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02 octobre 2024

libération de Toulon débarquement de Provence Août 1944

Libération de Toulon débarquement de Provence



Les contre-offensives allemandes en particulier à Draguignan ne freinent pas l’offensive massive et rapide alliée. En contrepartie, dès le 18 août Hitler ordonne à la Wehrmacht de quitter le Sud-Ouest et de tenir la vallée du Rhône. Aix-en-Provence est libérée le 21 août, suivi de Salon-de-Provence, Arles et Avignon.

Quant aux ports stratégiques que sont Marseille et Toulon, les forces allemandes repliées sur ces deux villes reçoivent pour ordre de tenir jusqu’à la dernière cartouche.




À partir du 18 août, les bombardiers alliés attaquent à plusieurs reprises la presqu’île de Saint-Mandrier lieu de retranchement des Allemands. La rade et la Ville de Toulon connaissent alors une campagne intensive de bombardements de la part des alliés.

L’Armée B est scindée en deux afin de mener quasi-conjointement la libération de ces deux villes. Ce fait d’arme a été possible grâce à l’élan sans faille et aux initiatives stratégiques des 250 000 hommes des forces françaises de l’armée B.


Le 23 août, résistants et libérateurs alliés se rejoignent dans le centre-ville de Toulon, la ville sera libérée trois jours plus tard, après des combats intensifs menés en partie par la 1ere Division de Marche d’Infanterie, la 3e division d’Infanterie Algérienne, la 9e division d’Infanterie Coloniale, les commandos d’Afrique et le Bataillon de Choc et avec l’aide des FFI. Le Général De Lattre de Tassigny a alors pleinement conscience de l’avancée phénoménale de ses troupes. Il faudra toutefois attendre le 28 août et la capitulation du contre-amiral Ruhfus, réfugié dans les fortifications de Saint-Mandrier pour que la rade de Toulon soit pleinement libérée


Ce même jour à Marseille, le général français De Monsabert reçoit du général allemand Schaeffer, l’acte de capitulation. Elle est le fruit d’une lutte sans faille menée par les Goumiers marocains, les Tirailleurs algériens et les Chasseurs d’Afrique de L’armée B aidés dès le 21 août par les actes d’insurrections populaires encadrées par les FFI.

Le 28 août, de Lattre envoie un télégramme au général de Gaulle : “ [...] aujourd’hui J+13, dans le secteur de mon armée, il ne reste plus un Allemand autre que mort ou captif ”. La Provence est alors libérée majoritairement par l’Armée B et les résistants français.




On l'évoque peu, mais des femmes prirent part aux deux débarquements de juin et d'août 1944 sur les côtes normandes et provençales. Nombre d'entre elles faisaient partie du Corps féminin de transmission (CFT) de l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale. On les surnommait les Merlinettes, en référence au nom du général Merlin, commandant les transmissions dans l'armée française en Afrique du Nord, qui eut l'idée de créer ce CFT à l'hiver 1942 dans la même région. Ces volontaires sont formées pour devenir opératrices radio, télétypistes ou encore standardistes, comme l'explique le montage d'archives ci-dessus.

29 août 2024

Libération de Toulon août 1944 Marcophilie navale Provence débarquement

Libération de Toulon août 1944



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Les troupes françaises, rassemblées au sein de l'armée B (devenue 1re armée française le 25 septembre 1944) et placées sous l’autorité du général de Lattre de Tassigny, participent au débarquement allié sur les côtes de Provence (opération Anvil-Dragoon), mis au point par les Américains et les Français ainsi qu’aux combats terrestres qui suivent. 






Ces unités sont constituées de la 1re DMI (division de marche d’infanterie, ex-1re division française libre) du général Brosset, de la 3e DIA (division d’infanterie algérienne) commandée par le général de Goislard de Monsabert, de la 1re DB (division blindée) du général Touzet du Vigier et enfin de la 9e DIC (division d’infanterie coloniale) du général Magnan. 



Alors que les Américains s’emparent des Alpes-Maritimes, les Français, débarqués en baie de Cavalaire-sur-Mer et dans le golfe de Saint-Tropez, rejoignent leur zone de regroupement aux alentours de Grimaud avant d'entamer leur progression vers l’ouest, avec pour objectif la libération de Toulon et de Marseille. 



Le 19 août 1944, le général Patch, commandant la 7e armée américaine, donne l’ordre au général de Lattre de Tassigny de prendre Toulon et Marseille.

Patricia Mirallès secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Armées (à gauche) et José Massi Maire de Toulon

Les deux ports sont attaqués simultanément : un premier groupement fort de 52 000 hommes, aux
ordres du général de Larminat, commandant le 2e
 corps d’armée, constitué principalement de la
1re DMI et de la 9e DIC, attaque Toulon ; un second dont les effectifs ne dépassent pas 12 000 hommes, composé de la 3e DIA, du groupement de tabors marocains et du CC1 (Combat Command 1 ou groupement tactique n° 1), placé sous l’autorité du général de Goislard de Monsabert, reçoit pour mission d’avancer vers l’ouest en direction de Marseille.
Les combats pour la libération de Toulon du 20 au 26 août 1944



Le grand port militaire de la côte méditerranéenne est un objectif prioritaire pour les Alliés.
Aussi, afin de limiter l’ampleur du succès du débarquement allié, le haut commandement allemand
estime-t-il qu’il est préférable de ralentir le rythme des débarquements ultérieurs en interdisant aux
Alliés l’usage du port et de freiner la progression américaine en fixant autour de Toulon des
effectifs importants ; mais les unités disponibles sont insuffisantes en nombre et hétérogènes, des
renforts ayant été envoyés sur le front de Normandie. 



Ainsi, les forces combattantes allemandes
présentes à Toulon représentent-elles environ 18 000 hommes dont 5 500 de la Luftwaffe et 2 833
de la Kriegsmarine

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