16 octobre 2009

Ecole des Mousses

Inauguration officielle de l'école des Mousses et remise du drapeau


Hier matin, au Centre d'instruction naval de Brest, Hervé Morin, ministre de la Défense, a officialisé la renaissance de l'école des mousses fermée depuis21 ans. Il a procédé à la remise de drapeau en présence de quelque 2.000personnes, dont Bernard Giraudeau. Ancien de l'école des mousses et parrain de cette promotion «Frégate Thétis», l'acteur et écrivain a expliqué que «c'est essentiel pour moi d'être ici. C'est l'école de la vie».
le Télégramme



150 garçons et filles âgés de 16 ans viennent de rejoindre l'École des mousses (*) rouverte à Brest, après 21 ans de sommeil. La Marine leur a fait un pont d'or. Ils ont jusqu'au mois de juin pour entrer dans le moule.



Comment ces adolescents se plient-ils du jour au lendemain à leur nouvel environnement militaire? «On leur laisse quelques jours pour abandonner leurs «mauvaises» habitudes», concèdent les majors Philippe Boissan, âgé de 47 ans, et Jean-Christophe Cadre, 40 ans. Téléphone portable sur vibreur, uniforme, pompon rouge ou tricorne, au lieu des fringues de marque. Le plus dur? Les chaussures vernies à préférer aux Converse... Les fumeurs de tabac ont été invités à cesser (au moins à diminuer) leur consommation






Quant aux éventuels fumeurs de joint, ils ont été prévenus. À la moindre incartade, c'est la porte, sans retour! «Ils n'ont pas tous eu des parcours scolaires évidents ou linéaires. Mais la Marine a décelé en eux l'envie de devenir marin et les capacités pour y parvenir». À peine sortis d'un établissement scolaire «lambda», ces élèves «lambda» arrivent sur un site qui en impose avec ses longs bâtiments trônant devant le goulet de Brest



les responsables de La Poste Brest

Une quarantaine d'heures de formation par semaine (activités, cours et sport compris), de la voile, deux jours sur le Belem, des embarquements sur les voiliers de la Marine, des soirées au foot ou au théâtre... Le week-end, un accueil par des familles d'anciens mousses est même prévu pour ceux qui n'ont pas la possibilité de rentrer chez eux, deux week-ends par mois.

Un nouveau rythme de vie

Fini le lever à midi! Terminées les soirées devant internet à pas d'heure. Le réveil est fixé à 6h45, du lundi au vendredi. Un tonique éveil musculaire a lieu une fois par semaine, à 6h pétantes. «La première semaine, il faut voir leur tête, le matin!», s'amusent les deux majors. Évidemment, lorsque les résultats ne suivent pas ou lorsque la discipline n'est pas respectée, c'est le passage obligé dans le bureau des supérieurs hiérarchiques. Avec le trouillomètre à zéro! «Notre travail s'apparente plutôt à celui du CPE (conseil principal d'éducation). Avant de sévir, nous nous efforçons d'être accessibles et attentifs à leurs difficultés». Après une remontrance et un mot dans le cahier de liaison destinés aux parents, on passe à la punition (tour de consigne, heures de colle et sorties supprimées....). Cela peut aller jusqu'au renvoi pur et simple.


Arrivée du Ministre et du chef d'Etat-Major de la Marine

Mise en place des autorités



Dans la rade, L'Etoile et le Mutin



le chef d'état-major de la Marine




en imperméable Bernard Giraudeau, ancien de l'école et écrivain de Marine






le bagad se met en place


Les supérieurs hiérarchiques ont globalement changé de ton. «On ne s'adresse plus à nos mousses comme avant. Les choses étaient déjà différentes lors de mon passage à l'École des mousses, en 1986», constate Jean-ChristopheCadre.

Pour ceux qui décrochent en route, les responsables de compagnie évoquent «un échec partagé». «C'est que nous n'avons pas réussi à les maintenir dans une institution qui avait décelé en eux un véritable potentiel, que nous n'avons pas trouvé les mots justes».

* L'École des mousses est située au Centre d'instruction naval (CIN), à l'ouest de Brest.


  • Stéphane Jézéquel Le Télégramme



photos Claude Bélec


article ci-dessous repris de Mer et Marine

Brest : Remise des drapeaux à l'Ecole des Mousses

La promotion 2009/2010 de l'Ecole des Mousses est baptisée « Frégate Thétis »
crédits : MARINE NATIONALE



12/10/2009

C'est samedi, au Centre d'instruction naval de Brest, que se sont déroulées les remises de drapeaux à l'École des Mousses et à l'École de Maistrance. Cette cérémonie était présidée par Hervé Morin. Après la cérémonie militaire, le ministre de la Défense, accompagné du chef d'état-major de la marine , l'amiral Forissier, et du directeur du CIN, le capitaine de vaisseau Riou, a participé à un échange avec les élèves sous forme de «questions-réponses», en présence d'anciens mousses et des familles.
Héritière de l'École des Mousses et de l'École des apprentis mécaniciens de la flotte, fermées en 1988, cette nouvelle école rouvre ses portes en accueillant, dès cette année, 150 jeunes garçons et filles âgés de 16 et 17 ans. Cette réouverture, voulue par Hervé Morin, s'inscrit dans le Plan Egalité des Chances mis en place au sein du ministère de la Défense.
Baptisée « frégate Thétis » la promotion 2009-2010 est parrainée par Bernard Giraudeau, acteur, scénariste et écrivain, ancien élève de l'école des apprentis mécaniciens de la flotte.
Les jeunes mousses reçoivent une formation militaire et maritime, tout en consolidant des savoirs scolaires.


(© : MARINE NATIONALE)


PH Jeanne d'Arc

En mer sur la "Jeanne d'Arc"
Au courrier aujourd'hui

cachet PH Jeanne d'Arc et essais semaine 42
De retour sur le blog après 3 jours de mer sur le "PH Jeanne d'Arc"
R97 un nom sur la mer
Un vrai bonheur de découvrir ce bâtiment mythique qui prépare sa dernière virée avant une retraite bien méritée.
La cheminée de la Jeanne
Trois jours d'essais à la mer, trois jours d'entrainement pour les hommes,
Quart en machine avant
trois jours pour acquérir réflexes et automatismes,
Entrainement à l'appontage d'une alouette 3 devant participer au GEAOM
trois jours pour être prêts à répondre aux demandes et aux ordres.
impact dans 10 secondes position de sécurité
trois jours pour connaître et comprendre.
Riposte aux attaques d'embarcations hostiles
Un grand merci au Commandant, au Commissaire principal, au SM Michel agent postal et à l'ensemble de l'équipage, officiers, OMS, OM, QM et matelots pour l'accueil et pour le temps des explications.
SM Michel agent postal dans son bureau
à suivre...
photos Jean-Michel Bergougniou

10 octobre 2009

FASM Georges Leygues


Au courrier aujourd'hui

30 ans sur mers et océans

TAD de Brest Recouvrance en date du 08/10/2009

Dernière conserve de la Jeanne d'Arc en 2008/2009 la frégate va être remplacée par le Courbet avant de rejoindre le Tonnerre pour lui faire profiter de son expérience





Villeneuve-sur-Lot parraine la frégate Georges Leygues depuis le 23 juillet 1977


Georges Leygues naquit à Villeneuve-sur-Lot le 26 octobre 1857.

Député à 28 ans, ministre à 37 ans, il fut président du Conseil en 1920. En 1917, Clemenceau l'appella comme ministre de la Marine. Il se consacra à la tâche de reconstituer notre Marine décimée par la guerre. C'est à lui que l'on doit le bel ensemble de bâtiments que possédait la Marine nationale à la veille de la guerre de 1939.

Georges Leygues mourut subitement le 2 septembre 1933.

http://www.defense.gouv.fr/marine/base/unites/batiments_de_combat/f70/georgesleygues/presentation






Marins Pompiers de Marseille


Bataillon des Marins-pompiers de Marseille


Actibus immensis urbs fulget massiliensis
Toustèms pèr si grand-fa resplendiguè Marsìho
La ville de Marseille brille par ses hauts-faits

2 plis en provenance certainement de Marseille?

On voit la date c'est déjà bien.... quant à la ville de départ... heureux qui a de bons yeux...

Le cachet non philatélique ne laisse guère place au doute, c'est Marseille mais quel bureau de Poste...?

On peut faire un concours... comparons nos timbres à date manuels






600 ans av J.C (d'autres datations parlent de 540 ans), une petite colonie grecque venue de Phocée (aujourd'hui Foça, sur la côte sud turque), fondent Massalìa sur les bords du Lacydon.
La colonie pactise (mais n'y arrive pas toujours...) avec les salyens présents sur ce littoral,
développe la ville, et prospère au point de se poser en rivale de la grande Carthage...
Lacydon sera le nom du vieux-port de Marseille








Louis Colet

Présentation

  • Armé par le Bataillon des Marins-pompiers

Bâtiment

Sur cale

Lancement

Mise en service

Port base

Louis Colet

1973

18 juillet 1973

12 avril 1974

Marseille

Caractéristiques

  • Longueur : 49,12 mètres
  • Largeur : 9,32 mètres
  • Tirant d'eau : 3,50 mètres
  • Tirant d'air : 16,37 mètres (25 m avec plate-forme élévatrice déployée)
  • Déplacement : 450 tonnes et 655 tonnes en pleine charge
  • Vitesse : 16 noeuds
  • Distance franchissable : 2.300 nautiques à 16 noeuds
  • Peint en gris

Énergie et propulsion

  • 1 moteur diesel SACM-Wärtsilä 195 V 12 CSHR
  • 2 hélices - 4.400 ch (3.235 kW)
  • Propulseur d'étrave de 295 kW
  • Propulseur arrière de 295 kW

Équipement électronique

  • 2 radars Furuno

Équipements

  • 2 canons à eau
  • 2 canons à mousse
  • 2 pompes de 3.000 m³/heure et 1 à 160 m³/heure

Équipage

  • 18 hommes




DCNS FREMM

Au courrier aujourd'hui



Frégate européenne du futur



FREMM est bien plus que la dernière génération de frégates européennes. Sa force de frappe, sa capacité à traiter l’information, communiquer et conduire l’action en réseaux, sa furtivité inégalée dans le monde des navires de combat, en font le pendant amphibien des sous-marins. Son ultime discrétion renforce les chances de succès des opérations qu’elle conduit, en toute sécurité, quel que soit le théâtre (exemple : forces spéciales).




FREMM mérite sa réputation de « frégate européenne du futur ». De sa conception à son démantèlement, tout a été pensé afin de minimiser son impact sociétal et environnemental, du choix des matériaux au recyclage des eaux usées. Cette approche responsable passe notamment par la conformité aux normes OMI (Organisation Maritime Internationale).

FREMM

Frégate européenne du futur FREMM est bien plus que la dernière génération de frégates européennes. Sa force de frappe, sa capacité à traiter l’information, communiquer et conduire l’action en réseaux, sa furtivité inégalée dans le monde des navires de combat, en font le pendant amphibien des sous-marins. Son ultime discrétion renforce les chances de succès des opérations qu’elle conduit, en toute sécurité, quel que soit le théâtre (exemple : forces spéciales). FREMM mérite sa réputation de « frégate européenne du futur ». De sa conception à son démantèlement, tout a été pensé afin de minimiser son impact sociétal et environnemental, du choix des matériaux au recyclage des eaux usées. Cette approche responsable passe notamment par la conformité aux normes OMI (Organisation Maritime Internationale).
  • Longueur hors tout 142 mètres
  • Largeur 20 mètres
  • Déplacement 6000 tonnes environ
  • Vitesse Max. 27 noeuds
  • Effectif 108 personnes

FREMM NORMANDIE

FREMM NORMANDIE
Mise sur cale


la Poste se trouve quai des Indes quoi de plus normal pour cette ville qui abritait la Compagnie des Indes

TAD Lorient du 08/10/2009



Les frégates FREMM sur de bons rails chez DCNS

Le 09 octobre 2009 par Matthieu Maury


ceremonie-fremm
© DCNS
A l’occasion du lancement de la fabrication de la deuxième frégate multimission française, Hervé Morin a annoncé la commande de trois FREMM supplémentaires au bénéfice de DCNS. Comptant désormais 11 navires à livrer jusqu’en 2022, le programme de 7 milliards d’euros avance dans les temps.
Jour de fête jeudi 8 octobre aux chantiers DCNS de Lorient. Pas de baptême au programme, simplement la découpe de la première tôle de la deuxième frégate multimission (FREMM) à destination de la Marine Nationale, baptisée Normandie. Le groupe public de construction navale militaire sort pourtant l’artillerie lourde pour recevoir en grande pompe ses hôtes, au premier rang desquels le ministre de la Défense, Hervé Morin. En effet, le Normand fait escale en terre bretonne pour claironner une bonne nouvelle : trois FREMM de plus dans l’escarcelle de DCNS, autrement dit un carnet de commandes gonflant de quelque 1,5 milliard d’euros.

Un programme de 7 milliards d’euros. Outre les trois navires, deux frégates anti-aériennes (version Freda) et une anti-sous-marine (version ASM, comme les huit premières commandes), l’avenant au contrat de 2005 comprend des évolutions capacitaires pour l’ensemble des FREMM tricolores, le rythme de livraison établi à tous les 10 mois, ainsi que le maintien en condition opérationnelle dans les premières années de service. Le programme, dont le calendrier est respecté, compte désormais onze unités, contre 18 dans la cible initiale – impact du livre blanc de la Défense oblige. Soit une facture, comprenant les coûts de développement et d’acquisition des onze navires (plus les rechanges), de 7 milliards d’euros, dixit Hervé Morin. Les livraisons s’échelonneront de novembre 2012 (pour le premier exemplaire, Aquitaine) à 2022 (pour le dernier). De son côté, la frégate Normandie doit entrer en service mi-2014.

Un programme de 50 millions d’heures de travail. Point de vue emploi, de 2006 à 2022, les FREMM (11 françaises et 1 marocaine) représentent 50 millions d’heures de travail pour DCNS et ses sous-traitants, qui assurent la moitié de la production. A cet égard, le groupe dirigé par Patrick Boissier se plaît à comparer la fabrication d’une frégate à la construction de deux viaducs de Millau. Avec des PME comme Timolor, CMM, ADES Technologies, Navtis, SCAMO, la Bretagne est la première bénéficiaire. Les entreprises normandes sont aussi sollicitées, notamment Lalou-Dil, Snori, CMO ou encore Brix usinage.
Une FREMM embarque également le radar, les sonars et le système de communication de Thales, le système de guerre électronique de Sigen, la conduite de tir optronique de Sagem, les missiles Aster, MdCn et MM40 de MBDA, les tubes lance-torpilles d’Eurotorp et le canon 76 mm d’Oto Melara.
Côté DCNS, la plupart des sites du groupe sont concernés : Lorient en tant que maître d’œuvre, Toulon pour les systèmes de combat, Nantes Indret pour la propulsion, Ruelle Angoulême pour le équipements navals et Saint-Tropez pour les torpilles MU 90. Depuis la deuxième frégate, Lorient, où de gros investissements ont été réalisés (notamment dans un outil de découpe plasma), fabrique l’arrière du navire et achève l’armement. Brest produit la partie avant, de même que Cherbourg à l’avenir « sous réserve de compétitivité ».

Un programme franco-italien. Plus gros programme européen en matière de naval militaire – il faut dire qu’il n’y en a pas pléthore –, les frégates FREMM associent la France (à travers la DGA) et l’Italie (Navarm), qui a commandé 6 unités sur une cible de 10.
Au tournant des années 2000, les deux pays développent des projets concomitants d’un grand nombre de frégates destinées à remplacer des navires qui arriveront en fin de vie à l’horizon 2020 (pour la Marine française : Cassard et Jean-Bart de type F70 AA, Tourville de type 67 et Georges Leygues de type F70 ASM). A la différence des Allemands et Britanniques, besoins et calendriers franco-italiens sont communs. Rome et Paris signent un accord de coopération en juin 2003, puis un accord cadre en novembre 2005. Les FREMM sont alors confiées à l’échelle européenne de l’Occar (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement).
Le marché est attribué à DCNS et Orizzonte Sistemi Navali, coentreprise entre Fincantieri et Finmeccanica, qui collaborent sur la définition des navires, le développement et les achats d’équipements. En revanche, les frégates hexagonales sont exclusivement fabriquées par DCNS, les transalpines uniquement construites par Orizzonte. Pas non plus de collaboration en matière d’export. Premier (et unique à ce jour) client, le Maroc a commandé une frégate anti-sous-marine à DCNS, Orizzonte n’y est pas associé. Pour DCNS, la Grèce constitue le prospect le plus chaud avec 6 FREMM dans le viseur. Des discussions sont en cours avec l’Arabie Saoudite, le Brésil et l’Algérie.

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