28 octobre 2021

La philatélie des TAAF Gérant postal Kerguelen Crozet Amsterdam Terre-Adélie îles Eparses La Poste

La philatélie des TAAF 

Une occasion pour remercier toute la chaine qui nous permet de recevoir tous ces plis. En premier merci à la philatélie des TAAF (coucou Marc), au personnel de la Poste- à Roissy- à la Réunion- Philaposte à Périgueux, aux artistes qui dessinent, qui gravent (merci Sophie, Elsa, Marie, et les autres), au personnel de GMC Shipping agency par qui transitent les plis pour le Marion Dufresne, au commandant du Marion Dufresne et son équipage (chargement déchargement des sacs, rangement en soute...), aux acteurs du tamponnage des plis postés à bord (hivernants, passagers), aux gérants postaux et à ceux qui les aident à réaliser leurs enveloppes souvenirs, aux campagnards, à ceux qui prennent le temps d'apposer leur tampon, à ceux qui les signent, aux dessinateurs des tampons (merci Daniel Astoul), merci aux associations et clubs qui font vivre nos collections (Marcophilie navale-UFPP-SATA- AMAEPPF), à tous ceux qui nourrissent notre plaisir...

Le 30 octobre à Paris au Carré d’encre, un triptyque sur le courrier et la philatélie des TAAF est présenté. Ce triptyque comporte une vignette et deux timbres, l'un à 1,05€, l'autre à 0,95€. Les timbres sont signés Sophie Beaujard. 

Premier jour Alfred Faure - CROZET - 29-10-2020




Deux plis sur la philatélie des TAAF avec un premier jour le 29-10-2020 à Crozet - Alfred Faure . Les deux timbres représentent le traitement des courriers destinés aux TAAF. L'arrivée de la camionnette de la Poste au port pour chargement des sacs et l'oblitération et la pose des tampons des hivernants. 


Depuis 1955, les TAAF émettent leurs propres timbres. A ce jour plus de 1000 timbres et 8 carnets de voyages ont été émis, illustrant les îles Australes, les îles Éparses, et la terre Adélie.
Verso Premier jour Alfred Faure - CROZET - 29-10-2020
complément d'affranchissement

Chaque année, le préfet, administrateur supérieur, fixe par arrêté la composition du programme philatélique des TAAF. Les propositions reçues sont d’abord examinées par les membres de la commission philatélique des TAAF, qui rend un avis au préfet, administrateur supérieur, sur une sélection au sein de laquelle le préfet retient les 15 à 20 projets de timbres qui sont alors mis en fabrication, afin de sortir le 1er janvier de l’année suivante.
Premier jour Alfred Faure - CROZET - 29-10-2020
complément d'affranchissement
Une gérance postale est installée dans chaque district. Le gérant postal (vaguemestre dans les Éparses) a pour mission le traitement du courrier de la base. Il appose un cachet postal d’oblitération postale sur l’ensemble des courriers au départ du district. La marcophilie des TAAF est particulièrement appréciée des collectionneurs : chaque mission scientifique, chaque expédition polaire possède son tampon souvenir. La majeure partie des corps de métiers (géologue, ornithologue, médecin, océanologue, séismologue…) appose son tampon de mission sur les courriers au départ des bases.
Premier jour Alfred Faure - CROZET - 29-10-2020


Un petit reportage photo sur le départ du courrier vers les Terres australes (OP3 - 2008

Le Marion Dufresne OP3 - 2008 -
Photo JM Bergougniou

L'arrivée du courrier - 2008 -
Photo JM Bergougniou

vérification du chargement - 2008 -
Photo JM Bergougniou

vérification des sacs - 2008 -
Photo JM Bergougniou

prêt pour l'élingage le crochet - 2008 -
Photo JM Bergougniou

les sacs postaux sont mis dans le filet - 2008 -
Photo JM Bergougniou

On ne travail pas sans filets - 2008 -
Photo JM Bergougniou

l'équipage prend en charge les sacs - 2008 -
Photo JM Bergougniou

Vérification des étiquettes de colliers de sac - 2008 -
Photo JM Bergougniou

Quelques kilos- 2008 -
Photo JM Bergougniou

prêt à l'embarquement- 2008 -
Photo JM Bergougniou

Poste aérienne? - 2008 -
Photo JM Bergougniou

vers les cales - 2008 -
Photo JM Bergougniou

une belle palanquée - 2008 -
Photo JM Bergougniou

A bord Jean-Marie présente la philatélie - 2008 -
Photo JM Bergougniou

A bord Jean-Marie présente la philatélie - 2008 -
Photo JM Bergougniou

A bord Jean-Marie présente la philatélie - 2008 -
Photo JM Bergougniou

Tamponnage à bord le commandant et Jean-Marie - 2008 -
Photo JM Bergougniou

Tamponnage à bord  - 2008 -
Photo JM Bergougniou

Tamponnage les passagers sont prêts- 2008 -
Photo JM Bergougniou

Tamponnage à bord - 2008 -
Photo JM Bergougniou



Crozet la boite à lettres - 2008 -
Photo JM Bergougniou

Crozet la gérance postale - 2008 -
Photo JM Bergougniou

Crozet la gérance postale - 2008 -
Photo JM Bergougniou

1. Libeller un co
Pour recevoir un courrier des TAAF
Libeller un courrier à une adresse de votre choix et affranchir avec un timbre des TAAF du tarif en vigueur.




Crozet la gérance postale - 2008 -
Photo JM Bergougniou

2. Glisser le courrier dans une enveloppe affranchie au tarif postal (France) en vigueur adressée à la gérance postale de votre choix :

M. le gérant postal du district de Crozet
Base Alfred Faure – TAAF
Via 97408 ST DENIS messagerie 

M. le gérant postal du district de Kerguelen
Base de Port aux Français – TAAF
Via 97408 ST DENIS messagerie 

M. le gérant postal du district de St Paul et Amsterdam
Base Martin de Viviès – TAAF
Via 97408 ST DENIS messagerie 

M. le vaguemestre de l’île Tromelin
Service Courrier BP 400
97410 ST PIERRE de La REUNION 

M. le vaguemestre de l’île Juan de Nova
District des Iles Eparses de l’océan indien – TAAF
Via 97408 ST DENIS messagerie 

M. le vaguemestre de l’île EUROPA
District des Iles Eparses de l’océan indien – TAAF Via 97408 ST DENIS messagerie 


M. le vaguemestre de l’île Glorieuses
District des Iles Eparses de l’océan indien – TAAF Via 97408 ST DENIS messagerie 

M.le gérant postal du district de terre Adélie
Base Dumont d’Urville – District de Terre-Adélie – TAAFVia Roissy Hub BSCC PIC 5 rue du Haut de LavalBP 17615 Cargo 995724 Roissy CDG Cedex 

3. Votre lettre reviendra à son destinataire après avoir voyagé jusqu’aux TAAF



Un grand merci à Jean-Luc pour la gravure et bien d'autres choses

Sources
TAAF 
Marcophilie Navale
UFPP-SATA
AMAEPF
La Poste 

27 octobre 2021

frégate Floréal Amsterdam Mars 2021

frégate Floréal



Hell-Bourg photo JM Bergougniou
Partie de La Réunion depuis le 25 février 2021, la Frégate de surveillance (FS) Floréal a effectué une mission de souveraineté dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Après avoir relâché à Crozet et Kerguelen, le Floréal s’est éloigné des 50e hurlants pour rejoindre les îles de Saint-Paul et d’Amsterdam. C’est au cours de ce transit que la frégate française a porté assistance à un navire de pêche.



Alors au mouillage au large de l’île d’Amsterdam, petite île habitée d’une trentaine de scientifiques accueille également quelques 50 000 otaries, le Floréal a appareillé plus tôt que prévu sur demande du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS).

L'Austral et le Marion Dufresne devant Amsterdam Photo JM Bergougniou
Un navire de pêche revenant de marée dans les TAAF et se dirigeant vers La Réunion nécessitait un soutien médical. Trois jours plus tard, la frégate a rejoint le navire de pêche. Les conditions de mer étaient favorables pour mettre à l’eau son embarcation et son équipe médicale. Le patient a ainsi été pris en charge à bord afin d’être débarqué trois jours plus tard à La Réunion.

FS Floréal Photo JM Bergougniou
Finalement, l’équipage du Floréal a réalisé cette opération avec succès dans le cadre de la mission de patrouille que la frégate de surveillance effectue dans les TAAF. Le mercredi 7 avril, le Floréal et son équipage ont retrouvé leur port de base après 43 jours de mission.

Martin-de-Viviés Amsterdam Photo JM Bergougniou

26 octobre 2021

SNA SUFFREN passage de la ligne septembre 2021 sous-marin

SNA SUFFREN - passage de la ligne 

« Toujours vainqueur, jamais vaincu » est sa devise. Après avoir navigué jusqu’à l’Équateur, le sous-marin « Suffren », premier de la série des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque, vient de terminer ses essais à la mer et son premier passage de la ligne. Celle-ci est-elle matérialisée sous l'eau? 
Dans quelques semaines, il entrera en service actif. 



Le sous-marin français Suffren, qui entrera en service actif ces prochains mois, est un bâtiment de 5.000 tonnes, destiné à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980.




Gros plan sur le Suffren, fierté de la défense tricolore. Un mastodonte d'acier de 100 mètres de long émerge des eaux de la rade de Toulon. A l'avant, un sas étroit permet d'accéder aux entrailles du premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de nouvelle génération, qui entrera en service actif ces prochains mois. Ce modèle de submersible bardé de technologies et d'armement dernier cri aurait dû être exporté en Australie à hauteur de 12 exemplaires, dans une version conventionnelle (propulsion non nucléaire). Mais au grand dam de Paris, Canberra a préféré conclure début septembre un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, annulant de fait son contrat avec les Français.

Alors que Paris peine encore à digérer ce camouflet diplomatique, la Marine française a convié plusieurs journalistes pour une rare visite du bâtiment flambant neuf de 5.000 tonnes, le premier d'une série de six SNA destinés à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980. Le programme baptisé Barracuda, d'un coût estimé à 9,1 milliards d'euros, compte pour l'instant trois ans de retard. Il promet d'équiper la Marine de submersibles "plus discrets, plus endurants, plus armés", pour protéger les bâtiments précieux comme les porte-avions et sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) porteurs des missiles nucléaires, traquer les sous-marins ennemis et recueillir du renseignement, résume le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna D'Istria, commandant l'escadrille des SNA français.

En phase d'essais, le Suffren a déjà réalisé une première traversée de longue durée cet été, sous le commandement du capitaine de vaisseau Laurent Coggia. "On est descendus jusqu'à l'équateur pour tester son fonctionnement en eaux chaudes et vérifier son endurance dans la durée. Puis mi-septembre on a fait une escale en Crète", décrit le sous-marinier aux 13.000 heures de plongée, en parcourant une coursive à peine plus large qu'un homme, au plafond tapissé d'une forêt de câbles. Parmi les nouveaux équipements à tester: un sas permettant de déployer plusieurs nageurs de combat. "Cette mise en œuvre de forces spéciales depuis un sous-marin, en toute discrétion, est susceptible de produire des effets stratégiques majeurs", commente-t-il.

- "Révolution pour les armées" -

Sur le pont inférieur, au petit carré des officiers sobrement décoré d'une photo de ville en bord de mer, se succède le lieu de vie des membres d'équipage: de modestes banquettes autour de quelques tables, face à une minuscule cuisine où sont préparés les repas quotidiens de 63 marins. Deux locaux attenants renferment les conditions de la survie en immersion: les frigidaires, qui renferment 75 précieux jours de vivres, et le système de régénération d'oxygène. A l'avant, une lourde porte s'ouvre sur la soute renfermant les systèmes d'armes: torpilles semi-guidées, missiles anti-navire mais aussi missiles de croisière navals (MdCN) d'une portée de 1.000 km. "C'est une nouvelle capacité dans les forces sous-marines, qui permet de frapper discrètement des cibles à terre depuis n'importe où. C'est une révolution pour les armées", explique le capitaine de vaisseau Coggia.

Une volée d'escaliers raides plus haut, le pont supérieur se déploie ainsi que ses cabines de six couchettes - contre 15 par chambrée dans les sous-marins Rubis. Des bannettes suspendues au plafond de la coursive font office d'espaces de rangement. Seul le commandant possède sa propre cabine: quelques mètres carrés d'intimité équipés d'un lit simple, d'un bureau et d'un petit évier. A quelques pas s'ouvre le central opérations, cœur névralgique du bâtiment plongé dans la pénombre. Une multitude d'écrans et de commandes automatisées, dédiés à la détection des bruits alentours, à la conduite du sous-marin et de sa propulsion, générée par une chaufferie nucléaire sur laquelle veillent des atomiciens.

Sans attendre la livraison l'an dernier du premier SNA de type Suffren, la Marine s'est équipée de longue date de simulateurs "à échelle 1 qui sont une copie conforme des équipements à bord" pour s'entraîner au plus proche de la réalité, explique le directeur de l'école de navigation sous-marine de Toulon, le capitaine de vaisseau Stanislas Guillou. Six à sept semaines d'entraînement sont nécessaires aux marins pour conduire le Suffren en toute sécurité. Mais "il faut parallèlement continuer à s'entrainer sur les simulateurs de type Rubis, car ces sous-marins vont continuer à être déployés pendant dix ans", prévient-il.

Merci à Claude Arata

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

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