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11 décembre 2025

Carte Interzones IRIS Inadmis ligne démarcation courrier 1940 guerre 39 45 correspondance

Des Cartes Interzones IRIS
décembre 1940 Inadmis

Les revendications allemandes de 1940 découlent en partie de la nécessité pour les forces armées allemandes d'utiliser les territoires occupés pour poursuivre la guerre contre la Grande-Bretagne et empêcher la France de continuer le combat, mais aussi de projets d'annexion et de « remplacement de population » plus vastes, tels que proposés dans un mémorandum du secrétaire d'État compétent.


Von Eric Gaba (Sting - fr:Sting) for original blanck map /
Rama for zone, CC BY-SA 4.0,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5299849

Le nord de la France et les régions côtières de l' Atlantique , soit 60 % du pays, tombent directement sous occupation allemande. Les départements du Nord et du Pas-de-Calais (tous deux en partie flamandsophones) sont placés sous administration militaire en Belgique et dans le nord de la France . L'armée française est fixée à 100 000 hommes.

Dans les conditions de l'armistice signé le 22 juin 1940, l'article 2 stipule que "Pour assurer les intérêts du Reich allemand, le territoire français situé au nord et à l'ouest de la ligne de démarcation sera occupé par les troupes allemandes. Les territoires qui ne sont pas encore aux mains des troupes allemandes seront immédiatement occupés après la conclusion de la présente convention."

L'armistice entra en vigueur le 25 juin 1940.

Le 18 juillet 1940 c'est  l'arrêt de la circulation du courrier. Dans les conditions de l'Armistice, figure une "Ordonnance concernant les services des postes, télégraphes et téléphones dans le territoire occupé de la France." C'est le commandant en chef de l'armée allemande, Von Brauchitsch, qui l'a signée. En ce qui concerne les relations entre les zones occupées et non
occupées, cette ordonnance stipule, dans son article 1, que "le service postal au-delà des limites du territoire
occupé reste interdit, toutefois sous réserve d'exceptions qui devront être accordées par moi." L'article 5 prévoit une punition de travaux forcés ou de prison et même de mort, en cas de contravention à la présente ordonnance. Le point de passage des correspondances interzones se situe à MOULINS - sur - ALLIER, où la première remise de courrier a lieu le 1° août 1940 à 9 heures, à l'extrémité du pont franchissant l'Allier et en territoire non-occupé. Le nombre de correspondances autorisées s'éleva à: 300!



L'Ouest-Eclair 30 septembre 1940

Le 26 septembre 1940, l'Administration met en service des Cartes Postales Interzones avec une figurine au type Iris vendues 90 centimes: 80 centimes pour le port et 10 centimes pour le carton.

Ces cartes extrêmement restrictives possèdent, au verso, quatre lignes d'instructions et quatorze lignes à compléter. La censure est très tatillonne, et un mot de trop en dehors de ces lignes suffit au rejet de la carte avec la mention: "libellé non règlementaire-inadmis"

En outre, il est interdit d'apposer des timbres-poste sur les cartes, car les autorités allemandes craignent que des messages ne soient inscrits au verso des timbres. La correspondance avec l'étranger demeure bien sur interdite. 

L'Ouest-Eclair 30 septembre 1940
Ces cartes, Entiers Postaux au type Iris, ont un format de 15 X 10,5 cm; elles ont été imprimées sur des cartons de couleurs très variables: du rouge au bleu en passant par le vert, le jaune, divers gris, bruns et chamois.


L'Ouest-Eclair 22 avril 1941

Après le 20 avril 1941 la couleur crème est devenue la règle, pour empêcher l'emploi d'encres sympathiques. 

La partie haute comporte:

- à gauche la mention FRANCE

-au centre, la mention CARTE POSTALE sous l'indication PRIX DE VENTE 0,90


C'est bien la seule note artistique de ces cartes, avec ces chiffres zéro qui ont une forme triangulaire, sous l'arc de cercle - à droite est imprimé un timbre du type Iris, sans valeur faciale. en fait à cette époque le tarif de la Carte Postale est fixé à : 80 centimes.



L'Ouest-Eclair 18 décembre 1940


Mais les allemands violant ces conditions, créent une organisation du territoire français qui découpe le territoire en sept zones :

une zone annexée par l'Allemagne, recouvrant l'Alsace et la Lorraine, (les habitants de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont considérés par le Reich comme des citoyens allemands;

- une zone rattachant le nord de la France à l'administration allemande de Bruxelles; elle est limitée au sud par une ligne Abbeville-Sedan. Les réfugiés ne peuvent pas y revenir; le Reich envisageait de coloniser les terres confisquées en y installant des paysans allemands ...


- une zone interdite ou (réservée) allant de Sedan au Jura; elle a le même statut d'occupation que celle ci-dessus, mais elle dépend de l'administration allemande de Paris.

-une zone côtière longeant les côtes de la Manche et de l'Atlantique; la construction du Mur de l'Atlantique conduira les Allemands à en interdire l'accès en 1941;

- une zone occupée par les troupes italiennes, du Jura à la Méditerranée, Nice incluse; les Allemands l'occupent à partir du 8 septembre 1943;

- une zone occupée par les Allemands, couvrant la moitié nord et ouest de ce qui restait de la France, avec pour limites une ligne dite de démarcation tracée de l'extrémité ouest des Pyrénées jusqu'au Jura, incluant Angoulème, Poitiers, Tours, Romorantin, Bourges, Nevers, Le Creusot, etc ... Cette zone sera placée sous le commandement militaire de Paris.

-une zone libre ou non-occupée, qui sera surnommée la zone nono ... Elle ne restera libre que jusqu'au 11 novembre 1942, date à laquelle les Allemands franchissent la ligne de démarcation en représailles au débarquement des Alliés en Afrique du Nord (opération Torch).

Ce tracé assure aux Allemands le contrôle de toutes les frontières et des côtes de la Manche et de l'Atlantique, en même temps que la mainmise sur la partie la plus peuplée et la plus industrielle de la France.

Les trois-quarts du blé et du charbon français, ainsi que presque tout l'acier, le textile, le sucre, sont produits dans cette zone; cette production servira aux besoins de l'économie allemande et à ses efforts de guerre.

Deux organisations sont mises en place pour l'acheminement de ces cartes:


- celles à destination de la zone non occupée sont regroupées à "Paris R. P. - Cartes familiales zone non осcиpée" ou après tri, elles sont placées dans des sacs étiquetés: "Saint-Germain des Fossés - Cartes familiales". Ceux-ci sont remis à la Prüfstelle (centre de contrôle et de censure allemand) à Paris, qui les fait ensuite transporter à Moulins.


L'Echo des Montagnes
25 mai 1941





Le Bon sens pyrénéen 26 mai 1941







https://www.histoire-et-philatelie.fr/pages/001_france_assujettie/11_interzones.html

L'Ouest-Eclair

BnF GALLICA

www.philatelie-albi


30 juin 2023

Varsovie Cathédrale Notre-Dame Reine de la couronne polonaise Armée polonaise guerre 39 45 Pologne agence marine

 Varsovie Cathédrale Notre-Dame Reine de la couronne polonaise  Armée polonaise

 La cathédrale Notre-Dame Reine de la couronne polonaise est la principale église de garnison de Varsovie. Elle représente toute les armées polonaises dont la marine avec une ancre et une hélice encadrant la porte d'entrée.


Actuellement, toutes les grandes fêtes religieuses militaires de Varsovie s'y déroulent.




En 1915 quand les Russes quittent face à l’armée allemande, ceux-ci l’utilise comme dépôt. A la fin de la guerre, la Pologne ayant retrouvé son indépendance, l’église est reconstruite sur des dessins du XVIIe siècle.
Elle est devenue le siège de l'évêque de campagne de l' armée polonaise.
Timbres gouvernement polonais en exil Série 1941  sur une lettre recommandée envoyée par l'agence postale de la marine polonaise n° 1, cachets de la censure britannique au verso.


Pendant le soulèvement de Varsovie en 1944, la cathédrale est l'une des églises fréquemment ciblées par la Luftwaffe. De violents combats ont lieu pour l'occupation des ruines, car la tour ouest préservée est utilisée comme poste d'observation. Parallèlement, les caves du monastère et les cryptes sous l'église servaient d’hôpital de campagne.
Les vestiges de l'église, ainsi que l'hôpital, ont été détruits par un bombardement aérien allemand le 20 août 1944

La façade avant est marquée par un grand tympan avec au sommet une sculpture représentant la Sainte Marie et flanqué de deux tours basses. Des deux côtés de l'entrée principale, il y a un certain nombre de tablettes de pierre commémorant les unités militaires polonaises notables du passé, ainsi qu'une ancre et une hélice symbolisant deux branches des forces armées polonaises.

Gouvernement polonais en exil en Angleterre 1941 1ère émission  une série de timbres sur  lettre recommandée postée à l'agence maritime n° 12


1945 secours et aide polonais 1ère édition du Gouvernement polonais en exil à Londres - POLSKA MARYNARKA HANDLOWA; lettre recommandée du Portugal envoyée dans une agence

27 février 2015

BREST sous les bombes Bretagne Finistère bombardement guerre 1939 1945

BREST sous les bombes 1940-1945

Sur une idée de Bernard Hily


Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves. Une liste, forcément non exhaustive, des bombardements concernant Brest et sa région pendant la Seconde guerre mondiale, peut être tentée.

A voir ce petit film d'une dizaine de minutes

https://www.youtube.com/watch?v=p1UD_dk3k3s&feature=youtu.be

25 septembre 1940 : des avions de la Royal Air Force bombardent à trois reprises le port de Brest ; la commune de Saint-Marc (Brest) étant particulièrement touchée. « L’émotion et l’indignation des Brestois est extrême » écrit le journal Ouest-Éclair. Il s’agit là des premiers bombardements de Brest. 24 juillet 1941 : chute d'un bombardier britannique à Ploudalmézeau. 18 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue. 28 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue . Un avion anglais tombe près du hameau de Kermabezet en Plouguin (l’aviateur saute en parachute) et un autre à Plabennec (l’aviateur est tué). octobre 1942 : un bombardier américain s’écrase au sol près de Saint-Vougay et un parachutiste américain est arrêté à Plougastel-Daoulas. 7 novembre 1942 : bombardement par 34 avions en deux vagues d’assaut successives de Brest, les cibles principales étant la base sous-marine et celle des torpilleurs (15 morts et 15 blessés parmi la population brestoise). 

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:112_Brest
_d%C3%A9truit_US_Navy.jpg
23 janvier 1943 : bombardement de la base sous-marine de Brest (un avion américain est abattu en mer). Le port de commerce de Brest est touché, une trentaine de victimes. 29 janvier 1943 : raid sur Morlaix, l’objectif étant le viaduc ferroviaire (67 morts, dont 42 enfants de l’école maternelle Notre-Dame-des-Anges, 34 blessés, 7 disparus). Nuit du 13 au 14 février 1943 : un bombardier anglais ou américain est descendu par la ‘’Flak’’ allemande à Brest ; les éclats blessent deux civils. 27 février 1943 : raid sur le port de Brest mené par le ‘’VIIIe Bomber Command’’ américain (44 morts). 6 mars 1943 : raid sur Brest mené par 15 avions B-24 anglais protégés par un escadron de ‘’Spitfires’’ (40 tonnes de bombes sur les casernements de Recouvrance, nombreuses explosions à Lambézellec, Saint-Marc, Kerigonan, Porstrein, etc..) ; trois avions anglais et un avion allemand abattus). 

5 avril 1943 : plusieurs bombardiers anglais, après avoir bombardé Brest, visant en particulier un pétrolier de la Kriegmarine (la cible a d'ailleurs été ratée, mais des bâtiments de l'arsenal sont détruits et le bombardement provoque aussi de gros dégâts à Recouvrance et à Lambézellec), sont attaqués sur le chemin de leur retour par des avions allemands qui ont décollé du terrain d'aviation de Guipavas : deux avions Lockheed Ventura anglais s'abîment en mer dans la Manche, un troisième en fit autant peu avant le retour sur la base aérienne britannique de Portreath ; un quatrième s'écrase à Lestréhoné en Ploudalmézeau, les quatre aviateurs victimes sont H. E. Blundell (de la Royal Air Force), T. C. Du Bose, E. A. Norman et K. E. Price (tous trois de la Royal Canadian Air Force). Leurs tombes se trouvent dans le cimetière de Ploudalmézeau.
Un avion allemand fut aussi abattu lors de ces combats aériens.


10 avril 1943 : le vapeur ‘’Enez Eussa’’ qui faisait le service entre Brest et Ouessant est mitraillé par un avion anglais (deux blessés). 16 avril 1943 : 19 ‘’Liberators’’ larguent 52 tonnes de bombes sur Brest. La centrale électrique du Portzic et la corderie du port militaire sont endommagées et les réserves de mines et de torpilles de la pointe du Salou touchées). 25 juin 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas ; un chasseur et un bombardier anglais abattus (4 morts). 

Lettre  pour l'Allemagne Wilhelmshaven au départ de Brest envoyé par la DCAMarine Brest

5 juillet 1943 : un avion anglais est abattu au-dessus de Plouguerneau et un avion américain au-dessus du Conquet. 12 juillet 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas, ainsi que, le lendemain 13 juillet, la route nationale 12 qui est coupée à 1 km à l’est de Guipavas (une fillette de onze ans est tuée). 

 

3 août 1943 : quelques bombes sont larguées sur Guipavas. Un avion polonais est abattu à Plabennec, un autre à Bourg-Blanc ; un avion allemand est abattu àPlouvien. Nuit du 12 au 13 août 1943 : largage de tracts anglais mais adressés aux sous-mariniers allemands sur Saint-Pierre-Quilbignon et démontrant l’impuissance miliaire allemande face aux alliés. 
30 août 1943 : deux avions anglais mitraillent près de La Roche-Maurice un train de voyageurs parti de Brest et croisant un train de marchandises ; deux morts et sept blessés graves, débarqués en gare de Landivisiau. Le même jour, deux personnes sont blessées près de l’Aber-Wrac’h par des éclats de la D.C.A. allemande mitraillant un avion anglais. Nuit du 17 au 18 septembre 1943 : Bombardement de la voie ferrée Brest-Paris : deux bombes tombent au passage à niveau de Saint-Éloi en Plouigneau, deux à Pleyber-Christ près du pont du Rinduic, trois au Ponthou, etc… 22 septembre 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas (une vingtaine de bombes tombent dans les champs voisins). 24 septembre 1943 : bombardement de Brest et de Guipavas entre 18 et 19 heures. Des bombes tombent aussi sur les villages de Penhoët et Kermacrour en Gouesnou. Le même jour, une quarantaine de bombes visent l’aérodrome de Lanvéoc dans la Presqu’île de Crozon. 




8 octobre 1943 : bombardement du camp d’aviation du Poulmic ; des bombes tombent sur le bourg de Lanvéoc et les villages de Kerboul, Kertanguy et Kerlann. 9 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 25 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Lanvéoc (deux avions anglais sont abattus, l’un s’écrasant sur une maison. 29 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 18 novembre 1943 : des bombes anglo-américaines tombent sur l’hôpital de Brest (un blessé léger) et un avion américain s’écrase à Kérinou. A Plabennec, un obus tombe sur le fournil d’une boulangerie. 


24 décembre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas par 12 bombardiers. 
29 janvier 1944 : nouveau raid anglais contre le terrain d’aviation de Guipavas (six personnes sont blessées par des éclats de la D.C.A., qui descend deux avions anglais. Le même jour, un avion mitraille en fin de matinée le bourg de Plabennec. 
6 février 1944 : bombardement de l’Aber-Wrac’h. 
21 avril 1944 : Brest est en état d’alerte après le survol par des avions alliés qui auraient mouillé des mines. 
Dans la nuit du 1 au 2 mai 1944, deux avions anglais tombent, l’un près de Plouguerneau, l’autre près de l’Aber-Wrac’h, victimes de la D.C.A. allemande. 
Les 8 et 9 mai 1944, et à nouveau le 29 mai 1944, le camp d’aviation de Poulmic est bombardé par l’aviation britannique. Les bombardements du 9 mai endommagent plusieurs habitations de Lanvéoc. 



Le 4 juillet 1944 un avion anglais est abattu par la D.C.A allemande sur le terrain d’aviation de Guipavas ; l’aviateur est fait prisonnier. Le 29 juillet 1944, l'usine de produits chimiques de Pont-Christ en Plounévez-Lochrist est mitraillée par des avions alliés. La toiture et des appareils sont endommagés. 5 août 1944 : bombardement du port de Brest par la Royal Air Force. 5 août 1944, 8 août 1944, 12 août 1944 : trois attaques en plein jour de la base sous-marine de Brest avec largage de bombes Tallboy(une bombe Tallboy est une bombe de plus de 5 tonnes contenant plus de deux tonnes d’explosifs) dans le but de tenter de percer l’épais plafond en béton de la base sous-marine. 7 août 1944 et 9 août 1944 : bombardement du port de Brest par l'US Air Force. 11 août 1944 : plusieurs vagues successives de bombardements surviennent dans cette seule journée, visant pour les premières principalement les installations allemandes situées à l’ouest de Brest comme le Fort du Mengant, le Fort du Petit Minou, la batterie côtière de Toulbroc’h en Plouzané, etc… (mais la plupart des bombes, larguées d’une altitude de 26 500 pieds, tombèrent dans l’eau) ; une autre vague de bombardement touche le secteur de l’École Navale, d’autres les diverses installations portuaires brestoises. 25 août 1944 : raid sur le Fort du Corbeau à Plougastel-Daoulas. 26 août 1944 : nombreux raids aériens dans cette seule journée, sur la Pointe Saint-Mathieu, sur l’Île Longue, sur le quartier de Kérinou à Brest, sur la Pointe des Espagnols ; sur le Fort de Cornouaille et le Fort Robert dans la Presqu’île de Roscanvel. 1er septembre 1944, 3 septembre 1944, 5 septembre 1944, 6 septembre 1944, 14 septembre 1944 : nouveaux raids aériens sur Brest (contre le Fort de Keranroux, le fort du Portzic, etc…). 3 septembre 1944 : Attaque aérienne contre seize positions de défense allemandes dans la Presqu’île de Crozon. Le siège de Brest dure du 7 août 1944 au 18 septembre 1944

Photos US Navy

07 mai 2013

Clemenceau ou Dunkerque histoire d'un timbre cuirassé Marine nationale

Le Cuirassé CLEMENCEAU le cuirassé qui n'a ja ja jamais navigué ohé ohé


Georges Benjamin Clemenceau, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris
Élu sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué dans sa jeunesse l'institution anti-républicaine du Sénat et de la présidence de la République, il est nommé ministre de l'Intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ».



Surnommé « le Tigre », il réprime alors les grèves et met fin à la querelle des inventaires, devenant président du Conseil de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonde le journal L'Homme libre, rebaptiséL'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure au début de la Première Guerre mondiale.





En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Négociateur lors de la Conférence de Versailles, le « Père la Victoire », après avoir promulgué la loi des huit heures, échoue à l'élection présidentielle de janvier 1920, étant critiqué à gauche et à droite, et se retire de la vie politique.


Hommage postume

La mise en chantier du Clemenceau fut décidée le 24 août 1938, et la mise sur cale dans le bassin du Salou intervint le jour même où la coque, incomplète, du Richelieu y avait été mise en eau, le 17 janvier 1939. 



Les travaux avancèrent lentement, car la construction n'a pas reçu la même priorité, à partir de septembre 1939, que la construction de Richelieu et du Jean Bart. 

Au moment de l'occupation allemande, un tronçon de coque de 130 m avait été construit. Il fut déclaré butin de guerre par les Allemands, et enregistré par la Kriegsmarine comme cuirassé R. 

Decaris dessine le timbre du cuirassé CLEMENCEAU à l'occasion de sa mise sur cale en 1939

En 1941, il fut mis en état de flotter, et remorqué hors du bassin, pour être amarré près de la base de sous-marins ou à Landevenec. Il fut coulé, le 27 août 1944 lors des bombardements alliés qui précédèrent la libération de Brest. Relevée, l'épave fut ferraillée après la guerre. Une partie du matériel prévu pour la construction des canons de 380 mm aurait finalement servi pour la construction des canons installés sur le Jean Bart après guerre


Essai de timbre en vert Epreuve d'artiste 



Albert Decaris en 1939 représente le cuirassé «Clemenceau» en pleine mer...
Il n'existe aucune photo du CLEMENCEAU en mer...

Comme dit plus haut, il n'a jamais été terminé et n'a donc jamais navigué. 

la légende portant le nom du navire est rognée


Par ailleurs le cuirassé représenté sur le timbre serait en fait le Cuirassé Dunkerque! Ce que semble confirmer la comparaison ci-dessous.



Sur ces 2 profils de navires on voit 3 points qui militent en faveur du Dunkerque:



1°) La proue du Dunkerque, comme sur le timbre, présente un décrochement.
2°) Il y a une cheminée visible seulement sur Le Dunkerque
3°) Le canon de poupe est plus proche de celui du Dunkerque.


Le Clemenceau est coulé depuis le 27 août 1944 ce serait donc le Montcalm sur cette carte

Pour le salon de la Marine, voulant utilisé le timbre Clemenceau et voulant faire des cartes "maximum" on a pris une carte qui ressemblait le plus au timbre. Il semblerait que ce soit le Montcalm,  la légende portant le nom du navire a été rognée...

Quant au Dunkerque 

Le Dunkerque a été la première unité d'une classe de bâtiments de ligne français mise en service à la fin des années 1930, la classe Dunkerque. 



Remarquable par la disposition de son artillerie principale de 330 mm , en deux tourelles quadruples à l'avant, sa vitesse d'environ 30 nœuds, et sa silhouette comportant une grande plage avant, il avait été conçu au début des années 1930 en réponse au Panzerschiffe (navire blindé) allemand de classe Deutschland.




La course aux armements navals ayant repris de plus belle, avant même sa mise en service, en 1937, le Dunkerque et son similaire, le Strasbourg, se sont retrouvés les derniers cuirassés français de moins de 35 000 tonnes.

Pendant l'hiver 1939-1940, le Dunkerque n'eut pas la chance d'intercepter les « cuirassés de poche » allemands, alors qu'il avait été conçu pour les affronter. À Mers el-Kebir, en juillet 1940 il fut gravement endommagé par la Royal Navy. Lorsque les Allemands, ayant envahi la zone libre, tentèrent de saisir les navires contrôlés par les autorités de Vichy, il fut sabordé à Toulon, le 27 novembre 1942.


STALAG XVIIIC colis Croix-Rouge Markt Pongau Autriche prisonnier de guerre WWII 39-45

STALAG XVIII Markt Pongau Le village de Sankt Johann im Pongau se situait dans la province du Tyrol à une soixantaine de kilomètres au sud d...