22 décembre 2025

STALAG XVIIIC colis Croix-Rouge Markt Pongau Autriche prisonnier de guerre WWII 39-45

STALAG XVIII Markt Pongau


Le village de Sankt Johann im Pongau se situait dans la province du Tyrol à une soixantaine de kilomètres au sud de Salzbourg sur un axe routier et ferroviaire qui s’étirait le long de la vallée de la Salzach, petite rivière affluent de l’Inn qui se déversait dans le Danube. Il occupait le fond d’une vallée d’altitude (565 m au plus bas ; 618 m au plus haut) encaissée entre des montagnes culminant de 2 400 mètres à 3 000 mètres dans les massifs du Tennengebirge, du Dachstein, du Pinzgau et du Hochkönig.


Le CICR déploie d'énormes efforts pour réconforter, moralement et matériellement, les victimes de la Seconde Guerre mondiale. 

On estime à 36 millions le nombre de colis Croix-Rouge distribués, 120 millions celui de lettres échangées entre les prisonniers de guerre et leur famille. 


En France, jusqu’en novembre 1942, les restrictions contraignent à faire appel à la Croix-Rouge pour remplir les colis en partance de la zone occupée. Enfin, à partir de juin 1944, son importance redouble : l’Allemagne soumise à la progression des armées alliées n’assure plus le service postal. Le courrier en provenance des camps sera acheminé par la Croix-Rouge internationale via la Grande-Bretagne.


Les camps portaient le numéro correspondant à celui de la circonscription militaire à laquelle ils appartenaient ; l’administration allemande ajoutait une lettre en commençant par le début de l’alphabet. Pour certains un chiffre pouvait le désigner. Ainsi à Markt Pongau, le Stalag XVIII C porta aussi, à partir d’octobre 1941, le nom de Stalag 317. 



Les camps se trouvaient sous la responsabilité de la Werhmacht, notamment du haut commandement (OKW : Oberkommando der Wehrmacht) et de son administration générale (AWA : Allgemeinen Wehrmachtsamt). Il fallait traiter de nombreuses questions en vue du bon fonctionnement du système : statistiques et fichiers ; installation et organisation des camps ; déploiement des forces de garde ; traitement des prisonniers ; organisation de la main-d’œuvre ; affaires postales et transports ; relations avec la Croix-Rouge ; mises en congés, renvois ou échanges de prisonniers ; évasions. 


Au cours de la guerre, les services se renforcèrent par la création de nouveaux « bureaux » et postes. En juillet 1943, la charge d’Inspecteur général pour les services des PG de la Wehrmacht fut créée. Il fallait contrôler et surveiller l’efficacité de l’organisation afin que la main-d’œuvre captive participe au mieux à l’effort de guerre, d’autant que les bombardements intensifs sur l’Allemagne pesaient de plus en plus fortement sur l’appareil productif du Reich. 

Le camp que le prisonnier découvre à son arrivée est un alignement de baraquements en bois ou en briques, clôturé par des barbelés et surmonté de miradors. Il peut être aussi un bâtiment reconverti pour la cause, ancienne caserne ou forteresse, par exemple. Le Stalag type se compose de deux entités : le « Vorlager » ou avant-camp, dont les bâtiments principaux sont constitués par le bloc administratif et l’infirmerie, infranchissable sans un laissez-passer, et le « Hauptlager », camp principal où s’organise la vie des prisonniers, autour des logements, de la cantine et de la cuisine.



L’inconfort et l’insalubrité des conditions d’hébergement sont la règle, à des degrés divers selon l’affectation, s’aggravant dans tous les cas avec le temps. Les prisonniers de guerre, que la propagande nazie se plaît à dénommer des « Stücks » (morceaux), sont soudés par un ressenti commun, où se conjuguent, outre les brimades, la privation de liberté, les affres de la faim, la séparation cruelle du foyer, l’interminable effilochement du temps qui passe.


Sources 

CHRD Lyon

21 décembre 2025

Marion Dufresne Crozet OP3 4-11-2025 Alfred Faure TAAF

Marion Dufresne Crozet OP3 4-11-2025

Un nouveau chef de district à Crozet


M. Paul-Alexandre NEVEU
Titulaire d’une double formation d’ingénieur en agricultures et d’officier de marine, Paul-Alexandre NEVEU a découvert les TAAF lors de ses affectations à La Réunion, à bord de la frégate Nivôse puis du patrouilleur austral Albatros. 
Il a effectué plusieurs missions dans les eaux Australes et Eparses, avant de fouler le plateau central de Kerguelen lors d’un raid avec le 2e RPIMa. 

De retour à la vie civile, il est nommé chef de district à Kerguelen à deux reprises, en 2016/2017 puis en 2020/2021. Entre ces missions, il a exercé des fonctions de direction dans le secteur de la logistique, notamment à La Réunion. 
Depuis 2021, il travaille à la préfecture d’Ille-et-Vilaine, au sein de la direction des sécurités. Passionné par les TAAF pour leur intensité, leurs défis humains, techniques et environnementaux, il s’apprête à vivre un nouveau cycle austral à Crozet, au service de la mission 63.

Il succédera à M. Yann BOULAY.


20 décembre 2025

Les Oubliés de Saint-Paul Carte postale 2025 Amsterdam Marion Dufresne OP-3 Jean-Jacques Barzic

Les Oubliés de Saint-Paul Carte postale 2025 Amsterdam Marion Dufresne OP-3 Jean-Jacques Barzic


Comme chaque année l'Association des Oubliés de Saint-Paul a édité une carte postale qui a été réalisée cette année par Jean-Jacques Barzic peintre concarnois. 


Carte postale postée à bord du Marion Dufresne lors de l'OP3 de 2025.  Elle porte sur un timbre TAAF "Espèces emblématiques de l'île d'Amsterdam" le timbre à date de Martin de Viviès -St PAUL AMS en date du 17-11-2025


Au verso le cachet de la mission novembre 2025 CROZET KERGUELEN AMSTERDAM - le cachet du commandant Plouzot, de l'officier des opérations portuaires (OPEA), de l'Institut Polaire français Paul-Emile Victor, du Marion Dufresne LD Austral Sea, la position géographique de l'île d'Amsterdam, le cachet courrier posté à bord Posted at sea.



Timbre TAAF représentant le Marion Dufresne en souvenir du trentième anniversaire de son lancement. 1995-2025.

À l’occasion de deux À l’occasion de deux anniversaires marquants, les 70 ans des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et les 30 ans du Marion Dufresne II, les TAAF ont le plaisir de dévoiler un nouveau timbre hors-programme. Ce nouveau timbre, conçu par l’artiste Captain Atlas, met en lumière les deux fonctions clés du Marion Dufresne II : sa mission logistique et ses activités océanographiques. marquants, les 70 ans des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et les 30 ans du Marion Dufresne II, les TAAF ont le plaisir de dévoiler un nouveau timbre hors-programme. Ce nouveau timbre, conçu par l’artiste Captain Atlas, met en lumière les deux fonctions clés du Marion Dufresne II : sa mission logistique et ses activités océanographiques.


Merci à Maryvonne


19 décembre 2025

Monaco père Noël La Poste Monte-Carlo 2025

Monaco et le père Noël

Pour la dix-neuvième année consécutive, le Père Noël ouvre son secrétariat à la Poste Monaco du lundi 1er décembre 2025 au lundi 22 décembre 2025.
 


Pendant que le Père Noël, accompagné de ses lutins, prépare les jouets qu’il distribuera dans la nuit du mercredi 24 décembre 2025, le secrétariat traitera le courrier des enfants.

Qu’elles soient adressées à « Père Noël, 1 chemin des nuages, Pôle Nord » ou « Père Noël dans le ciel au pays des jouets et merveilles » ou encore « Père Noël, troisième igloo à gauche après la banquise, Pôle Nord », les lettres arriveront au secrétariat qui y répondra individuellement.

À Monaco, les petites mains effectuent ce travail avec le sourire tant les messages des enfants sont emplis de tendresse.




Il suffit de lui envoyer une lettre ou un joli dessin dans une enveloppe. Ce courrier pourra être déposé dans la boîte aux lettres située dans le centre commercial du Métropole ou dans n’importe quelle boîte aux lettres de la Principauté.



Les enfants pourront également lui écrire sur www.lapostemonaco.mc

Afin de recevoir une réponse, les enfants ne doivent pas oublier (avec l’aide des parents) de noter leurs coordonnées de manière lisible (nom, prénom et adresse) sur l’enveloppe, leur lettre ou leur dessin.





18 décembre 2025

Les Agences Postales Navales Marine nationale PTT

 Les Agences Postales Navales 


Les A.P.N. ont été créées par un arrêté interministériel (marine, P.T.T.) du 18 avril 1923, suivi d’une instruction ministérielle portant organisation et fonctionnement de ces établissements postaux secondaires : ces textes furent publiés par l’administration postale la même année mais, curieusement, ne parurent dans le bulletin officiel de la Marine qu’en 1926. Cette instruction fut actualisée sur des points de détail par une circulaire de 1935 et deux de 1938.

L’article premier de l’instruction précisait :

L’A.P.N. porte le nom du bâtiment à bord duquel elle est s’installée.

Une A.P.N. peut être installée à bord de tout bâtiment dont l’effectif réglementaire atteint au moins le chiffre de 500 hommes.

En cas de baisse des effectifs, l’agence pouvait être fermée, quitte à être rouverte si ce chiffre était de nouveau atteint. Elle pouvait aussi avoir un fonctionnement intermittent pour des raisons opérationnelles (agence d’escadre, d’assistance des pêches par exemple). 

L’A.P.N. était accessible à tout l’équipage dans le sens très large de l’ensemble des hommes séjournant à bord, passagers compris. En cas de déplacement d’une force navale, les bâtiments ne possédant pas d’A.P.N. pouvaient, par l’intermédiaire de leurs vaguemestres respectifs, effectuer leurs opérations postales dans l’une des agences existant à bord du ou des bâtiments qui les accompagnaient (par exemple le ravitailleur Jules Verne posséda une agence bien que n’ayant que 250 hommes d’équipage, car il hébergeait en permanence les équipages de sous-marins dont il était le bâtiment base).

Pour la période de l’entre-deux-guerres, les A.P.N. étaient des établissements de l’administration française des P.T.T. qui, ainsi que le prévoyait le texte de 1923, furent rattachées à la Recette principale des P.T.T .de la Seine, rue du Louvre à Paris.

Leur gérance était assurée par un officier-marinier ou un quartier-maître vaguemestre assermenté, ayant obtenu la mention d’aptitude aux fonctions postales après un stage dans une recette principale. L’agent postal effectuait les opérations postales prévues par l’administration des P.T.T. Il était donc compétent pour vendre les timbres-poste, recevoir au guichet des recommandés, émettre et payer des mandats, expédier et distribuer des correspondances, servir des comptes courants postaux. 

Le gérant était pécuniairement responsable de l’existant de la caisse de l’agence, il devait rendre compte par quinzaine de ses opérations postales au receveur de la Seine pour la période de l’entre-deux-guerres. 




En cas d’absence ou d’indisponibilité du gérant l’agence était provisoirement fermée par décision du commandant de l’unité qui désignait un vaguemestre en remplacement. Le bâtiment fonctionnait alors au plan postal comme s’il n’y avait pas d’A.P.N. à bord.

Chaque agence utilisait comme matériel postal personnalisé un ou plusieurs TàD portant en partie supérieure de la couronne le nom de l’agence et, en partie inférieure, une ancre de marine. Pour la période de l’entre-deux-guerres les TàD furent tous hexagonaux à traits discontinus. Nom de l’agence et ancre de marine se retrouvaient dans les griffes horizontales utilisées pour les recommandés et les mandats.


Les agences postales de certaines unités furent amenées à utiliser également des marques non postales entrant dans le cadre de propagande de la marine, ayant pour but d’accroître le nombre des engagements dans les équipages de la flotte.

Trente-neuf Agences Postales Navales furent créées de 1923 à la déclaration de guerre de 1939. Leur durée de vie fut variable, essentiellement en fonction de la carrière du bâtiment à bord duquel elles étaient installées.

🛡️ CUIRASSÉS

  1. BRETAGNE
  2. PROVENCE
  3. VULCAIN
  4. COURBET
  5. PARIS
  6. LORRAINE
  7. JEAN-BART
  8. VOLTAIRE
  9. DIDEROT
  10. WALDECK-ROUSSEAU
  11. CONDORCET
  12. OCÉAN
  13. DUNKERQUE
  14. STRASBOURG


⚔️ CROISEURS & CROISEURS-CUIRASSÉS

JULES-MICHELET

EDGAR-QUINET

LAMOTTE-PICQUET

JEANNE-D’ARC

DUGUAY-TROUIN

DUQUESNE

TOURVILLE

PRIMAUGUET

SUFFREN

FOCH

COLBERT

DUPLEIX

ALGÉRIE

ÉMILE-BERTIN

LA-GALISSONNIÈRE

JEAN-DE-VIENNE

MARSEILLAISE

GLOIRE

GEORGES-LEYGUES

MONTCALM


🎓 NAVIRES ÉCOLES & SPÉCIALISÉS

JEANNE-D’ARC (Croiseur-école)

COMMANDANT-TESTE (Transport d’aviation)

JULES-VERNE (Ravitailleur)


✈️ PORTE-AVIONS & TRANSPORTS

BÉARN (Porte-avions)

RHIN (Transport)

Sources

Marcophilie navale collection historique

17 décembre 2025

Cuirassé Jean de Vienne Carte de priorité navale 10-09-39

 Cuirassé Jean de Vienne  Carte de priorité navale 


Trente-deux agences postales navales embarquées permanentes fonctionnèrent pendant la drôle de guerre de 1939-1940.

TàD Croiseur Jean de Vienne 10-09-39
Lecture facile pour la censure - moins de 20 gr  en Franchise militaire
Trente d’entre elles étaient déjà ouvertes à la déclaration de guerre. Deux nouvelles agences permanentes sont créées pendant cette période. Toutes ces agences postales navales sont détachées de la Recette principale de la Seine et rattachées à la Poste Navale pour la durée de la guerre d’Espagne


Texte limité sur 5 lignes pas de lieu et d'adresse d'expéditeur poste navale

En 1937, dès ses essais terminés, il déploie, une activité constante, en particulier lors de ce que l’on appelle La croisière d’Espagne. Incorporé à l’Escadre de la Méditerranée, en juin 1938, il participe à la croisière en Adriatique.



Au début de la guerre le Jean de Vienne achève un carénage à Toulon, et rejoint rapidement Bizerte où séjourne déjà une escadre prête à entrer en action en cas d’intervention de l’Italie dans le conflit. Il assure un transport d’or vers Halifax, et la protection des convois marchands.

Lors de l'armistice, il se trouve à Alger et avec la 3ème division de croiseurs il se porte en protection du Strasbourg et des contre-torpilleurs qui ont pu s’échapper de la fournaise de Mers el-Kébir.

Par la suite, le croiseur est en gardiennage d’armistice jusqu’en mars 1941. Le 9 janvier 1942, il appareille pour se porter au secours du cargo Jumièges et du paquebot Lamoricière pris dans une violente tempête ; il ramène les rescapés de ce dernier à Marseille.




Le 27 novembre 1942, le Jean de Vienne se trouve au bassin lors du coup de force allemand. Il est sabordé et saboté dans la forme de Missiessy remplie d’eau. Renfloué, il est revendiqué par les italiens en mars 1943 et prêt à effectuer ses premiers essais début septembre sous le n° de coque FR 11. Mais la capitulation italienne met un terme au projet, il est saisi par les allemands le 9 septembre 1943. Incendié et coulé lors des bombardements du 24 novembre 1943, il est jugé irrécupérable. Il est à nouveau touché les 4 février et 11 mars 1944. Son état ne laisse dès lors plus aucun espoir de renflouement rapide. Il le sera en 1948 pour démolition.

Un seul type de TàD a été utilisé par l’agence postale ouverte le 15 février 1937.


15 décembre 2025

Escadre de la Baltique 1854 Napoléon III Bomarsund Åland Russie guerre Crimée

 Escadre de la Baltique 1854 Napoléon III Åland Bomarsund


Les effets de la guerre en Ukraine et de la crispation entre les États membres de l’OTAN de la région et la Russie se déploient sur la mer Baltique. Les attaques sur les gazoducs Nordstream ainsi que les dégradations sur les nombreux câbles sous marins présents en mer Baltique en sont des illustrations concrètes.
En 1854 une guerre a opposé la France et l'Angleterre à la Russie. 


3 avril 1854. L’ Angleterre et la France déclarent officiellement la guerre à la Russie.

Londres et Paris promettent de respecter le commerce et la navigation des personnes privées. Les obus seront dirigés exclusivement contre les bâtiments et installations appartenant au gouvernement ennemi.

Griffe encadrée de couleur rouge ESCADRE DE LA BALTIQUE.
Timbres second empire Napoléon III à 40c 

Le gouvernement russe, par l’intermédiaire du ministre des finances, déclare que tous les bateaux appartenant aux nations ennemies qui se trouvent dans les ports russes peuvent dans un espace de temps de six semaines compléter leur approvisionnement, terminer leurs réparations, et quitter sans obstacle les ports russes. 




L'opération franco-britannique est conçue comme une action de diversion du théâtre principal qui se trouve en mer Noire. Elle vise à s'attaquer aux défenses de Saint-Pétersbourg, capitale de l'Empire russe mais a été finalement détournée de son but initial.


Au cours des mois de mars et d'avril 1854, l'escadre française de la Baltique est formée à l'Arsenal de Brest sous le commandement du vice-amiral Parseval-Deschênes. Elle embarque l'infanterie et l'artillerie de marine. Cette escadre met 50 jours pour atteindre l'embouchure du golfe de Finlande.




À la fin juin, les navires britanniques et français font une reconnaissance vers Kronstadt sans parvenir à engager le combat avec la Flotte de la Baltique russe. Les chefs de l'expédition décident alors de la mener vers les îles Åland.

Alors que la première bataille peut se résumer à un bref duel d'artillerie, la seconde confrontation a une tout autre ampleur. À la fin de juillet 1854, une flotte britannique de 25 navires vient entourer la forteresse en attendant l'arrivée des troupes françaises de débarquement. Les défenseurs autant que les attaquants savent que le fort ne peut pas être vaincu par les forces navales seules. En conséquence, les forces russes ont exécuté des destructions préalables dans les campagnes environnantes afin d'empêcher un siège plus que probable par les Franco-britanniques.

À partir du 8 août 1854, des troupes sont débarquées. Le contingent français est principalement constitué de deux bataillons renforcés du 51e régiment d'infanterie de ligne et d'un régiment de marche d'infanterie de marine. Les Français installent une batterie d'artillerie face à l'une des tours avancées tandis que les Britanniques font de même face à la seconde.


L'attaque débute le 13 août 1854. Alors que l'artillerie pilonne la tour auxiliaire de Brännklint, l'infanterie française l'attaque. Ses défenseurs se trouvent dans une position désespérée et replient l'essentiel de leurs forces au fort principal, ne laissant qu'un petit détachement en arrière pour superviser la démolition de la tour. Cependant les troupes françaises réussissent à la prendre avant qu'elle ne soit démolie, ce qui ne la sauve pour autant. Le 15 août, l'artillerie russe ayant ouvert le feu, un coup de canon atteint les magasins à poudre de la tour. L'explosion qui suit provoque sa destruction.



La seconde tour, Notvik, est également perdue le 15 août après que les Britanniques ont placé des canons de marine de gros calibre sur une colline qui lui fait face. Après huit heures de bombardement, ils réussissent à créer une brèche dans la fortification. Après la perte de la plupart de ses canons, le commandant de la tour se rend aux forces britanniques et françaises.

Bombardement et prise de la ville de Bomarsund.

Le bombardement de la forteresse principale commence le même jour. Avec seulement quelques canons en mesure de tirer en direction des navires, les Russes espéraient que les Français et les Britanniques attaquent sur terre. Néanmoins, la poursuite du bombardement le 16 août, sans indice d'un débarquement, il devient évident pour le commandant russes que les Britanniques et les Français ont l'intention de réduire la forteresse par un feu d'artillerie. La situation étant sans espoir, Bomarsund se rend le 16 août 1854. La reddition rapide des Russes surprit les attaquants. 2 000 hommes mettent bas les armes et se constituent prisonniers.

Le choléra qui, depuis la mi-juillet jusqu'à la prise de la forteresse, s'était concentré à bord du vaisseau l'Austerlitz, éclate alors simultanément parmi les troupes de débarquement et les escadres, causant plus de victimes que les combats.




1854, Lettre postée durant la guerre de Crimée à destination de la France, affranchissement Empire non dentelé 20 centimes bleu Y&T n°14, oblitération chiffre 121 de Kiel (Schleswig Holstein, Danemark – Denmark) avec à côté cachet à date associé du 8 septembre, cette lettre provient d’un militaire de l’Escadre de la Baltique qui l’a affranchi en timbre français, acheminement via le port de Kiel, 



au verso cachet à date d’arrivée à Badonviller (Meurthe) du 11 septembre 1854, signé Calves et Carl H. Lange, une pièce mythique aussi bien pour le collectionneur de la poste aux armées françaises et du Schleswig Holstein.


La campagne de la Baltique en 1854 / travail de M. le C. F. de Frankowski - BnF Gallica

Collection Historique de la Marcophilie navale  (H. Aguilera)


STALAG XVIIIC colis Croix-Rouge Markt Pongau Autriche prisonnier de guerre WWII 39-45

STALAG XVIII Markt Pongau Le village de Sankt Johann im Pongau se situait dans la province du Tyrol à une soixantaine de kilomètres au sud d...