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28 mai 2024

Centre principal d'Aviation Maritime Saint-Raphaël 1914 1918 hydravion

Centre principal d'Aviation Maritime Saint-Raphaël 

Le" CAM de Saint-Raphaël" est le premier Centre d'Aviation Maritime créé en France par décret du 20 mars 1912.

En juillet 1914 il devient le Centre Principal d'Aviation Maritime et il est chargé " des expériences, de l'entraînement, de l'instruction et des approvisionnements".


Son premier commandant, d'octobre 1912 à décembre 1913 est le LV Laurent HAUTEFEUILLE qui commandera plus tard les CAM de Brindisi, de Bizerte et de Corfou.

En septembre 1914, le Centre dispose d'une douzaine de Nieuport. Son personnel compte 17 pilotes dont 7 officiers, 2 officiers observateurs, 2 ingénieurs et 42 officiers mariniers et marins, (283 hommes + pilotes moniteurs en décembre 1916).

Il va devenir la maison mère des nouveaux Centres créés en France (Boulogne, Dunkerque, Toulon) ou en Méditerranée (Venise, Port-Saïd, Salonique).

Il participe à la surveillance maritime et le 12 aout 1916 l'EV Wolf sur FBA aperçoit un sous-marin qui plonge avant qu'il puisse l'attaquer.


En septembre 1916, les expérimentations des matériels nouveaux prennent une importance accrue et une commission d'études pratiques d'aéronautique est crée (CEPA). Dans le cadre de cette commission, en avril 1917, le LV Le Prieur entreprend l'expérimentation des bombes ramées et des bombes à flotteur contre sous-marins.



En juin 1917, le Centre met en oeuvre un "Poste de Combat" composé (au maxi) de huit avions qui constituent une patrouille aérienne destinée à la reconnaissance et rattachée pour la conduite des opérations de guerre au chef des "patrouilles aériennes de Provence" basé à Toulon.

En février 1918, ce Poste de Combat est supprimé pour accroître la "formation".

https://memorial-national-des-marins.fr/j/9126-centre-d-aviation-maritime-de-saint-raphael#:~:text=Le%22%20CAM%20de%20Saint%2DRapha%C3%ABl,'instruction%20et%20des%20approvisionnements%22.


21 octobre 2023

1915 Billet de nécessité guerre monnaie argent 1914 1918 chambre de commerce paiement

La guerre et le Billet de nécessité 



Une monnaie de nécessité est un moyen de paiement produit par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle émise par l’État quand celle-ci vient à manquer.


Ce dispositif a fait l’objet d’une lettre du ministre des Finances Joseph Noulens (1864-1944), parue dans le Journal officiel du 15 août 1914, soit une dizaine de jours après la déclaration de guerre et alors que la convertibilité en or des billets vient d’être suspendue (le 5 août). La loi du 12 janvier 1926 en a coordonné le retrait, en les rendant non remboursables par les caisses publiques à partir du début mai de la même année.



Dans le Pas-de-Calais, ce dispositif d’émission de monnaie est mis en place par les municipalités du bassin minier et du sud-est arrageois dès les premiers mois du conflit. Une partie du territoire du Pas-de-Calais est en effet très vite occupée par l’ennemi, se retrouvant à la fois coupée du pouvoir central et réquisitionnée par l’occupant. De chaque côté du front, cependant, les organismes locaux doivent faire face à la pénurie des moyens de paiement nécessaires aux transactions quotidiennes de faible montant, qui paralyse les échanges et les approvisionnements. Celle-ci s’explique par la thésaurisation, par la population inquiète, des pièces de monnaie, alors en métal, dont la valeur intrinsèque est supérieure à la valeur faciale.



En 1914, du point de vue monétaire, la réaction des autorités à la situation de guerre a été très rapide : dès le 5 août 1914 (soit 2 jours après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France), un décret instaurait le cours forcé du franc, supprimant ainsi l’obligation faite à la Banque de France de rembourser en pièces d’or ou d’argent les billets qui lui étaient présentés. Parallèlement, la Banque de France mit en circulation des billets de banque de faible dénomination (20 et 5 francs), qu’elle avait en réserve afin de prévenir un éventuel manque de monnaie métallique. Ces mesures se révélèrent cependant vite insuffisantes comme en témoignent les émissions de billets de nécessité réalisées dans différentes villes (Lille, Bordeaux, par exemple), dès fin août ou en septembre 1914, pour remplacer la monnaie métallique.




Plusieurs raisons expliquent cette rapide pénurie de monnaie métallique, qui perdurera pendant toute la guerre et au-delà, jusqu’en 1923 :

- la thésaurisation : le climat d’incertitude créé par la guerre a amené les français à conserver leurs pièces d’or ou d’argent et ce, d’autant plus que l’instauration du cours forcé du franc ne leur permettait plus de s’en procurer auprès de la Banque de France. L’or des français fera d’ailleurs l’objet, à partir de 1915, d’une collecte destinée à financer l’effort de guerre, qui remportera un grand succès (cf. aussi ci-dessous) ;
- la substitution de règlements au comptant aux paiements à crédit qui étaient couramment pratiqués en temps de paix : cette substitution accroissait le besoin en espèces et en petite monnaie ;

 
- la situation particulière des territoires occupés, dès l’été 1914, par l’armée allemande, dans le Nord et l’Est de la France, et qui ne pouvaient donc plus être approvisionnés en moyens de paiements par la Banque de France.


Les billets de nécessité ont été majoritairement émis par les Chambres de commerce, avec l’autorisation du gouvernement et par dérogation au privilège d’émission de la Banque de France. Le recours aux Chambres de commerce présentait un double avantage. Celui de la sécurité financière, du fait de leurs ressources propres mais également des dépôts de billets qu’elles étaient tenues de verser à la Banque de France en contrepartie de leurs émissions. Et celui de leur bonne connaissance de l’économie locale et donc des besoins effectifs en petite monnaie. Pendant la guerre de 1914-1918, plus d’une centaine de chambres de commerce ont ainsi émis des billets de nécessité.


À ceux-ci, se sont ajoutées les émissions de nombreuses municipalités et de quelques sociétés industrielles. Ces billets, d’une valeur faciale de 50 centimes, 1 F, 2 F, parfois plus, étaient toutefois d’un usage relativement restreint, à l’intérieur du champ d’action de la chambre de commerce, de la municipalité, voire de la région considérée.

Dans les territoires occupés par l’armée allemande, la disparition pratiquement totale de la monnaie métallique, réquisitionnée par l’occupant, a conduit à des émissions considérables de billets de nécessité, réalisées sans l’aval du gouvernement français et, bien souvent, sans aucun dépôt de garantie correspondant.

Sources
BnF Gallica
Journal Officiel Archives de France

07 mai 2013

Clemenceau ou Dunkerque histoire d'un timbre cuirassé Marine nationale

Le Cuirassé CLEMENCEAU le cuirassé qui n'a ja ja jamais navigué ohé ohé


Georges Benjamin Clemenceau, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris
Élu sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué dans sa jeunesse l'institution anti-républicaine du Sénat et de la présidence de la République, il est nommé ministre de l'Intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ».



Surnommé « le Tigre », il réprime alors les grèves et met fin à la querelle des inventaires, devenant président du Conseil de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonde le journal L'Homme libre, rebaptiséL'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure au début de la Première Guerre mondiale.





En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Négociateur lors de la Conférence de Versailles, le « Père la Victoire », après avoir promulgué la loi des huit heures, échoue à l'élection présidentielle de janvier 1920, étant critiqué à gauche et à droite, et se retire de la vie politique.


Hommage postume

La mise en chantier du Clemenceau fut décidée le 24 août 1938, et la mise sur cale dans le bassin du Salou intervint le jour même où la coque, incomplète, du Richelieu y avait été mise en eau, le 17 janvier 1939. 



Les travaux avancèrent lentement, car la construction n'a pas reçu la même priorité, à partir de septembre 1939, que la construction de Richelieu et du Jean Bart. 

Au moment de l'occupation allemande, un tronçon de coque de 130 m avait été construit. Il fut déclaré butin de guerre par les Allemands, et enregistré par la Kriegsmarine comme cuirassé R. 

Decaris dessine le timbre du cuirassé CLEMENCEAU à l'occasion de sa mise sur cale en 1939

En 1941, il fut mis en état de flotter, et remorqué hors du bassin, pour être amarré près de la base de sous-marins ou à Landevenec. Il fut coulé, le 27 août 1944 lors des bombardements alliés qui précédèrent la libération de Brest. Relevée, l'épave fut ferraillée après la guerre. Une partie du matériel prévu pour la construction des canons de 380 mm aurait finalement servi pour la construction des canons installés sur le Jean Bart après guerre


Essai de timbre en vert Epreuve d'artiste 



Albert Decaris en 1939 représente le cuirassé «Clemenceau» en pleine mer...
Il n'existe aucune photo du CLEMENCEAU en mer...

Comme dit plus haut, il n'a jamais été terminé et n'a donc jamais navigué. 

la légende portant le nom du navire est rognée


Par ailleurs le cuirassé représenté sur le timbre serait en fait le Cuirassé Dunkerque! Ce que semble confirmer la comparaison ci-dessous.



Sur ces 2 profils de navires on voit 3 points qui militent en faveur du Dunkerque:



1°) La proue du Dunkerque, comme sur le timbre, présente un décrochement.
2°) Il y a une cheminée visible seulement sur Le Dunkerque
3°) Le canon de poupe est plus proche de celui du Dunkerque.


Le Clemenceau est coulé depuis le 27 août 1944 ce serait donc le Montcalm sur cette carte

Pour le salon de la Marine, voulant utilisé le timbre Clemenceau et voulant faire des cartes "maximum" on a pris une carte qui ressemblait le plus au timbre. Il semblerait que ce soit le Montcalm,  la légende portant le nom du navire a été rognée...

Quant au Dunkerque 

Le Dunkerque a été la première unité d'une classe de bâtiments de ligne français mise en service à la fin des années 1930, la classe Dunkerque. 



Remarquable par la disposition de son artillerie principale de 330 mm , en deux tourelles quadruples à l'avant, sa vitesse d'environ 30 nœuds, et sa silhouette comportant une grande plage avant, il avait été conçu au début des années 1930 en réponse au Panzerschiffe (navire blindé) allemand de classe Deutschland.




La course aux armements navals ayant repris de plus belle, avant même sa mise en service, en 1937, le Dunkerque et son similaire, le Strasbourg, se sont retrouvés les derniers cuirassés français de moins de 35 000 tonnes.

Pendant l'hiver 1939-1940, le Dunkerque n'eut pas la chance d'intercepter les « cuirassés de poche » allemands, alors qu'il avait été conçu pour les affronter. À Mers el-Kebir, en juillet 1940 il fut gravement endommagé par la Royal Navy. Lorsque les Allemands, ayant envahi la zone libre, tentèrent de saisir les navires contrôlés par les autorités de Vichy, il fut sabordé à Toulon, le 27 novembre 1942.


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Mission Jean d'Arc PHA MISTRAL FLF Surcouf  Brésil Fortaleza Colombie Carthagène Après sa traversée de l’Atlantique, le groupe  Jeanne d...