05 janvier 2024

Les estafettes le courrier de l’Angleterre vers la France ou de la France vers le Royaume-Uni

Les estafettes le courrier de l’Angleterre vers la France ou de la France vers le Royaume-Uni


Depuis plusieurs articles nous parlons des entrées maritimes des courriers en provenance de l’étranger ou des colonies. Nous allons parlé aujourd’hui du service d’estafette.

Tout d'abord une définition : « Courrier chargé de porter une dépêche d'une poste à l'autre ; porteur de dépêches ».

C’est Napoléon confronté à une dispersion de ses troupes dans toute l’Europe qui va mettre en place une « Poste » simple et efficace. La Révolution avait ouvert la voie mais c’est le comte de Lavalette qui va organisera la Poste des armées sur un modèle hiérarchique. Un directeur des postes est nommé pour chque armée en campagne, à lui de recruter le personnel nécessaire, tous civils. 




 Le personnel récupère le courrier dans les bureaux de poste les plus proches des bataillons et de les transmettre au quartier général. Le courrier est réparti est réparti entre les bataillons où un militaire, le vaguemestre effectue la distribution. Les soldats paient les frais de port en France au-delà le transport reste gratuit.

La paix retrouvée, le courrier entre l’Angleterre et la France devient de plus en plus important. Les deux pays conviennent de mettre en place un service d’estafette sur le parcours de Calais à Paris pour les lettres en passe par Londres et Paris ou provenant des deux capitales. Un service exprès avant l’heure.
C’est la loi du 4 juillet 1829 et sa circulaire d’application (15 juillet 1829) qui fixent les principes à suivre pour une mise en service au 1er août 1829.
La loi annonce donc la création du service d’estafette entre l’Angleterre et la France.
Les lettres de France pour l’Angleterre, l’Ecosse et l’Irlande, et réciproquement, qui seront transportées au moyen d’un service extraordinaire par estafette entre Paris et Calais, paieront, en sus du port fixé par les tarifs en vigueur, une taxe de trois décimes par lettre.

La circulaire d’application du 15 juillet 1829

La circulaire prévoit les conditions de fonctionnement de ce service optionnel. L’affranchissement des lettres suivait le tarif du 1er janvier 1828 (loi du 15 mars 1827) qui prévoyait une taxe en fonction de la distance en ligne droite d’un bureau à un autre bureau avec une progression en fonction du poids.
A cette taxe, étaient ajoutées une taxe d’estafette et, selon le sens, une taxe de voie de mer :
Lettre de -7,5gr
• de Calais à Douvres 2 décimes
• de Douvres à Calais 6 décimes


Ainsi une lettre de -7,5gr de Londres à Paris, était taxée, sur le parcours français, 15 décimes s’expliquant ainsi :
• de Douvres à Calais 6 décimes
• de Calais à Paris 6 décimes
• taxe de l’estafette 3 décimes
• total 15 décimes
La même lettre de Paris à Londres était taxée comme suit :
• de Paris à Calais 6 décimes
• de Calais à Douvres 2 décimes
• taxe de l’estafette 3 décimes
• total 11 décimes


En fonction du poids, la taxe d’estafette évoluait ainsi :
• lettre de -7,5gr 3 décimes
• lettre de 7,5gr à -10gr 5 décimes
• lettre de 10gr à -15gr 6 décimes
• lettre de 15gr à -20gr 8 décimes
Les estafettes devaient suivre les relais de poste de la route allant de Calais à Paris.


L’estafette partait de Paris tous les mardi, vendredi et samedi et dimanche à 5 heures du soir. Les lettres devaient arriver le surlendemain à Londres à 5 heures du matin.
Dans l’autre sens, l’estafette quittait Calais les mardi, mercredi, vendredi et samedi et arrivait à Paris le lendemain à 8 heures du matin.
Par rapport à la malle-poste,
il fallait 36 heures pour aller de Paris à Londres contre 60 heures.

Toutes lettres transportées par l’estafette arrivaient ou partaient de Paris.

Les postiers ne se sont habitués à ce nouveau mode de transport et de tarif que lentement à tel point que des oublis étaient inévitables

Les différentes marques postales d’estafette

A destination de l’Angleterre 3 marques postales différentes

ESTAF.


Lettre de 1833 à destination de Brighton 

Lettre à destination de Durham envoyée en port payé. le cachet 60 P.P J (port payé de Paris bureau J indiquant le transit par Paris).

ESTAFFETTE

Je n'ai pas trouvé de marque bien qu'elle soit signalée dans plusieurs ouvrages.

P.P. EST.

Lettre à destination de Maidstone Kent. Au verso la taxe est de 11 décimes pour une lettre simple. 3 FE 1834



En provenance de l’Angleterre

ANGL.EST.



Lettre pour Paris 

Sources
SPR Rennes André Métayer  LE SERVICE D’ESTAFETTE ENTRE CALAIS ET BOULOGNE SUR MER

04 janvier 2024

BSAM GARONNE Voeux 2024 Marcophilie navale section Bretagne Brest

BSAM GARONNE Voeux 2024 Marcophilie navale section Bretagne Brest

L'année commence par une magnifique double oblitération. Un présage pour l'année à venir?


C'est le BSAM GARONNE qui sert de support aux voeux de la section de Brest. Merci à eux et qu'ils reçoivent en retour les nôtres de santé, de bonheur et de réussite dans leurs projets.




Phare et abbaye de la Pointe St-Mathieu © JM Bergougniou




Sémaphore de la Pointe St-Mathieu © JM Bergougniou


La croix Pointe St-Mathieu © JM Bergougniou

https://www.defense.gouv.fr/marine/forces-surface/batiments-soutien-dassistance-metropolitain






03 janvier 2024

BH L'Estafette Hydrographie Polynésie Wallis Futuna Alain Gerbault Nouméa 1975

L'ESTAFETTE de Papeete à Nouméa


L' ex Chalutier "Jacques Cartier", construit à Gdynia en Pologne en 1962 est mis en service dans la marine nationale en 1972 comme navire hydrographique et océanographique.
Long ht 63,45 Larg 9,82 TE 5,85 pc
puissance 1870 cv vitesse 13,5 nds
Equipage 3 off et 29 h + 14 serv hydro
( flottes de combat 1976, A 766 désarmé en 12-91 )

La création de la Mission océanographique du Pacifique, la M.O.P., date de 1974. Elle correspond au regroupement, à Nouméa, et au renforcement des moyens des missions hydrographiques de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française constituées respectivement en 1960 et en 1953, puis supprimées en 1974.

La MOP a commencé en 1980 des travaux ayant pour objet la reconnaissance et la localisation des récifs et terres émergées qui servent de base pour la définition de la zone économique exclusive du territoire de Nouvelle-Calédonie. L'exploration de cette zone, très mal connue sur le plan hydrographique, est conduite en liaison avec l'escadrille 9S basée à Tontouta. Il est en particulier prévu d'effectuer une topographie sommaire des récifs du grand lagon Nord à partir du Pacifique

Trois bâtiments hydrographiques sont rassemblés à Nouméa ; le BH1 L'Estafette, dont l'affectation dans le Pacifique en 1974 a coïncidé avec la naissance de la M.O.P., le BH2 Boussole (420 tonnes) dans le Pacifique depuis 1968, le BH2 Corail, le plus petit (75 tonnes) et le mieux adapté aux travaux dans le lagon au voisinage de Nouméa.


Après avoir parcouru durant cinq mois la Polynésie française du nord au sud et de l'est à l'ouest pour effectuer des missions hydrographiques diverses « L'Estafette » s'arrache aux charmes de Tahiti.

Adieu vahinées, adieu Papeete. Cap à l'ouest, pour la dernière étape de ce long transit qui nous aura mené, en sept mois, de Brest à Nouméa.

Direction Bora-Bora pour commencer. Une nuit de mer et nous y sommes.


Bora-Bora, « perle du Pacifique » ne se montre pas sous son meilleur jour : ciel gris, temps maussade. Qu'importe I L'équipe de télévision qui est à bord ne travaille qu'en noir et blanc. La télévision ? Eh oui « L'Estafette » est le principal personnage d'une émission consacrée à l'hydrographie en Polynésie. Les cameramen s'affairent, filment l'équipe de quart au cours d'un sondage, prennent des vues du bord, puis descendent dans les vedettes pour avoir des images de l'évolution du bâtiment. Enfin un petit « motu » (îlot), malheureusement infesté de moustiques, sert de cadre à l'interview du commandant.

Pendant ce temps, les heureux permissionnaires lancent leurs véhicules de location sur toutes les pistes de l'île, et parfois même en dehors pour couper au plus court !


Le soleil revient brusquement dès le second jour d'escale. Bora-Bora révèle son vrai visage. Son magnifique lagon décompose le bleu du ciel en une palette qui va du bleu profond au vert pâle suivant la nature et l'importance des fonds.

Profitant de la bonne volonté de Phébus, tout le monde plonge dans les eaux tièdes, à la recherche de coquillages ou pour le simple plaisir de la baignade.






Au soir, après un dernier salut à la tombe d'Alain Gerbault, enterré ici, nous nous séparons à regret de cette île merveilleuse.

Six jours de mer se passent. Au septième matin, comme les marins de Christophe Colomb, l'homme de veille peut crier : « terre ».


« Les » îles Wallis sont en fait constituées d'un lagon parsemé de « motu », et d'une île principale. « L'Estafette » accoste au wharf de cette dernière.

Les visites officielles auprès du roi - car on trouve un roi à Wallis - et de l'administrateur sont données et rendues durant la première journée d'escale. Entre temps, l'équipage part dans toutes les directions : démarrant sur les pistes de latérite où les voitures soulèvent un nuage de poussière rouge, découvrant au milieu de la végétation tropicale le lac Lalo, curiosité naturelle qui occupe le fond d'un cratère parfaitement circulaire aux parois verticales, visitant la fabrique de « tapas », ces écorces collées les unes aux autres. Sur les parchemins ainsi obtenus, les femmes du pays peignent des motifs géométriques ocre ou noirs.

Sous les cabanes de pandamus, baptisées pompeusement « restaurants » les moins aventureux préfèrent simplement déguster les délicieuses langoustes du pays. Ces mêmes toits de pandamus abriteront ensuite le bal qui réunira pour un soir les marins de « l'Estafette » et les habitants de Wallis.


Les philatélistes du bord, qui sont nombreux, souhaitent compléter leur collection de timbres si bien commencée. Après Wallis, allons donc à Futuna.


Partir pour Wallis, c'était plonger vingt ans en arrière dans le passé. A Futuna, on retourne dans un univers vieux de cinquante ans : trois voitures dans l'île, pas de téléphone, pas d'électricité, la majorité de la population ne parle pas le français et va au cinéma... tous les trois ans.


Une bonne centaine de personnes, en majorité des enfants, attendent « L'Estafette » sur le wharf : la visite d'un bateau est un tel événement 1

Aussitôt dégagé du poste de manœuvre, chacun s'égaille, sauf si l'injustice du sort le fait appartenir au quart de service. Certains tentent de faire le tour de l'île, aventure aussi incertaine que l'état de la piste. D'autres partent dans l'intérieur ; ils reviendront fourbus, mais enchantés, ramenant des provisions de vanille. Quelques uns enfin découvrent la mission catholique perchée sur un plateau, on y trouve tout : une chapelle bien sûr, mais aussi un dispensaire, une école et un petit centre de formation professionnelle.

Au soir, tout le monde retourne à bord pour accueillir les invités, au premier rang desquels se trouvent les deux rois de l'île. Car Futuna, voulant sans doute surpasser sa voisine, s'est offerte le luxe d'une double royauté. Ce qui ne va pas sans rivalité entre les deux détenteurs de la couronne.


Pendant ce temps, l'opérateur de cinéma connaît son heure de gloire, mille personnes rassemblées sur la place du village regardent, bouches bées, les films sortis des soutes de « L'Estafette ».


Mais le marin doit repartir : il faut ranger les colliers de fleurs dans les caissons, rouler les « tapas » de Futuna avec ceux de Wallis et reprendre la barre. Notre route nous mène à la dernière étape : Port Vila, capitale du Condominium franco-britanique des Nouvelles Hébrides.


Curieux pays : deux monnaies (francs néo-hébridais et dollars australiens), deux gouverneurs (un anglais, un français), deux juges, deux polices... l'énumération n'en finit pas. Même les portraits officiels sont dédoublés : à la poste, la photo de la reine Elizabeth trône à la droite de celle du président de la République française.

Les Français sont nettement plus nombreux que les Anglais. Néanmoins, l'influence britannique est sensible, notamment aux environs de Port Vila, où l'on se croirait, cocotiers mis à part, dans une campagne anglaise : mêmes pelouses bien tondues dans des jardins parfaitement tenus.


Une fois de plus, l'équipage de « L'Estafette » part à la découverte. Ceux qui se sont levés tôt iront flâner au pittoresque marché de Port Vila : des femmes canaques, habillées de robes missions aux couleurs vives vendent des noix de coco, empilées sur des feuilles de bananier, à même le sol. D'autres, moins matinaux, préfèrent les joies de la baignade et du farniente sous les cocotiers. Les derniers enfin dans la soirée, iront animer l'ambiance des night-clubs de Port Vila.


Au petit matin, après avoir récupéré les derniers permissionnaires, « L'Estafette » franchit les passes de Port Vila. Direction la Nouvelle Calédonie. Au pays du nickel et des terres rouges, les nombreux pâtés de coraux du lagon attendent l'arrivée de « L'Estafette » pour être repérés et portés sur les cartes.

Quelques jours plus tard, « L'Estafette » entre en rade de Nouméa, saluée par les accents d'une musique militaire. La joie de retrouver famille et amis, se mêle aux souvenirs agréables de ces trois semaines de mer et d'escales.

02 janvier 2024

Lettre de Guadeloupe par Pointe à Pitre Londres et Boulogne par steamer 1847 Météorologie Entrées maritimes

Lettre de Guadeloupe par Pointe à Pitre Londres et Boulogne  par steamer 1847 


Toujours des entrées maritimes... comme tout le monde le sait, il ne pleut jamais sur le pourtour méditerranéen, il n'y a que de entrée maritime...


Entrées maritimes au 27-12-2023

Le littoral méditerranéen est réputé pour son climat ensoleillé, mais dans certaines situations, les nuages bas, nourris de l’humidité de la mer, peuvent envahir le bord de mer, et même s’enfoncer dans les terres. Le ciel apparaît alors soudainement gris, et la visibilité se réduit fortement. Ce phénomène est récurrent sur le pourtour méditerranéen, mais également sur les autres littoraux de notre pays. On parle en météorologie d’entrées maritimes.

goudes-brume-henriette-abecassis
Comment se forment les entrées maritimes ?

Les entrées maritimes sont un transport d’air humide depuis la mer vers la côte. Elles se produisent lorsque le flux maritime est bien établi dans les basses couches de l’atmosphère. Après un long parcours au-dessus de la mer, l’air est bien humidifié. Lorsqu’il passe sur une surface plus froide, qui peut être un courant de mer moins chaud ou au-dessus des terres froides, cet air humide se condense, formant les gouttelettes nuageuses.

Cette couche saturée est généralement peu épaisse, au ras de la mer et du sol. Elle est surplombée d’une couche d’air plus chaud et sec, et cette couche d’air stable empêche tout mouvement vers le haut. Le blocage de l’humidité dans les basses couches de l’atmosphère est favorisé par les mouvements subsidents (du haut vers le bas) associés à une circulation anticyclonique.

En hiver, un ciel dégagé sur la mer et des nuages bas sur la terre

Le Vallon des Auffes ©hbt.marion


Sous les entrées maritimes, le ciel est couvert. Les nuages bas peuvent même être doublés de bancs de brumes ou de brouillard localement. Si la couche nuageuse est suffisamment dense, on peut parfois observer de la bruine.

Les nuages bas ne passent généralement pas les lignes de crêtes autour de la Méditerranée, mais si le flux est assez rapide, avec le soulèvement lié au relief, ils peuvent donner de faibles pluies sur les contreforts.


En saison chaude, avec le réchauffement diurne, les entrées maritimes ont tendance à se morceler et se transformer en cumulus, voire à disparaître si le sol se réchauffe suffisamment.

La Gineste ©jason.tkr
L'hiver, le ciel peut rester dégagé en mer, et la progression de l'air maritime au-dessus d'un sol froid est favorable à la condensation et formation des nuages au-dessus du continent.

Bon revenons à nos moutons :


un pli de Basse-Terre en Guadeloupe pour Paris du 27 avril 1847.  lettre transite par Pointe-à-Pitre  le 28 avril 1847.

L'expéditeur précise par un mot manuscrit "Par le steamer". Le courrier va transiter par l'Angleterre.



A l’origine, les taxes dues par le destinataire d’un courrier étaient inscrites manuellement (en décimes) sur les lettres ( ce sont alors des chiffres taxe). Elles étaient écrites en gros chiffre à la plume. La forme des chiffres utilisés pour définir la taxe due finie par se standardiser afin d’être aisément reconnaissable par les facteurs destinés à récupérer cette taxe.

Les marques d'échange dites de "transit" sont des marques destinées à établir la comptabilité des lettres taxées provenant des pays étrangers et passant par la France ou l'Angleterre. 

au verso le timbre d'échange de la Poste Britannique BF au 20 MAI 1847 (MY).  

Si le port est à payer par le destinataire, la taxe est inscrite ou frappée du coté de son adresse. On parle de "Port dû".
Si la taxe est inscrite ou frappée au dos de la lettre c’est que la taxe a été payée par l’expéditeur. On parle alors de "Port payé".

 

Des chiffres taxes (Port Payé?) sont au verso du courrier mais je ne sais les interpréter. Merci de partager vos connaissances si vous avez des explications. 
Au recto Cachet Rouge d'échange Colonies &cc. ART.13.

01 janvier 2024

voeux pour 2024

 


Guadeloupe Basse Terre pour Paris Angleterre Colonies Art.13 Boulogne 1849

 Guadeloupe Basse-Terre pour Paris 1849

Toujours dans les entrées de courriers en France voici une lettre expédiée de Basse-Terre en Guadeloupe pour Paris du 11 juillet 1849

cachet rect. encre rouge "COLONIES 8 cc. ART 13" 

Au recto le TàD au départ de Basse-Terre Guadeloupe du 11 juillet 1849 et une taxe plume 15. Le courrier va voyagé par un steamer anglais bien qu'aucune indication ne le précise.


A partir du 1er juin 1843 une partie des entrées postales en provenance d'Angleterre se fait à Boulogne  et des cachets nouveaux sont mis en place pour les correspondances. Un cachet d'entrée  TYP-15. Boulogne en rouge et peu marqué indique la date du 7 août.

Les marques d'échange dites de "transit" sont des marques destinées à établir la comptabilité des lettres taxées provenant des pays étrangers et passant par la France ou l'Angleterre. 

Au verso on trouve le cachet de passage en Angleterre BW 6 AU 1849 (August).
Là encore je n'arrive pas a trouver à quelle ville anglaise correspond ce dateur de passage.
Le courrier parti le 11 juillet est en Angleterre le 6 août, il aura mis 27 jours pour atteindre l'Angleterre.

marque de transit cachet de passage anglais. Qui peut me dire le nom du bureau BW ayant apposé ce TàD.





31 décembre 2023

BSAM GARONNE Equipage B

BSAM GARONNE Equipage B

C’est dès le lendemain de sa prise en charge que l'équipage B du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne a appareillé et mis à profit ses quatre premiers jours à la mer pour remonter en puissance.

TàD anonyme LA POSTE 26-12-23 (BREST)


L’ensemble de l’équipage B est remonté en compétences au travers des différents exercices collectifs et individuels. Cette période a été mise à profit pour le maintien de ses qualifications, en vue de son réalignement opérationnel.


Les premiers jours en baie de Douarnenez furent ainsi consacrés à la formation des nouveaux chefs du quart, au lâché des barreurs, mais également au recyclage des diverses formations du bord. Cette phase d’entraînement achève le cycle de formation initié à terre en préparation. Elle fut marquée par la réalisation d’actions de haute spécialisation, notamment le 7 décembre 2023 par la mise en œuvre des pompes à incendie « FIre FIghting », qualification particulière en terme d’intervention sur sinistre maritime, cœur de métier des BSAM.

© Marine nationale
Dans la journée du 8 décembre 2023, l’exécution d’une plongée en dérive acheva l’entraînement opérationnel des plongeurs du bord. Le même jour, la conduite d’une séance de transport de matériel et de treuillage avec un hélicoptère de la base d’aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic a, quant à lui, illustré et démontré l’interopérabilité des moyens déployés par l’État pour le sauvetage en mer.

La fin de semaine a été pour sa part consacrée à divers exercices de manœuvre en rade de Brest, dont une prise sur le coffre de Roscanvel, dernière étape de la montée en puissance de l’équipage avant d’amorcer son transit en direction de la baie de Quiberon.

© Marine nationale
En dépit de conditions météorologiques difficiles, l'équipage a su puiser en lui les ressources nécessaires à sa remise en condition opérationnelle ainsi qu'à la confirmation de ses savoir-faire. Ces quelques jours furent également l'occasion d'accueillir et d'intégrer les nouveaux membres de l’équipage.

Déterminés et confirmés dans leur pleine disponibilité opérationnelle, les marins de la Garonnecontribuent désormais pleinement au renforcement du dispositif de l'action de l'État en mer en Bretagne Sud, au travers de leurs missions de posture permanente de sauvegarde maritime et de police des pêches.

TàD anonyme LA POSTE 26-12-23 (BREST)

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/remontee-puissance-garonne-equipage-b

flottille 34 F Lanvéoc Poulmic hélicoptères ESHE Lanvéoc-Poulmic

 Flottille 34 F Lanvéoc-Poulmic Le 17 mai 2024, la Flottille 34F a fêté ses 50 ans d’existence. Née en 1974 sur la base d’aéronautique naval...