GEAOM PH Jeanne d'Arc SAM BPC Tonnerre

GEAOM PH Jeanne d'Arc SAM BPC Tonnerre



un successeur pour la Jeanne d'Arc





Le navire école sera remplacé, en 2011, par le Mistral ou le Tonnerre, basés à Toulon.
La Jeanne d'Arc quittera Brest, le 9 décembre, pour son avant-dernière croisière d'application au profit de l'École navale de Lanvéoc-Poulmic. À compter de 2011, le porte-hélicoptères, mis en service en 1964, sera définitivement remplacé par un des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), le Mistral ou le Tonnerre, ainsi que l'a confirmé le chef d'état-major de la Marine nationale, l'amiral Forissier.

Adieu le tour du monde« Cette semaine, nous avons obtenu l'autorisation du chef d'état-major des armées d'utiliser un BPC, à la condition expresse que, dans l'éventualité d'un besoin opérationnel, nous débarquions l'école et que la zone de déploiement du bateau ne soit pas trop éloignée de l'arc de crise tel que défini dans le Livre blanc. »

Adieu donc le tour du monde.En 2010, par ailleurs, il n'y aura pas une, mais deux campagnes d'application. « Comme nous changeons de formule pour préparer une meilleure intégration européenne de nos élèves, explique l'amiral Forissier, le passage sur la Jeanne d'Arc passera de 4e en 3e année.


Nous ferons deux campagnes en 2010 : une campagne avec la Jeanne ¯ ce sera la dernière ¯ et une avec le Mistral ou le Tonnerre. Nous aurons donc les 4e année de l'ancien système et les 3e année du nouveau système qui feront chacun leur campagne d'application. »La solution BPC, préférée à celle d'un groupe-école composé de trois bâtiments militaires et à celle d'un navire civil affrété, n'exclut pas l'idée d'un « hypothétique navire-école européen ».

Mais « les cursus de formation des officiers de marine dans les différentes marines européennes ne sont pas arrivés à un taux de convergence suffisant pour que nous puissions consentir à un investissement pareil au niveau européen ».« On va passer d'un bateau qui a 45 ans, dont le système de combat date de cette époque-là, dont les équipements ont été améliorés avec parcimonie, à un bateau flambant neuf, dont le système de combat est ce qu'il y a de mieux aujourd'hui... Nos élèves officiers vont passer de la marine des années 1960 à celle du XXIe siècle. »

Philippe CHAPLEAU.

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Photos Sources : ©Marine nationale