02 juin 2022

La Jeanne d'Arc en IRAN Bandar Abbas février 1976

La Jeanne d'Arc en IRAN Bandar Abbas


 sommes en 1976, trois ans avant la chute du Shah Mohammad Reza Pahlavi

La Jeanne et le Forbin vont faire escale en Iran avec des visites de Persépolis, Chiraz ou Téhéran

Avez-vous des courriers, des lettres, des cartes postales aux dates de l'escale -18 au 22 février 1976? Si oui contactez-moi- Merci d'avance



L'aurore de Bandar Abbas






La Jeanne et le Forbin ont gagné les médailles d'or et d'argent du slalom de Neptune, à travers la cinquantaine de cargos en attente au mouillage de Bandar Abbas.

Après avoir salué la terre, nous avons embouqué le chenal, accompagnés par les marches d'une musique de la Marine iranienne. Pour la première fois depuis Brest, nous avons revêtu nos tenues de drap bleu car, ici, la température descend en dessous de quinze degrés pendant la nuit. C'est un bien doux climat en attendant les chaleurs de Djibouti.



Avant de descendre à terre, les bureaux de change nous fournissent en devises locales ; rials et tomans. L'alphabet iranien est proche de l'alphabet arabe mais il serait trop simple de juxtaposer lettres et chiffres arabes ; les Iraniens utilisent la numération indienne, ce qui n'a pas facilité nos achats dans les bazars de Bandar Abbas, de Chiraz ou de Téhéran.

Nous avons appris à ne pas confondre les Iraniens avec leurs voisins Arabes ; ils n'appartiennent pas aux mêmes races et n'ont pas du tout le même passé, la même histoire.

Les cars de la Marine iranienne nous ont déposés à Bandar Abbas « ville » après avoir trayersé le port, en pleine construction : entre les deux, la campagne n'est qu'un vaste chantier percé de larges routes. Parmi les voitures, nous avons trouvé, non sans étonnement, un grand nombre de Citroën « Dyane ». Ignorant les horaires de travail, nous sommes descendus dans une ville engourdie de sommeil, puis, vers quinze heures, les rues se sont animées et colorées ; les vêtements sont variés : si la coupe occidentale est la plus courante, beaucoup de femmes portent le voile noir traditionnel qui couvre les cheveux et descend jusqu'à terre d'autres, moins nombreuses, se masquent le visage pour se protéger des ardeurs du soleil ou, peut-être, d'autres ardeurs...

Très rapidement, nous nous sommes dirigés vers les bazars, riches en tapis; ils sont encore- plus beaux qu'on ne l'espérait, mais hélas le marchandage est difficile. Si les marins iraniens parlent facilement l'anglais ou le français, les marchands ne comprennent généralement que le langage des chiffres et encore, des chiffres indiens




L'armée iranienne a mis à notre disposition des avions qui ont emmené plus de 300 marins à Persépolis, Chiraz ou Téhéran.

A Bombay, les Parsis nous avaient un peu parlé de leur religion, celle de Zoroastre et de leur dieu, Ahura Mazda. Nous ne pouvions pas aller en Perse sans consacrer un pèlerinage au dieu du feu, à Persépolis.


Darius, Artaxerxès, Xerxès, devaient être guidés par une foi très forte pour réaliser de tels monuments. Rien n'est à l'échelle humaine les portes font cinq fois la hauteur d'un homme et abritent des statues toutes aussi grandes. Il a fallu les téléobjectifs de Singapour pour saisir les détails des visages de ces guerriers. En revanche, les degrés de l'escalier monumental ont une hauteur conçue pour recevoir le défilé des sept nains de Blanche Neige ; Darius, lui, devait gravir ces marches avec une majesté certaine.



Si l'ensemble des colonnades est moins bien conservé qu'à Athènes, les bas reliefs ont gardé toutes leurs finesses. Les personnages de profil qui représentent tous les pays d'Afrique, d'Asie, des Arabes, des Grecs, des Indiens avec des chameaux ou des dromadaires, des Scythes en cagoule pointue, des Assyriens en « culotte de golf » et bonnet phrygien, des moutons, des zèbres. Cette visite s'est déroulée sous une petite pluie de neige fondue qui rappelait quelque peu le crachin breton.

Les cars nous ont ramenés à Chiraz, le temps de déjeuner, goûtant les crêpes qui servent de pain aux Iraniens, et d'admirer les multiples coupoles de faïences de cette ville magnifique. Comme ce n'était pas le temps des roses ; nous avons calmé notre appétit de tapis et de pistaches en parcourant le bazar du Vakil, où les marchands se réchauffent auprès de petits réchauds à alcool.

Mais on ne peut prétendre avoir visité l'Iran sans être allé à Téhéran ; perchée à quelque 1033 mètres d'altitude, Téhéran est la capitale moderne d'un empire millénaire.
Les bazars sauvegardent toutefois son cachet oriental ; mais la porte de l'Iran est un monument superbe, dédié à l'Iran d'aujourd'hui et à son essor économique. Après avoir goûté à la cuisine Iranienne nous avons fait une brève incursion dans le royaume des mille et une nuits : en effet nous avons pu voir le trésor impérial : l'océan de lumières, le diamant rose de 135 carats, les couronnes royales, les épées, les couverts, les chandeliers en or ornés de pierre précieuses, le globe terrestre en or pesant 30 kg et portant 5300 pierres ; il y en avait tant et tant que nous restions ébahis devant ce spectacle inouï. Nous sommes arrivés, encore tout éblouis, au Palais de Gholestan aux murs et aux plafonds merveilleusement décorés de miroirs.


Ce fut ensuite le retour vers Bandar Abbas, quelques heures avant l'appareillage. Après trois coups de sifflet brefs la Jeanne d'Arc et le Forbin ont quitté ce port en pleine expansion pour retrouver, dans le sud, des zones plus chaudes.

Sources :

Sources Cols bleus 20 mars 1976 n° 1418

01 juin 2022

PR ISERE Mission GEAOM Tunis 1975 PH Jeanne d'Arc Escorteur Forbin

le PR ISERE ravitaille la Jeanne Tunis novembre 1975



Ex-pétrolier océanique de la Caltex Petroleum SAF (nouveau nom en 1955 de la Société des raffineries de pétrole de la Gironde) et dénommé "Strasbourg", racheté par la Marine Nationale en 1964 pour renforcer la logistique du CEP. La cloche "Caltex-Strasbourg" était d'ailleurs toujours à poste sur la plage arrière après sa conversion Marine.
Le 28 décembre 1983 ,il devient le Q631 puis il est vendu pour démolition au Pakistan




TELEX de la "Jeanne" et du "Forbin"

Le jour de notre départ de Tunis, le 24 novembre, nous avions donné rendez-vous à des amis à nous, venus de Toulon. Je veux parler du pétrolier-ravitailleur Isère, avec qui nous avons passé, ma foi, de très bons moments. 









L'agrément de cette rencontre était renforcé par la gratitude qu'il est légitime de manifester à l'égard de ceux qui nous nourrissent. L'Isère a bien fait les choses et les bâtiments ne se sont séparés que lorsque le Forbin et la Jeanne d'Arc eurent fait leur plein de gazole et de courrier.

Dès le lendemain, nous entamions une série d'exercices avec deux bâtiments américains. C'est du moins, ce que nous ont affirmé nos détecteurs, nos transmetteurs et nos hélicoptéristes. Car de la Jeanne d'Arc et du Forbin, personne n'a pu voir le porte-avions Kennedy ni la frégate Pharris, qui se tenaient à une quarantaine de nautiques de notre groupe. Lorsqu'on sait que ce porte-avions mesure 302 mètres de long, jauge 80.000 tonnes, met en œuvre 90 avions, peut atteindre 34 nœuds et compte un équipage de 5.000 personnes, on regrette un peu de ne pas pouvoir satisfaire de visu une curiosité légitime. 

PR ISERE
Mais l'entraînement est l'entraînement, et n'a d'intérêt que dans des conditions bien déterminées. Du reste, pour mettre fin aux insinuations des esprits pervertis qui auraient suspecté d'hallucination nos opérationnels, le Kennedy nous a envoyé un bon nombre de « Corsairs », d' « Intruders » et de « Crusaders », ainsi qu'un hélicoptère « Sea King » qui se posa sur notre pont d'envol.




Sources 

Cols bleus : 06-12-1975 n° 1404


5e régiment de cuirassiers au profit des forces armées émiriennes Abu Dhabi 2022 AP SPID 784

5e régiment de cuirassiers au profit des forces armées émiriennes


AP SPID 784 Sodexo La Poste Abu Dhabi 19 MAI 2022
Dans le cadre de la coopération opérationnelle entre les forces armées françaises et les Émirats arabes unis, le 5e Régiment de cuirassiers (5e RC) a reçu une délégation d’experts du commandement de la défense chimique émirien le 31 mars 2022

Les Émirats arabes unis sont particulièrement attentifs à la menace NRBC. Aussi, afin de renforcer leur partenariat avec nos armées et d’enrichir leur culture opérationnelle dans ce domaine spécifique, une délégation d’experts du commandement de la défense chimique émirien s’est rendue au 5e RC.




Le régiment a ainsi pu présenter les capacités de reconnaissance et de décontamination de son peloton NRBC. Par des démonstrations pratiques et la présentation des moyens et savoir-faire techniques du régiment, cet échange a contribué à renforcer la coopération dans ce domaine entre les deux partenaires.


Initiée par une première action de partenariat lors de l’exercice EL HIMEIMAT 12, la coopération entre les forces françaises et émiriennes est particulièrement forte et continuera de l’être, gage du renforcement de leur interopérabilité et de leur culture opérationnelle commune.

merci à Romu

Sources 
Ministère des Armées

31 mai 2022

Frégate Aconit MEDCENT-MEDOC mars à mai 2022 V SPID 10009

Frégate Aconit MEDCENT-MEDOC mars à mai 2022 V SPID 10009



Quatrième bâtiment d'une série qui compte cinq unités intégrant de nombreuses innovations technologiques, l'Aconit a été mis sur cale le 5 août 1996, lancé le 8 juin 1997 et admis au service actif le 3 juin 1999.

Il a été conçu pour intervenir en zone de crise. Bénéficiant d'une grande furtivité et d'une signature acoustique réduite, l'Aconit met en oeuvre l'hélicoptère embarqué Panther, qui lui permet d'étendre de façon considérable la portée de ses senseurs. La survivabilité a été grandement améliorée afin de permettre au navire d'opérer de façon solitaire. Des capacités de stockage de matériel et de vivres ont été spécialement aménagées pour lui donner une grande autonomie à la mer.




Déployée en Méditerranée occidentale et centrale depuis le 21 mars dernier, la frégate Aconit poursuit sa mission de surveillance des approches maritimes européennes. En parallèle, l’Aconit assure la permanence de l’alerte opérationnelle de la force de réaction rapide de l’OTAN et continue à entretenir ses compétences en conduisant des exercices au large des côtes toulonnaises.

L’an passé, la Marine nationale a régulièrement annoncé le succès de tirs de « munitions complexes » par certaines de ses unités, conformément aux orientations de son plan stratégique « Mercator ». 

Nous devons « nous préparer au combat […] en intensifiant notre entraînement opérationnel, […] en développant des tactiques dans de nouveaux milieux, […] et en nous assurant de la fiabilité de nos modes d’action et de nos armes, y compris de nos armes complexes. Nous avons l’ambition de poursuivre et de valoriser toujours davantage les tirs de munitions complexes au cours d’exercices réalistes », avait en effet expliqué l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], à l’occasion d’une audition parlementaire.


Cela étant, et depuis le début de cette année, les tirs de munitions complexes par des bâtiments de premier rang se sont fait plutôt rares… Pour autant, et même si elle ne fait pas encore partie de cette catégorie de navires, la frégate légère furtive Aconit vient d’effectuer un tir de missile surface-air Crotale au large des côtes varoises, dans le cadre de sa mission de surveillance des approches maritimes européennes. 

« Réalisé dans des conditions météorologiques idéales, ce tir a permis de montrer que le principal système d’armes de lutte anti-aérienne présent à bord demeure un moyen efficace pour contrer la menace venant des airs », a en effet indiqué la Marine nationale, ce 23 mai. 

Pour cet exercice, il été fait appel à la société AvDef, laquelle propose des cibles remorquées ou larguées depuis un Falcon 20. « Les cibles utilisées pour les exercices de tir canon et missile sol-air, surface-air et air-air, se distinguent par leurs équipements, l’altitude et la distance de remorquage ou de largage ». 

Pour rappel, les cinq frégates légères furtives de la Marine nationale étaient initialement toutes dotées du système surface-air Crotale CN2, reposant sur 18 missiles VT1, d’une portée de 13 km. Mais ce n’est désormais plus le cas. 

En effet, les frégates Courbet et La Fayette ont troqué leur système Crotale par deux affûts SADRAL, armés de missiles MISTRAL M3 [missile transportable anti-aérien léger], dans le cadre de leur rénovation, laquelle a consisté à en faire des navires de premier rang, avec l’ajout d’un sonar de coque actif/passif à basse fréquence Kingclip Mk2 et de capacités de veille optronique améliorées. L’Aconit sera la troisième – et dernière unité – a être modernisée de la sorte. 

PAR  · 23 MAI 2022

Photo : Marine nationale

Merci à Joël IdF

sources

https://www.defense.gouv.fr/actualites/toulon-laconit-appareille-deux-mois-mission-mediterranee


https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/mediterranee-tir-missile-crotale-reussi-fregate-aconit

http://www.opex360.com/2022/05/23/la-fregate-aconit-a-procede-avec-succes-a-un-tir-de-missile-surface-air-crotale/

30 mai 2022

La Marcophilie Navale Envelopmer - quelques statistiques au 30-05-2022

 La Marcophilie Navale Envelopmer - quelques statistiques au 30-05-2022


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1986 centenaire de la statue de la Liberté La Jeanne d'Arc y était New-York Etats-Unis

1986 centenaire de la statue de la Liberté La Jeanne d'Arc y était New-York Etats-Unis


Statue de la Liberté : la Marine y était


NEW YORK, 3 juillet 21 heures : le président des Etats-Unis déclenche le rayon laser qui embrase la statue de la Liberté, festival de lumières d'une rare intensité. A la veille de « l'indépendance day », la Liberté éclaire à nouveau le monde. La célèbre statue à cent ans. La Jeanne d'Arc est là, au mouillage devant Manhattan, associant notre pays à des cérémonies qui débutent, évoquant ainsi le rôle important qu'il joua dans l'histoire du nouveau monde.


La statue est aujourd'hui plus qu'un symbole. Elle est peut-être l'image de la nation américaine, société libre, dynamique et puissante. Le faste et l'ampleur des fêtes que nous allons vivre, témoignent de son importance mais rappellent également son origine française et la part que nous avons prise à sa rénovation.


Le célèbre monument fut offert par la France en 1886, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance des Etats-Unis sur une idée de l'historien Edouard de Laboulaye. Sa réalisation fut l'œuvre du sculpteur Bartholdi. Cent ans plus tard, sa restauration est le résultat d'une formidable mobilisation de moyens financiers, mélange de sponsoring et de collectes privées, d'idées les plus originales et surtout de volonté traduisant une grande ferveur patriotique. La torche de la statue, rénovée en France, symbolisait autrefois la flamme de l'espoir qui animait les nouveaux immigrants.


Acteur privilégié de ces cérémonies, la Jeanne d'Arc a appareillé de Brest le 21 juin en compagnie de la frégate Tourville ; après une escale technique aux Açores, le groupe est renforcé par la corvette Jean de Vienne. Trois bâtiments qui avec la Patrouille de France et la Garde républicaine représenteront les forces armées françaises à New York. La traversée est mise à profit pour continuer l'entraînement au sein du groupe ou avec des unités de l'Allemagne fédérale et de la Marine américaine, et pour achever les derniers préparatifs de cette importante mission de représentation.

Le 2 juillet, en mer au large de New York, la Jeanne d'Arc, portant la marque de l'amiral commandant l'escadre de l'Atlantique, prend place entre l'USS Yorktown et l'HMS Ark Royal dans une imposante ligne de file de trente-huit bâtiments de treize marines différentes étalée sur 14 nautiques. Le lendemain, cette gigantesque formation pénétre dans la rivière Hudson. La Jeanne d'Arc franchit le pont de Verrazano au milieu d'une multitude de voiliers et d'embarcations venus l'accueillir, confirmant son immense prestige dans le monde. Elle mouille à 12 h 45 devant Manhattan, non loin de la statue, à proximité du porte-avions Kennedy.

Le soir, un grana show à l'américaine, retransmis par télévision, et présidé par M. Reagan, marque l'ouverture des festivités. Le président Mitterrand esl là, seul chef d'Etat invité. La statue de la Liberté, vedette parmi celles de la soirée, éblouira toute la nuit une innombrable assistance.

Le 4 juillet, le président Reagan à bord du cuirassé Iowa passe en revue tous les bâtiments au cours de l'« international review »: saluts au canon, équipages aux postes de bandes. Tandis que les alphajet de la Patrouille de France peignent le ciel à nos couleurs, l'équipage au garde- à-, vous ressent avec émotion la grandeur de cet événement.

Peut-être moins grandiose, mais tout au&si somptueux, le défilé des grands voiliers, majestueux, remontant l'Hudson au milieu d'une cour de petits bateaux est un spectacle inoubliable. Tous sont là : le Vespucci, YEagte, le Libertad... et le Belem.

Cette journée anniversaire se termine en apothéose par un feu d'artifice sans précédent, véritable féérie. Une demi-heure de couleurs et de fleurs de lumière, dans la nuit scintillante de New York. Acteur d'un jour, la Jeanne d Arc est aussi un spectateur admiratif. Au cours de ces deux journées passées au mouillage des centaines d'invités sont venus à bord de nos bâtiments partager avec nous ce spectacle inoubliable.


Le 5 juillet, nos trois bâtiments accostent à Brooklyn : l'équipage va découvrir New York et s'adonner au tourisme en Amérique. New York, une ville aux ressources incalculables pour le visiteur. L'architecture, le commerce, les arts sont l'expression vivante du mythe américain. La fête continue à terre : concert à Central Park, bals, défilés. Il reste deux jours pour amasser des souvenirs et rapporter des images et des idées. D'autres réceptions ont lieu à terre ; la ville déjà envahie de millions de visiteurs américains, accueille des milliers de marins venus de nombreux pays. En retour, les bâtiments ouvrent leurs coupées pour permettre aux New Yorkais de satisfaire leur curiosité.


Mardi 8 juillet, les trois bâtiments appareillent au terme d'une escale inattendue, une escale à grand spectacle. Cinq jours passés en compagnie de « Miss Liberty », comme la nomment les Américains. Pour la Jeanne d'Arc, qui s'apprète à passer quelques mois à Brest pour préparer la prochaine campagne, peut-être n'est-ce qu'un au revoir.

Sources

Cols bleus 12 juillet 1986 n° 1904


https://envelopmer.blogspot.com/2020/11/camembert-jeanne-darc-escale-new-york.html



Humour dans le carré par Donec Les trains du Bonheur

Humour dans le carré par Donec Les trains du Bonheur

Bonjour la Compagnie,






On ne peut se faire une idée de ce que fut la grande misère des années 1945-1946 pour les populations malmenées par la guerre. Et que dire des épreuves que subirent les enfants qui erraient à travers les décombres de l’Europe ? Rosselini dans « Allemagne année zéro » nous fait un portrait saisissant de la vie d’un adolescent dans les ruines de Berlin. Malaparte dans « La Peau » saisit les moments de grande détresse des jeunes Napolitains. En ces temps reculés (le bon vieux temps pour certains) la protection de l’enfance balbutiait et l’exploitation des mineurs sous toutes ses formes était la règle.

Teresa Noce, résistante communiste, revenue du camp de Ravensbrück allait ameuter celles qui pendant la guerre avaient lutté dans les « Gruppi di difesa delle donne » et demande aux camarades de Reggio-Emilia, région agricole de prendre en charge quelques enfants. La réponse des habitants dépasse toutes les espérances.

Ainsi pendant les deux hivers qui suivent le conflit dix à douze mille enfants napolitains seront hébergés par des familles de paysans, d’ouvriers et d’artisans de toute l’Emilie Romagne. Avant leur départ tous ces enfants étaient lavés, habillés, chaussés de neuf et munis de papiers d’identités.


Les familles hôtes les traitaient comme leurs propres enfants, les nourrissaient et les envoyaient à l’école. Les enfants étaient alors émerveillés après leur premier voyage en train de découvrir tant de richesses. Les maisons étaient chauffées, les salamis pendaient aux poutres et les jouets étaient de tissu et non de carton.

Naturellement les séparations furent difficiles pour les enfants comme pour les familles hôtes d’autant qu’elles savaient que ces enfants repartaient vers une vie des plus précaires dans les faubourgs pouilleux de Naples.

D’autres organisations n’eurent pas la probité et l’honnêteté des organisations communistes. C’est ainsi que près de 15 000 enfants furent arrachés à leur famille et envoyés pour nombre d’entre eux au Canada. Certaines fratries se cherchent encore.

Des films italiens ont évoqué cette détresse comme « El limpiabotas » de Vittorio de Sica ou « fratelli » d’Angelo Longoni.

Merci au magazine « la Charte » qui m’a fait découvrir ce sujet poignant et à bientôt pour la suite de nos aventures.

Donec

Sur la peau de bouc (motifs de punition dans la Marine Nationale) :

 « s’esquiver de l’inspection en tournant autour d’un pilier».

Les mots du Général :


Septembre 58. Les fées qui se penchent sur le berceau de l’U.N.R. n’arrivent pas à se mettre d’accord sur l’avenir du nouveau-né. Cruel dilemme. Le mouvement sera-t-il à droite, à gauche, au centre, au centre gauche, au centre droit ? En désespoir de cause, on décide de consulter le général.

Jugement de l’Oracle.

- Votre parti prétend servir de Gaulle, non ?

Murmure approbateur et déférent des inconditionnels.

- Alors toutes vos histoires ne veulent rien dire, De Gaulle n’est pas à gauche. (silence menaçant) Ni à droite. Ni au centre. De Gaulle (et la voix s’enfle) est au dessus.


PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...