10 février 2024

DDU Hélicoptères L'Astrolabe P 800 Dumont d'Urville Terre-Adélie 2023

 DDU Hélicoptères L'Astrolabe P 800 Dumont d'Urville Terre-Adélie 2023



L’été est arrivé en Antarctique, et les contrats de soutien de Canadian Helicopters sont à nouveau en pleine activité. Nous fournissons des services d’hélicoptère en soutien aux activités de recherche scientifique en Antarctique depuis plus de 30 ans. Ces activités se déroulent pendant les mois d’été en Antarctique et peuvent inclure des navettes entre le navire et la côte, des relevés radar et LIDAR, la chasse aux météorites, la reconnaissance des glaces, la prise de vues aériennes/photographiques, et le transport de charges pour le déploiement de camps. 









Le départ du raid logistique vers la station Concordia avait lieu il y a deux semaines. Concordia est la station franco-italienne située au cœur de l’Antarctique à environ 1200km de Dumont D'Urville. Pour que Concordia puisse continuer de fonctionner, plusieurs raids logistiques (2 ou 3 par an) sont organisés afin de maintenir un approvisionnement de la station en vivres, gasoil et matériel scientifique et technique.

Le point exact de départ du Raid ne se situe pas à Dumont D'Urville, mais juste à côté à quelques kilomètres, toujours en Terre-Adélie mais depuis la station Robert Guillard à cap Prudhomme, qui se situe elle directement sur le continent et non sur une île.

Le raid est divisé en trois convois, tractant chacun environ 200t de fret, soit un total de 600t de fret par raid. Chaque convoi est tracté par deux ou trois véhicules "challenger" améliorés années après années afin d'affronter au mieux les conditions extrêmes. Les équipes du raid réalisent une vraie prouesse technique en affrontant les conditions extrêmes de l'antarctique lors de la traversée. 



09 février 2024

Basler vol 11 et 12 2023 décembre Dumont d'Urville novembre décembre 2023 liaison Concordia Mario Zuchelli

 Basler vol 11 et 12 2023 décembre  Dumont d'Urville novembre décembre 2023 liaison Concordia Mario Zuchelli 

Le Basler BT-67 est un avion produit par Basler Turbo Conversions à Oshkosh, Wisconsin.

Cet avion est construit sur la structure réaménagée du Douglas DC-3, ces modifications augmentent la durée d'utilisation du DC-3. 

Si vous suivez la flèche le vol n° 11 est de Mario Zucchelli
vers Dumont d'Urville
Cette modification inclut l'ajout de turbopropulseurs Pratt & Whitney Canada PT6A-67R, l'allongement du fuselage, le renforcement de la structure, la modernisation de l'avionique et des modifications sur les bords d'attaque et le saumon des ailes.

Il assure les liaisons entre Mario Zucchelli, Dumont d'Urville et Concordia.






La Station de recherche Concordia , ouverte en 2005, est une installation de recherche franco-italienne construite à 3 233 m au-dessus du niveau de la mer à un endroit appelé Dôme C sur le plateau antarctique. 

Il est situé à 1 100 km (680 mi) à l'intérieur des terres de la station de recherche française de Dumont D'Urville , à 1 100 km (680 mi) à l'intérieur des terres de la station australienne Casey et à 1 200 km (750 mi) à l'intérieur des terres de la station italienne Zucchelli à Terra Nova Bay . 

La gare russe Vostok est à 560 km (350 mi). Le pôle Sud géographique est à 1 670 km (1 040 mi). L'installation est également située dans la revendication australienne sur l'Antarctique, le territoire australien de l'Antarctique .



alors que toujours suivant la flèche  le vol n° 12
viendrai de Concordia 
vers Dumont d'Urville

Annoncé initialement autour du 30 octobre, le premier avion, qui marque le début de la campagne d'été, est finalement arrivé le 8 novembre avec 18 passagers à bord.

Emile Fénétrier©TAAF

08 février 2024

Bâtiment d'Assistance des pêches Aviso Détroyat 1979 Terre-Neuve Saint-Pierre Miquelon Cols bleus Marine nationale

 Bâtiment d'Assistance des pêches Aviso Détroyat 1979





du Détroyat



LUNDI 5 février, tout est prêt à bord du Détroyat pour rejoindre l'escadre et faire escale à Porto. Le lendemain les permissionnaires qui rentrent s'étonnent que les dispositions d'appareillage ne soient pas commencées et, à l'appel, l'officier en second apprend à tous la nouvelle mission dans 4 jours le Détroyat appareille pour les bancs de Terre-Neuve,


Le 16 février, le Détrayat se réveille sous la glace, une couche de 10 cm recouvre l'avant et l'équipage commence à casser la glace. Le soir nous rencontrons des plaques de glace en formation au large de Saint-Jean de Terre-Neuve. Samedi 17, nous retrouvons le chalutier Nève mais une mer très forte interdit tout mouvement et nous rallions Saint-Pierre. Dimanche 18, deux heures de travail pour dégager les apparaux de manœuvre puis le Détroyat s'accoste à Saint-Pierre.


Le Détroyat a distribué 1450 lettres, 110 colis, 8 tonnes de matériel, il a reçu 1310 " lettres pour la France. Le médecin et le dentiste ont commencé leur travail : 9 consultations médicales, 5 dentaires, 2 hospitalisations à bord. Malgré le froid et la corvée de glace tous les matins, le moral est au beau fixe.




du Détroyat 

VENDREDI de 16 mars, après trois jours de tempête de sud, pendant lesquels des vents de 40 à 60 nœuds ont cloué à quai le Détroyatet le chalutier Shamrock. le vent tourne à l'ouest â 26 nœuds. Les deux bâtiments en profitent pour s'éviter laborieusementet reprendre la mer. Pendant ces troisjours d'escale forcée, la fraternité des marins a joué. Ceux de la Royale et ceux du grand métier ont tiré quelques bords ensemble dans les rues et les bars de Saint-Pierre. Le capitaine du Shamrock, Jean Recher, s'est prêté de bonne grâce à la corvée des dédicaces de son livre « Le Grand Métier » — Journal d'un capitainede pêche de Fécamp. 


Après l'appareillage, tandis que le Shamrock fait route sud vers le banc de SaintPierre, le Détroyat met le cap à l'est pour retrouver les cinq chalutiers de Bordeaux : Finlande, Zélande, Islande, Jutland, Commandant Gué, qui sortent du golfe du SalntLaurent et font route vers le banc de Scatarie. Les chalutiers attendent le Détroyat à 'la limite des glaces pour faciliter les mouvements. Du 17 au 21, souffle une tempête de nord-est. Des vents de 36 à 46 nœuds interdisent tout mouvement par zodlac. Deux fois le Détroyat passe en rade de SaintPierre pour faire remettre du courrier par la pllotlne, courrier distribué sur les chalutiers par bouée postale. Le 21 au soir, le vent tombe, la mer se calme rapidement. Dans la nuit du 21 au 22, le médecin et le dentiste ont quelques malades è soigner sur le banc de Scatarle puis le Détroyat rallie la baie de Saint-Georges où se trouvent quatre chalutiers. En début de nuit, le Détroyat reprend la route de Saint-Pierre où Il accoste le 23 au matin après sept Jours d'assistance bien remplis.


Cols bleus 

1979/03/03 (N1557).

1979/03/31 (N1561)


07 février 2024

BSAM Garonne Islande Boréalis 2024 Reykjavik

 BSAM Garonne Islande le pays des pingouins Reykjavik


Le 22 janvier 2024, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne a appareillé de Brest pour rejoindre le port de Reykjavik en Islande, première escale de la mission Borealis 2024. L’équipage B a pris la mer pour une durée d’un mois.


Les pingouins sont des oiseaux marins qui font partie de la famille des Alcidés, alors que les manchots, eux, font partie de la famille des Spheniscidae.


La seule espèce de pingouins encore existante aujourd'hui s'appelle communément petit pingouin, ou Alca torda de son nom scientifique, et mesure entre 35 et 45 cm. 

Chez les manchots, on compte plusieurs espèces : le manchot papou, le manchot pygmée, le manchot du Cap, le manchot antipode, le gorfou des Snares, et enfin, celui qui est certainement le plus connu, et le plus grand avec son 1 m 30 de haut en moyenne, le manchot empereur. 



Les pingouins volent, et c'est l'une des grandes différences entre pingouins et manchots. Si les ailes des manchots sont parfaitement adaptées à la nage, elles ne leur permettent pas de s'envoler comme celles des pingouins



Cette mission de soutien aux territoires ultra-marins englobe un soutien logistique à l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon ainsi qu’au patrouilleur Fulmar qui y stationne, mais également à la recherche scientifique et au centre national de la recherche scientifique (CNRS). Enfin, ce déploiement contribue au développement et au partage de connaissances, de savoir-faire et d’expérience en matière de navigation en eaux froides et en milieu polaire.

© Marine nationale

Deuxième déploiement en zone Grand Nord en moins d’un an, la Garonne a une fois de plus prouvé la capacité des BSAM à naviguer dans des conditions extrêmes, faisant face à des creux de plus de 10 mètres et des vents atteignant 80 nœuds lors de son transit en direction de Reykjavik. Les 34 marins qui composent l’équipage B ont eux aussi fait preuve de la même résilience que leur navire, en alternant formations et divers exercices en dépit des conditions.

Après un accostage enneigé, l’équipage de la Garonne a eu l’honneur d’accueillir à son bord, l’ambassadeur de France en Islande, monsieur Guillaume Bazard.

Après 4 jours, la Garonne a appareillé le 31 janvier pour reprendre sa route en direction de sa deuxième et dernière escale, Saint-Pierre-et-Miquelon.

25 janvier 2024

Bulletin Marcophilie navale n° 144 janvier 2024 philatélie association bulletin timbres

Bulletin de la Marcophilie Navale  Janvier 2024 n° 144

Le magazine de la Marcophilie Navale de janvier 2024 est arrivé dans ma boîte à lettres. En couverture une photo du BRF Jacques Chevallier 





On retrouve les données "administratives" de la Marco avec les coordonnées des responsbales de l'association et des différentes sections. 







Le Trésorier nous adresse ses voeux mais aussi nous rappelle à nos devoirs de payer la cotisation. Malgré l'inflation, l'augmentation des matières premières, son montant reste inchangé... alors rejoignez-nous!



Au Programme de ce numéro de janvier 2024


L'or de la France et sa Marine   par Lewis E. Bussey

Quand l'or voyage dans les cales de navires de la Marine nationale



Suffren un Suffren arrive, l'autre s'en va  par Paul Roy

De la FASM au SNA


La dernière année du tour colonial du LV Du Vigier par  Gérard Laforge

L'indochine sur le Dumont-D'Urville et le Duguay-Trouin






Sur les bancs avec ka Frégate AVENTURE   par Jean-Michel Bergougniou


L'assistance aux pêches sur les bancs









L'amiral Battet  par Roseline Giletto


Biographie


Auguste Devé  par  Roseline Giletto

Biographie

Aviso Detroyat    par Claude Arata

L'aviso et la dispersion des cendres de Jean Gabin 



BRF Jacques Chevallier par Pau Roy

un bâtiment ravitailleur pour la flotte




Qu'est-il arrivé au Dixmude il y a cent ans par  Claude Arata





Vie des sections


Provence

Souvenirs

Nouvelles Marine

Abonnement enveloppes








T.A.A.F.

les missions de L'Astrolabe








Bretagne

les cachets reçus et ceux en attente

prévisions de mouvements

Ile de France  

Voeux

les émissions du trimestre

enveloppes couleurs






24 janvier 2024

PMM Villeneuve Saint Georges préparation militaire marine CF Kieffer

PMM CF KIEFFER Villeneuve-Saint-Georges


Une formation pour découvrir la Marine nationale

La préparation militaire est un stage militaire et maritime qui permet de découvrir la Marine nationale au plus proche de son domicile, partout en France. Que ce soit pour préparer un engagement, s'engager comme réserviste ou découvrir le milieu maritime, chaque stagiaire a l’opportunité de vivre une expérience unique et enrichissante. Les préparations militaires permettent aussi de découvrir l'esprit d'équipage et d’acquérir le goût de l'effort.

Il existe plus de 80 centres PMM en métropole et en outre-mer.


Préparation militaire supérieure

Les préparations militaires supérieures (PMS) sont des formations maritimes et nautiques qui permettent de découvrir l’univers de la Marine nationale, d’appréhender l’organisation générale de la Défense, et les principales organisations internationales et interalliés.







PMS Maistrance


La PMS maistrance est un stage de 3 semaines s’adressant à des jeunes diplômés de Bac à Bac+2.

Il se déroule en juillet, au centre d’instruction naval de Brest (Finistère) et au Pôle Ecoles Méditerranée de Saint-Mandrier (Var). Ce stage est l’occasion de découvrir la marine et les spécificités du statut de militaire au sein de l’institution :

- découverte de l’organisation des forces armées, de la politique de défense de la France et de ses enjeux ; formation maritime avec initiation à la manœuvre des embarcations à moteur et à la navigation côtière ;

- formation de sécurité avec formation aux premiers secours, sécurité à bord et principaux moyens de lutte contre les incendies, initiation au maniement des armes.

Des visites de bâtiments de guerre ou de sites militaires et des sorties à la mer peuvent être organisées lors de ce stage. A l’issue de la PMS Maistrance, il est possible de servir dans la Marine nationale en tant que réserviste.


PMS Etat-major


La PMS Etat-major est destinée aux étudiants et jeunes diplômés de niveau Bac+3 validé minimum.

Elle s’articule en 12 conférences dispensées en région parisienne et réparties sur une année scolaire (12 samedis) et d’un séminaire de 4 jours à l’École navale.

La PMS Etat-major est l’occasion de découvrir l’univers militaire et marin, appréhender les fonctions d’officier, l’organisation générale de la défense et plus particulièrement de la Marine nationale.

Cette préparation militaire offre notamment un complément pratique à la formation dispensée à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN jeunes) et aux titulaires d’un Master « Défense-sécurité ».

La formation est complétée par une formation pratique de 5 jours dans un port militaire. Elle se déroule pendant les vacances de printemps. Conférences au sein des forces, visites de bâtiments de guerre, journées à la mer, mises en situation opérationnelles…

Merci à Joël


https://www.facebook.com/PMMKiefferVSG?locale=fr_FR


https://www.netmarine.net/tradi/engagez/pmmparis/index.htm

DDU Dumont d'Urville Terre Adélie Raid 2023 raid n°3

DDU Dumont d'Urville Terre Adélie  Raid 2023 raid n°3


 Cet article, initialement destiné à ses amis et proches, a été rédigé par le docteur Julien Cartier, médecin du Raid terrestre logistique n°3 de la campagne d'été 2018-2019.




"Le Raid a été inspiré des expériences passées notamment américaines mais aussi françaises avec, dès les années 50, les premières explorations vers l'intérieur à bord de véhicules à chenilles, les weasels, équipant les Expéditions Polaires Françaises. La construction de Concordia dans les années 90 a été le déclencheur du développement de raids logistiques lourds, véritables convois de tracteurs et de traineaux. Il a fallu imaginer cette caravane du désert pour transporter tout le matériel nécessaire à la construction de la base franco-italienne située à Dôme C à 1100 km vers le Sud et 3300 m d'altitude. Patrice Godon fut le principal acteur de ce développement. Ce sont aujourd'hui 2 à 3 raids par saison qui alimentent Concordia en matériel de construction, matériel scientifique, avitaillement et surtout carburant. Spécialité de l'Institut Polaire Français, le raid objet de l'article qui suit est le 66ème parti vers Concordia et 3ème de cette campagne d'été 2018-2019. Cette aventure logistique et humaine est coordonnée par le service Infrapol de l'IPEV avec le concours de contractuels expérimentés aux compétences si particulières et qui reviennent chaque année pour cette aventure polaire sans cesse renouvelée".




Le rythme des journées est toujours le même (extrait de « La seringue » en 2014-2015 :

- 6h45 : levé (pas 2 mn de plus sinon çà fout le bordel pour toute la suite).
- 6h48 : je dis bonjour à D devant le groupe, je file sous la douche.
- 6h58 : j'enfile des habits propres (enfin si il m'en reste...).
- 7h00 : je débarrasse la table du petit dej, et prévois le repas du midi.
- 7h05 : ménage de la cuisine, rapide.
- 7h10 : rapide nettoyage de chicots, pause technique (pipi dans le jargon d'ici).
- 7h15 : je monte dans le tracteur.
- 7h20 : après avoir attelé mes charges, attelé au tracteur qui me précède, relevé mon rideau, ... on décolle!
- 10h30: première pause technique sur la route.
- 10h32 : "- Julien t'es prêt? On y va! - Ok!"
- 13h30 : arrêt du convoi. Je saute du tracteur, baisse le rideau, cours au "magasin", c'est à dire notre « super U » à +4°, qui est donc un container... que l'on chauffe! J'y prends qq produits frais, puis je cours à la cuisine faire chauffer le repas. Le café coule, je jette un oeil sur le repas du
soir à venir, et à 13h40 tout le monde arrive à table.
- 14h30 : la cuisine est rangée, balayée, nous sommes à nouveau dans nos tracteurs, rideau relevé, et c'est reparti!
- 17h30 : pause technique (2mn).
- 20h : on dételle, on se gare au "parking". Les uns sont de fiouls, les autres réparent ce qu'il y a de cassé dans la journée, ... etc... et moi je me lance en cuisine.
- 21h00 : arrivée progressive de tout le monde.
- 22h15 : fin du repas, il faut tout ranger, nettoyer, et anticiper pour les repas du lendemain.
- 22h45 : lavage de chicots, pause technique... C'est la queue devant la douche!
- 23h00 : voir rapidement les patients si il y en a...
- 23h15 : se glisser bien au chaud dans son duvet, et fermer les yeux tellement heureux d'être
là!!!!).




L'Astrolabe, arrivé le 2 février dernier pour la rotation R3, est reparti hier en début d'après-midi avec 31 passagers.




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