades è soigner sur le banc de Scatarle puis le Détroyat rallie la baie de Saint-Georges où se trouvent quatre chalutiers. En début de nuit, le Détroyat reprend la route de Saint-Pierre où Il accoste le 23 au matin après sept Jours d'assistance bien remplis.


Cols bleus 

1979/03/03 (N1557).

1979/03/31 (N1561)


25 janvier 2024

Bulletin Marcophilie navale n° 144 janvier 2024 philatélie association bulletin timbres

Bulletin de la Marcophilie Navale  Janvier 2024 n° 144

Le magazine de la Marcophilie Navale de janvier 2024 est arrivé dans ma boîte à lettres. En couverture une photo du BRF Jacques Chevallier 





On retrouve les données "administratives" de la Marco avec les coordonnées des responsbales de l'association et des différentes sections. 







Le Trésorier nous adresse ses voeux mais aussi nous rappelle à nos devoirs de payer la cotisation. Malgré l'inflation, l'augmentation des matières premières, son montant reste inchangé... alors rejoignez-nous!



Au Programme de ce numéro de janvier 2024


L'or de la France et sa Marine   par Lewis E. Bussey

Quand l'or voyage dans les cales de navires de la Marine nationale



Suffren un Suffren arrive, l'autre s'en va  par Paul Roy

De la FASM au SNA


La dernière année du tour colonial du LV Du Vigier par  Gérard Laforge

L'indochine sur le Dumont-D'Urville et le Duguay-Trouin






Sur les bancs avec ka Frégate AVENTURE   par Jean-Michel Bergougniou


L'assistance aux pêches sur les bancs









L'amiral Battet  par Roseline Giletto


Biographie


Auguste Devé  par  Roseline Giletto

Biographie

Aviso Detroyat    par Claude Arata

L'aviso et la dispersion des cendres de Jean Gabin 



BRF Jacques Chevallier par Pau Roy

un bâtiment ravitailleur pour la flotte




Qu'est-il arrivé au Dixmude il y a cent ans par  Claude Arata





Vie des sections


Provence

Souvenirs

Nouvelles Marine

Abonnement enveloppes








T.A.A.F.

les missions de L'Astrolabe








Bretagne

les cachets reçus et ceux en attente

prévisions de mouvements

Ile de France  

Voeux

les émissions du trimestre

enveloppes couleurs






31 décembre 2023

BSAM GARONNE Equipage B

BSAM GARONNE Equipage B

C’est dès le lendemain de sa prise en charge que l'équipage B du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne a appareillé et mis à profit ses quatre premiers jours à la mer pour remonter en puissance.

TàD anonyme LA POSTE 26-12-23 (BREST)


L’ensemble de l’équipage B est remonté en compétences au travers des différents exercices collectifs et individuels. Cette période a été mise à profit pour le maintien de ses qualifications, en vue de son réalignement opérationnel.


Les premiers jours en baie de Douarnenez furent ainsi consacrés à la formation des nouveaux chefs du quart, au lâché des barreurs, mais également au recyclage des diverses formations du bord. Cette phase d’entraînement achève le cycle de formation initié à terre en préparation. Elle fut marquée par la réalisation d’actions de haute spécialisation, notamment le 7 décembre 2023 par la mise en œuvre des pompes à incendie « FIre FIghting », qualification particulière en terme d’intervention sur sinistre maritime, cœur de métier des BSAM.

© Marine nationale
Dans la journée du 8 décembre 2023, l’exécution d’une plongée en dérive acheva l’entraînement opérationnel des plongeurs du bord. Le même jour, la conduite d’une séance de transport de matériel et de treuillage avec un hélicoptère de la base d’aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic a, quant à lui, illustré et démontré l’interopérabilité des moyens déployés par l’État pour le sauvetage en mer.

La fin de semaine a été pour sa part consacrée à divers exercices de manœuvre en rade de Brest, dont une prise sur le coffre de Roscanvel, dernière étape de la montée en puissance de l’équipage avant d’amorcer son transit en direction de la baie de Quiberon.

© Marine nationale
En dépit de conditions météorologiques difficiles, l'équipage a su puiser en lui les ressources nécessaires à sa remise en condition opérationnelle ainsi qu'à la confirmation de ses savoir-faire. Ces quelques jours furent également l'occasion d'accueillir et d'intégrer les nouveaux membres de l’équipage.

Déterminés et confirmés dans leur pleine disponibilité opérationnelle, les marins de la Garonnecontribuent désormais pleinement au renforcement du dispositif de l'action de l'État en mer en Bretagne Sud, au travers de leurs missions de posture permanente de sauvegarde maritime et de police des pêches.

TàD anonyme LA POSTE 26-12-23 (BREST)

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/remontee-puissance-garonne-equipage-b

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024 Le passage des skippers du Vendée Globe au large de ces districts des Terres australes et a...